Si, moi
Selon Wikipédia : "L'auto-support se réfère aux mouvements de droits civils et aux réseaux d'entraide pour des personnes faisant partie de groupes minoritaires.
Il existe toutes sortes de groupes d'auto-support, qui regroupent des personnes handicapées, toxicomanes, porteuses du VIH, trans etc. Le principe est que les personnes concernées reprennent le contrôle de leur propre vie, y compris par leur propre prise en charge dans le système médical. L'auto-support implique (en principe) que les personnes concernées parlent pour elles-mêmes. Cela signifie que même si une personne peut demander l'aide des autres, elle a le droit de contrôler ses propres ressources et la façon dont elles sont utilisées. Il s'agit d'avoir le droit de prendre des décisions de vie sans influence ou contrôle par d'autres."
Selon moi l'auto support c'est une chance de reprendre sa liberté, son contrôle de soi. J'ai déjà pu tester en quelques sortes de "l'auto support" quand j'ai dû faire des efforts pour arriver à sortir de moi même de chez moi pour me rendre quelque part au début de ma dépression. J'en cache pas la difficulté... Sortir me provoquait des crises d'angoisses, et un inconfort pas possible. Mais une fois ça passer franchement je me suis sentie bien, je me suis a nouveau sentie moi.
Donc pour ma part ça a fonctionné oui, j'avais l'aide de médecins autour aussi ce qui m'a énervée au bout d'un moment d'ailleurs. J'avais l'impression d'être devenue handicapée a cause de la dépression. Je contrôlais plus rien et je faisais ce que disais les médecins. Même pour me sortir de l'hôpital au début ça a été dur. J'étais "dépendante" de l'aide qu'on m'apportait. Je ne voyais pas l'intérêt de vivre ma vie, de la reprendre en main, donc je ne souhaitais pas particulièrement sortir de l'hôpital. Mais au bout de 2 semaines zou dehors lol ça aurait rien arrangé si on m'avait gardé plus longtemps.
Faire évoluer ce principe c'est à dire?
Sinon j'ai aussi vu une émission sur un hôpital psychiatrique qui mettait ça en place pour leurs patients qui allaient relativement mieux depuis leur arrivée. Ils leur reapprenaient à mettre la table, à prendre leur médicaments eux même, et les autorisés même à aller s'acheter eux même leurs clopes et boire un café au bar d'à côté.