Première expérience au dxm
Lieu : ma chambre (quelques guitares éparpillés, des bouquins, des cd’s, un poster psychédélique de Hendrix trônant fièrement au-dessus d’un orgue).
Personnes : Ma copine P. et moi-même.
Dosage : (420 mg pour 75 kilos pour moi, 300 mg pour P., totalement à jeun tout les deux depuis plus de 6 heures).
Je saute les détails inintéressants^^. Désolé si c’est un peu long, c’est mon premier TR. Je ne pense pas avoir réussi à avoir retranscrire la puissance et le caractère psychologique de l'expérience mais ce fut très fort.
18heures environ : Prémices de la prise. On décide de partir acheter un peu de tabac pour ma tabatière et une bouteille de coca pour faire passer le tout. Petite balade dans les rues enneigées de mon village. On se sent tous les deux animés par un but, marchant d’un pas sur le tout dans un silence très solennel (Vous savez cet état très particulier qu’on a toujours le jour même de la prise d’une drogue psychédélique à laquelle on ne sait pas trop quoi s’attendre). On revient chez moi.
19heures : Une fois les derniers préparatifs achevés ( je préviens mon frère de ne pas entrer pour x raisons^^), nous voilà confortablement installés sur mon lit. Je lance la « playlist zen ». La soirée commence sur « Prelude » de Bonobo. Elle me fait part de ses derniers doutes sur lesquels je la rassure.
Prise des premiers « cachetons tests ». On en prend deux à l’aide de quelque gorgées de coca.
20 heures : Aucun signe d’allergie quelconque. C’est désormais l’album Days to Come de Bonobo qui passe. On décide alors d’avaler tout dans la minute qui suit. 8 comprimés pour elle et 12 pour moi. « Ce qui nous a semblé être les premiers effets seraient arrivés une demi-heure après ». La musique commence à nous sembler subtilement comme plus importante, plus profonde. Plaisir de discuter derrière.
21 heures : Début des péripéties ! La montée se fait sentir, il n’y a aucuns doutes ! P. me signale des démangeaisons au niveau de son cuir chevelu. Je lui tends le peigne (Merci Sludge du conseil !). Un peu dégouté de ne pas sentir de démangeaisons moi aussi, je me mets sur le côté, un peu boudant^^ Là, mon rythme cardiaque se fait plus rapide. P. semble de plus en plus inquiète des démangeaisons et même si elle reste souriante, le ton de sa voix semble la trahir. Elle me fait part de son envie d’aller aux toilettes afin d’uriner, chose qu’elle s’empresse de faire. Je suis donc juste à côté, allongé sur mon lit comme une véritable loque assailli de mille questions.
Lorsque soudain, elle rentre dans la chambre, me regarde, son sourire disparait, et tends une main en direction de sa bouche comme pour ne pas gerber ! Je saute du lit partir à sa rescousse et la rejoins dans les W.C. Déjà penché aux dessus des cuvettes, l’inévitable arrive. Elle vomit une sorte de bile dans laquelle je ne retrouve aucun des comprimés (heureusement nous n’avions rien mangé). On s’assoit tous les deux à côté des cuvettes et je lui prends alors la main, lui que tout va bien, que c’est normal d’avoir des nausées. Qu’il faut respirer. J’arrive à la faire rire. La situation semble s’améliorer. Quoique… Je commence vraiment à me sentir bizarre là^^ Ma vision semble décalé comme lorsque je suis saoûl comme une bite. C’est pas bon tout ça, va falloir retourner au Q.G madame P. ! Elle arrive à se lever, me suit et on s’allonge de nouveau (elle va de nouveau très bien ce qui me rassure énormément).
(A partir d’ici, je ne pourrai plus donner véritablement d’indice temporels car tout repères semble très flous).
A peine allongés et VLAM ! Grand coup dans la gueule pour tous les deux! ^^ A croire que ça s’est joué dans la seconde juste après être partis des toilettes. L’anesthésie de tous mes membres et de P. se déclarent au même moment. Elle me dit de manière très imagée : « J’ai l’impression d’être bercée au milieu de toute les étoiles. Toute les usines de mon corps se sont fermés ».Très sévère comme montée tout de même^^. Mon regard n’arrive même plus à suivre, les lumières m’éblouissent, mon ouïe devient plus sensible. Dur dur la montée par rapport à une montée de champotes ahah
Bon là faut vraiment éteindre la lumière. Seuls avec nous-mêmes et la musique dans le noir, je ferme les yeux et mon imagination divague. J’associe plein d’images et de schémas complexes aux sons. Je réouvre les yeux, la lumière émanant du poste mp3 me fais beaucoup trop mal. J’ai l’impression de sentir le sang afflué très rapidement dans mes veines. S’ensuit alors une heure durant laquelle P.et moi-même avons été de véritables larves incapables de bouger. Une montée beaucoup trop dure. (Le DXM n’est pas à prendre à la rigolade !).
Vers les 22heures : Là où commence l’expérience introspective de la soirée. La montée semble toujours d’actualité. Malgré la douleur que me procure la lumière, je décide de rallumer la lumière de ma chambre. Mes gestes sont lents et maladroits. Je tends à P. une feuille avec des feutres et je fais de même. On dessine alors des choses qui à première vue semblent absurdes mais qui ne sont rien d’autre que l’expression de notre INCONSCIENT !! Nous avons tous les deux schématisé nos pensées sans se donner le mot (j’ai dessiné un personnage sur un bateau en pleine mer avec une tête énorme de laquelle semble s’échapper des pensées représentés par plein de traits. P. s’est représenté par un cercle central parcourus de centaines de courbes le traversant, l’entourant, comme à la manière d’un atome. Ce qui est étrange, c’est que nous avons tous les deux représentés des sortes de bulles protectrices englobant nos représentations comme pour retenir quelque chose…).
A partir de ce moment, nous avons ressentis comme une certaine importance dans toutes nos paroles, comme si nous étions tenus par un véritable sens nouveau. Le sens de la vie ! Au cours de cette discussion, elle s’est donnée la mission de donner la vie en faisant pousser des fleurs. (Chose qu’elle va faire aujourd’hui en achetant des graines). Tous les moments qui suivent sont absolument délicieux avec des prises de décisions et des réflexions inavoués.
Souvenir d’avoir écouté Zero 7 à ce moment :
23heures : début de la descente, les pensées deviennent plus lucides et impression de renaître en retrouvant le contrôle de nos membres. On a regardé Live at Pompéi de Pink Floyd avant de se coucher vers les 2heures (meilleur concert du 20ème siècle <3 ).
Ce matin après 4heures de sommeil, impression d’avoir très bien dormi et d’être sur un petit coton très agréable. P. et moi-même avons trouvé l’expérience unique, très agréable au final même si la montée fut dure. Très introspective et psychologique même si je n’ai pu retranscrire qu’ 1/10 de la puissance de la chose.
Merci une fois de plus chers psychonauts d’avoir répondu à mes questions et de nous avoir aidés ! =)
Lieu : ma chambre (quelques guitares éparpillés, des bouquins, des cd’s, un poster psychédélique de Hendrix trônant fièrement au-dessus d’un orgue).
Personnes : Ma copine P. et moi-même.
Dosage : (420 mg pour 75 kilos pour moi, 300 mg pour P., totalement à jeun tout les deux depuis plus de 6 heures).
Je saute les détails inintéressants^^. Désolé si c’est un peu long, c’est mon premier TR. Je ne pense pas avoir réussi à avoir retranscrire la puissance et le caractère psychologique de l'expérience mais ce fut très fort.
18heures environ : Prémices de la prise. On décide de partir acheter un peu de tabac pour ma tabatière et une bouteille de coca pour faire passer le tout. Petite balade dans les rues enneigées de mon village. On se sent tous les deux animés par un but, marchant d’un pas sur le tout dans un silence très solennel (Vous savez cet état très particulier qu’on a toujours le jour même de la prise d’une drogue psychédélique à laquelle on ne sait pas trop quoi s’attendre). On revient chez moi.
19heures : Une fois les derniers préparatifs achevés ( je préviens mon frère de ne pas entrer pour x raisons^^), nous voilà confortablement installés sur mon lit. Je lance la « playlist zen ». La soirée commence sur « Prelude » de Bonobo. Elle me fait part de ses derniers doutes sur lesquels je la rassure.
Prise des premiers « cachetons tests ». On en prend deux à l’aide de quelque gorgées de coca.
20 heures : Aucun signe d’allergie quelconque. C’est désormais l’album Days to Come de Bonobo qui passe. On décide alors d’avaler tout dans la minute qui suit. 8 comprimés pour elle et 12 pour moi. « Ce qui nous a semblé être les premiers effets seraient arrivés une demi-heure après ». La musique commence à nous sembler subtilement comme plus importante, plus profonde. Plaisir de discuter derrière.
21 heures : Début des péripéties ! La montée se fait sentir, il n’y a aucuns doutes ! P. me signale des démangeaisons au niveau de son cuir chevelu. Je lui tends le peigne (Merci Sludge du conseil !). Un peu dégouté de ne pas sentir de démangeaisons moi aussi, je me mets sur le côté, un peu boudant^^ Là, mon rythme cardiaque se fait plus rapide. P. semble de plus en plus inquiète des démangeaisons et même si elle reste souriante, le ton de sa voix semble la trahir. Elle me fait part de son envie d’aller aux toilettes afin d’uriner, chose qu’elle s’empresse de faire. Je suis donc juste à côté, allongé sur mon lit comme une véritable loque assailli de mille questions.
Lorsque soudain, elle rentre dans la chambre, me regarde, son sourire disparait, et tends une main en direction de sa bouche comme pour ne pas gerber ! Je saute du lit partir à sa rescousse et la rejoins dans les W.C. Déjà penché aux dessus des cuvettes, l’inévitable arrive. Elle vomit une sorte de bile dans laquelle je ne retrouve aucun des comprimés (heureusement nous n’avions rien mangé). On s’assoit tous les deux à côté des cuvettes et je lui prends alors la main, lui que tout va bien, que c’est normal d’avoir des nausées. Qu’il faut respirer. J’arrive à la faire rire. La situation semble s’améliorer. Quoique… Je commence vraiment à me sentir bizarre là^^ Ma vision semble décalé comme lorsque je suis saoûl comme une bite. C’est pas bon tout ça, va falloir retourner au Q.G madame P. ! Elle arrive à se lever, me suit et on s’allonge de nouveau (elle va de nouveau très bien ce qui me rassure énormément).
(A partir d’ici, je ne pourrai plus donner véritablement d’indice temporels car tout repères semble très flous).
A peine allongés et VLAM ! Grand coup dans la gueule pour tous les deux! ^^ A croire que ça s’est joué dans la seconde juste après être partis des toilettes. L’anesthésie de tous mes membres et de P. se déclarent au même moment. Elle me dit de manière très imagée : « J’ai l’impression d’être bercée au milieu de toute les étoiles. Toute les usines de mon corps se sont fermés ».Très sévère comme montée tout de même^^. Mon regard n’arrive même plus à suivre, les lumières m’éblouissent, mon ouïe devient plus sensible. Dur dur la montée par rapport à une montée de champotes ahah

Vers les 22heures : Là où commence l’expérience introspective de la soirée. La montée semble toujours d’actualité. Malgré la douleur que me procure la lumière, je décide de rallumer la lumière de ma chambre. Mes gestes sont lents et maladroits. Je tends à P. une feuille avec des feutres et je fais de même. On dessine alors des choses qui à première vue semblent absurdes mais qui ne sont rien d’autre que l’expression de notre INCONSCIENT !! Nous avons tous les deux schématisé nos pensées sans se donner le mot (j’ai dessiné un personnage sur un bateau en pleine mer avec une tête énorme de laquelle semble s’échapper des pensées représentés par plein de traits. P. s’est représenté par un cercle central parcourus de centaines de courbes le traversant, l’entourant, comme à la manière d’un atome. Ce qui est étrange, c’est que nous avons tous les deux représentés des sortes de bulles protectrices englobant nos représentations comme pour retenir quelque chose…).
A partir de ce moment, nous avons ressentis comme une certaine importance dans toutes nos paroles, comme si nous étions tenus par un véritable sens nouveau. Le sens de la vie ! Au cours de cette discussion, elle s’est donnée la mission de donner la vie en faisant pousser des fleurs. (Chose qu’elle va faire aujourd’hui en achetant des graines). Tous les moments qui suivent sont absolument délicieux avec des prises de décisions et des réflexions inavoués.
Souvenir d’avoir écouté Zero 7 à ce moment :
23heures : début de la descente, les pensées deviennent plus lucides et impression de renaître en retrouvant le contrôle de nos membres. On a regardé Live at Pompéi de Pink Floyd avant de se coucher vers les 2heures (meilleur concert du 20ème siècle <3 ).
Ce matin après 4heures de sommeil, impression d’avoir très bien dormi et d’être sur un petit coton très agréable. P. et moi-même avons trouvé l’expérience unique, très agréable au final même si la montée fut dure. Très introspective et psychologique même si je n’ai pu retranscrire qu’ 1/10 de la puissance de la chose.
Merci une fois de plus chers psychonauts d’avoir répondu à mes questions et de nous avoir aidés ! =)