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Première prise de Salvia
Lundi 13 août
Sensation d'aspiration de ce qui m'entoure vers l'intérieur de moi et impression de tomber.
Je débranche violemment mon ordinateur qui me gene
(j'avais mis musique et light show mais cela me semble importun)
Bégaiement de la pensée volontaire, impossible d'aligner 2 mots dans ma tête, ça bloque sur la première syllabe (genre disque laser rayé), j'observe le phénomène d'aspiration en moi, c'est comme un rouleau qui tourne avec des pics de couleurs, et simultanéement je reçois une pensée étrange, non formulée avec des mots, "pensée révélante" d'une autre façon d'appréhender le temps et l'espace, que l'univers que je perçois et qui est aspiré vers moi m'appartient entièrement (je me débat contre cette idée et m'exclame intérieurement "Mais les autres ils existent !")
Je parviens au prix d'un gros effort à reprendre possession des commandes de mon corps et me vautre sur le lit, je ferme les yeux, j'ai de légères perceptions visuelles couleur kaléoscopique style vers rampants multicolores entrelacés. fugace et lointain.
Je reprends lentement pieds, ma perception redevient normale.
Woaaah la claque, je reste stupéfait, j'ai l'impression qu'il viens de m'arriver quelque chose d'énorme.
Commentaire:
La pensée étrange contre laquelle je me suis arquée n'est pas si abbérante, l'univers que l'on perçoit n'est que l'interprétation qu'en font nos sens, chacun à sa propre perception du monde, différente de celle du voisin, en fait, le monde que l'on appréhende tous les jours n'existe réellement que pour nous même, c'est notre illusion personnelle, notre interprétation d'une réalité plus grande qui est elle commune à tous.
Mais il est plus facile d'admettre le concept que de ressentir la chose !
Certains scientifiques disent que l'univers est d'essence ensentiellement informationnelle.
Echange:
MOI ?
***
mardi 14 août
Je retente le coups
^paf même claque, je me rends compte que j'avais oublié la force et la nature du phénomène, je me retrouve à lutter à nouveau contre ce phénomène d'aspiration du monde vers moi, une sorte de rouleau qui tourne et entraine toute ma conscience.
Après retour à la normale j'ai l'impression que cette drogue est à prendre en pleine nature.
Commentaire:
Confirmation par la suite sur un forum par un vétéran des pschychédéliques. Un sorcier indien aurait affirmer que la vie dans des cubes (appartements) ne favorise pas l'enseignement.
***
mercredi 15 août
Forêt Domaniale de la Barre de Mont vers 16 heure
je trouve un endroit qui semble accueillant, me pose, prends une dose de faible intensité, les premiers effets se font sentir et je me lève en direction de cris d'oiseaux. ( la prise de cette drogue favorise les mouvement impulsifs)
Je marche dans les ronces, m'amuse à me prendre pour un chasseur du néolithique. l'action a inhibé l'effet de la salvia.
C'est une colonie d'aigrette ( garzette ), une demi douzaine de nids regroupés sur quelques arbres à 6-7 mètres du sol.
je me pose a une dizaine de mètre de la colonie, observe un moment puis reprends une dose.
il n'y a pas l'effet d'aspiration vers l'intérieur, par contre je vois le sol et le contour des arbres nimbés de gris, comme floutés.
je m'avance jusque sous la colonie parmi les brousailles de plus en plus denses. cela ne gène pas les oiseaux car je fais attention à ne pas faire de bruit et je suis quasiment caché par les branches et les ronces et porte une tenue peu voyante.
De plus les oiseaux sont très occupés à se chamailler et à s'engueuler, parfois ils poussent des drôles de cris modulés genre cwoaaaoaaao (je suis sûr qu'un ornythologue confirmerait.) j'observe un moment, je reprends une faible dose j'observe les oiseaux, la nature.
je continue ma marche, reprise d'une faible dose, plus loin je croise des gens, leur demande la direction de la mer (la forêt est en bord de mer) il me répondent. Une minute plus tard, je me demande si je les ai rencontré réellement ou si j'ai révé (en fait je pense qu'ils existaient vraiment mais sur le coup je n'en étais pas sûr).
Ces prises répétées de faibles doses espacées dans le temps ne permettent pas d'obtenir d'effets suffisament intéressant.
mais je n'ai pas osé en prendre plus.
Bord de mer à Noirmoutier vers 19 heures
Je prends une petite dose et vais me baigner, la mer est assez forte, les vagues me bousculent
mon corps réagit bien, je suis juste un peu anestésié.
... le soir a Noirmoutier Ville vers 22 heure
Début de soirée arrossée (estimation 1,5 gramme d'alcool dans le sang)
Je prends une dose un peu plus forte que toutes celles que j'ai pris jusque là, dans un coin d'herbe peinard et isolé de tout.
Il semble que j'ai perdu connaissance une fraction de seconde, je me réveille avec à l'esprit:
1/ la sensation d'avoir rencontré une vielle connaissance que je n'avais pas vu depuis très longtemps
2/ une pensée pour mon père
3/ un mot étrange à l'esprit: "ambraxulatoire"
La sensation de bégaiement de ma pensée est là aussi, ainsi que l'engourdissement du corps, je parviens tout de même à ramasser ma pipe sur le sol ( j'oublie le briquet) et reprends pieds dans "mon" monde, je suis dans de bonnes dispositions: bonne humeur, confiance en moi, sentiment de liberté, envie de partager avec les gens. Je répète plusieurs fois ambraxulatoire en rigolant de l'absurdité de ce mot insensé (aucune occurence dans google).
Je rentre dans le premier bar venu de très bonne humeur et fout gentiment le boxon.
Commentaire:
Cette dernière expérience est intéressante, il semble qu'il y est eu un "microrève" qui m'incite à me réconcilier avec mon père (mes rapports avec lui sont difficiles), le mot insensé pourrait être la traduction compressée du message par mon cerveau.
Jeudi 16 août
De retour à Nantes après une mauvaise nuit ainsi qu'une légère gueule de bois (J'ai fini la soirée précédente en boite de nuit.)
Prise de salvia et mauvais décollage, j'avais mis en fond sonore un Frank Zappa que j'apprécie particulièrement en temps normal mais je m'en désintéresse rapidement car en fait j'attends avec anxiété les premiers symptômes.
La sensation d'aspiration et le béguaiement de la pensée ne tardent pas à arriver, allongé sur le sol, je lutte contre les effets de la salvia en essayant de rationaliser mes sensations mais plus je lutte plus je suis dérouté, par exemple je focalise mon attention sur le contact de ma machoire sur le sol et soudain je me rends compte que je ne sais plus a quoi sert une machoire ! Terreur
L'effet de la salvia s'estompant, je fini par me calmer, et après quelques minutes, je retouve toutes mes capacité de raisonnement. J'ai eu peur de devenir fou.
Commentaire:
Cette plante annihile provisoirement l'intellect, tenter d'analyser en Direct Live mène droit au bad trip, il faut donc faire le vide dans son esprit.
je doit maintenant digérer intimement cette expérience et pour cela il me faut quelques nuits de sommeil avec de vrais morceaux de phases paradoxales dedans (ce que je n'ai pas pu réussir a faire depuis le début de l'expérience).
Dans le film de Jan Kounen - Other Worlds - documentaire sur les pratiques chamaniques des indiens Shipibo du Pérou (ils prennent une concoction de Chacruna dont le principe actif est la DMT mélangée avec de l'Ayahuasca qui permet son absorption par l'organisme ) - un chaman interrogé indique qu'il faut plusieurs années pour devenir un bon chaman, il dit aussi qu'il faut avoir une bonne hygiène de vie, faire attention à ce qu'on mange et faire attention à ce qu'on dit.
(je spécule encore sur le sens de cette dernière affirmation, dans ce peuple de tradition orale cela veux-t-il dire "faire attention a ce qu'on pense", equivalent de notre rigueur scientifique, en tout cas il faut de la méthode.)
Il dit que certains s'isolent 2 ans dans la jungle pour y parvenir.
Lundi 20 Aout - Dans ma piaule
Un des effets désagréable de cette drogue est que l'on oublie une fois sur l'autre ce qu'elle nous à fait vivre.
Ainsi la prise de ce soir m'a rappelé une des fois précédente, je ne saurai dire laquelle, l'effet est le suivant, j'ai l'impression d'avoir le côté droit étiré comme un élastique dans une dimension autre, je fais des efforts insensés pour me rétablir dans la réalité parce que je ne veux pas être emporté par peur de mourir.
Une force m'attire vers le haut mais cette force est asymétrique, peut-être à cause de la différenciation fonctionnelle du cerveau, coté gauche langage, logique..., et coté droit créativité, émotion, intuition... (c'est schématique, beaucoup de fonctions mettent en jeu simultanéement des zones des deux hémisphères).
En tout cas, la nature asymétrique de cet effet est très désagréable.
La fois précédente, j'avais fait d'énormes efforts pour me rétablir, est-ce pour cela, mais j'avais depuis par moment une sensation d'engourdissement dans l'oeil droit.
Cette fois ci, la sensation d'aspiration était moins forte, et pendant l'aspiration, je me suis retourné volontairement pour présenté l'autre coté de mon corps, afin de rétablir l'équilibre (!), pour réparer mon flux d'énergie (si cette phrase à un sens).
Je m'était pourtant préparé, du moins avais-je cru le faire, j'avais effectué des exercices de relaxation, m'étais efforcé de ne pas penser, mais encore une fois j'ai refusé de lacher prise. La peur est trop forte. Pour le première fois je doute d'avoir le profil pour effectuer des expériences psychédéliques, peut-être suis trop cartésien pour cela.
Un témoin hypothétique m'aurai vu gesticuler avec les bras, l'air effrayé.
Un chaman lui ne bouge pas, ferme les yeux et rêve.
Un jour peut-être je recommencerai mais là je suis calmé pour un moment.
Lundi 13 août
Sensation d'aspiration de ce qui m'entoure vers l'intérieur de moi et impression de tomber.
Je débranche violemment mon ordinateur qui me gene
(j'avais mis musique et light show mais cela me semble importun)
Bégaiement de la pensée volontaire, impossible d'aligner 2 mots dans ma tête, ça bloque sur la première syllabe (genre disque laser rayé), j'observe le phénomène d'aspiration en moi, c'est comme un rouleau qui tourne avec des pics de couleurs, et simultanéement je reçois une pensée étrange, non formulée avec des mots, "pensée révélante" d'une autre façon d'appréhender le temps et l'espace, que l'univers que je perçois et qui est aspiré vers moi m'appartient entièrement (je me débat contre cette idée et m'exclame intérieurement "Mais les autres ils existent !")
Je parviens au prix d'un gros effort à reprendre possession des commandes de mon corps et me vautre sur le lit, je ferme les yeux, j'ai de légères perceptions visuelles couleur kaléoscopique style vers rampants multicolores entrelacés. fugace et lointain.
Je reprends lentement pieds, ma perception redevient normale.
Woaaah la claque, je reste stupéfait, j'ai l'impression qu'il viens de m'arriver quelque chose d'énorme.
Commentaire:
La pensée étrange contre laquelle je me suis arquée n'est pas si abbérante, l'univers que l'on perçoit n'est que l'interprétation qu'en font nos sens, chacun à sa propre perception du monde, différente de celle du voisin, en fait, le monde que l'on appréhende tous les jours n'existe réellement que pour nous même, c'est notre illusion personnelle, notre interprétation d'une réalité plus grande qui est elle commune à tous.
Mais il est plus facile d'admettre le concept que de ressentir la chose !
Certains scientifiques disent que l'univers est d'essence ensentiellement informationnelle.
Echange:
MOI ?
***
mardi 14 août
Je retente le coups
^paf même claque, je me rends compte que j'avais oublié la force et la nature du phénomène, je me retrouve à lutter à nouveau contre ce phénomène d'aspiration du monde vers moi, une sorte de rouleau qui tourne et entraine toute ma conscience.
Après retour à la normale j'ai l'impression que cette drogue est à prendre en pleine nature.
Commentaire:
Confirmation par la suite sur un forum par un vétéran des pschychédéliques. Un sorcier indien aurait affirmer que la vie dans des cubes (appartements) ne favorise pas l'enseignement.
***
mercredi 15 août
Forêt Domaniale de la Barre de Mont vers 16 heure
je trouve un endroit qui semble accueillant, me pose, prends une dose de faible intensité, les premiers effets se font sentir et je me lève en direction de cris d'oiseaux. ( la prise de cette drogue favorise les mouvement impulsifs)
Je marche dans les ronces, m'amuse à me prendre pour un chasseur du néolithique. l'action a inhibé l'effet de la salvia.
C'est une colonie d'aigrette ( garzette ), une demi douzaine de nids regroupés sur quelques arbres à 6-7 mètres du sol.
je me pose a une dizaine de mètre de la colonie, observe un moment puis reprends une dose.
il n'y a pas l'effet d'aspiration vers l'intérieur, par contre je vois le sol et le contour des arbres nimbés de gris, comme floutés.
je m'avance jusque sous la colonie parmi les brousailles de plus en plus denses. cela ne gène pas les oiseaux car je fais attention à ne pas faire de bruit et je suis quasiment caché par les branches et les ronces et porte une tenue peu voyante.
De plus les oiseaux sont très occupés à se chamailler et à s'engueuler, parfois ils poussent des drôles de cris modulés genre cwoaaaoaaao (je suis sûr qu'un ornythologue confirmerait.) j'observe un moment, je reprends une faible dose j'observe les oiseaux, la nature.
je continue ma marche, reprise d'une faible dose, plus loin je croise des gens, leur demande la direction de la mer (la forêt est en bord de mer) il me répondent. Une minute plus tard, je me demande si je les ai rencontré réellement ou si j'ai révé (en fait je pense qu'ils existaient vraiment mais sur le coup je n'en étais pas sûr).
Ces prises répétées de faibles doses espacées dans le temps ne permettent pas d'obtenir d'effets suffisament intéressant.
mais je n'ai pas osé en prendre plus.
Bord de mer à Noirmoutier vers 19 heures
Je prends une petite dose et vais me baigner, la mer est assez forte, les vagues me bousculent
mon corps réagit bien, je suis juste un peu anestésié.
... le soir a Noirmoutier Ville vers 22 heure
Début de soirée arrossée (estimation 1,5 gramme d'alcool dans le sang)
Je prends une dose un peu plus forte que toutes celles que j'ai pris jusque là, dans un coin d'herbe peinard et isolé de tout.
Il semble que j'ai perdu connaissance une fraction de seconde, je me réveille avec à l'esprit:
1/ la sensation d'avoir rencontré une vielle connaissance que je n'avais pas vu depuis très longtemps
2/ une pensée pour mon père
3/ un mot étrange à l'esprit: "ambraxulatoire"
La sensation de bégaiement de ma pensée est là aussi, ainsi que l'engourdissement du corps, je parviens tout de même à ramasser ma pipe sur le sol ( j'oublie le briquet) et reprends pieds dans "mon" monde, je suis dans de bonnes dispositions: bonne humeur, confiance en moi, sentiment de liberté, envie de partager avec les gens. Je répète plusieurs fois ambraxulatoire en rigolant de l'absurdité de ce mot insensé (aucune occurence dans google).
Je rentre dans le premier bar venu de très bonne humeur et fout gentiment le boxon.
Commentaire:
Cette dernière expérience est intéressante, il semble qu'il y est eu un "microrève" qui m'incite à me réconcilier avec mon père (mes rapports avec lui sont difficiles), le mot insensé pourrait être la traduction compressée du message par mon cerveau.
Jeudi 16 août
De retour à Nantes après une mauvaise nuit ainsi qu'une légère gueule de bois (J'ai fini la soirée précédente en boite de nuit.)
Prise de salvia et mauvais décollage, j'avais mis en fond sonore un Frank Zappa que j'apprécie particulièrement en temps normal mais je m'en désintéresse rapidement car en fait j'attends avec anxiété les premiers symptômes.
La sensation d'aspiration et le béguaiement de la pensée ne tardent pas à arriver, allongé sur le sol, je lutte contre les effets de la salvia en essayant de rationaliser mes sensations mais plus je lutte plus je suis dérouté, par exemple je focalise mon attention sur le contact de ma machoire sur le sol et soudain je me rends compte que je ne sais plus a quoi sert une machoire ! Terreur
L'effet de la salvia s'estompant, je fini par me calmer, et après quelques minutes, je retouve toutes mes capacité de raisonnement. J'ai eu peur de devenir fou.
Commentaire:
Cette plante annihile provisoirement l'intellect, tenter d'analyser en Direct Live mène droit au bad trip, il faut donc faire le vide dans son esprit.
je doit maintenant digérer intimement cette expérience et pour cela il me faut quelques nuits de sommeil avec de vrais morceaux de phases paradoxales dedans (ce que je n'ai pas pu réussir a faire depuis le début de l'expérience).
Dans le film de Jan Kounen - Other Worlds - documentaire sur les pratiques chamaniques des indiens Shipibo du Pérou (ils prennent une concoction de Chacruna dont le principe actif est la DMT mélangée avec de l'Ayahuasca qui permet son absorption par l'organisme ) - un chaman interrogé indique qu'il faut plusieurs années pour devenir un bon chaman, il dit aussi qu'il faut avoir une bonne hygiène de vie, faire attention à ce qu'on mange et faire attention à ce qu'on dit.
(je spécule encore sur le sens de cette dernière affirmation, dans ce peuple de tradition orale cela veux-t-il dire "faire attention a ce qu'on pense", equivalent de notre rigueur scientifique, en tout cas il faut de la méthode.)
Il dit que certains s'isolent 2 ans dans la jungle pour y parvenir.
Lundi 20 Aout - Dans ma piaule
Un des effets désagréable de cette drogue est que l'on oublie une fois sur l'autre ce qu'elle nous à fait vivre.
Ainsi la prise de ce soir m'a rappelé une des fois précédente, je ne saurai dire laquelle, l'effet est le suivant, j'ai l'impression d'avoir le côté droit étiré comme un élastique dans une dimension autre, je fais des efforts insensés pour me rétablir dans la réalité parce que je ne veux pas être emporté par peur de mourir.
Une force m'attire vers le haut mais cette force est asymétrique, peut-être à cause de la différenciation fonctionnelle du cerveau, coté gauche langage, logique..., et coté droit créativité, émotion, intuition... (c'est schématique, beaucoup de fonctions mettent en jeu simultanéement des zones des deux hémisphères).
En tout cas, la nature asymétrique de cet effet est très désagréable.
La fois précédente, j'avais fait d'énormes efforts pour me rétablir, est-ce pour cela, mais j'avais depuis par moment une sensation d'engourdissement dans l'oeil droit.
Cette fois ci, la sensation d'aspiration était moins forte, et pendant l'aspiration, je me suis retourné volontairement pour présenté l'autre coté de mon corps, afin de rétablir l'équilibre (!), pour réparer mon flux d'énergie (si cette phrase à un sens).
Je m'était pourtant préparé, du moins avais-je cru le faire, j'avais effectué des exercices de relaxation, m'étais efforcé de ne pas penser, mais encore une fois j'ai refusé de lacher prise. La peur est trop forte. Pour le première fois je doute d'avoir le profil pour effectuer des expériences psychédéliques, peut-être suis trop cartésien pour cela.
Un témoin hypothétique m'aurai vu gesticuler avec les bras, l'air effrayé.
Un chaman lui ne bouge pas, ferme les yeux et rêve.
Un jour peut-être je recommencerai mais là je suis calmé pour un moment.