Crazy_French
Elfe Mécanique
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Bonjour,
Alors j'avait réussit à me procurer gratos un 3/4 de buvard mais me demander pas le nom, j'en sais strictement rien. Décidé a le prendre durant ce week-end, j'ai pris le buvard hier soir un peu avant 23h dans ma chambre. J'avais au préalable rouler 4 stick avec du shit pas trop mal mais sans plus. Goût amer sur la langue, pas plus désagréable que ça. Je me plante comme un sac devant "Le plus grand cabaret du monde" pendant en gros 30 min. Pas encore de monté mais ça ne m'empêche pas d'apprécier le travail des artistes (En duo, y'a un groupe où la fille portait le mec avec un jambe, son basin en étant retournée ect.. impressionnant). Je me casse avant le show de Patrick Sébastien que je ne supporte pas. Je me met devant l'ordi et écoute 1200 Micrograms. Je me lasserai jamais d'Ayahusca
. A peu près 30 min plus tard, je continue de mâcher le buvard (y'a toujours l'amertume alors je prend ^^) et le gobe, tant qu'a faire, puisque je sens toujours rien venir au bout d'1 heure. Je vais me voir dans le miroir : "Whoua la vache les pupilles de malade". Je me dit donc que contrairement au champi ça va me faire quelque chose, enfin j'espère. Je retourne devant l'ordi et ça prend d'un coup : pommettes qui picotent, tête qui flotte, symbiose parfaite avec la musique. Sur le coup je sentais que c'était juste un poil supérieur à mon dernier vrai trip avec de l'herbe pur. J'arrivais néanmoins à bouger et parler plus facilement (Oui je me parle souvent
). Mais l'osmose musicale est la même. Peut-être un poil supérieur mais j'avais pas essayé d'Electro sous herbe.
J'enlève la musique de mon ordi et je met mon MP3, tout heureux de sentir quelque chose. Je me pose sur mon lit, sans lumières, et met un peu d'High Tone puis de l'Astral Projection. Puis non enfaite je me dit que je vais me griller un pétard à la fenêtre. Je sens faire corps avec la musique qui pénètre mon esprit et c'est elle qui me mène. J'évolue en gros à partir du rythme. J'allume, me cale contre la moitié de fenêtre pour pas tomber
Je me surprend à me dire "I believe I can fly" pour rire de ceux qui croyait voler sous LSD
. Je sais c'est méchant et petit mais spa grave. La musique est toujours en moi et arrivé à la moitié du bédo, je commence à tripper pendant 10 min sur ma main qui le tient. Paume tournée vers ma tête, le pétard allumé entre le majeur et l'index, plutôt tendus, le pouce qui vas vers la première phalange de l'index et les deux autres doigts plus repliés vers l'intérieur de la main. De par la nuit et ma myopie aidée par mon astigmatisme, je vois ma main trouble et blanchie par le froid ambiant. Je l'a trouve magnifique. Elle me faisait penser aux hommes russes durant la Seconde Guerre Mondiale qui se grillait une clope dans le froid. Je la regardais comme si elle ne m'appartenait pas, comme si justement elle appartenait à un de ces russes. Du coup je l'a voyait comme dans un documentaire : la main grisâtre, nuancé par le bout allumé, qui tremblote de froid et qui ne peut rien contre. C'est dur de retranscrire vraiment mais ça avait cette symbolique pour moi.
Pour vous aider à comprendre, je la percevait dans cette nuance là, mais floutée.
Après avoir fini de tripper sur ma main, je me cale au lit, toujours sans lumière. Je me laisse porter par la musique quand tout a coup je sursaute. J'ai un poster de l'album Dark Side of the Moon juste au dessus de mon lit, sur ma droite.
Le truc pas normal c'est que je vois le trait unique de gauche grossir pour aller vers les traits colorés à droite. Toute la structure du triangle est en surbrillance, sans illuminée totalement. Je me concentre dessus, et c'est ensuite de la lumière qui traverse le poster de par en part, en suivant les lignes. Ma vision devient comme un succession rapide de photo superposant plusieurs plan qui change de l'un à l'autre. En gros je vois le trait de gauche s'infléchir durant 1/2 sc avant de le revoir à sa place juste après. Au encore je vois le fond du poster avant d'apercevoir la nuance dû à la lumière dehors pour revoir juste le fond totalement noir. Pendant ce temps, le surbrillance continuait. Je me met à réfléchir sur l'interprétation que j'ai de ce poster. Pour moi, comme l'album, cela symbolise la personnalité des individus, qui peut être totalement différent de l'un à l'autre en fonction de ce que l'on vit. Le trait simple de gauche représente pour moi une action, une expérience, qui passe à travers le prisme (notre cerveau et inconscient) qui l'analyse et en tire une conclusion par rapport à tout ce que l'on a vécut auparavant d'où la multitude de couleur à droite qui représente les facette de l'Homme.
Je descend boire un coup, et j'aperçoit sur l'écran de veille de l'ordi de ma mère une photo d'une fenêtre... en triangle. Je me marre tout seul devant ce hasard ou cette coïncidence. Je me refume un joint en retrippant sur ma main. Puis je me pose devant le poster toujours avec de l'Electro où je m'amusais à laisser mes yeux suivre le rythme de la musique en regardant le poster. A chaque répétition du rythme, c'est comme si une sorte de marteau tapait sur mes yeux tout en bougeant sur eux ; ça allait à droite, a gauche, en haut, sous les yeux comme si ça voulait rentrer dans le cerveau avant de se remettre devant ect...
Après ça, je me met sur le dos, allume ma lampe de chevet, observe le poster collé au plafond de Jim Morrison et me balance Erik Satie dans les oreilles avec les Gymnopédies, Gnossiennes et Nocturnes.
Je suis subjugué par Jim. J'observe sa bouche, ses lunettes, ses cheveux, son menton, ses joues, tout. Puis comme avec le poster de Pink Floyd, ma vision se met en plan saccadé. A chaque plan Jim change de face et montre une autre émotion que la neutralité : A me syeux il devient beau puis moche, beau avec le sourire en coin, moche en faisant la tête. Puis il prend un air espiègle, un autre est bienveillant. Tous ces plan ce succède rapidement, c'est génial. Mes yeux ne sont plus taper puisque j'ai plus le rythme electro
. Une autre hallu, mais que j'ai souvent même sobre, il me suffit de fixer longuement, c'est que je vois le poster se déplacé sur le plafond, prendre plus de place dans l'espace, mais il revient toujours à l'endroit initiale pour repartir de plus belle. Je reste durant tout l'album de Satie, soit 40 min, à regarder Jim. Je ne connais pas l'heure, je n'y fais pas attention, c'est totalement absent de ma tête à ce moment. Je retourne à la fenêtre finir mon dernier joint puis je vais me coucher. Je regarde l'heure pour la première fois : 3h30. C'est passé vite dit donc. je sens que les effets diminuent un peu, mais la descente est loin d'être désagréable au contraire. Je me colle du John Hassell et du brian Eno dans les oreilles. Dieu c'est beau. je me sentais super bien. Après une semaine de merde et un début de week-end badant, je prends mon pied ! Je pense que sentir de réussir quelque chose à cheval plus tôt dans la journée, en ayant fumer avant
et en écoutant Hallucinogen m'a permit d'être sur un nuage pendant que je montait la jument. En plus j'étais tout seul, ça m'a trop remonté le moral !
Bon on arrive à la fin du trip, ce fut pas très long, il n'y avait pas des grosses hallus à l'inverse des truffes, a part sur le sposter. Je dirais plutôt que je percevais un peu différemment ce qui m'entourait (exemple de ma main). Je pense que ça devait être la qualité moyenne du truck. Malgré tout, je regrette pas. Ça m'a permit de prendre mon pied, décompresser un peu, voir autre chose et sentir une partie du potentiel de la molécule. Par contre à aucun moment je n'est eu de palier de conscience, de compréhension. je me sens donc pas particulièrement différent, juste content et bien de ma peau pour ce amitn du moins ^^. Mais pour un premier contact c'est pas plus mal. Je regrette juste d'avoir pas pensé écouter du Robert Wyatt. Quel con... Bon bah la prochaine fois on oubliera pas ! ^^
Merci d'avoir lus !
Alors j'avait réussit à me procurer gratos un 3/4 de buvard mais me demander pas le nom, j'en sais strictement rien. Décidé a le prendre durant ce week-end, j'ai pris le buvard hier soir un peu avant 23h dans ma chambre. J'avais au préalable rouler 4 stick avec du shit pas trop mal mais sans plus. Goût amer sur la langue, pas plus désagréable que ça. Je me plante comme un sac devant "Le plus grand cabaret du monde" pendant en gros 30 min. Pas encore de monté mais ça ne m'empêche pas d'apprécier le travail des artistes (En duo, y'a un groupe où la fille portait le mec avec un jambe, son basin en étant retournée ect.. impressionnant). Je me casse avant le show de Patrick Sébastien que je ne supporte pas. Je me met devant l'ordi et écoute 1200 Micrograms. Je me lasserai jamais d'Ayahusca


J'enlève la musique de mon ordi et je met mon MP3, tout heureux de sentir quelque chose. Je me pose sur mon lit, sans lumières, et met un peu d'High Tone puis de l'Astral Projection. Puis non enfaite je me dit que je vais me griller un pétard à la fenêtre. Je sens faire corps avec la musique qui pénètre mon esprit et c'est elle qui me mène. J'évolue en gros à partir du rythme. J'allume, me cale contre la moitié de fenêtre pour pas tomber



Pour vous aider à comprendre, je la percevait dans cette nuance là, mais floutée.
Après avoir fini de tripper sur ma main, je me cale au lit, toujours sans lumière. Je me laisse porter par la musique quand tout a coup je sursaute. J'ai un poster de l'album Dark Side of the Moon juste au dessus de mon lit, sur ma droite.
Le truc pas normal c'est que je vois le trait unique de gauche grossir pour aller vers les traits colorés à droite. Toute la structure du triangle est en surbrillance, sans illuminée totalement. Je me concentre dessus, et c'est ensuite de la lumière qui traverse le poster de par en part, en suivant les lignes. Ma vision devient comme un succession rapide de photo superposant plusieurs plan qui change de l'un à l'autre. En gros je vois le trait de gauche s'infléchir durant 1/2 sc avant de le revoir à sa place juste après. Au encore je vois le fond du poster avant d'apercevoir la nuance dû à la lumière dehors pour revoir juste le fond totalement noir. Pendant ce temps, le surbrillance continuait. Je me met à réfléchir sur l'interprétation que j'ai de ce poster. Pour moi, comme l'album, cela symbolise la personnalité des individus, qui peut être totalement différent de l'un à l'autre en fonction de ce que l'on vit. Le trait simple de gauche représente pour moi une action, une expérience, qui passe à travers le prisme (notre cerveau et inconscient) qui l'analyse et en tire une conclusion par rapport à tout ce que l'on a vécut auparavant d'où la multitude de couleur à droite qui représente les facette de l'Homme.

Je descend boire un coup, et j'aperçoit sur l'écran de veille de l'ordi de ma mère une photo d'une fenêtre... en triangle. Je me marre tout seul devant ce hasard ou cette coïncidence. Je me refume un joint en retrippant sur ma main. Puis je me pose devant le poster toujours avec de l'Electro où je m'amusais à laisser mes yeux suivre le rythme de la musique en regardant le poster. A chaque répétition du rythme, c'est comme si une sorte de marteau tapait sur mes yeux tout en bougeant sur eux ; ça allait à droite, a gauche, en haut, sous les yeux comme si ça voulait rentrer dans le cerveau avant de se remettre devant ect...
Après ça, je me met sur le dos, allume ma lampe de chevet, observe le poster collé au plafond de Jim Morrison et me balance Erik Satie dans les oreilles avec les Gymnopédies, Gnossiennes et Nocturnes.

Je suis subjugué par Jim. J'observe sa bouche, ses lunettes, ses cheveux, son menton, ses joues, tout. Puis comme avec le poster de Pink Floyd, ma vision se met en plan saccadé. A chaque plan Jim change de face et montre une autre émotion que la neutralité : A me syeux il devient beau puis moche, beau avec le sourire en coin, moche en faisant la tête. Puis il prend un air espiègle, un autre est bienveillant. Tous ces plan ce succède rapidement, c'est génial. Mes yeux ne sont plus taper puisque j'ai plus le rythme electro


Bon on arrive à la fin du trip, ce fut pas très long, il n'y avait pas des grosses hallus à l'inverse des truffes, a part sur le sposter. Je dirais plutôt que je percevais un peu différemment ce qui m'entourait (exemple de ma main). Je pense que ça devait être la qualité moyenne du truck. Malgré tout, je regrette pas. Ça m'a permit de prendre mon pied, décompresser un peu, voir autre chose et sentir une partie du potentiel de la molécule. Par contre à aucun moment je n'est eu de palier de conscience, de compréhension. je me sens donc pas particulièrement différent, juste content et bien de ma peau pour ce amitn du moins ^^. Mais pour un premier contact c'est pas plus mal. Je regrette juste d'avoir pas pensé écouter du Robert Wyatt. Quel con... Bon bah la prochaine fois on oubliera pas ! ^^
Merci d'avoir lus !