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Coucou ! Nous relayons avec plaisir deux pétitions relatives à la politique des drogues.
La première, au niveau local, concerne l’ouverture d’une salle de consommation à moindre risque (dite : HSA) à Marseille, une ville qui en a cruellement besoin et n’y a toujours pas droit malgré les promesses électorales. Seulement deux HSA sont implantées en France, avec des résultats hyper encourageants : ouvrons la troisième à Marseille !
L’argumentaire complet et le lien pour la signature sont ici :
https://www.change.org/p/tribune-une-salle-de-consommation-à-moindre-risque-doit-ouvrir-à-marseille
La seconde, déposée sur le site de l’assemblée nationale, demande plus largement qu’on cesse de sanctionner pénalement la simple consommation de drogues.
Ça émane du « Collectif national pour une nouvelle politique des drogues », et s’insère dans la campagne annuelle « Support, don’t punish ».
Leur objectif est de 100 000 signatures, j’espère qu’y figurera la vôtre
L’argumentaire et la pétition sont ici :
https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1625
Hop !
La première, au niveau local, concerne l’ouverture d’une salle de consommation à moindre risque (dite : HSA) à Marseille, une ville qui en a cruellement besoin et n’y a toujours pas droit malgré les promesses électorales. Seulement deux HSA sont implantées en France, avec des résultats hyper encourageants : ouvrons la troisième à Marseille !
L’argumentaire complet et le lien pour la signature sont ici :
https://www.change.org/p/tribune-une-salle-de-consommation-à-moindre-risque-doit-ouvrir-à-marseille
Pourquoi ne pas envisager une nouvelle solution éprouvée pour accueillir les personnes usagères de drogues ? Les rues, les parkings et les parcs publics sont-ils ce que nous avons de mieux à proposer pour les accueillir ?
Il y a de plus en plus de scènes de consommation à ciel ouvert dans certaines zones du centre-ville de Marseille, où des seringues usagées jonchent le sol. Les responsables politiques peuvent-ils continuer d’exposer les populations environnantes aux nuisances et aux risques infectieux ?.
[…]
Il est temps de rompre avec le système punitif pour lutter contre l’usage de drogues et de mettre en place des solutions efficaces pour aider les personnes vulnérables. Nous, acteurs de la société civile, de la lutte contre le sida, les hépatites et de la Réduction des Risques et des Dommages (RdRD) réclamons la mise en place d’un tel dispositif dont l’implantation a déjà trop tardé pour Marseille et sa population.
La seconde, déposée sur le site de l’assemblée nationale, demande plus largement qu’on cesse de sanctionner pénalement la simple consommation de drogues.
Ça émane du « Collectif national pour une nouvelle politique des drogues », et s’insère dans la campagne annuelle « Support, don’t punish ».
Leur objectif est de 100 000 signatures, j’espère qu’y figurera la vôtre

L’argumentaire et la pétition sont ici :
https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1625
Si la consommation de drogues comporte effectivement des risques, la répression du simple usage de drogues, délit sans victime, constitue un non-sens :
• elle est inefficace pour réduire la consommation : 45 % des Français ont déjà expérimenté le cannabis (chiffre le plus élevé en Europe), 22 % en ont consommé récemment (2e chiffre le plus élevé d’Europe), la consommation de cocaïne concerne 600 000 personnes en France et est en hausse constante depuis vingt ans, la consommation de cocaïne et d’ecstasy/MDMA y est supérieure à la moyenne européenne…
• elle est extrêmement coûteuse : 1,72 milliards d’euros sont dédiés à la répression en 2023, soit 83,8% du budget total de l’État consacré à la « Politique de lutte contre les drogues et les conduites addictives » ;
• contrairement aux objectifs affichés par le gouvernement, elle n’a pas d’incidence sur la lutte contre les trafics : dans les faits, 80 % des interpellations de la police pour infraction à la législation sur les stupéfiants ne concernent que l’usage simple ;
• elle éloigne les consommateurs du soin : renvoyer les usages de drogues aux marges de la loi, c’est rendre plus complexe pour les personnes en difficulté (notamment en raison de leur addiction ou désocialisation) l’accès à des professionnels de santé. En cas de problème grave, tel que l’overdose, les personnes sont réticentes à appeler les secours par peur de la sanction.
Nous demandons donc à ce que le code de la santé publique soit réformé et proposons un texte de loi qui met fin aux sanctions pénales pour simple consommation de drogues. Cette réforme permettra :
• aux consommateurs de chercher sans crainte un accompagnement par les associations et professionnels de la réduction des risques et du soin ;
• de développer les actions d’information, de prévention et de réduction des risques qui ne seraient alors plus en contradiction avec la loi : il s’agit de protéger la santé des personnes et réduire le coût sanitaire et social des drogues qui pèse sur la collectivité ;
• de réinvestir l’argent public ainsi économisé par exemple dans des actions de prévention, de réduction des risques et des dommages et de soin ;
• de libérer des moyens et du temps pour les services de police et de justice afin de recentrer leur mission sur la protection des personnes, notamment les plus vulnérables socialement.
Supprimer les sanctions pour le simple usage de drogues ne revient en aucun cas à en faire la promotion ou à en faciliter la consommation. Ce n’est pas une « légalisation » des stupéfiants, pas plus qu’une permissivité accordée aux comportements mettant en danger les personnes sous emprise de produits et des tiers (conduite routière, manœuvre d’engins, etc.) qui demeurent répréhensibles au même titre que pour l’alcool.
Hop !