Skruffy
Holofractale de l'hypervérité
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- 26 Jan 2018
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Je me réveille sur le bord d'un matelas que je partage avec deux autres personnes. Le soleil brille un peu sur Tottenham. Brouillard cérébral caractéristique d'une nuit courte précédé d'une petite murge. Je vais dans la grande salle qui sert de salon et de cuisine et je me trouve un truc à bouffer et les ustensiles nécessaires à la préparation d'un café. Je pousse les bouteilles et les cendriers et je m'attable.
J'aurais dû partir de Londres il y a 24h. Mais un vieux pote rencontré l'avant-veille m'a convaincu de rester. Il m'est apparu alors que j'étais en train de digérer une pilule de 2c-b dans un club. Il avait un grand sourire et une sacrée info: la plus grosse rave du Royaume depuis le tekos de juin allait avoir lieu ce week-end, quelque part dans Londres. Sans attendre la redescente pour remâcher ma décision, j'ai annulé mon vol qui partait le matin même.
Me voici donc, samedi matin, à pied d'oeuvre. Sauf qu'il n'y a pas que la méga-rave qui a attiré mon attention. Un des meilleurs clubs de Londres va fermer ses portes au nouvel an, et ils organisent une énorme soirée qui commence à midi et fini à huit heure le dimanche. Une bonne occasion de faire mes adieux à cette boite ou j'ai passé certaines des plus plus belles soirées de ma vie.
En résumé, on part sur 24h de rave, et il faut donc une substance avec une durée d'action de taille - le LSD. Il ne me reste qu'un peu de kétamine et mon compte en banque est à sec, mais je me saigne d'un billet de dix et le confie à ma pote qui ira faire un tour chez nos voisins qui se trouvent aussi être des dealers.
I - La boite
Je me dirige donc vers la boite, qui est à dix minute de marche d'ici. Deux de mes potes qui habitent dans la baraque ou je crèche vont sans doute me rejoindre.
L'aprèm s'écoule tranquillement, la boite et les gens qui y dansent sont magnifiques, comme toujours. C'est le week-end d'Halloween et la moitié des gens sont déguisés, ce qui transforme les dancefloor en un bordel encore plus coloré et amusant à regarder que d'habitude. Les DJ passent toutes sortes de musiques mais ce qui me fait le plus kiffer c'est tout ces genres biens anglais à base de breaks: breakbeat, garage, que sais-je.
J'aurais dû partir de Londres il y a 24h. Mais un vieux pote rencontré l'avant-veille m'a convaincu de rester. Il m'est apparu alors que j'étais en train de digérer une pilule de 2c-b dans un club. Il avait un grand sourire et une sacrée info: la plus grosse rave du Royaume depuis le tekos de juin allait avoir lieu ce week-end, quelque part dans Londres. Sans attendre la redescente pour remâcher ma décision, j'ai annulé mon vol qui partait le matin même.
Me voici donc, samedi matin, à pied d'oeuvre. Sauf qu'il n'y a pas que la méga-rave qui a attiré mon attention. Un des meilleurs clubs de Londres va fermer ses portes au nouvel an, et ils organisent une énorme soirée qui commence à midi et fini à huit heure le dimanche. Une bonne occasion de faire mes adieux à cette boite ou j'ai passé certaines des plus plus belles soirées de ma vie.
En résumé, on part sur 24h de rave, et il faut donc une substance avec une durée d'action de taille - le LSD. Il ne me reste qu'un peu de kétamine et mon compte en banque est à sec, mais je me saigne d'un billet de dix et le confie à ma pote qui ira faire un tour chez nos voisins qui se trouvent aussi être des dealers.
I - La boite
Je me dirige donc vers la boite, qui est à dix minute de marche d'ici. Deux de mes potes qui habitent dans la baraque ou je crèche vont sans doute me rejoindre.
L'aprèm s'écoule tranquillement, la boite et les gens qui y dansent sont magnifiques, comme toujours. C'est le week-end d'Halloween et la moitié des gens sont déguisés, ce qui transforme les dancefloor en un bordel encore plus coloré et amusant à regarder que d'habitude. Les DJ passent toutes sortes de musiques mais ce qui me fait le plus kiffer c'est tout ces genres biens anglais à base de breaks: breakbeat, garage, que sais-je.