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Polytoxicomanie et dépendance psychologique

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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11 Juin 2007
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Gaelic a dit:
Oui, enfin n'oubliez pas qu'une addiction aux prods, ca se crée : vous avez bien été totalement sobre pendant de nombreuses années avant de tomber dans la drogue.
Sans aller jusqu'à totalement rejeter la sensibilité selon le profil génétique, je pense que le mental joue de toute manière un rôle plus fort, et que l'esprit peut reprendre le contrôle sur le corps :)
Reprendre le contrôle, oui ; rétablir l'état initial du système de récompense par exemple, il semblerait que non.
(J'ai quelque part sur mon ordi le scan d'un document utilisé lors d'une séance info à mon assoc' de RdR, le temps de le retrouver et de l'uploader quelque part...)

Autant je suis fière d'avoir réussi à arrêter le crack grâce à ma volonté, mon courage et mon acharnement
(et il en faut, hein, je dis pas ça pour me lancer des fleurs) ;
autant je peux t'assurer que même après deux ans et demi d'abstinence, mon cerveau se souvient encore très bien du rush dopaminergique que procuraient systématiquement les premières taffes de chaque session, comme d'une sorte d'étalon sur l'échelle du plaisir. Il s'en souvient et me réclame encore régulièrement ce qu'il considère comme la récompense ultime, le must du bien-être, indépendamment de toutes les conséquences négatives auxquelles cette conso a par ailleurs été associée dans ma mémoire. J'en ai encore rêvé pas plus tard que cette nuit, et me suis réveillée avec un bon craving des familles, auquel j'ai coupé court grâce à des Temesta. Le petit déjeuner des champions, quoi, idéal pour débuter la semaine en beauté...
 
C

Chandly

Invité
Gaelic a dit:
Oui, enfin n'oubliez pas qu'une addiction aux prods, ca se crée : vous avez bien été totalement sobre pendant de nombreuses années avant de tomber dans la drogue.
Sans aller jusqu'à totalement rejeter la sensibilité selon le profil génétique, je pense que le mental joue de toute manière un rôle plus fort, et que l'esprit peut reprendre le contrôle sur le corps :)


Oui évidemment qu'il y a aussi tout un tas d'aspects plus ou moins importants qui sont à prendre en compte ( parcours de vie, rencontres, épreuves vécues, milieu social dans lequel on grandit etc etc... ) et qui font que certains seront amenés à être en relation direct avec X drogue(s) alors que d'autres seront bien plus protégés de tout ça, ne manifestant parfois aucun intérêt pour ces choses là.

Mais je trouve tout de même incorrecte le fait de placer tout le monde sur un même pied d'égalité en ce qui concerne les addictions et notamment vis à vis de la drogue ( malgré qu'il me semble qu'elles ont toutes le même fonctionnement neurochimique, bien qu'agissant à des degrés plus ou moins forts ).
Je pense que de toute façon nous n'avons pas encore les connaissances suffisantes dans ces domaines neuroscientifiques pour pouvoir mesurer réellement l'impact qu'un dysfonctionnement anormale du système dopaminergique provoque sur l'homme, psychologiquement principalement. Mais en me fiant aux quelques études que j'ai pu voir à ce sujet jusqu'à présent je doutes très fort qu'il ne soit que peu responsable d'un tas de choses ! Et dans ce cas là je trouve impératif de s'attarder sur l'aspect médical et médicamenteux !

B_G a dit:
@Chandler
Peut etre aussi que tes deux hypothèses sont bonnes, c'est à dire que suite à la lessive d'ADN de nos parents on peut aboutir à un circuit de récompense qui fonctionne bien ou moins bien et avec une sensibilité aux prod... mais aussi que me si mon circuit fonctionne bien au debut, je peux le rendre moins bien avec des prod. Tout ca me parait bien coherent 8)
A propos des ISRS, c'est des anti-depresseurs, donc ça ne soigne pas les addictions, mais cela peut aider dans certains cas si on présenter un diagnostic de depression, et pas une deprime due au fait que t'as plus de fric car tu as investi dans un chalumeau a vapeur :rolleyes: je maintiens qu'un psy fait mieux que des ISRS ...

Oui c'est bien ce que j'ai dit :p
Par contre je maintiens que certains ISRS sont prescrits en cas de diagnostique de TOC ( trouble obsessionnel compulsif ) ou de TCA ( trouble du comportement alimentaire ) qui bien que ne portant pas la mention "addiction" dans leurs abréviations relatent tout de même de comportements compulsifs et fais de manière machinal, quotidiennement pour ( probablement je déduis là, pardon d'avance si je dis des bêtises ^^ ) assouvir un besoin, se procurer du plaisir etc... Donc bon je trouves que ça s’apparente quand même un minimum à de l'addiction.
Autrement je plussoie entièrement ta dernière phrase ;) :)


Sinon Schtroumpfette a parfaitement expliqué le phénomène :)
 
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