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psychonautisme, RDR, récréation et réalité

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DasFrog

Invité
Quetzal a dit:
Super avis DasFrog !
bien construit et cohérent, on voit de la maturité la dedans ^^

Et puis, si ils nous projettent parfois trop loin de certaines "visions" du monde, ils nous rapprochent éventuellement d'autres visions (présentes sur d'autres continent ou d'autres milieu sociaux); si tout celà est voulu, fait de manière responsable, c'est un outil de repositionnement sur l'échiquier des idéologies, des cosmovisions, des paradigmes ^^ (les psychés ont sans doute jouer un petit role dans ma comprehension de la vision du monde au Guatemala, justement en ouvrant des portes)


Merci beaucoup :) .

Et sur ce point je suis aussi totalement d'accord. Et même : il est peut-être nécessaire d'avoir ouvert quelques portes du psychonautisme pour ouvrir celles d'autres cultures, qui sont elles intrinsèquement liées au psychonautisme.
Mais il est alors important d'être honnête et de reconnaitre que ces cultures sont différentes de la notre. On peut mieux les appréhender parce qu'on a ouvert une vision supplémentaire de la conscience. Mais assumer la différence de culture c'est prendre conscience que pour parler de l'une à l'autre il faut savoir s'ouvrir aux deux (et donc ne pas renier la notre).
Et être à Paris et s'ouvrir aux shamans d’Amazonie c'est bien. N'être plus que sur le référentiel amazonien à Paris ça commence à être rock 'n roll...

Et puis pour finir :
shaman = herboriste
hippie = psychonaut
récréatif = junkie
Ingénieur pétrole = ordure capitaliste
blablabla

Tous ces noms désignent les même personnes (nous, sur ce forum). Croire au sens minimaliste de ces mots c'est croire en l'opposition de principes quand je pense personnellement que tous ces principes peuvent tranquillement marcher main dans la main...

Je suis torchoné à un truc pas très respectable donc je m'arrêterai ici, en espérant ne pas avoir mis de coup d'estoc fatal au débat.
Bisous les amis.
 

BunnyPills

Glandeuse pinéale
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15 Oct 2012
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Si moi je le dis clairement "j'aime me droguer" pourquoi? ça,,,, hé ben le truc c'est que j'en sais rien.
Je me sens plus forte, ça me permet de me lâcher, j'aime l'état second que ça procure.

Après comment aborder la drogue au moment X, je crois que tout dépend du vécu, de son éducation et de l'entourage social de la personne.

Quelqu'un qui n'a pas de famille ou qui a des gros problèmes familiaux a plus de chance à aller plus loin des les prods, donc a vouloir se réfugier dans un monde artificiel.
La personne entouré prendra surement les prods dans un but plus récréatif (ce qui est mon cas aujourd'hui)

Et aujourd'hui je ne cherche plus le coté psychotique du prod, trop de fantômes remontent et j'en ai marre de finir un bon trip en chialant..

On a tous besoin d'un échappatoire et d'un refuge, à plus ou moins grande échelle.
 

freeyourself

Elfe Mécanique
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5 Sept 2011
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Salut les mignons,

C'est qui qui vient avec son gros bidon de kérosène pour animer le débat ? C'est Free...

C'est marrant, mais tant que la discussion tourne autour de concepts, c'est tout cool. Mais on oublie qu'il y a des putains de tabous sur ce fofo, et pas qu'un peu. Que des threads lockés au nom de la sainte vertu du psychonautisme, il en y eu une quelques uns. Et, là, bizarrement, tout le monde (y compris les modos ayant lockés les threads sus-mentionnés) est d'accord pour dire qu'il n'y a pas de psychonautisme sans usage récréatif, etc.

Le nombre de fois où j'ai lu "Ah oui, mais là, ce que t'as fait c'est pas dans une démarche psychonautique", ou bien "Mes potes, ils savent pas se droguay, c pas des psychonautes"... J'ai rêvé ? Cf le post de Cléminou, qui établit une sorte de hiérarchie des prods.

Je laisse de coté RDR, vu que je trouve certains pratiques dites psychonautiques pas RDR du tout du tout, et certains pratiques récréatives finalement bien innocentes.

Donc, Orange, je suis d'accord dans l'ensemble avec ce que tu exposes. Compte tenu de la pression sociale qui s'exerce sur chacun de nous pour nous faire comprendre que se drauguer, çay mal, il est tentant de se mentir, et de se dire : "moi, je suis un intellectuel, monsieur, pas un bête jouisseur sans cervelle ; je m'introspecte, moi. Et ce, même si, faites ce que je dis pas ce que je fais, je suis dans un schéma de consommation archi compulsive."

Franchement, en ce qui me concerne, la meilleur façon de progresser, ce serait encore d’arrêter la came. Pour le psychonautisme, je pense qu'un trip unique, à la façon d'un rite de passage initiatique, suffit amplement. Les 200 prises suivantes, c'est pour le kiff, ou pire, pour calmer le manque.

Après, comme l'ont dit certains, l'exploration de ta psyché, avec certaines molécules, que tu le veuilles ou non, tu y passeras. Mais pour moi, dire que c'est le but, et que c'est ça qui fait qu'on y revient, c'est se cacher derrière son petit doigt. Et sur ce forum, on est loin de ne parler que de ces molécules.

Je vais essayer de voir ce que ça sdonne avec un exemple précis : taper du MDPV tout un week-end, c'est psychonautique ? Pourquoi et comment ? Et en fonction de la réponse, on continue à accepter de parler de cette molécule, ou on stoppe ?
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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16 405
Le MDPV est dans la catégorie "autres joyeusetés" pour une bonne raison. Et ça n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit psychonautique ou non, comme pour tous les stimulants pure dopamine et les opiacés. T'es (encore) à coté de la plaque quand tu fais ton rebelle.

En gros si tu relis le règlement tu auras toutes les réponses à tes questions.
 
D

DasFrog

Invité
Il est gros le bidon de kérosène mais l'allumette est rusée et sait jouer de sa fougue pour enflammer le public !
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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19 Mai 2008
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Quoi qu'il en soit, si il y a des gens qui se cachent derrière le psychonautisme pour justifier leur conso (hors, le psychonautisme inclu la RdR, sinon ce n'est pas du psychonautisme d'après moi... l'exploration de l'esprit ne se fait pas se mettant en danger) , il y a aussi (et on le voit dans ce topic) des gens qui nient l'existence du psychonautisme. Moi j'y vois la un interet qui relève de la meme logique : éviter de se culpabiliser de ne pas faire l'effort d'une conso reflechie, raisonnable, ne pas se culpabiliser d'etre celui qui n'est pas capable de faire mieux avec ces prods... car de toute façon, selon eux, toute construction est un voilage de face... facile comme vision, aussi ;)
 
D

DasFrog

Invité
freeyourself a dit:
C'est marrant, mais tant que la discussion tourne autour de concepts, c'est tout cool. Mais on oublie qu'il y a des putains de tabous sur ce fofo, et pas qu'un peu. Que des threads lockés au nom de la sainte vertu du psychonautisme, il en y eu une quelques uns. Et, là, bizarrement, tout le monde (y compris les modos ayant lockés les threads sus-mentionnés) est d'accord pour dire qu'il n'y a pas de psychonautisme sans usage récréatif, etc.

Vais essayer d'être un peu constructif, désolé pour le message précédent.

Est-ce que tu pourrais citer des threads qui ont fait l'objet d'un tel traitement ?
Ce n'est pas de la provoc' ni un défi, c'est vraiment par curiosité. Et puis peut-être que la raison a mal été interprétée.

Et je suis 100% d'accord avec toi sur le fait de dire que le psychonautisme peut-être plus dangereux que l'usage récréatif. Mais il est assez difficile sur un forum de juger de l'état psychologique de ses membres dans une démarche psychonautique.
Je pensais à faire un topic parlant des risques psychologiques d'ailleurs, mais je manque de matériel source.

EDIT :
Quant aux "tabous", il en est certains qui sont justifiés par le côté public du forum. Je suis par exemple curieux quand aux rituels aux délirogènes, mais ce n'est pas l'endroit pour en discuter à cause des risques d'une lecture partielle par un passant.
 

Neuronal

Holofractale de l'hypervérité
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21 Août 2011
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Cette vision qui nie le psychonautisme d'ailleurs sous-entends que toute consommation d'un psychotrope quelconque est forcément mauvaise pour la société et/ou pour soi-même dans l'absolu (sinon pourquoi on chercherais à se mentir à soi-même), et donc que tout psychotrope engage forcément de la dépendance et des risques sur la santé non négligeables... entre la weed et la coke en passant par l'alcool et le LSD, il y a un peu des absurdités sur la drogue dans l'air, à croire que certains consommateurs réguliers ont la même vision simpliste que des personnes "réfractaires" n'ayant jamais consommé...

Aussi, j'ai l'impression que ces personnes étaient à la base intéressés par cette notion de psychonautisme, jusqu'à ce qu'ils rendent compte qu'il s'agissait d'une manière de se mentir à eux-mêmes sur leur consommation... auquel cas, en déduire que le psychonautisme est d'une manière générale un mensonge, est un peu égocentrique.
 

tartopom

Holofractale de l'hypervérité
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19 Avr 2012
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Enfonçage d'une porte ouverte : le psychonautisme (pour en revenir au sujet) c'est l'exploration de la psyché. C'est généralement une quête personnelle bien que l'interaction avec les autres reste toujours essentielle. Quiconque peut se lancer dans cette quête, d'ailleurs presque tout le monde fout les pieds dedans un minimum au cours de sa vie.

C'est une quête sans but. Ce paradoxe est à la fois le frein et le moteur du psychonautisme, et, pour poursuivre la comparaison, je dirai que c'est beaucoup plus simple de faire fonctionner des freins qu'un moteur, d'où une certaine difficulté pour beaucoup à se lancer dedans.

Il faut remarquer que l'homme est une dualité (animal de sensations / machine de logique), et qu'on a donc une tendance naturelle à tout opposer ou complémentariser (c'est d'ailleurs ce que je viens de faire ^^). Mais bien souvent la réalité est beaucoup plus complexe, les tenants et aboutissants sont multiples et interconnectés.

S'il est une composante primordiale du psychonautisme, c'est la vérité. Pas incompatible avec le bonheur, elle s'oppose pourtant souvent à celui-ci, c'est là un frein supplémentaire. C'est la recherche de la vérité qui va nous servir à explorer notre psyché. Pour ce faire, nous disposons de différents outils et techniques, différentes façon de procéder. Dans un premier temps, nous émettons une hypothèse. Une hypothèse est une réponse ou une proposition, qui semble probable, possible. Elle porte à débat, et est testée, éprouvée, confrontée, bref tordue dans tous les sens pour essayer d'en tirer un maximum d'informations.

Pour qu'il y ait débat, il faut qu'il y ait différents points de vue ou opinions. Ceci peut impliquer d'autres personnes, mais pas nécessairement. On peut soi même prendre du recul et se positionner sur un point de vue différents et ce par pleins de moyens différents, dont, j'y viens enfin, certaines substances à caractère psychoactif. De la drogue ouaiche.

Cependant, ces substances ont toute un degré d'affinité avec le psychonautisme (pour certaines ce degré peut valoir 0 hein). De plus, on cherche la vérité mais, faut pas être con, en minimisant les risques et en essayant d'apprécier ce qu'on fait, on reste humains bien que parfois on aimerait être plus. Le danger principal de la drogue vient de là, pas nécessairement de l'impact sur la santé physique. On finit par chercher à devenir plus que ce qu'on est, à trouver que : "la vie, c'est que ça ?" etc.

Pour moi c'est ça le psychonautisme, mais faut pas oublier le récréatif, c'est son meilleur ami. L'un ne va pas sans l'autre, penser le psychonautisme sans le récréatif, c'est être à côté de la plaque, ce serait comme considérer qu'on est pas humains. La vie sert à être kiffée sa race !

Paradoxalement à ce que je dis et crois, quand je trippe, c'est toujours pour le récréatif, le psychonautisme se pointe quand il se pointe. J'ai testé de prendre des trucs dans l'optique introspection, mais j'ai bien vite vu que ça menait à pas grand chose. Faut que ce soit spontané, l'expression de notre moi profond ne se fait pas par la volonté de l'atteindre, c'est même incompatible. Je dis pas qu'on obtient rien du tout en allant dans cette voie, je dis juste que c'est comme essayer de remonter le cours d'une rivière.
 

freeyourself

Elfe Mécanique
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5 Sept 2011
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336
[Prélude] Desolé pour les 2 derniers posts, pas pris en compte car postés tandis que je tapais mon pavton. A plus [Fin du prelude]

Rhooooooo, Sludge, ça ne va pas recommencer. Franchement, je ne vois pas en quoi je fais mon rebelle. Un topic est ouvert sur un thème (pas par moi), je viens donner mon point de vue, je ne crois pas être HS. On n'est pas d'accord, OK, mais ça normalement entre gens civilisés, ce ne devrait pas être un problème insurmontable...

Après, au vu du "encore", je te propose, une nouvelle fois et sincèrement, de me dire ce que tu as sur la patate, ici ou en MP, car ce n'est pas la première fois qu'un échange entre nous semble vouloir se terminer en queue de poisson, ce que je déplore, pour diverses raisons. Dit simplement, et c'est peut être un malentendu lié à l'écrit, ton message m'a fait mal. Au pire, si je t'agace, ignore moi, mais ne te défoule pas sur moi s'il te plait.

Le coup du règlement, pareil, je vais (désolé) te refaire la même réponse qu'à l'époque, à savoir que : 1, le règlement, il s'applique un peu à la tête du client et 2, un règlement, ça se change si la Vision qui le sous-tend change. Là, tout de suite, on échange sur le sujet, et j'aimerais bien avoir l'avis des gens qui interviennent sur ce thread, savoir si tout le monde est OK avec ce règlement. Je revendique mon droit à penser ce que je veux de ce satané règlement (et de tous les règlements du monde, d'ailleurs, parce qu'après tout, ce ne sont que des règlements qui font de nous, consommateurs de drogues, des criminels)

DasFrog, il était bien ton premier message ;) Bon, j'aimerais te faire la liste, mais le moment est mal choisi pour moi pour écumer les archives du fofo, d'autant que j'ai une propension forte à la nostalgie, et que j'ai tendance, du coup, à tout relire, me perdre, etc. Mais si ce thread survit au WE, je me prêterai peut-être à l'exercice (je comprends ta demande, c'est exactement là que je veux en venir : quitter le monde du principe pour aborder des cas concrets).

Quetzal, je suis désarçonné (agréablement) par ton 2eme point, tu as raison, nier l'existence même du psychonautisme peut constituer une forme de nihilisme bien commode. Par contre, je crois que ton premier point nécessite une précision, ou clarification, car si un psychonaute (je me remets dans le cas de mon rite de passage) ne se met pas en danger physiquement (parce qu'il sait ce qu'il prend, la dose, etc), il se met nécessairement en danger psychologiquement et émotionnellement, par le choc qu'il inflige à son éducation, à sa morale acquise, et à tout le reste.

Après, pour être bien sûr qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : je ne nie pas jusqu'à l'existence de la notion de psychonautisme, je trouve que parfois, on lui donne une définition par trop restrictive, et surtout beaucoup trop moralisatrice, qui impliquerait qu'il y ait, dans l'absolu, une bonne et une mauvaise façon de se drauguer.

D'ailleurs, ce ne serait pas ça, la vrai question ? "Donnez votre définition de ce qu'est un psychonaute".

Pour moi, un psychonaute est quelqu'un qui explore son propre esprit dans le but d'explorer l'esprit humain dans son universalité. Pour ça, il va étudier, énormément, méditer, beaucoup, et se mettre en situation de vivre des expériences ponctuelles qui vont l'amener à se remettre en question, à aller plus loin. Ces expériences peuvent être la (j'insiste sur le singulier) prise d'une (again) drogue, une retraite au fond des bois, un plongeon du haut d'un falaise vertigineuse, la dégustation d'une bouffe improbable, l'expérience de l’ascétisme, etc.

La personne qui prend des prods pour un oui ou pour un non, et teste les RC par ordre alphabétique (et je m'inclut dans cette seconde catégorie) n'entre pas, pour moi, dans la catégorie ci-dessus.

Je ne suis pas un psychonaute. J'aime ce forum. J'aimerais pouvoir rester si'l vous plait.
 

Cleminou

Holofractale de l'hypervérité
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21 Mai 2012
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freeyourself a dit:
Le nombre de fois où j'ai lu "Ah oui, mais là, ce que t'as fait c'est pas dans une démarche psychonautique", ou bien "Mes potes, ils savent pas se droguay, c pas des psychonautes"... J'ai rêvé ? Cf le post de Cléminou, qui établit une sorte de hiérarchie des prods.

Il y a bien des catégories de prods, par contre la hiéarchie c'est subjectif ... Dans le post je faisais surtout référence à l'aspect RDR :mrgreen:

Après ta phrase retombe un peu dans ce que je critiquais, j'ai vraiment mal à croire que tu ai lu des millions de fois des messages dans ce genre là, et quand bien même, dans les messages que tu as cité, il m'apparait évident que la réaction de ce genre ne sont pas très réfléchies, du coup forcément l'image donnée est mauvaise...

Après il ne faut pas oublier que ceux qui critiquent à travers un aspect (de cette manière que tu cites), ne sont pas représentatifs d'une catégorie (sinon ils auraient pas besoin de s'en vanter, c'est valable pour quasiment toutes les choses de la vie) :p
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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Franchement freeyourself je n'ai rien contre toi a priori mais à chacun de tes posts j'ai l'impression que tu renvoies les même petites piques à l'égard des membres du forum. C'est usant, d'où mon agacement à chaque fois. Ceci dit le reste de ton post était tout à fait dans le sujet, tu donnais ton opinion dessus et je n'ai rien à redire là-dessus.
 

Raøul

Banni
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26 Oct 2012
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776
freeyourself a dit:
D'ailleurs, ce ne serait pas ça, la vrai question ? "Donnez votre définition de ce qu'est un psychonaute".

Pour essayer de faire simple en prenant un exemple, j'ai envie de dire qu'un psychonaute est un peu comme un hacker et un cracker en informatique. Il va étudier et explorer le fonctionnement d'un système ou d'un logiciel, pour pouvoir intervenir dessus et le modifier en cas de besoin, et parfois contourner des protections pour accéder à des endroits où il n'est pas censé aller sans y avoir été autorisé.

Je pense qu'il y en a qui vont se spécialiser dans le crack de logiciels, ici cela pourrait être des limites, blocages et bridages de notre esprit, qui peuvent parfois donner le sentiment d'être aussi libre qu'un prisonnier ou un esclave, même en étant riche, beau et fort. D'autres vont se pencher plutôt sur le fonctionnement des réseaux, comme si nous étions une machine connectée à un réseau internet cosmique, en gros ; et essayer d'exploiter des informations qui ne se voient pas quand on ne fait que naviguer sur le net normalement, comme dans le chamanisme par exemple. Certains préfèrent travailler sur les deux, pour être polyvalent.

Dans cet exemple, l'usage purement récréatif me fait penser au fait d'aller sur le net pour se toucher devant des vidéos, ou écouter de la musique histoire de faire une pause, de passer un bon moment et de penser à autre chose, avec l'idée de revenir après au point de départ. Alors que le psychonautisme, même s'il peut avoir un côté récréatif, me fait penser à une activité que l'on fait dans le but d'obtenir un changement relativement durable, en modifiant certaines données pour changer le comportement d'un programme : convictions, croyances, perceptions, sentiments, besoins, connaissances, capacités, résistance, etc.

Ou alors, pour prendre un exemple différent plus court, le récréatif pourrait revenir à se masturber pour prendre du plaisir pendant une durée limitée et le psychonautisme à pratiquer la musculation, le yoga ou la méditation pour obtenir un changement sur le long terme et profiter du résultat même quand la séance est terminée.
 
M

Mushin

Invité
J'aime beaucoup la métaphore Raoul. Sans mettre de coté qu'être dans cette démarche psychonautique ne nécessite pas forcément d'être sous psyché, c'est plutôt une philosophie de vie, avec ou sans "drogue", pour faire court.

EDIT : j'ai même envie de dire que c'est ce coté "avec ou sans" qui va jouer sur une RdR/un S&S personnalisés et réfléchis.
 
J

Ji-doo

Invité
Raøul a dit:
..le psychonautisme, même s'il peut avoir un côté récréatif, me fait penser à une activité que l'on fait dans le but d'obtenir un changement relativement durable, en modifiant certaines données pour changer le comportement d'un programme : convictions, croyances, perceptions, sentiments, besoins, connaissances, capacités, résistance, etc.

On entends beaucoup parler de ce fameux "reset" avec l'iboga en particulier (et l'ayahuasca dans une moindre mesure).
Le truc, c'est qu'on ne sait pas toujours de quelle manière va se modifier "le programme" (pour reprendre ta métaphore), et c'est là un des danger de cette pratique: certes, les programmes "nuisibles" qui nous faisaient du tort (addictions, etc) peuvent être (partiellement) effacés, mais les programmes qui nous aident dans la vie de tous les jours (à se protéger, être fonctionnels, etc) peuvent également se retrouver mis à zéro !Ce n'est pas sélectif...

Raøul a dit:
Ou alors, pour prendre un exemple différent plus court, le récréatif pourrait revenir à se masturber pour prendre du plaisir pendant une durée limitée et le psychonautisme à pratiquer la musculation, le yoga ou la méditation pour obtenir un changement sur le long terme et profiter du résultat même quand la séance est terminée.

Que ce soit musculation ou méditation, si tu arrêtes la pratique le bénéfice disparaît peu à peu.
Mais j'aime bien ta métaphore dans l'ensemble !

Sinon, pour donner un lien intéressant (selon moi) par rapport au psychonautisme, Myron Stolaroff est un psychonaut de longue date qui a travaillé une bonne partie de sa vie sur la psychothérapie liée aux psychédéliques:
http://www.psychonaut.com/art-philo...ychedeliques-avec-sagesse-stolaroff-trad.html
 

or@nge

Banni
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15 Sept 2010
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806
Chose promise, chose due:


Essayons d’être le plus objectif possible, Qu’y A-t-il de mal dans la drogue? Cela désocialise ,raccourcit probablement la durée de vie du consommateur, fini par pousser à la déprime et rend dépendant de l’approvisionnement? Finalement c’est un problème personnel dans lequel les autres se donnent souvent le droit d’ingérence. La société n’en veut pas parce qu’au bout du compte cela rend ses membres improductifs?
Une soit disant morale permet aux gens de juger ce type de comportement, moi je m’en dispense et ne m’autorise pas de critiquer, les limites ou justement, leur absence chez l’autre. Si on ne me nuit pas directement, je m’abstiens de critiquer, j‘en vois pas l‘intérêt.

Ceci dit, j’ai en correspondance à mon fonctionnement un avis sur les comportements relatifs à la prise de stupéfiants, j’ai des limites qui régissent ma santé physique et psychologique.

La réduction des risques, c’est, si j’ai bien compris, un message. Le fait de conseiller ou de déconseiller, certaines doses, pratiques, substances ou contextes dans l’intérêt de celui qui à l’intention de consommer.
Ceci me parait tout à fait louable, en tout cas, part d’un bon sentiment, préserver un tant soit peu son prochain en se basant sur ses propres expériences ou sur celles relatées par d’autres.

Le danger physique est présent dans tous les types de consommation, c’est donc à mon avis sur les dégâts psychologiques que les diverses pratiques peuvent diverger (et encore).

La psychaunotique, art de voyager dans son propre psychisme, n’a pour ma part aucun lien réel avec la RDR, c’est à mon avis une façon d’intellectualiser sa défonce, chercher une réponse divine dans la prise de produit me parait absurde, car en changeant la chimie de mon cerveau, je provoque une sorte de disfonctionnement, ou au contraire un surrégime de certaines de mes fonctions, mais ne rentre en aucun cas en communication avec des êtres divins ou je ne sais quelles conneries dans ce genre là.
La prise de produit déforme simplement la réalité, ce que l’on peut voir dans ces moments là ne sont que des distorsions.
La psychaunotique est une introspection dans un état de lucidité dégradée. Elle se pratique donc seul ou entraine une certaine solitude (même si physiquement on est accompagné, c’est bien un voyage solitaire que l’on entreprend).
Le soucis avec une pratique solitaire est que les occasions de consommer sont pratiquement permanentes et peuvent vite devenir extrêmement fréquentes. D’un autre coté, la société rejetant les drogués, l’introspection poussant à la solitude, un cercle vicieux tendant à exclure est très fortement favorisé.
L’absence de réponse ou la croyance d’en avoir trouvé grâce a une réflexion artificielle pousse a réfléchir sur des questions absurdes, les réponses en sont donc biaisées,.
Les dites réponses obtenues ne seront pas toutes optimistes et il faudra vivre avec, le badtrip attend toujours l’introspecteur au virage et ne laisse pas toujours sa victime en paix, même après la descente.
A ce point là la folie est aux portes du consommateur, le danger psychologique est donc très présent.

En revanche, je suis convaincu qu’une prise de produit introspective sur une seule ou des très rares prises éloignées, peuvent rendre plus tolérant et ayant vécu une aventure offre des connaissances supplémentaires sur la fragilité du psychisme, cela peut avoir comme effet de calmer, de poser son esprit, en fait , de relativiser plus facilement dans la vie de tous les jours.

J’en conclu donc que la psychaunotique sur une expérience unique ou sur de très rares prises peut être bénéfique. Dès que l’on entre dans une consommation régulière, c’est « aimer se défoncer en faisant un voyage intérieur », mais reste une attitude très dangereuse similaire a n’importe quelle autre consommation de stupéfiants. C’est une façon faussement élitiste de se croire différent de l’image du vilain toxicomane que la société nous a enfoncé dans le crane.

Un usage récréatif, quand à lui est plutôt lié a des occasions (même si au bout d’un certain temps, toutes les occasions peuvent être un prétexte). C’est à l’origine le fait de prendre un produit pour donner une dimension plus explosive, amusante, plus jouissive à la fête.
Donc, prendre une drogue pour le plaisir c’est aussi reconnaitre la raison fondamentale de la prise de produit. J’en prends parce que c’est bon, ça me désinhibe, bref j’aime ça.
Je trouve cette démarche plus franche que celle du faux intellectuel qui se différencie sous le prétexte de sa recherche.
Pour être honnête, celui qui prend des substances en teufs, peut lui aussi rapidement se mentir, en passant de « je prends , car c’est une belle occasion » à « je créé l’occasion pour prendre ».
Le risque est de se différencier des toxicomanes en se disant que de toute façon, ce n’est que le weekend. Ce genre de mensonge à sois même se révèle au grand jour quand finalement les weekend s’allongent pour devenir aussi longs, voir même plus longs que les jours que comporte la semaine.
Là, plus d’autres choix que d’accepter son statut de drogué, mais, c’est déjà trop tard, la dependance s’est installée doucement et est désormais bien dans la tête de l’usager.

La différence entre récréatif et introspectif, quand on en est rendu à ce stade, c’est qu’une pratique tend plus au bad que l’autre, sera moins joyeuse et enfoncera peut être plus le moral dans les chaussettes que l’autre. Il n’y a surement pas de systématicité, ce n’est pas mon propos, je parle de tendance.

Donc pour moi, une pratique ou l’autre, les deux restent psychologiquement dangereuses, le mensonge à sois même et la tendance à la folie me paraissent plus faciles dans la démarche psychaunotique.


La drogue refuge, n’est pas une honte, finalement, c’est-ce que font des millions de bourgeoises qui ne supportent pas la réalité et qui se font prescrire des medocs par leur psy, et la société trouve ça normal de se soigner non?
Fuir la réalité peut être lâche, personnellement, je me l’interdit. Mais si je peux le faire, c’est avec mon vécu,. Comment pourais je affirmer que l’on peut surmonter certaines chose sans les avoir vécues.
Vivre, moins longtemps, que vivre trop mal, vivre mieux « à coté du monde » que « ne pas réussir à vivre » entouré de gens qui ne peuvent vous comprendre.

La fuite n’est louable qu’a partir de quelle douleur? Qui serions nous pour quantifier cela et juger pour les autres?

Ha! Je sais bien que cette réflexion n’aboutit sur rien de nouveau et que je n’ai ni trouvé le saint graal ni inventé le couteau à couper le beurre mais le but de ce topic était double et mon intérêt portait en fait sur un objectif sou jacent, vous lire sur un sujet fondamental de ce forum, voir qui y prendrait part.

Mon passage sur ce forum c’est fait en trois temps:

Vous aurez peut être remarqué ma date d’inscription, il y a plus de deux ans. Mon objectif à cette époque là, était de tester quelques RC, d’origine curieux, certains d’entre eux suscitaient mon intérêt, Je me suis donc renseigné, lu des avis et des mises en gardes. Je dois vous avouer qu’a cette époque, les personnes qui alimentaient cet espace de discussions me paraissaient très RDR et le point de vue général sur des produits peu ou pas testés était assez clair. En gros j’ai pu retenir une mise en garde générale qui m’a (un peu) calmé dans mon élan. Pour autant la communauté ne m’a pas donné envie de participer plus que ça à la vie du forum.
J’ai appris pleins de choses en lisant, et, en échange de ce que j’avais appris, j’ai laissé un post sur la culture de la bheu, une sorte de contribution, pour remercier ceux qui m’ont enseigné sur d’autres domaines, puis, j’ai disparu, presque deux ans, et vaqué a mes occupations.

Je suis revenu, j’ai retrouvé mes identifiants et mp, car j’entreprenais de faire pousser un grow kit, les infos que j’ai pu retirer de ce forum, m’ont permis de ne pas tout gâcher et d’avoir un résultat correct sans prendre trop de risques vis-à-vis d’une éventuelle conta. Merci aux champi-culteurs qui m’ont aidé (spécial dédicace à bld01).

Etant toujours passionné de communautés virtuelles et ayant cette fois ci trouvé un accueil plus chaleureux que la première fois, j’ai été tenté de participer à celle-ci. Merci a vous tous d’être aussi sympathiques.

Cependant, j’ai le sentiment que ce qui était froid lors de ma première visite était plus RDR qu’aujourdhui.

Je m’explique:

Une communauté répond toujours à une quête d’identité, une réponse au « qui suis-je? » hors les ados sont les plus friands d’une réponse identitaire. S’identifier comme psychaunote n’est pas rien, c’est quelque chose de personnel que l’ont fait pour soi. Devenir psychaunote pour s’intégrer et trouver des copains me parait extrêmement dangereux .
C’est ma façon de faire de la RDR, que de mettre le doigt sur ce point, publiquement, sur ce forum.

A la limite, il me paraitrait plus sérieux de n’avoir comme rubrique publique, que celle ou vous vous trouvez actuellement . Que vous ayez tout un tas de sujets de discussions, me parait très sympathique, mais je pense qu’il serait mieux de ne l’ouvrir qu’aux personnes prévenues.

Je pense que dans les personnes qui n’ont pas répondu a ce thread, il y a pas mal de gens qui n’en n’ont pas eu envie. Parmi les diverses raisons, il ya , pas mal de gens qui se mentent à eux même, des gens qui sont ici parce qu’ils ne sont plus seuls, parce qu’ici, ils sont quelqu’un et qu’ici ils ne sont plus en marge. Cela est réconfortant et peut finir par encourager a prendre des produits, seul devant son ordi, cela est notamment vérifiable dans les propos auxquels on peut assister sur IRC.

Veuillez excuser ce tas de merde que je viens d’étaler, mais j’avais envie de le dire, donc je l’ai fait.

Spéciale dédicace à

-Stroumpfette, qui dans son topic sur le crack doit en avoir sauvé plus d’un.
-Gamida qui doit en avoir aidé a tenir le coup pour se sortir de la meuh.
-Dasfrog qui reste toujours ouvert et prend la parole qu’après avoir pesé ses mots et ne réagi (jamais) à chaud
-Tissu et Parallel qui dans leur brutalité arrêtent net ceux qui racontent des inepties.
-Quetzal qui lutte pour une vie meilleure (don Quichotte style^^)
Et Strato , qui comme admin doit probablement plus bosser dans l’ombre que dans la lumière.

J’en oublie très probablement et je tiens a dire qu’ici, j’ai croisé grand nombre de gens fort sympathiques et je vous souhaite à tous une vie IRL des plus fructueuse et agréable.

Tchousss les gens^^
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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19 Mai 2008
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Jhi-dou a dit:
On entends beaucoup parler de ce fameux "reset" avec l'iboga en particulier (et l'ayahuasca dans une moindre mesure).
Le truc, c'est qu'on ne sait pas toujours de quelle manière va se modifier "le programme" (pour reprendre ta métaphore), et c'est là un des danger de cette pratique: certes, les programmes "nuisibles" qui nous faisaient du tort (addictions, etc) peuvent être (partiellement) effacés, mais les programmes qui nous aident dans la vie de tous les jours (à se protéger, être fonctionnels, etc) peuvent également se retrouver mis à zéro !Ce n'est pas sélectif...

Si tu prend l'exemple extrème de l'iboga et l'aya, oui. Car dans ces cas la, il y a un pouvoir qui t'échape complètement, celui du chaman.
Mais dans le cas des approches libres, il est possible d'aller tout a fait à son rythme, de choisir son chemin... sinon tout celà n'aurait pas vraiment de sens!
 
J

Ji-doo

Invité
or@nge a dit:
..J’en conclu donc que la psychaunotique sur une expérience unique ou sur de très rares prises peut être bénéfique.

Une prise unique de psychédélique (ou espacée) n'est pas forcément synonyme de moins de risques psychologiques: le bad peut arriver dès la première prise.

or@nge a dit:
Dès que l’on entre dans une consommation régulière, c’est « aimer se défoncer en faisant un voyage intérieur », mais reste une attitude très dangereuse similaire a n’importe quelle autre consommation de stupéfiants. C’est une façon faussement élitiste de se croire différent de l’image du vilain toxicomane que la société nous a enfoncé dans le crane.

La psychaunotique, art de voyager dans son propre psychisme, n’a pour ma part aucun lien réel avec la RDR, c’est à mon avis une façon d’intellectualiser sa défonce...

Un usage récréatif, quand à lui est plutôt lié a des occasions (même si au bout d’un certain temps, toutes les occasions peuvent être un prétexte). C’est à l’origine le fait de prendre un produit pour faire rendre une dimension plus explosive, amusante, plus jouissive à la fête.
Donc, prendre une drogue pour le plaisir c’est aussi reconnaitre la raison fondamentale de la prise de produit. J’en prends parce que c’est bon, ça me désinhibe, bref j’aime ça.
Je trouve cette démarche plus franche que celle du faux intellectuel qui se différencie sous le prétexte de sa recherche.

Sinon, je trouve qu'il y a une différence entre les psychédéliques et d'autres substances dans le sens ou les effets ne sont pas toujours agréables, et qu'il arrive très souvent que ceux qui expérimentent les psychédéliques soient dépassés par les effets et ne souhaitent plus reprendre le produit au moins pendant une longue période.
Par exemple, rares sont les utilisateurs de salvia qui vont se remettre une douille pour le fun, en fin de semaine histoire de...

Quand tu regardes d'autres types de drogues: alcool, coke, benzodiazépines, opiacés par exemple, c'est très clair que ce sont des produits qui peuvent s'intégrer en société et/ ou être compatibles dans plusieurs types d'activités.Ils apportent un soulagement (momentané), une stimulation, désinhibition, etc...et créent souvent un pic de plaisir qu'on peut très facilement rechercher encore et encore.

Je ne dis pas que les psychédéliques sont meilleurs que les autres, mais juste que (pour moi) c'est une classe de produit très différents.
D'ailleurs, il semblerait que l'être humain soit le seul à en apprécier les effets: plusieurs tests entrepris sur les animaux avec les hallucinogènes ont montrés une certaine aversion (contrairement à la morphine, cocaine, etc).

Et sinon, il y a aussi un lien entre le psychonautisme et les pratiques thérapeutiques et/ou spirituelles: Stolaroff (cf: lien plus haut), Stanislav Grof, etc.
Là où la prise de psychédélique peut rendre plus humble (enfin pas toujours certes) et renforcer une pratique ou changer son regard sur sa vie, l'alcool, les downers ou les stimulants ne vont pas avoir le même impact je pense.

or@nge a dit:
A la limite, il me paraitrait plus sérieux de n’avoir comme rubrique publique, que celle ou vous vous trouvez actuellement . Que vous ayez tout un tas de sujets de discussions, me parait très sympathique, mais je pense qu’il serait mieux de ne l’ouvrir qu’aux personnes prévenues.

C'est toute l’ambiguïté du forum...
D'un côté, il y a la RDR et le partage d'histoires vécues (comme celles de Schtroumpfette par exemple) qui vont certainement faire réfléchir certain(e)s lecteurs (trices) sur leur conso et/ou les dissuader de tenter l'expérience, et de l'autre ça peut donner envie de découvrir de nouvelles substances , etc.
 

voidmercenary

Holofractale de l'hypervérité
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Bonne idée de topic.

Je pense que la drogue, c'est un monde à part, enfin disons une façon d’appréhender le monde réel.
Je ne vois pas comment différencier le psychonautisme de l'usage récréatif, dans les deux cas c'est pour son propre plaisir non ? Les dosages et le s&s peut être ?
Au final ce n'est que de la pure auto destruction avec un enrobage (psychonautisme) ou sans (usage récréatif).
Je ne dis pas qu'aucune réflexion intérieure n'est possible, mais ce n'est pas l'usage premier qu'on lui confère.

Pour moi c'est un moyen de s'échapper un peu...
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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19 Mai 2008
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3 436
Je ne vois pas comment différencier le psychonautisme de l'usage récréatif (...)

Au final ce n'est que de la pure auto destruction avec un enrobage (psychonautisme)
Pourquoi nier qu'il existe un usage constructif et pas auto destructif... et pourquoi etre incapable de faire preuve de discernement?
 
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