Bonjour à tous, je suis venu vous raconter ce qui m'est arrivé hier, de loin l'expérience psychédélique la plus violente, la plus belle et la plus bouleversante de ma vie, même si elle aurait pu se passer extrêmement mieux. Faites pas ça chez vous, ce n'est pas trop RdR, même si le set est ok, le setting et les doses pas du tout.
Le récit sera en deux parties: l'avant-hole, qui représente pas mal à mon avis le genre d'état et d'ambiance lorsqu'on décide de se la coller au MXE, ainsi que le hole.
Part 1: Un binge MXE
Tout commence lundi soir, où on décide avec mon amie de commencer une session MXE vers minuit, et de s'enfermer sur un MMORPG célèbre, une activité qui nous plaît beaucoup dans cet état en raison de l'importante confusion jeu/réalité, de l'euphorie générée par le MXE et du sentiment d'immersion. Nous accompagnons cette soirée de quelques joints, et nous nous amusons beaucoup, jusqu'au moment où après quelques traces (entre 20mg et 40mg) espacées à chaque fois d'au moins 2/3 heures je deviens trop confus et inefficace pour jouer et je décide d'aller me reposer. On s'est maté Alice de Disney, autant dire que c'était bien fou, la scène de la reconstruction de la montre était juste intense… Nous profitons ensuite d'une ou deux heures de méditation, mon amie atteint pour la première fois ce deuxième plateau que j'ai connu dans la nuit de vendredi à samedi (confusion réel/imaginaire pour moi, sentiment d'être perdu, mais bien dans sa peau) et s'y complaît pas mal... Nous décidons vers 6h du matin d'attendre tranquillement l'ouverture des boulangeries afin de se rassasier et de rester éveillé afin d'être en forme mercredi pour retourner bosser.
Inutile de dire que la descente à 7h30 était assez folklo, on savait plus trop où on était, je commençais à trouver ça assez glauque et j'avais l'impression d'être dopé à une drogue du futur surpuissante, d'être un des pionniers et que le MXE allait dans quelques années remplacer toutes les drogues existantes en raison de la multiplicité de ses effets. Je l'ai même comparé à une coke intelligente car si à basse dose elle en réplique les effets, plus on augmente plus ceux-ci changent, et on se retrouve avec ce sentiment de 3 ou 4 drogues en 1 (stimulante, calmante façon opiacé et psychédélique), ce qui est réellement fascinant. Bref, on s'est bien humilié avec nos démarches et nos voix de robots auprès des commerçants du quartier qui avaient encore la tête dans le pâté du matin, la super idée de boire un café dans le bar tabac d'en bas s'est fini par un nettoyage en règle de celui de ma copine tombé par terre, sous le regard médusé et accusateur du barman (sales droguay...) qui a dû en voir de belles dans sa vie. On était dans un état entre le camé en descente et le mec qui a pris un ou deux buvards de trop. Ce n'était pas beau à voir.
Bon on remonte en jubilant bien de nos 15€ de pâtisseries et de Coca on se gave un coup et on reprend une trace d'à peu près 50/60mg pour partir en mode autoroute jusqu'à au moins 15-16h. Et là à 8h du matin, je commence à décoller sévère. Ma copine s'endort après que j'ai trop tergiversé pour choisir le film que j'allais nous mettre (Easy Rider trop glauque, Mulholland Drive trop wtf, rien ne me convenait...) Je me plante donc devant "L'ayahuasca, le serpent et moi", un très bon documentaire d'Arte mais qui me met en tête que moi aussi comme Flavien je veux faire des voyages intérieurs et me guérir (alors que je suis déjà over-défoncé......) et je prends donc la décision d'expérimenter le hole comme un grand quand l'effet de la dernière trace sera fini, vers midi. En attendant je méditais tranquillement, déjà dans un état de dissociation super avancé.
Part 2: M-Hole
Midi arrive, ça y est ça fait 4h, je commence à flipper, je sais que je vais vivre un truc de fou. Je prends ma balance, je mesure 100mg de poudre, et je me fourre tout ça dans le nez sans y réfléchir à deux fois. Il est à noter que je n'aurais jamais fait ça de cette façon sans être sous l'influence du MXE et de son envie compulsive de redoser.
Je sais que je n'ai plus beaucoup de temps avant de m'enfoncer dans mon lit sans trop pouvoir bouger, je me cale une playlist afin de me guider en speed (The Doors "LA Woman", David Bowie "Station to station", Massive Attack "Blue Lines") et je m'allonge. Au bout de 20 minutes, je sens que la fusée commence à décoller, je ressens le feeling métallique, chaud et flou typique de la methoxetamine et je me rends compte que je peux ouvrir les yeux mais qu'il m'est bien plus agréable de les maintenir fermé. Je peux aussi me lever, et je le ferais d'ailleurs à une reprise durant le hole pour me rendre aux toilettes. Dès que je retourne sur mon lit, le hole me reprend. Je le sens à l'intérieur de mon corps, comme un vortex qui veut m'aspirer et qui ne prend son sens que lorsqu'on le laisse faire. Les yeux fermés, le voyage est magnifique. Sentiment de lévitation, d'élévation, de vitesse... Beaucoup de CEV (closed eye visuals), qui semblent directement envoyées par mon cerveau. Des patterns géométriques en noir et blanc, des flashs lumineux, des villes toutes droit sorties de vieilles civilisations orientales (type Maroc) ainsi que l'espace. Je voyage à travers tout cela. Je suis vraiment très loin, et j'y suis bien. Je me rappelle avoir fait un tour dans une attraction de foire orange, hyperrapide, qui me balançait en l'air dans tous les sens, au rythme des « bruits de cuillères » d'Unfinished Sympathy (le rythme du morceau en fait) de Massive Attack. C'est la vision la plus marquante de mon trip.
Et au bout de 2h, le viol mental à propre parler. Ma copine se réveille, elle voit que je suis totalement défoncé, s'énerve que je ne l'ai pas prévenue de mon expérience improvisée et coupe ma musique, me sort vraiment à fond du trip. Je ne comprends rien, je subis ses réflexions en ne sachant pas vraiment si ce que je vis est la réalité ou le trip, je m'inflige des prises de conscience hyper violentes et je la laisse faire 20 minutes en répétant en boucle « je comprends rien, je comprends rien » mais bordel, j'ai besoin de la musique. J'ai besoin de mon guide. Je n'y arriverais pas sans. Je n'arriverai pas à rebrancher mes enceintes. C'est fini. Il faut que je retourne à la réalité. On a reparlé après de ce moment tous les deux, et nous avons clairement mal géré. J'ai été irresponsable de hole sans prévenir, et elle a été irresponsable de péter mon trip en m'infligeant cette violence qui va suivre. Je ne lui en veux pas, c'était très formateur.
Je me lève donc pour aller discuter, elle s'énerve. Je ne suis pas dans le même monde, je ne comprends rien, je la laisse parler. C'est là que j'ai eu un énorme choc, un véritable viol de cerveau d'une violence inouïe. Des flashes dans ma tête. Des visions les yeux ouverts, debout dans mon salon. Je vois la scène de l'extérieur, ma copine et moi qui discutons, dans un sens puis dans un autre, extrêmement vite. Une sorte de rotation à 360°, répétée. Deux flashes. Puis je vois un trou noir devant mes yeux, flottant dans mon salon, qui me renvoie à la tête des sortes de triangles dans lesquels sont inscrits des symboles, dont je n'aurais pas le temps de décrypter la signification. Le trou noir était énorme, comme un tourbillon. Il ne m'aspirait pas, il faisait l'inverse, en m'envoyant ces « shurikens mentaux ». J'ai interprété ce moment comme une reconstruction, puisque je me sentais beaucoup mieux après, comme si le MXE me renvoyait à la face tout mon moi. C'était comme si mon cerveau était un puzzle, dont je récupérais au fur et à mesure les pièces, très rapidement. Je me sens rassuré, mais je commence vraiment à mal prendre les réflexions de ma copine.
Je deviens assez agressif oralement, lui reproche de m'avoir cassé mon trip, et je vais m'enfermer dans la chambre. Elle revient et je me rends compte que je deviens tout froid, que je commence à me sentir très mal et lui dit que je vais sans doute mourir si elle continue, elle finit donc par se taire. Je retourne dans le salon, discute calmement avec elle, lui explique à quel point ce que j'ai vécu était fort, et que j'ai besoin d'elle pour en parler et pour revenir à la réalité. Ce qu'elle comprend assez vite, nous nous réconcilions et je démarre mon assimilation et un difficile retour sur terre, car il me restait quand même ce trou noir qui me réclamait à l'intérieur de moi, et au moins deux bonnes heures d'effet MXE à supporter. Je suis revenu sur terre à coup de questions réponses basiques échangées avec elle, à chaque fois que je répondais je me sentais mieux.
Je me suis ensuite scotché à ma fenêtre. Je vois le soleil, les plantes, les arbres. Tout est incroyablement beau. Je suis tellement heureux d'être vivant, d'être revenu de ça. Tous les problèmes me paraissent infimes. J'ai envie de descendre et de toucher et sentir les plantes. Même un brin d'herbe… Mon vertige que je me coltine depuis 15 ans a disparu. Je pleure de bonheur, je viens de renaître. Chaque larme me fait un bien immense. Je vais pleurer ainsi pendant 10 minutes, comme si j'avais atteint la plénitude. Ce moment-là m'a fait penser à un retour de LSD.
Aujourd'hui encore tout me paraît beau et cool. Les problèmes d'argent que j'ai en ce moment ne me traversent plus l'esprit. Même le voyage en métro pour aller taffer ce matin était merveilleux. Je me sens mieux et reconstruit.
J'espère que mon récit n'a pas été trop fouillis, je l'ai écrit d'une traite comme je l'ai ressenti.
PS : Tout ça a été écrit le lendemain du trip, il y a environ 3 semaines. Depuis je suis revenu à la normale mais ça m'a bien calmé au niveau de mes envies d'expérience, que je vais traiter avec beaucoup plus de respect qu'avant...
Le récit sera en deux parties: l'avant-hole, qui représente pas mal à mon avis le genre d'état et d'ambiance lorsqu'on décide de se la coller au MXE, ainsi que le hole.
Part 1: Un binge MXE
Tout commence lundi soir, où on décide avec mon amie de commencer une session MXE vers minuit, et de s'enfermer sur un MMORPG célèbre, une activité qui nous plaît beaucoup dans cet état en raison de l'importante confusion jeu/réalité, de l'euphorie générée par le MXE et du sentiment d'immersion. Nous accompagnons cette soirée de quelques joints, et nous nous amusons beaucoup, jusqu'au moment où après quelques traces (entre 20mg et 40mg) espacées à chaque fois d'au moins 2/3 heures je deviens trop confus et inefficace pour jouer et je décide d'aller me reposer. On s'est maté Alice de Disney, autant dire que c'était bien fou, la scène de la reconstruction de la montre était juste intense… Nous profitons ensuite d'une ou deux heures de méditation, mon amie atteint pour la première fois ce deuxième plateau que j'ai connu dans la nuit de vendredi à samedi (confusion réel/imaginaire pour moi, sentiment d'être perdu, mais bien dans sa peau) et s'y complaît pas mal... Nous décidons vers 6h du matin d'attendre tranquillement l'ouverture des boulangeries afin de se rassasier et de rester éveillé afin d'être en forme mercredi pour retourner bosser.
Inutile de dire que la descente à 7h30 était assez folklo, on savait plus trop où on était, je commençais à trouver ça assez glauque et j'avais l'impression d'être dopé à une drogue du futur surpuissante, d'être un des pionniers et que le MXE allait dans quelques années remplacer toutes les drogues existantes en raison de la multiplicité de ses effets. Je l'ai même comparé à une coke intelligente car si à basse dose elle en réplique les effets, plus on augmente plus ceux-ci changent, et on se retrouve avec ce sentiment de 3 ou 4 drogues en 1 (stimulante, calmante façon opiacé et psychédélique), ce qui est réellement fascinant. Bref, on s'est bien humilié avec nos démarches et nos voix de robots auprès des commerçants du quartier qui avaient encore la tête dans le pâté du matin, la super idée de boire un café dans le bar tabac d'en bas s'est fini par un nettoyage en règle de celui de ma copine tombé par terre, sous le regard médusé et accusateur du barman (sales droguay...) qui a dû en voir de belles dans sa vie. On était dans un état entre le camé en descente et le mec qui a pris un ou deux buvards de trop. Ce n'était pas beau à voir.
Bon on remonte en jubilant bien de nos 15€ de pâtisseries et de Coca on se gave un coup et on reprend une trace d'à peu près 50/60mg pour partir en mode autoroute jusqu'à au moins 15-16h. Et là à 8h du matin, je commence à décoller sévère. Ma copine s'endort après que j'ai trop tergiversé pour choisir le film que j'allais nous mettre (Easy Rider trop glauque, Mulholland Drive trop wtf, rien ne me convenait...) Je me plante donc devant "L'ayahuasca, le serpent et moi", un très bon documentaire d'Arte mais qui me met en tête que moi aussi comme Flavien je veux faire des voyages intérieurs et me guérir (alors que je suis déjà over-défoncé......) et je prends donc la décision d'expérimenter le hole comme un grand quand l'effet de la dernière trace sera fini, vers midi. En attendant je méditais tranquillement, déjà dans un état de dissociation super avancé.
Part 2: M-Hole
Midi arrive, ça y est ça fait 4h, je commence à flipper, je sais que je vais vivre un truc de fou. Je prends ma balance, je mesure 100mg de poudre, et je me fourre tout ça dans le nez sans y réfléchir à deux fois. Il est à noter que je n'aurais jamais fait ça de cette façon sans être sous l'influence du MXE et de son envie compulsive de redoser.
Je sais que je n'ai plus beaucoup de temps avant de m'enfoncer dans mon lit sans trop pouvoir bouger, je me cale une playlist afin de me guider en speed (The Doors "LA Woman", David Bowie "Station to station", Massive Attack "Blue Lines") et je m'allonge. Au bout de 20 minutes, je sens que la fusée commence à décoller, je ressens le feeling métallique, chaud et flou typique de la methoxetamine et je me rends compte que je peux ouvrir les yeux mais qu'il m'est bien plus agréable de les maintenir fermé. Je peux aussi me lever, et je le ferais d'ailleurs à une reprise durant le hole pour me rendre aux toilettes. Dès que je retourne sur mon lit, le hole me reprend. Je le sens à l'intérieur de mon corps, comme un vortex qui veut m'aspirer et qui ne prend son sens que lorsqu'on le laisse faire. Les yeux fermés, le voyage est magnifique. Sentiment de lévitation, d'élévation, de vitesse... Beaucoup de CEV (closed eye visuals), qui semblent directement envoyées par mon cerveau. Des patterns géométriques en noir et blanc, des flashs lumineux, des villes toutes droit sorties de vieilles civilisations orientales (type Maroc) ainsi que l'espace. Je voyage à travers tout cela. Je suis vraiment très loin, et j'y suis bien. Je me rappelle avoir fait un tour dans une attraction de foire orange, hyperrapide, qui me balançait en l'air dans tous les sens, au rythme des « bruits de cuillères » d'Unfinished Sympathy (le rythme du morceau en fait) de Massive Attack. C'est la vision la plus marquante de mon trip.
Et au bout de 2h, le viol mental à propre parler. Ma copine se réveille, elle voit que je suis totalement défoncé, s'énerve que je ne l'ai pas prévenue de mon expérience improvisée et coupe ma musique, me sort vraiment à fond du trip. Je ne comprends rien, je subis ses réflexions en ne sachant pas vraiment si ce que je vis est la réalité ou le trip, je m'inflige des prises de conscience hyper violentes et je la laisse faire 20 minutes en répétant en boucle « je comprends rien, je comprends rien » mais bordel, j'ai besoin de la musique. J'ai besoin de mon guide. Je n'y arriverais pas sans. Je n'arriverai pas à rebrancher mes enceintes. C'est fini. Il faut que je retourne à la réalité. On a reparlé après de ce moment tous les deux, et nous avons clairement mal géré. J'ai été irresponsable de hole sans prévenir, et elle a été irresponsable de péter mon trip en m'infligeant cette violence qui va suivre. Je ne lui en veux pas, c'était très formateur.
Je me lève donc pour aller discuter, elle s'énerve. Je ne suis pas dans le même monde, je ne comprends rien, je la laisse parler. C'est là que j'ai eu un énorme choc, un véritable viol de cerveau d'une violence inouïe. Des flashes dans ma tête. Des visions les yeux ouverts, debout dans mon salon. Je vois la scène de l'extérieur, ma copine et moi qui discutons, dans un sens puis dans un autre, extrêmement vite. Une sorte de rotation à 360°, répétée. Deux flashes. Puis je vois un trou noir devant mes yeux, flottant dans mon salon, qui me renvoie à la tête des sortes de triangles dans lesquels sont inscrits des symboles, dont je n'aurais pas le temps de décrypter la signification. Le trou noir était énorme, comme un tourbillon. Il ne m'aspirait pas, il faisait l'inverse, en m'envoyant ces « shurikens mentaux ». J'ai interprété ce moment comme une reconstruction, puisque je me sentais beaucoup mieux après, comme si le MXE me renvoyait à la face tout mon moi. C'était comme si mon cerveau était un puzzle, dont je récupérais au fur et à mesure les pièces, très rapidement. Je me sens rassuré, mais je commence vraiment à mal prendre les réflexions de ma copine.
Je deviens assez agressif oralement, lui reproche de m'avoir cassé mon trip, et je vais m'enfermer dans la chambre. Elle revient et je me rends compte que je deviens tout froid, que je commence à me sentir très mal et lui dit que je vais sans doute mourir si elle continue, elle finit donc par se taire. Je retourne dans le salon, discute calmement avec elle, lui explique à quel point ce que j'ai vécu était fort, et que j'ai besoin d'elle pour en parler et pour revenir à la réalité. Ce qu'elle comprend assez vite, nous nous réconcilions et je démarre mon assimilation et un difficile retour sur terre, car il me restait quand même ce trou noir qui me réclamait à l'intérieur de moi, et au moins deux bonnes heures d'effet MXE à supporter. Je suis revenu sur terre à coup de questions réponses basiques échangées avec elle, à chaque fois que je répondais je me sentais mieux.
Je me suis ensuite scotché à ma fenêtre. Je vois le soleil, les plantes, les arbres. Tout est incroyablement beau. Je suis tellement heureux d'être vivant, d'être revenu de ça. Tous les problèmes me paraissent infimes. J'ai envie de descendre et de toucher et sentir les plantes. Même un brin d'herbe… Mon vertige que je me coltine depuis 15 ans a disparu. Je pleure de bonheur, je viens de renaître. Chaque larme me fait un bien immense. Je vais pleurer ainsi pendant 10 minutes, comme si j'avais atteint la plénitude. Ce moment-là m'a fait penser à un retour de LSD.
Aujourd'hui encore tout me paraît beau et cool. Les problèmes d'argent que j'ai en ce moment ne me traversent plus l'esprit. Même le voyage en métro pour aller taffer ce matin était merveilleux. Je me sens mieux et reconstruit.
J'espère que mon récit n'a pas été trop fouillis, je l'ai écrit d'une traite comme je l'ai ressenti.
PS : Tout ça a été écrit le lendemain du trip, il y a environ 3 semaines. Depuis je suis revenu à la normale mais ça m'a bien calmé au niveau de mes envies d'expérience, que je vais traiter avec beaucoup plus de respect qu'avant...