PSYCHOCRACK a dit:
tout arrèter, oui, c'est mon seul projet de vie, je ne me projette pas trop dans le future, je me vois mort quand je me projete.
J'avais les mêmes visions négatives quand je prodais, parce que je ne savais quoi faire de ma vie. En plus de me laisser parasiter par des idées qui me poussaient à ne pas m'engager dans telles ou telles voies. La liberté de choisir ça angoisse de ouf, mais à un moment faut se responsabiliser en sachant ce qu'on veut. En plus de s'y tenir, c'est peut-être ça le plus difficile. Après se défoncer ça fait rêver à toute sorte de chose, ça divertit tout en se croyant sérieux, mais sans vraiment oser de véritables changements, puisque sinon on ne pourrait plus se défoncer...
Pour contrer ses mauvais habitudes faut s'apprendre à inhiber ses automatismes négatifs de pensées, qui empêchent de se dire que ça va le faire, qu'il faut sortir de sa zone de confort pour faire de nouvelles rencontres, voir de nouvelles choses dans de nouveaux endroits, qui lanceront de nouveaux projets etc. En gros entretenir les idées qui nous font croire en l'avenir, en enrayant les mécanismes négatifs.
Cet hiver, ne serait-ce que me dire ça me terrorisait dans une angoisse où j'avais juste envie de disparaître. Envisager autre chose qu'être sous la couette à me prendre la tête entre deux siestes m'était impossible. Et puis je me suis engagé dans une formation, j'ai déménagé, et je me suis dis qu'en prenant un nouveau départ c'était le moment de me délaisser de nombreux poids que je n'arrivais plus à porter. J'en étais arrivé à un point où c'était m'en sortir et faire quelque chose de ma vie, où continuer de morfler et un jour me suicider, faire une OD ou me retrouver en HP.
Donc petit à petit j'ai organisé ma nouvelle vie en reconstruisant tout ce qui était détruit en moi/tout ce que j'avais laissé partir en vrille, pour que mon nouveau départ se passe au mieux. Dans l'entretien d'une dynamique positive j'ai repris une activité sportive régulière, je dis oui ou presque à chaque fois qu'on me propose de sortir (sans agenda de défonce et les crasses descentes je suis dispo) et je remplace les visions de moi mortifères par des visions vitalistes, où je me dis que ça va le faire.
J'ai bien validé le "diplôme de l'échec", quand en ayant de nombreuses cartes en main j'ai assez usé de mes facultés à en faire n'importe quoi en me sabordant. Bref j'ai appris qu'à chaque fois que je rate un truc, je recommence et ça réussit après, mais pour ça faut se bouger, en se renouvelant.
En ce moment, quand j'ai un coup de mou, je me dis que "Quand veut, on se meut." - Montessori