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MiXiE : première expérience, environ 60mg: découverte du cosmos mental

M@Sca

Glandeuse pinéale
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21 Oct 2008
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Bonjour cher psychonaut,
Tout d’abord j’espère que ce TR soit suffisamment lisible. J’ai essayé de retranscrire ce trip de la façon la plus cohérente possible, mais je m’en excuse dès maintenant, la chronologie n’est pas totalement respectée.
Bon courage pour cette lecture.



Contexte:

On est jeudi soir, mon filleul (de l’école) a fini ses partiels le matin même. Son meilleur pote, un mec qui a nettement plus d’expérience que moi avec les prods est descendu de Paris pour le voir. Mon filleul lui a dis que j’ai de la 2C-C et un autre truc. Il me demande si j’sais où je peux trouver de la Méthox’, je lui répond avec un grand sourire « chez moi » ;).
De plus mon filleul est en « break » avec sa copine depuis peu et c’est pas en très bon chemin pour s’arranger. Il veut se changer les idées. (dans cette situation, le 2C-C me semble la meilleure alternative avec ce que j’ai sous la main : sally, MXE, Champotes, et 2C-C).

Pour ma part, je suis en stage de Neurologie (études paramédicales) et j’apprécie énormément ce stage, le rapport que j’ai avec mes patients, je commence à prendre de l’assurance. Stage bien stimulant, mais bon le lendemain matin faut que je sois au taquet à 9h, Rooooh et puis merde je prend le risque (j’ai envie de tripper ce soir).
De plus j’ai appris depuis peu que je passes en dernière année et j’l’ai pas encore fêté dignement, et ce soir c’est la seule opportunité qui se présente car le lendemain soir c’est pas possible et après mon filleul se barre.

Avant de retrouver les 2 autres acolytes, je me suis préparé 1 parachute de 22mg environ de MXE, je compte découvrir un peu la molécule ce soir !

Les petits points noirs :
-ma copine avec qui je vis n’est pas très enjouée à l’idée de la soirée qui se profile, elle est fatiguée, elle bosse le lendemain matin et veut pas se coucher tard.
-elle s’est embrouillée il y a peu de temps avec une partie de notre groupe de pote et a besoin d’en parler





L’avant soirée :

Moi et ma chérie retrouvons mon filleul et son meilleur pote , qu’on a encore jamais vu, dans un petit parc. Le premier contact passe bien, le ton est déjà lancé, on parle de prod’s, ma copine n’apprécie pas trop. Il me demande où j’trouve mes prod’s et si je sais où me procurer de la MXE, il a très envie d’essayer. Apparemment ça ressemble beaucoup à la Két’ dont il est grand amateur. Le fait qu’il prétende que ce soit une molécules pas des plus tendre ne ravie pas trop ma copine .

La pluie arrive doucement, on part se poser chez mon filleul, les 2 potos gratouillent, j’les accompagne au Djembé. Ils aiment bien mon jeu plutot souple (que j’adopte pour pas trop saouler les voisin), ça passe bien avec du Tryo. On parle zik’.

On a un peu faim, on prend tous le tram direction le centre ville pour se prendre un petit subway. Mon filleul et son pote restent pas mal entre eux, ma copine a la sensation qu’ils s’isolent, moi j’ai plus l’impression que c’est nous qui n’allons pas trop avec eux (moi je reste avec ma copine pour pas qu’elle ne reste seule). Le personnage lui plait pas trop trop : dégaine un peu de teuffeur (assez soft je trouve), qui a un gros passé avec les prod’s. (je crois surtout qu’elle craint l’influence qu’il peut avoir sur moi).
On bouffe vers 21h-21h30.
Mon filleul ne sait pas trop ce qu’il fait ce soir. Le MXE ne lui parle pas trop, et vu ce que j’disais du 2C-C, ça le tente nettement plus. Il veut passer une soirée mémorable, mais il a jamais touché autre chose que le canna et la MD.

On rentre chez moi. On se calle sur le canapé : « bon qu’est ce qu’on fait ? Tu me montre ta Méthox’ ? » . Là ma copine est vraiment pas enjouée. « Désolé chérie, mais ce soir on a vraiment tous envie de tripper ». Elle le prend pas trop mal, mais décide d’aller ce coucher et se caller devant un film. On se retrouve donc entre couilles.





La prise :
Ce soir c’est moi qui offre !!!

On droppe vers 22h30.
Je me prend mon para’ d’environ 22mg et me met sous la langue l’équivalent à vu de noenoeil de 5mg (pas grand-chose quoi). J’ai jamais tracé, j’ai des problèmes de sinus, et j’ai pas envie de m’exploser le nez.
Pour le teuffeur se sera 50mg de MXE en trace. Apparemment ça passe comme dans du Beurre « un vrai plaisir à sniffer ! »
Pour mon filleul ce sera 36mg de 2C-C. Il veut tenter la trace. Ayant lu que pour les 2C ça passe très mal en trace, je lui déconseille fortement, son pote l’encourage. Il opte pour le compromis : il fait une mini trace et avise après. Il a vite avisé…la fin fut pris en parachute !!! :roll:

Pour le sniff c’est chacun sa paille : attention pour ceux qui ne le savent pas, l’hépatite B peu se transmettre par le sniff.
D’ailleurs je suis agréablement surpris le pote teuffeur est très RdR à ce niveau.





L’après – prise :

Pour mon filleul et son pote qui ont tracés, sa monte environ 15-20minutes après la prise. Moi j’ai pris mon para bien 5min avant eux, et ça monte pas (comme je m’y attendais).
On se calle dans mon salon, on se met de la DnB bien planante et qui fait bien voyager. Les 2 zigotos dansent dans mon salon, ils sont bien euphoriques !!!

Mon filleul s’allonge, un peu surpris par la puissance et la rapidité de la montée. Pour le faire kiffer, je lui masse les pieds et son pote (qu’on nommera Gilbert) trip en lui « massant son esprit », il fait plein de gestes rapides autour de son visage sans le lui toucher. Pour mon filleul c’est l’extase « WAAAAAAA, je suis pas loin de l’orgasme mental, putain c’est ouf !!! » Il est hyper euphorique, même s’il a toujours les narines en flammes ^^.

Ma copine a besoin de parler un peu, je la rejoint pour l’écouter. J’ai la sensation que ça vient, mais 1 casi rien… c’est pas trop le bon moment. Bon on parle 5min, puis je rejoint les acolytes. Elle va se coucher, faut pas qu’on monte trop le son…
Mon filleul : « Bon, on va peut être bouger chez moi, j’ai pas envie de me freiner dans le trip là !!! C’est super bon et je veux profiter à fond !!! »

Il habite à 5min à pied de chez moi. Avant de partir j’embarque la balance et les prods. Je pars dans la perspective de redrop’ chez mon filleul. Ca fait un peu près une heure et ça monte toujours pas là. Je suis un peu frustré, les 2 autres sont tout foufou, ils ne peuvent pas s’arrêter de parler. Ils ne se laissent même pas parler l’un l’autre… On passe par le petit parc où s’est retrouvé tout à l’heure, ils bougent dans tous les sens.
Gilbert : « Je me sens comme en montée en début de Teuf, putain c’est trop bien, c’est trop trop bon !!! Tu vois là je commence à être un peu comme désarticuler, j’ai les mouvements hyper fluides !! ça ressemble quand même assez à la Ké en fait. »
Moi je suis très frustré, il me donne trop envie. Et puis merde je vais tracé au moins ça viendra !




2[SUP]nd[/SUP] lieu de trip :

Arrivés à bon port, on met le son : de la trance goa. Je connais pas trop trop, mais j’aime beaucoup. C’est tout à fait le style de musique qui me transporte en trip en général.
Bon je sors la balance. Les effets sont toujours assez discrets.
Gilbert : « Dis, je peux encore te piquer une petite trace ? Un petit 50mg… »
Moi : « Si tu veux, mais fait gaffe quand même, sur des TR j’ai pu lire qu’on pouvais faire des Holes à haute dose… »
Gilbert : « déjà fait des K-Holes, et je pense pas qu’ avec ce que je vais prendre ça va m’en faire un »

Je me trace environ 30-35mg…en fait ça passe plutot crème…
Je lui fait une trace de 42mg (je sous-dose exprès, je pense que ça suffira largement à combler ses attentes, 50+50…ça sent trop le gros hole, et mon filleul veut quand même profiter un peu de son meilleur pote qu’il ne voit plus trop depuis qu’il est en province).

On se calle tous sur le canap’…très peu de temps…on se lève tous pour danser, bouger. Gilbert danse de façon hyper fluide, il rase presque le sol de façon désarticulée.





La vraie montée :
(à partir de ce moment là la chronologie de la soirée est extrêmement floue dans ma tête !!! du coup je raconte un peu comme ça vient, mais la chronologie est loin d’être exacte)

Par contre là ça monte plutot vite, je pense que le para devait commencer à libérer doucement sa convoitée substance. En 10min je suis clairement en trip. Je suis bien dans le son. Bonne euphorie.
On est tous les 3 à danser à fond sur le son !!! Putain que c’est bon !!! Le son est puissant, mais j’ai la sensation qu’il s’éloigne au fur et à mesure… Les ondulations de mon corps suivent parfaitement les ondes sonores.
Mon filleul commence à avoir chaud, il retire son t-shirt. Il sort ses bolas fluos et trippe sur le son. Je trippe pas mal à le regarder avec toutes les trainées lumineuses vertes et rouges. C’est super beau, avec le contraste de la chambre dans la pénombre, ça ressort magnifiquement bien, les couleurs sont intenses. Je bouge sur le son en même temps.

Je me démembre presque sur le son, tout autour de moi est hyper fluide, mes mouvements le sont également, c’est presque comme si j’avais des sortes de tentacules à la place des bras.

Pour profiter au maximum du spectacle des bolas, je me calle sur le matelas. WWWWAAAAAAAAA, le toucher !!! Tout est molletonné, tout est coton ! Je ferme un peu les yeux, même au plus profond de moi, mes viscères sont en coton. Je touche mon corps, c’est doux, je suis plus doux qu’une peluche !!!

Après ça gros trip câlin avec mon filleul et Gilbert ! Calins à 3, calins 2 par 2…
J’me sens super proche de mon filleul, encore plus que d’habitude. J’ai la sensation en fermant les yeux de me fondre en lui, comme si nos corps s’entremêlaient pour faire un ying & yang.
Je m’amuse avec la texture du t-shirt de Gilbert « ça te dérange pas si je trippote les imprimés de ton t-shirt, le toucher est tellement intense… » « pas de soucis =.) »

Ensuite, les 2 autres se callent un peu, parlent, trippent. Moi je reste dans le son ! Je danse, m’étire de ton mon long, tombe en arrière pour me rattraper en faisant un pont, ondule en tout sens… mais le son s’éloigne… on monte le son.
Merde, il est toujours aussi lointain, plus de sensations de basses, comme si on était sous l’eau. Pourtant mon corps est toujours en phase avec la musique, mais je ne la perçoit plus aussi bien.
Je change un peu le son : de la DnB/Dubstep très mélodique « Xilent : Crystallia ». On danse encore un peu ensemble, mais cette distance avec le son me dérange de plus en plus. Pourtant je trippe parfaitement dessus, mais là j’ai envie d’être immergé, de baigner dedans. Je veux ressentir la puissance des basses contre ma peau, la douceur des médiums. Mais on est en appart’, je sais pas il est quelle heure, mais il est bien 1h passé, et on veut surtout pas d’emmerde avec le voisinnage.
« ça vous dérange pas les gars si je me fais un petit essai avec les intras…là y’a le son qui part, ça me frustre. » « Vas y mec, trippe !!! Fais toi plaisir !!! »





Les intras : découverte d’un nouvel univers !!!
Tout ce que je décrit s’est passé le temps d’une seule chanson, mais cette expérience m’a paru durer plusieurs heures.
Voici ci-joint le lien du son écouté que vous puissiez vous imager ce que fut ce trip.
Filteria – Float away & desappear
Filteria - Float Away & Disappear (HD) - YouTube

Pour que le son soit à peu près callé avec le récit je vous conseille de lire ce passage lentement, voire même très lentement, afin de vous faire une bonne image mentale.


Je lance le son, je ferme les yeux près à me laisser décoller. Ça vient tout doucement. J’ai la sensation de voir le fond de ma gorge, avec une petite touche familière, comme une petite touche de sally…
Vraiment la sensation est comparable à la montée de sally avec cet oubli total du corps et de l’immersion totale dans le voyage.
Je ne résiste pas, je me laisse aller. Avec les intras le son est vraiment parfait, je le ressent au fin fond de mes entrailles. Les basses perdues me sont ici entièrement restituées.
Je visualise toujours le fond de ma gorge…je sens un fluide couler, puis c’est une cascade qui s’épanouie juste derrière ma langue. Je suis le trajet de l’eau : la cascade puis la rivière qui s’écoule tranquillement de son long. L’environnement tout autour ressemble à l’intérieur de la trachée : un grand conduit couleur chaire avec un aspect très « organique ». Cet aspect de conduit disparaît peu à peu, mais cette idée « d’organique » persiste.

Le son monte doucement. A mesure de la montée le cadre se dissipe, l’eau coule toujours. Le courant s’intensifie, les berges de la rivière gagnent du terrain. A un moment le cadre organique disparaît complètement, comme dépassé par la force du courant qui suit le rythme imposé par le son.
Le cour d’eau s’épanouie à présent dans un vide, un grand vide spatial. Des images de voies lactées, d’étoiles, de spectres tapissent cet espace infini. C’est grandiose !!! Les voies lointaines du son semblent provenir de ces spectres voyageant tout autour du cour d’eau et au loin.

Ça s’intensifie encore, doucement certes, mais ça monte, le cours d’eau suit parfaitement le rythme imposé.
Un petit calme avant la tempête…un petit son organique annonce que ça va pas tarder…

L’eau commence à danser. La rivière sort de son lit…l’eau s’épanouie et se répand dans les 3 dimensions, mais toujours en suivant la même direction. Les filets d’eau se croisent, dansent les uns avec les autres de façon totalement harmonieuse, certains même comme des corps qui s’enlassent. L’espace tout autour s’intensifie en lumière, les étoiles et les voies lactées se multiplient. Cet espace est infini. Je ressent la vie tout autour de moi, l’absolu et l’immensité…je suis en réalité ce cours d’eau qui danse, et je vois l’eau qui en face de moi danse, qui est mon futur.
Mon « moi » c’est complètement fondu dans cette expérience.

Le son se calme peu à peu, le cours revient peu à peu dans son lit (qui n’est pas creusé, le cours d’eau se « déplace » en lévitation totale). Je reviens peu à peu à moi. Cette expérience céleste s’approche de sa fin.
J’ouvre les yeux. J’ai la sensation de revenir d’un long voyage au fin fond de moi-même qui a duré plusieurs mois, d’avoir découvert un nouvel univers, plus infini encore que le notre. Un univers tellement plus aérien et aquatique à la fois.

Je retire les intras. Je vois mes 2 acolytes allongés également sur le lit, ils phasent sur le son eux aussi, mais ne se sont pas isolés. « Putain les mecs, c’est totalement fou ce que je viens de vivre !!! J’reviens d’une autre dimension ».


Souvenirs en foutoir :
(à ce moment là, la notion de temps et de chronologie est complètement chaotique)

1°) La sensation du temps qui s’écoule est complètement altérée. Je regarde l’heure, puis on commence à partir dans une grande discussion avec mon filleul, discussion qui parait s’éterniser, discussion intense sur nos sensations, la sensation de « se sentir complet » et encore bien d’autres. Puis je regarde l’heure à nouveau : à peine 5 minutes se sont écoulées !!! Putain, merde !!! Mon échelle de temps est complètement décallée par rapport à l’échelle « normale ». C’est un peu comme dans le film inception, où dans une minute se découle 1h30 de rêve. (je sais pas si vous voyez bien ce que je veux dire). J’avais déjà vécu un peu cette expérience sous champis, mais avec une intensité nettement moins flagrante (et totalement influencé par le coté éprouvant du trip champis qui parait s’éterniser).

Pendant notre discussion, Gilbert était parti dans la salle de bain pour aller pisser (dans les Chiottes^^). Il revient des chiottes après je ne sais combien de temps (je dirais presque 1 jour sur mon échelle de temps), avec une démarche qui reflétait le fait qu’il était bien perché.
« Je viens de me voir crever dans ces chiottes, et là je reviens dans un véritable chaos ! On est où ? On est quand ? Je suis qui merde !? Je comprends plus rien !!! C’est le bordel, j’suis pommé ! »
Mon filleul lui dit où on est, la date, lui rappelle qui il est et essaye de le rassurer comme il peut.
Gilbert s’allonge,… s’effondre je devrais plutot dire.
Je viens à la rescousse, et bizarrement j’avais l’impression de comprendre exactement ce qui lui arrivait « Mec t’inquiète pas ! On va t’aider ! Essaie de retrouver les différentes pièces de ton « moi », même si elles sont dispersées. Il faut que tu te sente toi-même, que tu te sente complet ! » Je lui touche l’épaule afin qu’il ressente « la partie physique de son moi ». « apaise et ressent toutes ces pièces dispersées, apaise ta respiration, respire tranquillement et profondément, ça t’aidera à te calmer. Une fois que tu seras calme, ce sera beaucoup plus facile de remettre de l’ordre et une cohésion ».:pai:

Ça à l’air d’aller en s’améliorant, et aillant l’air de « reprendre ses esprits » (c’est vite dit !!!) « Putain la methox’ ça envoit sévère !!! C’est pire que de la Ké !!! J’comprend pourquoi ça commence à tourner en teuf’ !!! C’est violent ».
Suite à cet épisode, pendant les ¾ du temps, Gilbert était allongé à plat ventre sur le lit, immobile, comme déconnecté de son corps, voyageant surement sur les vagues de son tel un Magellan sur les flots de nos océans.




2°) Mes 2 compagnons veulent se mettre un peu de hardteck, style qui ne me parle pas du tout. Il me demande si ça ne me dérange pas, et n’ayant pas du tout envie de leur bloquer leur trip, je leur répond que « non c’est bon, faites vous plaisir ^^ ».

D’un coup, sans aucune intro, le son arrive de manière hyper brutale. Un beat hyper rapide, aucune musicalité, de la violence à l’état brute, gratuite. Je bloque complètement. Je reste assis, la musique ne m’atteint pas, mon visage se fige. Un mur immatériel me sépare de cet univers qui est totalement froid et brutal.

Au bout de 30 secondes mon filleul lance à haute voix « Oh lala, ça n’a pas l’air de lui plaire, on va peut être arrêter là, ça va partir en bad »… « non non j’t’assure (je lui répond), ça va, j’vais pas badder, juste je suis complètement froid et insensible à ce son, il ne me parle pas »… « arrête, là t’es complètement sur la défensive ! Allez, vas y, fais toi plaisir et met un de tes sons ». J’assure que tout va bien, il insiste et puis bon, c’est vrai que je suis un peu braqué là^^.

Bon je pars mettre mon son : « 1200 micrograms : shiva india ».
1200 Mics - Shiva's India - YouTube

On s’installe tous les 3 sur le lit, et décollage immédiat pour l’inde !!!
On est vraiment tous les 3 transportés. Je contemple la grande tenture Om au dessus du lit. Je ressent les ondes du son sur ma peau : elles sont elles même exotiques ! Je me sens vraiment imprégné, immergé dans cette atmosphère indienne. Je découvre un nouvel univers tout en gardant les yeux ouverts.

A la fin du morceau, même sensation qu’avec les intras, mais tout de même un peu moins forte. J’envoies toute une playlist de 1200 micrograms et de trance. Tous ces sons nous transportent, mais « shiva india », quel voyage ! L’air était comme imprégné des tonalités, de toute la culture indoue, au point que ça me laissait croire que de l’autre coté de la fenêtre il y avait cocotiers, rivières sacrés, temples de shiva, vishnu…, tous les gens vêtus de soie et de cachemir, le tout avec des couleurs chaudes, épicées. (je n’avais pas regardé la fenêtre, mais c’est comme si je ressentait ces présences).




3°) Un petit voyage au toilette.

En me levant j’essaye de visualiser où sont situées toutes les affaires que j’ai ramenées de chez moi. Putain merde je ne sais plus ce que j’ai ramené. Dans ma tête c’est le gros « mind fuck », le bordel, tout est chaotique. Ma démarche pour accéder aux chiotte est complètement « ondulatoire » et « mécanique et automatique ». Ces 5m à parcourir me semblent être un vrai périple.
Merde, qu’est ce que je voulais faire déjà ? Mon filleul va à la partie cuisine du studio, il est juste à coté de moi. Il va se boire un truc. Mais putain, j’ai toujours pas bu depuis que je suis en trip !!! Merde faut s’hydrater !!!

Il se sert un grand verre de lait. Il m’en propose un. Je ne supporte pas le lait seul comme ça, mais là, étant donné ma perception du toucher, je me laisse tenter.
Il me sert un grand verre de lait frais. Je lui fais part de mon appréhension, et puis je me lance.

Une première goulée remplie de doute. Le lait est doux et suave, il enveloppe et caresse la face interne de mes joues. Le gout ne me dérange pas vraiment, à mon plus grand étonnement.
Je reporte mon verre à la bouche. Je ferme les yeux et laisse le liquide lacté se répandre et stagner quelques temps dans ma bouche. Les sensations de douceur et « d’enveloppement » s’intensifie et prennent image dans mon esprit.

Je finis mon verre avec extase puis me rappelle ensuite de mon envie de pisser. Je rentre dans la salle de bain, je vais donc uriner, mais le « mind fuck » revient encore plus intense. Je capte rien, je suis entrain de pisser mais je suis complètement pommé !! Y’a des miroirs qui m’entourent, mais où est ce que je suis bordel ?! Et c’est moi là, cette image, elle ne ressemble pas vraiment à l’image que je me fais de moi-même là de suite. Je m’imaginais moins « matériel », dans un état intermédiaire entre la matière et le spectre (très difficile à expliquer). Je suis complètement désorienté.

Je réuni toute la volonté en moi, puis je me regarde droit dans les yeux, accepte entière cette image de moi, de mon corps. Je suis déterminer à remettre de l’ordre. Je me concentre. A ce moment j’atteint une sorte de « lucidité transcendantale » où je perçoit mon unité, je me sens complet. J’ai la sensation de pouvoir percevoir tant de chose à la fois, même au-delà de ces murs, à quelque kilomètres d’ici et dans le fin fond du cosmos. Je ne me sens pas omniprésent, je reste à ma place, je ne m’élève pas pour percevoir les choses, je reste dans mon corps, mais pourtant j’ai la sensation de percevoir des choses de toute part, et de lieu tellement lointain, de ressentir une conscience collective humaine, la présence d’esprit dans les corps endormis de certaines personnes de la ville.
Je perçoit l’esprit de ma copine, je me dis à quel point elle compte pour moi et à quel point je l’aime. Je repense à toutes ces personnes qui m’ont tant apportés dans ma vie et qui compte pour moi (y’en a pas de masses) et je prends pleinement conscience de ce qu’ils m’ont permis de devenir.

Je savoure cet instant, je l’étire autant que je peux, jusqu’à ce que je me rende compte que je suis toujours dans les chiottes entrain de fixer ma propre image droit dans les yeux.
J’envoie un SMS à ma copine où je lui dis que je l’aime, qu’elle compte beaucoup pour moi, et à quel point je suis heureux d’avoir vécu ces 3 dernières années à ses cotés.

Je décide d’aller rejoindre les autres. Je vais me laver les mains. Je fais couler l’eau, mais je suis incapable de savoir si elle est chaude ou froide. Je ne ressent pas la chaleur. J’ai un peu peur de me bruler, du coup j’m’arrange pour mettre le mitigeur en position neutre (ne sachant pas de quel coté est l’eau chaude et l’eau froide). Un peu déroutant après mon trip de « perception intense », ne pas pouvoir différencier le chaud du froid.

Je ressort joindre les autres, je ne sais pas combien de temps je suis resté dans ces chiottes. Peu de temps après les avoir retrouvés, l’état de « mind fuck » revient, je suis dérouté, mais je le gère mieux qu’auparavant.





La douche et expérience de mort imminente :
(je sais pas si c’est exactement ça ce qu’on appelle « expérience de mort imminente », mais c’est le terme qui me semble le plus approprié)
Cet épisode là c’est sûr, se déroule vers la fin de mon trip.

Notre ami teuffeur est toujours allongé immobile. Mon filleul semble commencer à descendre. Ce trip lui a beaucoup plu, mais il est frustré de ne pas avoir pu partir plus. Il se prépare une petite douille doucement, il est encore un peu perché.
On parle, on change un peu les sons (toujours orientés trance), on vérifie que Gilbert est bien « présent », on dirait une loque ^^, surement en plein voyage intérieur.
J’ai de nouveau envie de boire et d’aller aux toilettes. Je me prends un verre d’eau, puis un deuxième. Véritable sensation d’être désaltéré. A chaque goulée c’est une vague de rafraichissement.

Je vais ensuite aux toilettes. A l’entrée de la salle de bain je vois la douche et me remémore ma dernière douche sous champis « ça doit juste être énorme sous Méthox’ !!!»

Je retourne voir mon filleul, et lui demande si ça le dérange pas si j’me prend une bonne grosse douche. « pas de soucis ».

Je retourne dans la salle de bain avec un peu plus de difficultés. Je vais quand même pisser dans les chiottes^^. J’commence à sentir une sensation bizarre (pendant que j’urine). J’ai la sensation que chaque instant peut être le dernier. Je ressent tout le poids de ma respiration, sans elle je ne serais pas. Je savoure chaque bouffée d’air : ce pourrait être à n’importe quel moment la dernière. J’essaye de rester apaisé, ne surtout pas paniquer !!! J’ai encore toute la main mise sur ma respiration. Je respire lentement, profondément.
Je prends conscience de mes centres nerveux autonomes, ils maintiennent ma respiration sans que j’ai à y penser, mais à ce moment précis j’ai la sensation qu’ils ne peuvent plus assurer leur rôle. Il faut que j’inspire. Chaque inspiration est forcée, il faut que je gère ma respiration, il ne faut pas que je me laisse aller. Chaque bouffée d’air est un effort et tellement savourée à la fois.

Je me regarde de nouveau dans la glace, même sensation étrange que la dernière fois, mais cette fois elle n’est pas inattendue. Cette salle de bain, c’est comme un univers à part. On y est complètement déconnecté du reste.

Bon je vais me la prendre cette douche. A chaque vêtement que j’enlève c’est comme un poids en moins. Une fois nu, je me lâche les cheveux (oui j’ai une belle tignasse =), je me sens libre.
N’ayant toujours pas de sensibilité thermique, je met le mitigeur de la douche au milieu (j’veux pas finir bruler sans m’en rendre compte^^).
Je rentre d’un coup sous l’eau. HHHHHHHmmmmm tellement bon tous ses impacts d’eau sur ma peau, sur mon crane puis qui ruissèlent le long de mes cheveux et de mon corps. Les impacts de l’eau sont délicats et tonifiants à la fois. J’ai la sensation que je peux isoler la sensation créée par chaque goutte : l’impact puis tout son trajet langoureux.

Je ressent toujours cette sensation de « mort imminente », je me concentre toujours sur ma respiration, lente, profonde, controlée. Toute respiration automatique me semble toujours impossible.
Je plonge ensuite mon visage directement sous le jet. WWWWWAAAAAAAA. Toutes ses sensations sur mes joues, mon front, des explosions argentées derrière mes paupières fermées. C’est impossible de décrire toutes les sensations ressenties en un instant. Moment d’extase, mais il ne faut pas que j’oublie l’importance de la respiration, il ne faut pas que je me laisse sombrer.
Je joue de cet « état » qui me porte depuis mon entrée dans la salle de bain. Je fais de petits cercles en ondulant de tout mon corps afin que mon visage ne se retrouve qu’un instant sur 2 sous le jet.
J’inspire sous le jet d’eau, je joue contre ma peur de me noyer (ce n’est qu’un jet d’eau, mais à ce moment les sensations étaient si complexes que ça n’étaient pas si évident), de légères montées d’adrénalines à chaque passage.

Je sens le « mind fuck » qui revient. Non ! Pas maintenant, pas au moment d’une telle clarté dans mes sensations ! J’refuse ! Et puis je ne peux pas gérer ma respiration en « mind fuck ». Faut pas que je me laisse aller ! j’essaie de mettre le maximum d’ordre dans ma tête guidé par mon instinct de survie. Je ferme les yeux et mentalement je commence à classer tout ce qui me passe par la tête. Une sorte de masse multicolore d’idées entremêlées, fluos, se retrouve tapie au fond de mon esprit. J’organise de grand tiroirs face à moi et j’organise toutes ces idées, en quelque sorte je remet de l’ordre dans mon trip, dans ma tête, dans ma vie.
A chaque fois que je prend une idée ou une pensée pour la ranger, elle s’anime. Il peut s’agir d’un sentiment pour une personne proche, l’apport éducatif de mes parents, l’envie de venir en aide à mes patients (qui s’est représentée à travers une de mes patientes atteinte de SIDA avec atteinte cérébelleuse). J’ai la sensation de pouvoir percevoir ce qu’elle peut ressentir (délaissement de sa famille etc…, proche de la fin malheureusement, mais elle se bat, elle ne baisse pas les bras).

Suite à ce tri, et cette image de ma patiente qui persistait en moi, je fait un point sur ma vie, où j’en suis, cette envie que j’ai d’être là pour l’autre et de lui venir en aide. A cet instant tout me parait limpide, l’esprit est clair. Je dois me donner à fond dans ce que je fais ! Je dois me donner le meilleur de moi-même pour eux ! Mais faut pas qu’j’en fasse trop non plus ! J’ai la chance de faire quelque chose qui me plait, qui me tient à cœur, je sens que j’ai pris la bonne voie. Cette vie à un sens. Je me sens utile, avoir une place dans cette société. En même temps je ressent tout l’apport humain qu’on pu m’offrir mes patients. Je ne vois plus les choses filtrées par les médias, je me retrouve face à de vraies détresses et je garde la face. Il faut que je prenne confiance en moi, que j’arrête de douter.
Plus de sensation de « mort imminente ».

Je retrouve toute l’énergie au fond de moi. Je rouvre les yeux, sort de la douche tout en restant dans ses mêmes pensées. Je me retrouve de nouveau face à mon image dans le miroir. Elle me parait plus vraie, plus matérielle. « Je dois faire mon maximum pour que tout se passe au mieux autour de moi ! Je ne peux pas changer le monde, il est tel qu’il est, mais je peux agir à mon échelle et partager ce que j’ai de meilleur à donner ».
Je ne vais pas tout tout vous raconter non plus, ce serait trop long^^, mais l’idée générale qui se dégage de ce que j’ai pu vivre durant ces minutes est ici pas trop mal retranscrite.



Redescente :

Suite à mon aventure dans la salle de bain, je ressort vêtu d’une simple serviette autour de la taille. Lorsque j’ouvre la porte, l’air frais s’engouffre et me caresse la peau à nu.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté dans cette salle de bain, mais ce fut ressenti comme long et intense.

Je me pose sur le lit avec mon filleul. Il se prépare une nouvelle douille pour aller se coucher.:weed: Il est presque 4h. Je sens que je descend doucement. Mes pensées sont extrêmement floues, mes mouvements hasardeux, mes paroles maladroites, la fatigue y fait un peu je pense aussi. Mon esprit est fatigué, mon corps se tiens un peu mieux, mais c’est pas terrible. Je me concentre pour tenir la discussion. On parle des rapports que j’ai avec ma copine, de nos vies de couple et de cette soirée.

Il me dit qu’après la douille de tout à l’heure, lors de sa descente, c’est reparti d’un coup. Mais bon c’est resté un peu trop soft pour lui, cependant c’était tout de même « ce qui lui fallait » à ce moment là. On s’écoute du son plus pausé, un peu de reggae et surtout du John Butler. (d’ailleurs on a du s’arrêter de parler pendant tout le morceaux « ocean » =.)
Remarque, c’est pas plus mal qu’il soit rester « bien conscient », parce qu’il en avait 2 à baby-sitter =.P

Je me rhabille avec difficultés, je galère à retrouver toutes mes affaires (d’ailleurs j’oublie ma balance chez mon filleul), normalement je suis toujours très organisé à ce niveau là : je met toujours mes affaires au même endroit, comme ça je ne cherche quasiment jamais. Mais là je suis complètement déboussolé, je n’est plus aucun reperds.

Mon filleul à peur que je me perde en chemin pour rentrer chez moi, il sent pas le coup ou je rentre chez moi avec la musique sur les oreilles, pourtant j’habite à environ 300m de chez lui et à peine 4 rues plus loin.
Sur le chemin du retour je me met du Bonobo dans les intras, la musique me dépayse complètement, mais je retrouve mon chemin sans soucis. Par contre ma démarche est très particulière. Je sens mes membres lourds et flasques, pourtant je me sens léger, sensation très bizarre, déroutante. Mes pas sont dysmétriques, mes bras à moitié ballant. Merde, dans quel état je vais être demain ? Je fais limite parkinsonien là (sans les tremblements de repos).

Couché à presque 4h30. Le réveil sonne à 8h…ouah c’est dur là !!! J’ai l’impression d’avoir la gueule d’un Picasso période cubique.:retard: Ce matin je n’irais pas au stage à vélo, j’ai pas envie de me faire tuer bêtement sur la route, j’opte pour le tram !
Arrivé à l’hosto, café direct ! Je tiens ma matinée assez difficilement, mais j’ai la niaque. Je veux me donner à fond, même si mon corps a du mal à suivre. Petite confrontation avec une patiente psy qui voyait bien que j’était pas au top de forme et qui en profite (le genre de nana qui cherche à te provoquer sur le principe que t’es un mec et en plus du personnel soignant), mais j’vais pas rentrer dans son jeu, je reste serein, professionnel, je répond de façon autoritaire mais la plus pausée possible.
Sieste de 10-15min le midi avec un autre café. Début d’aprem’ un peu difficile, mais la journée se termine pas trop mal.



Conclusion

Premier contact avec la molécule pas très RdR, mais je ne regrette pas ! Au moins j’aurais vu son potentiel. Trip puissant, chaotique entremêlé d’instant d’extrême lucidité, de réflexions et de voyages intenses. En un mot : intense. Par contre, je trouve ça dommage que ça ne prenne pas autant au trippes qu’un bon trip champotes ou un bon para de MD.
Je ne pense pas retoucher à la méthox’ tout de suite, du moins pas à ce dosage.

C’est une molécule qui a l’air vraiment bien tournée vers l’introspection. Pour le coté social c’est surtout en montée, ou bien à plus petite dose.

A tenter je pense un petit combo 30-40mg de MXE avec un petit para de 90-100mg de MDMA, mais plus tard, quand je connaitrais un peu mieux cette molécule. :twisted:
 

Lullaby

Alpiniste Kundalini
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27 Mai 2012
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Sympa ce TR ! Perso j'ai essayé une fois la MXE, et je pense que j'aurais été incapable de donner autant de détails.

Je me faisais une réflexion: c'est marrant parce que toi, tu as eu l'impression que tu n'avais plus de "respiration automatique". Dans je ne sais plus que sujet, je ne sais plus qui avait l'impression que s'il dormait il s'arrêterait de respirer. Quand j'ai essayé, j'étais persuadée que si je me laissais aller je partirais loin, tellement loin qu'il y aurait énormément de chance pour que je meurs sans m'en rendre compte (genre plus de respiration, ou étouffement dans son vomi, ou n'importe quel autre problème que je ne percevrais pas, pas ultra agréable comme sensation XD). J'ai dû mettre bien une demi heure à me raisonner, à me dire que je m'étais bien renseignée et que rien de tel ne se produisait. Du coup je me demande si c'est pas une particularité de la molécule d'avoir cette impression...

Sinon, je peux me tromper mais je crois que le mélange MXE-MD n'est pas conseillé. Je ne sais plus si c'est à cause du syndrome sérotoninergique ou autre, mais il m'a semblé le lire quelque part... à vérifier donc !
 

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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Beau TR, extrêment détaillé! Je suis admirative : pour moi le mindfuck est bien trop brutal pour que je puisse faire un récit aussi complet de mes perches à la MXE.
 

regoR

Glandeuse pinéale
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Très bon TR, bien écrit étou étou, merci !
J'ai repris de la mxe achetée récemment (apres un break de 6 mois) et je suis agréablement surpris de sa qualité. Je lui ai presque trouvé un goût de miel...!
35mg m'ont transporté toute l'après midi, avec des phases cotonneuses, anésthésiques, successions de mindfuck/mindclear...
J'pense qu'il faudra y aller trankil avec des personnes 'vierges' de MiXiE , genre 15-20mg à chaque prise espacée d'1-2h :)

Merci encore pour ce TR :+1:
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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Eh ben, j'ai lu ce TR ce matin, je me permets de le remonter, il est vraiment excellent. Par contre les 2x50 mg en trace... WAOUH. O_O
 

1943737629E9

Banni
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Mettre autant de mots sur un produit aussi fascinant mais aussi indescriptible que la MXE, bravo !
 

SpaceCore

Neurotransmetteur
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Eh bien, ayant vécu ma première expérience avec la méthox récemment, je peux dire que je me retrouve assez bien dans la description, et je dois avouer que les 30 minutes du pic m'ont paru durer des heures alors que j'étais a une dose bien moindre... En bref super TR (faudra que je me tente la douche et les calins sous MXE :yawinkle: )

Lullaby a dit:
Sinon, je peux me tromper mais je crois que le mélange MXE-MD n'est pas conseillé. Je ne sais plus si c'est à cause du syndrome sérotoninergique ou autre, mais il m'a semblé le lire quelque part... à vérifier donc !
Effectivement selon RCpédia :lol: la MD libère la sérotonine et la noradrénaline et la methox est un inhibiteur de la recapture de ces deux la... Syndrome séroto warning :!: et risque de tachychardie sévère itou si je ne m'abuse. (mais a petite dose, ca potentialiserai la MD non ? *hum* )
 
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