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Mecrupulent a dit:Intérêt du trip : Wouhouuuu, j'ai l'impression que le LSD a potentialisé les effets dissociatifs de la kétamine en y ajoutant un côté voyage psychédélique, là où on n'est qu'un esprit dans le néant, j'étais un esprit dans une explosion de couleurs et de sons.
Ma théorie : le LSD a rendu ma perception de la réalité trop improbable pour que mon esprit pense pouvoir s'y incarner, ce qui a rendu possible la triple échelle de dissociation, décomposée comme qui suit, de la réalité à l'imaginaire :
Mon corps, mes yeux fixes qui ne voient que de l'herbe, tellement déformée qu'elle ressemble à une CEV.
Une image de moi, assis quelque part sur le site en train de tripper.
Ma présence dans un endroit irréel, totalement halluciné, le seul élément concret venant de l' extérieur est peut-être la musique, mais je ne me rappelle que de la notion de musicalité autour de moi.
Mon vrai « moi » physique étant tellement anesthésié et incapable de percevoir quoi que ce soie qui me rattache à du réel, il a fallu que je crée une base acceptée par mon esprit comme étant la réalité pour démarrer dans le trip, et celle-ci est l'image de moi assis. Je m'incarne dans cette idée de moi que j'ai moi-même créée afin de repartir dans un trip, naturellement d'une profondeur incroyable. A mon avis, ce genre d'effet n'est rendu possible que par l'incroyable capacité de conceptualisation/systémisation du LSD, puisque j'ai créé une réalité dans mon cerveau, afin de m'en échapper.
J'ai donc passé environ 3h entre l'angoisse et l'émerveillement, à chercher la réalité parmi ces trois options, alors que la plus plausible n'était au final pas la bonne.
Acquis : Le LSD meuble la dissociation, fait d'elle une expérience beaucoup plus riche que le simple « where's my mind ? » (création de DEUX systèmes où exister). --->structure d'un rêve.
Questions :
Peut-on ne pas pouvoir sortir d'une dissociation si la réalité ou la perception de celle-ci sont trop déformées pour permettre la relativisation ?
Mecrupulent a dit:Là je prends peur, je ne sais plus laquelle de ces 3 entités je suis, le vrai moi est dans une voiture, et on ne m'a pas proposé cette option.
De plus je n'arrive plus à visualiser la première situation, sûrement du fait qu'elle était trop abstraite. Ce qui est sur c'est que ma position assise contre la tour est hallucinée. Je suis donc bloqué, je n'ai plus de corps où aller. Je reste donc dans le dernier vortex, celui qui se rapproche le plus de Moi selon Je, et suis l'hallucination, qui continue toute en fractales.
Quand au final je me rends compte : j'ai les yeux ouverts depuis tout ce temps, et ce fameux vortex qui m'empêche de regagner mon corps, c'est juste l'herbe sous mes yeux, et l'herbe sous une telle dose de LSD ça n'a rien à voir avec la réalité. Dès que je me rends compte de ça je me lève d'un coup, c'est bon je suis revenu. Il est +-4H00.
Styloplume a dit:Première raison, subjective: J'aurai peur de faire ça. Ce que tu décris du hole c'est vrai le trou noir où on ne sait plus qui on est, ça me fout grave les boules, j'ai déjà vécu ça et je n'aimerai pas le revivre en vrac dans une bagnole en festoche.
Styloplume a dit:Deuxième raison, objective: Combiner deux substances dans des conditions aussi aléatoires, ça peut être marrant, maintenant je trouve que c'est une piste très dangereuses de vouloir y caler une optique scientifique qui se résume ainsi: "les couleurs pour le LSD, le hole pour la Ké".
Styloplume a dit:De mon avis, c'est pas nous qui exploront la drogue, c'est la drogue qui nous explore.
Elle est où ta carte de la psyché? Comment tu l'expliques que tu sois revenu de ton hole? Pour telle ou pour telle raison? Pourquoi tu as pris peur? Quelle dynamique tu trouves au trip? Quelles étaient tes attentes, les réponses que tu as obtenues sur toi?
La dissociation tu vois comment on y rentre et comment on en revient?
Styloplume a dit:Quelle dynamique tu trouves au trip? Quelles étaient tes attentes, les réponses que tu as obtenues sur toi?
La dissociation tu vois comment on y rentre et comment on en revient?
Mecrupulent a dit:Intérêt du trip : Wouhouuuu, j'ai l'impression que le LSD a potentialisé les effets dissociatifs de la kétamine en y ajoutant un côté voyage psychédélique, là où on n'est qu'un esprit dans le néant, j'étais un esprit dans une explosion de couleurs et de sons.
Mecrupulent a dit:Acquis : Le LSD meuble la dissociation, fait d'elle une expérience beaucoup plus riche que le simple « where's my mind ? » (création de DEUX systèmes où exister). --->structure d'un rêve.
Mecrupulent a dit:Hehehe, ça c'est ze question, qui a été jusqu'au bout du tunnel ? (et surtout en est-il revenu !? ---> HP)
Perso je me suis toujours arrêté avant de chuter au point de non retour, j'ai déjà vu mon esprit resté scratché, en mode coma, plus qu'à attendre que ça passe...mais delà à perdre la totale réalité, non. Je garde toujours un point fixe à la réalité lorsque je me transcende (ne serait-ce que le sol sur lequel je suis allongé), un peu à la manière du film Inception.
Je pense que pour ne pas revenir il faudrait buter son raisonnement, couper le fil de sa pensée, mais ça je sais que j'en suis incapable, elle me rattrape toujours, pour le meilleur comme pour le pire (lors de mes transes au cannabis je lui en veux de m'en sortir, lors de mes transes aux psychés, je la loue de m'en sortir...en tout cas lorsqu'il fait vraiment tout noir et que ça fait fait très mal derrière les yeux faut commencer à se poser des questions arf...une fois de plus ou une fois de trop :arrow: pshiiit)
Laura Zerty a dit:Tout l'intérêt du côté à l'arrach' c'est que c'est justement à l'arrach', au moins là ça vient sans qu'on le veuille ou non, il n'y a pas/plus de peur.
Mecrupulent a dit:Prendre des psychotropes ou des psychédéliques en quantité massive pour s'envoyer le plus loin possible, je suis conscient que c'est un délire assez mauvais, mais qu'est-ce que vous voulez, personne ne le ferait si ce n'était pas drôle ! Et je pense que cela aide vraiment à se forger une forte image de soi (pas au sens de se la péter, je sais pas trop comment dire).
Mecrupulent a dit:à la base je voulais juste galérer à marcher.
Quetzal a dit:Ce n est pas une fatalité, ni meme un mal, a condition qu on puisse en sortir, et que notre ligne de fuite ne se transforme pas elle aussi en un sillon, une ligne dure bloquée vers la decheance; Il faut pouvoir transiter!
Laura Zerty a dit:Quetzal a dit:Ce n est pas une fatalité, ni meme un mal, a condition qu on puisse en sortir, et que notre ligne de fuite ne se transforme pas elle aussi en un sillon, une ligne dure bloquée vers la decheance; Il faut pouvoir transiter!
Bien résumé le problème...sales dynamiques auto destructrices !! Mais ouai faut savoir faire des efforts et ne pas se laisser aller, quand on est lassé c'est dur parfois...et c'est là que ça repart de plus belle généralement...(plus facile de continuer à descendre que de remonter)
EnfantDuShit a dit:que je penser être solide alors qu en realité j etait fragile. Et je continue simplement ma route , en essayant d emprunter les chemins les plus en accord avec mon moi profond et mon epanouissement personnel.