ChatonMort
Sale drogué·e
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Bon ça fait pas longtemps que je suis ici donc j'me goure peut-être d'endroit pour poster, hésitez pas à me taper dessus si y avait un topic existant & approprié (j'en ai pas trouvé).
Voilà, pour situer le truc, y a un peu plus d'une semaine j'ai pris un para de md en étant déjà bien bourré (mais bourré-hyperactif, genre beaucoup d'alcool fort d'un coup en étant sobre juste avant), j'étais assez content parce que c'était la cinquième fois que j'en prenais et que pour la première fois ça me faisait quelque chose, j'étais resté sur pas mal de déceptions, et là j'ai roulé des pelles à des jolis garçons et parlé à plein de gens pas intéressants en les trouvant trop cool, bref, j'étais à fond (même si je sais pas vraiment si ça m'a fait plus d'effet que d'habitude, parce qu'avant de gober j'étais déjà à fond sur la musique et je parlais déjà à tout le monde vu que j'avais bien bu). Le lendemain après avoir dormi 4 ou 5h j'ai réussi à aller bosser avec une petite gueule de bois, bref ça allait. Le seul truc qui m'a soulé, c'est que la moitié de mes interactions sociales étaient uniquement liées à la drogue, et que c'est absurde d'aimer autant des gens qui ont pas fait grand chose pour le mériter. Mais bon.
Une semaine plus tard, soit il y a trois jours, soirée posée chez une pote, je décide de rester sobre, parce que la claque prise ce soir-là m'a suffit et que j'ai pas envie d'euphorie psychotrope avant quelques temps. Sauf que la moitié des gens, comme à peu près tous les vendredis, s'arrachent de la soirée un peu après minuit pour aller en soirée dubstep/electro/trance/etc. dans la boîte où tous les bordelais vont tous les week-ends, et qu'une fille que je connais me dit qu'elle a un plan md et que c'est cool (mais en fait je crois que y a toujours de la md là-bas, plan ou pas plan). Du coup, vu qu'en cinq prises j'ai toujours pas pu appréhender la molécule correctement, j'me dis ok, c'est l'occasion de découvrir le truc l'esprit serein, sans être dans un contexte qui va m'empêcher d'analyser les effets en gros. J'ai pas envie de me mettre la mine, juste d'être fixé sur mon rapport à la md et ce que j'en pense. Arrivé sur place donc j'achète trois paras à un mec tellement con qu'il sait pas à combien ils sont dosés et qu'il s'énerve quand je lui pose la question, parce qu'il croit que je remet en cause son honnêteté. La fille mentionnée plus haut, qui a tendance à prendre des prods assez souvent, dit qu'elle a pris le sien en deux fois parce qu'elle est assez puissante ; une autre connaissance qui a pris la même chose dit qu'elle est complètement perchée avec une moitié. Je me retiens donc d'en prendre deux d'un coup, j'me contente d'un et j'attends la montée. Une heure plus tard je commence à avoir quelques embryons d'effets, quelques points de mon champs de vision ondulent très légèrement, mais je reste super clair mentalement. Le DJ qui faisait de la merde a été remplacé par un autre qui arrive à faire du dubstep juste comme j'aime, bien lent et presque atmosphérique. Je me pose dans un fauteuil et j'apprécie la musique, j'ai pas du tout la motivation de danser ni même me lever mais la musique me suffit. Plus d'ondulations à ce stade, c'était vraiment léger et passager, d'ailleurs même si j'ai cru à un début de montée, j'ai aucun effet si ce n'est ma perception de la musique, qui est plus claire que si j'étais sobre.
À ce stade j'ai compris que j'étais pas vraiment monté, et dans la mesure où j'avais pas prévu de me lever trop tard le lendemain, il commençait à être tard pour en prendre un deuxième, surtout avec le temps que ça met à monter chez moi. Du coup je suis resté sur mon fauteuil, à penser à des trucs en écoutant la musique. Et progressivement, j'ai commencé à déprimer comme un porc & à me sentir de plus en plus seul. J'avais énormément envie et besoin de chaleur humaine, mais j'avais plus aucune désinhibition, j'arrivais de moins en moins à communiquer et j'me renfermais de plus en plus sur moi-même .__. Et j'ai fini par ressentir ce qui me semble être une descente typique de ce prod, c'est-à-dire l'impression que je pourrais plus jamais être heureux de ma vie et qu'absolument rien sur terre ne me permettrait de ressentir ne serait-ce qu'un peu de bonheur. Comme j'avais tout-de-même l'esprit clair, j'ai réussi à me rattacher à ma raison, qui me disait que c'était purement chimique, que ça allait passer et que ce bonheur qui me semblait inatteignable n'était qu'une histoire d'hormones et de neurotransmetteurs, soit quelque chose que j'allais retrouver, au pire, dans quelques jours. En gros, même si j'étais déprimé à la base, ce qui me blasait dans cette situation c'était pas que je me pensais pas capable de faire des choses qui me rendent heureux dans ma vie, mais juste que j'arrivais pas à imaginer quoi que ce soit me faire ressentir quelque chose d'agréable ou de positif.
Sauf que c'était pas une descente, c'est arrivé deux ou trois heures après la prise.
Du coup, voilà, ça me paraît assez clair qu'il est question de sérotonine, mais j'arrive pas à comprendre pourquoi j'me suis tapé cette déprime de merde pendant les effets du paras, et pas après. J'y connais pas grand chose, mais de ce que j'ai compris, la descente est liée au fait que l'euphorie artificielle a laissé les stocks vides, or j'ai pas ressenti d'euphorie à un seul moment ce soir-là, j'ai même pas eu de période neutre entre le début des effets et mon passage dépressif, les deux ce sont enchaînés.
Donc, je poste ici parce que je trouve ça intrigant (et que si y a un moyen d'éviter que ça m'arrive à nouveau, j'aimerais bien, quand même). Est-ce que c'est déjà arrivé à quelqu'un ici ?
Est-ce que c'est probable que ça doit du au manque d'espacement de mes deux prises ? Puisque j'en ai pris deux fois en huit jours, et que j'étais particulièrement euphorique la première fois, ça pourrait m'avoir empêché de ressentir ça la deuxième fois ? (les filles dont je parle ont fait les deux soirées avec moi, et en ont pris les deux fois, ça les a pas empêchées d'en profiter)
Est-ce que ça existe les gens qui ont pas le droit de kiffer la md ?
parce que j'en ai quand même pris six fois, et à part la cinquième où c'était marrant mais en grande partie du à l'alcool, j'ai toujours rien ressenti qui vaille tout le foin qu'on fait autour de ce truc…
Est-ce que le fait d'être pas super heureux à la base peut suffire à complètement ruiner une prise ? Parce que j'avais eu une conversation assez déprimante avec mon ex le matin, enfin c'est des histoires de relations pas très intéressantes mais en gros ça m'a bien niqué le moral, mais en général ça m'empêche pas de prendre sur moi et de profiter de ce que je fais, d'ailleurs chez ma pote avant d'aller en soirée j'me sentais plutôt bien, sans refouler ma tristesse ni la noyer dans l'alcool, j'arrivais juste à faire avec…
Et la question qui me tracasse le plus : Est-ce que ça peut juste être de la md de merde ? La fille qui m'a orienté sur le mec qu'en vendait m'a dit qu'elle l'avait déjà goûtée et qu'elle avait une descente plutôt rude (ce qui me semble absurde si on parle de la molécule pure, elle devrait toujours avoir des effets égaux), et en cherchant des infos le lendemain j'ai trouvé ça :
Voilà, pour situer le truc, y a un peu plus d'une semaine j'ai pris un para de md en étant déjà bien bourré (mais bourré-hyperactif, genre beaucoup d'alcool fort d'un coup en étant sobre juste avant), j'étais assez content parce que c'était la cinquième fois que j'en prenais et que pour la première fois ça me faisait quelque chose, j'étais resté sur pas mal de déceptions, et là j'ai roulé des pelles à des jolis garçons et parlé à plein de gens pas intéressants en les trouvant trop cool, bref, j'étais à fond (même si je sais pas vraiment si ça m'a fait plus d'effet que d'habitude, parce qu'avant de gober j'étais déjà à fond sur la musique et je parlais déjà à tout le monde vu que j'avais bien bu). Le lendemain après avoir dormi 4 ou 5h j'ai réussi à aller bosser avec une petite gueule de bois, bref ça allait. Le seul truc qui m'a soulé, c'est que la moitié de mes interactions sociales étaient uniquement liées à la drogue, et que c'est absurde d'aimer autant des gens qui ont pas fait grand chose pour le mériter. Mais bon.
Une semaine plus tard, soit il y a trois jours, soirée posée chez une pote, je décide de rester sobre, parce que la claque prise ce soir-là m'a suffit et que j'ai pas envie d'euphorie psychotrope avant quelques temps. Sauf que la moitié des gens, comme à peu près tous les vendredis, s'arrachent de la soirée un peu après minuit pour aller en soirée dubstep/electro/trance/etc. dans la boîte où tous les bordelais vont tous les week-ends, et qu'une fille que je connais me dit qu'elle a un plan md et que c'est cool (mais en fait je crois que y a toujours de la md là-bas, plan ou pas plan). Du coup, vu qu'en cinq prises j'ai toujours pas pu appréhender la molécule correctement, j'me dis ok, c'est l'occasion de découvrir le truc l'esprit serein, sans être dans un contexte qui va m'empêcher d'analyser les effets en gros. J'ai pas envie de me mettre la mine, juste d'être fixé sur mon rapport à la md et ce que j'en pense. Arrivé sur place donc j'achète trois paras à un mec tellement con qu'il sait pas à combien ils sont dosés et qu'il s'énerve quand je lui pose la question, parce qu'il croit que je remet en cause son honnêteté. La fille mentionnée plus haut, qui a tendance à prendre des prods assez souvent, dit qu'elle a pris le sien en deux fois parce qu'elle est assez puissante ; une autre connaissance qui a pris la même chose dit qu'elle est complètement perchée avec une moitié. Je me retiens donc d'en prendre deux d'un coup, j'me contente d'un et j'attends la montée. Une heure plus tard je commence à avoir quelques embryons d'effets, quelques points de mon champs de vision ondulent très légèrement, mais je reste super clair mentalement. Le DJ qui faisait de la merde a été remplacé par un autre qui arrive à faire du dubstep juste comme j'aime, bien lent et presque atmosphérique. Je me pose dans un fauteuil et j'apprécie la musique, j'ai pas du tout la motivation de danser ni même me lever mais la musique me suffit. Plus d'ondulations à ce stade, c'était vraiment léger et passager, d'ailleurs même si j'ai cru à un début de montée, j'ai aucun effet si ce n'est ma perception de la musique, qui est plus claire que si j'étais sobre.
À ce stade j'ai compris que j'étais pas vraiment monté, et dans la mesure où j'avais pas prévu de me lever trop tard le lendemain, il commençait à être tard pour en prendre un deuxième, surtout avec le temps que ça met à monter chez moi. Du coup je suis resté sur mon fauteuil, à penser à des trucs en écoutant la musique. Et progressivement, j'ai commencé à déprimer comme un porc & à me sentir de plus en plus seul. J'avais énormément envie et besoin de chaleur humaine, mais j'avais plus aucune désinhibition, j'arrivais de moins en moins à communiquer et j'me renfermais de plus en plus sur moi-même .__. Et j'ai fini par ressentir ce qui me semble être une descente typique de ce prod, c'est-à-dire l'impression que je pourrais plus jamais être heureux de ma vie et qu'absolument rien sur terre ne me permettrait de ressentir ne serait-ce qu'un peu de bonheur. Comme j'avais tout-de-même l'esprit clair, j'ai réussi à me rattacher à ma raison, qui me disait que c'était purement chimique, que ça allait passer et que ce bonheur qui me semblait inatteignable n'était qu'une histoire d'hormones et de neurotransmetteurs, soit quelque chose que j'allais retrouver, au pire, dans quelques jours. En gros, même si j'étais déprimé à la base, ce qui me blasait dans cette situation c'était pas que je me pensais pas capable de faire des choses qui me rendent heureux dans ma vie, mais juste que j'arrivais pas à imaginer quoi que ce soit me faire ressentir quelque chose d'agréable ou de positif.
Sauf que c'était pas une descente, c'est arrivé deux ou trois heures après la prise.
Du coup, voilà, ça me paraît assez clair qu'il est question de sérotonine, mais j'arrive pas à comprendre pourquoi j'me suis tapé cette déprime de merde pendant les effets du paras, et pas après. J'y connais pas grand chose, mais de ce que j'ai compris, la descente est liée au fait que l'euphorie artificielle a laissé les stocks vides, or j'ai pas ressenti d'euphorie à un seul moment ce soir-là, j'ai même pas eu de période neutre entre le début des effets et mon passage dépressif, les deux ce sont enchaînés.
Donc, je poste ici parce que je trouve ça intrigant (et que si y a un moyen d'éviter que ça m'arrive à nouveau, j'aimerais bien, quand même). Est-ce que c'est déjà arrivé à quelqu'un ici ?
Est-ce que c'est probable que ça doit du au manque d'espacement de mes deux prises ? Puisque j'en ai pris deux fois en huit jours, et que j'étais particulièrement euphorique la première fois, ça pourrait m'avoir empêché de ressentir ça la deuxième fois ? (les filles dont je parle ont fait les deux soirées avec moi, et en ont pris les deux fois, ça les a pas empêchées d'en profiter)
Est-ce que ça existe les gens qui ont pas le droit de kiffer la md ?

Est-ce que le fait d'être pas super heureux à la base peut suffire à complètement ruiner une prise ? Parce que j'avais eu une conversation assez déprimante avec mon ex le matin, enfin c'est des histoires de relations pas très intéressantes mais en gros ça m'a bien niqué le moral, mais en général ça m'empêche pas de prendre sur moi et de profiter de ce que je fais, d'ailleurs chez ma pote avant d'aller en soirée j'me sentais plutôt bien, sans refouler ma tristesse ni la noyer dans l'alcool, j'arrivais juste à faire avec…
Et la question qui me tracasse le plus : Est-ce que ça peut juste être de la md de merde ? La fille qui m'a orienté sur le mec qu'en vendait m'a dit qu'elle l'avait déjà goûtée et qu'elle avait une descente plutôt rude (ce qui me semble absurde si on parle de la molécule pure, elle devrait toujours avoir des effets égaux), et en cherchant des infos le lendemain j'ai trouvé ça :
C'est possible qu'un truc mal synthétisé ait sur certaines personnes l'effet inverse à celui prévu, en niquant juste leur productions de séroto au lieu de l'augmenter ?http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9rotonine a dit:Il semblerait que l’ecstasy augmente fortement la production de sérotonine de façon temporaire, causant après coup une carence de l’ordre de 50 à 80 % du niveau normal de sérotonine chez un utilisateur régulier.
La consommation d’une formule contenant tous les acides aminés sauf le tryptophane amène à une rapide et brutale baisse de sérotonine dans le cerveau.