Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

En vous enregistrant, vous pourrez discuter de psychotropes, écrire vos meilleurs trip-reports et mieux connaitre la communauté

Je m'inscris!

Le Tr de ma vie ou Ce que la défonce m'a apporté

  • Auteur de la discussion Deleted-1
  • Date de début

Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
23 Fev 2008
Messages
2 810
Powa J'suis jaloux ! :bear:
 
D

Deleted-1

Invité
Supervixen a dit:
Tu sais que tu es un personnage particulièrement inédit* ?

*cf image

A la fois lucide, réfléchi, et tellement branleur. ça me rend presque affectueuse, allez non, ça me rend réellement affectueuse.

:D

(jveux pas qu'on touche à mon colon)
 

Xon

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
24 Fev 2009
Messages
3 088
Mais ma période "vivre intensément, même si je dois crever à 40 ans, j'aurais surtout passé une jeunesse de ouf !" est terminé depuis bientôt 4 mois...

Merde la mienne à commencer y'a 4 ans.
 
D

Deleted-1

Invité
Ba ouai mec, vive l'auto destruction...à petit feu mais surement hein.

Ce Tr n'est pas à prendre de cette façon. Il faut y voir comment la drogue peut s'emparer d'un esprit...bref.
 

psychopsy

Matrice périnatale
Inscrit
9 Déc 2010
Messages
6
Salut Laura Zerty, ça fait maintenant quelques mois que tu as écrit ce TR, est-ce que tu peux nous faire un compte rendu, ce qui a changé dans ta façon de voir les choses,etc...
 

Supervixen

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
5 Fev 2009
Messages
6 918
Salut psychopsy, pourrais-tu venir faire un tour ici s'il te plait ? C'est la case présentation, mais t'es pas obligé de faire long.
 
D

Deleted-1

Invité
Je vous écrirai ma réponse dès que j'ai le temps...
 

Xon

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
24 Fev 2009
Messages
3 088
Ah oui, flash back. Ouais nan, je ne prenais pas ton TR d'une façon ou d'une autre. Juste auto destruction qui à fait Tilt.

Il faut y voir comment la drogue peut s'emparer d'un esprit

C'est large. C'est personnel. C'est difficilement partageable, ça se constate. J'en ai quelques uns autour de moi, et je parlerai plus de "possession" en fait. Même avec du bédo, t'sais le truc "doux" :mrgreen: Et pourtant, ils sont loooooin d'être "éveillés". Juste des loques.

Concernant les substances, l'abus, le trop plein, le trop vite, la précipitation, mènent "forcément" à
la drogue peut s'emparer d'un esprit
. Et l'auto destrcution commence, et on la revendique comme volontaire, souvent pour se voiler la face sur son impuissance, son manque de volonté, voir son amour profond pour la dite substance, qui lui-même cache autre chose de plus profond. Fin c'est ce que ça m'a fait pour l'alcool et le cannabis avant que j'me mette des claques.

Désolé, j'pourri un peu le topic, mais ça m'évoquait ça.
 
D

Deleted-1

Invité
On peut être une loque et avoir l'esprit "éveillé", en mode bien sale dans son canapé à phaser et à penser, mais socialement t'es rien par contre...

Alors,

j'ai mis 3 semaines voir un mois à redescendre complètement du trip au DXM d'aout, j'avais des idées folles, des délires pas trop réalisables, genre réunir quelques potes, se caler pour philosopher, en mode les lumières, j'avais soif de connaissances quoi.
Ensuite j'ai commencé mon année scolaire en BTS début septembre, en fait je suis parti étudié dans une autre ville, donc changement radical d'environnement ---> idéal pour arrêter de fumer des buzz tous les soirs.
Je loge chez une dame qui fait de la médecine chinoise, elle se prend pas mal pour une ouf, un peu trop même, mais surtout on a sympathisé très rapidement et je lui ai raconté toute ma vie, au final elle est tombée amoureuse de moi.

Les deux premiers mois c'était en mode je fumais sans qu'elle le sache en semaine, mon objectif étant de ne fumer que le week end, pour ce qui est des psychés ça j'en avais pas envie, y repenser ça me faisait mal au crane, donc c'était bon de côté là.

La dame m'a ouvert les yeux sur plein chose, mon manque affectif, l'ouverture sur le ressenti de son corps (je le fuis limite plus que ma vie, il me fait over souffrir). En gros je ne suis pas décidé à arrêter, et à chaque semaine qui passe je me rend de plus en plus compte de ma dépendance, c'est de plus en plus dur de m'abstenir de fumer.

Malheureusement début octobre l'envie de triper revient, en gros j'aurais tenu deux mois, (le temps que je me repose, de nouveaux "clean" j'avais envie de me remettre la tête à l'envers...fin octobre je vais à un week end à Nantes rencontrer des psychonauts, je me suis détruit, mais vraiment, j'ai abusé de tous et n'importe quoi, heureusement que c'était les grèves à cette période, je n'ai pas eu cours et j'ai pu me reposer...

Au vacances de la toussaint suis parti à Dam avec des potes...on passe, c'était quasiment de l'ordre du week end à Nantes, sale, très sale, une envie de m'oublier comme pas permis. Au retour des vacs on décide de fêter mon anniv' en même temps que celui de la fille de la dame qui me loge, de mon côté j'ai invité un pote, une amie, et ma soeur, là toute la tension de "l'amour fou" que la dame me portait à exploser, elle était trop bourrée, on devait aller à la gare chercher mon amie, elle ne voulait pas passer les vitesses, elle exigeait que je devais le faire, de mon côté j'étais bien défoncé, ça me cassait les couilles, enfin c'était surtout le fait de voir un adulte dans cet état, c'était bien sale ça aussi !
Au final on a bien mis 3 quarts d'heure à faire l'aller retour jusqu'à la gare au lieu de 20 minutes (surtout qu'une fois après récupéré mon amie elle a recommencé son petit jeu...), j'étais trop énervé !

Après ce week end tout à changer, elle a voulu tout me mettre sur la tête, je l'ai explosé, ça fait mal de sortir à une dame qui a deux fois mon âge que c'est une allumeuse et une égocentrique, et de plus jalouse. Elle en a chialé, elle a tout nié (elle nie tout, c'est INCROYABLE !), mais fallait la voir allumer mon pote, cracher sur mon amie, ouai jmétale là, en gros c'était le week end fracture, depuis c'est la méga tension, entre ma dépendance et cette tension j'ai perdu en un peu plus d'un mois 5 kilos, mais j'ai surtout repris un mode de consommation bien abusé, j'ai passé 3 ou 4 week ends en mode défoncé du matin au soir, je voulais juste oublier cette dame qui me mettait hors de moi (c'est un truc de ouf d'entendre quelqu'un dire qu'il est parfait et que sa maison est très équilibré, faut voir le zbeul que c'est là bas aussi arf).

A noel je suis au bout du rouleau, juste avant les vacances j'ai une grosse prise de conscience lors d'une soirée méphédrone, ma vision de la drogue a bien changé ce soir là, mais trop peu de temps, je me suis rendu compte que j'étais surtout dépendant à la déconnexion musicale, être défoncé ça ne m'intéresse pas tant que ça au final, ce dont j'ai besoin par dessus c'est de mettre mes écouteurs à fond et de partir loin, très loin...
Donc plus de musique, ça a bien diminué ma conso (pour moi drogue = musique), bon à noel jme suis détruit encore une fois, j'ai passé 4 jours à ne faire que fumer du matin au soir, j'ai tapé deux trips, et deux soirées stims, pas bon lorsqu'on est déprimé...
le nouvel an m'a calmé, se retrouver dans le métro à 3H du mat' avec 6 prods différent dans la tête, ça fait bizarre, en arrivant chez moi j'étais au bord des larmes, je suis reparti en cours dans un bien sale état..

J'avais 8 semaines de cours jusqu'à ces vacances, j'ai fais 5 soirées méphédrone entre temps, la majeur partie c'est mal passée, ça m'a achevé (imagine une soirée à la piscine, en partant tu te rends compte qu'on t'a pété ton sac, donc t'es sous meph', t'es en maillot de bain, et j'avais plus que mes pompes et mon manteau dans un cassier...faut la contenir la rage).

Pour résumer je suis dans un état de merde, démotiver de tout, tu prends tous les symptômes d'un mec qui en a trop prit et tu me les attribues.
Retomber dans la défonce quotidienne c'est pas possible, enfin j'ai quand même bien changé d'état d'esprit par rapport à ça, juste le fait de retrouver mon père ça me gave, la majeur partie de mes problèmes viennent de lui en fait...

Sinon j'ai rebouffé un trip au 2c-I avant hier, mouai c'était pas génial, envie de LSD...(ptain suis trop con).

Même l'envie d'écrire à balle est partie, là j'ai trop de chose à expliquer mais...c'est quand même super long, je m'arrête là.

Ah si quand même, désormais je ne suis plus dépendant, en gros j'arrive à ne pas fumer en semaine, j'ai passé deux semaines tranquilles avant mes vacs là, en mode je ne me suis pas retourné la tête le week end, franchement ça fait du bien, repos et retrouvailles des idées claires. Mais un autre gros problème chez moi, c'est que dès que je me suis remis j'ai envie de retourner voir les étoiles...putain de cercle vicieux, mais je suis décidé à m'en sortir, à la rentrée je me remet sur de bons rails, là j'ai un peu dérivé cette première semaine de vacances ( j'en vient à préféré les cours, au moins je suis cadré et sage).

kiss
 

kannabis

Glandeuse pinéale
Inscrit
31 Oct 2010
Messages
122
Yo laura.

Alors si tu veut mon humble avis, tu pense trop aux répercutions de tes actes et pensées sur toi même ce qui te conduit a tes pseudos-déprimes.
Tu prends trop de recul alors que tu as la vie devant toi man ! Tu as bien le temps de penser a tes trips et conneries, vie le moment présent ( je ne pronne pas l'utilisation de prods bien sur ! ).
J'ai lu plus haut que tu enchaînais les passions, pourquoi ne pas trouver une passion/occupation qui sera la clé qui te permettre d’arrêter la défonce (cela te préoccupe beaucoup il me semble la défonce) (perso c'est comme sa que ça à marché pour moi)!
Une activité spirituelle et sportive quotidienne te permettront d'entretenir et connaitre ton ego mieux que sous prods !
J'ai un ami qui ne prends aucun prods et qui arrive a dissocié son esprit de son corps grace a la méditation !

Sur ce peace
 
S

Styloplume

Invité
Yo Laura,

Wow ça me touche ce que tu écris. Là j'ai pas trop le temps mais je veux dire l'essentiel de ce que je pense.

T'es pas dans une situation de dépendance (si ce n'est le cannabis, comme béquille mentale, pour relever l'humeur). Ce qui te pousse à vouloir reprendre des prods, c'est que tu as ouverts des portes, et qu'elles ne sont toujours pas refermées. Je vis la même chose, avec le DXM j'ai réveillé ce que Grof appelle une matrice périnatale, c'est une sorte de système condensé d'expérience, bref, une masse d'impressions et de sentiments concentrés.

Tu peux réveiller ça avec des prods (et on se retrouve avec ce qui ressemble à des séquelles psychologiques: parano, dépression), et tu peux aussi passer au travers avec les prods (principe du chamanisme).

Donc t'es pas dépendant aux prods, c'est juste ton inconscient qui réclame de sortir de ces états que tu n'as pas fini de travailler. Donc, je vois deux solutions, l'une après l'autre:

- T'éloigner des prods pour leurss défauts (ça tu fais déjà, c'est automatique, t'es pas con non plus).
Et au bout d'un moment, quand tu y verras plus clair:
- Te trouver un chamane ou commencer la méditation.

Moi je me reconnait à balle dans ton histoire, si ce n'est que j'ai pris beaucoup moins de choses. Il faudra que je résume mon cas, je pense que ça peut en intéresser.

En attendant tu te démerdes bien je trouve. Bon courage!
 
D

Deleted-1

Invité
kannabis a dit:
Alors si tu veut mon humble avis, tu pense trop aux répercutions de tes actes et pensées sur toi même ce qui te conduit a tes pseudos-déprimes.
Tu prends trop de recul alors que tu as la vie devant toi man ! Tu as bien le temps de penser a tes trips et conneries, vie le moment présent ( je ne pronne pas l'utilisation de prods bien sur ! ).
J'ai lu plus haut que tu enchaînais les passions, pourquoi ne pas trouver une passion/occupation qui sera la clé qui te permettre d’arrêter la défonce (cela te préoccupe beaucoup il me semble la défonce) (perso c'est comme sa que ça à marché pour moi)!
Une activité spirituelle et sportive quotidienne te permettront d'entretenir et connaitre ton ego mieux que sous prods !

J'ai un ami qui ne prends aucun prods et qui arrive a dissocié son esprit de son corps grace a la méditation !


J'ai un gros problème obsessionnel, quand je pense à quelque chose qui m'est important je n'ai plus que ça en tête, en fait je me bouffe tout seul, je me suis apprit dernièrement à faire le vide, sortir des mon idée fixe, ne plus penser qu'à la même chose et partir dans mon imaginaire (jme tourne plein de film, mon esprit argumente et je vis la scène au travers de ma personne).
Le recul...un de mes plus gros problèmes, j'en ai trop prit, c'est une des choses dont je me suis aperçu en premier comme effets "néfastes" de ma conso. En fait j'analyse tout, depuis toujours. J'analyse ma personne et le monde extérieur, et le recul que j'ai prit à fait que je me suis déjà retrouvé à faire l'analyse de l'analyse de l'analyse de l'analyse que je suis en train de faire. C'est un truc de ouf, je pense, d'un coup je me met à analyser ma pensée comme si j'étais monté d'un cran, puis je remonte d'un cran et analyse la réflexion précédente...et ainsi de suite.
En gros ça fait que je me remet constamment en cause et qu'au final ça rend fou :mrgreen: j'ai donc tout simplement arrêté d'analyser constamment, enfin arrêter non, c'est pas possible, je me suis surtout forcé à changer de mode de pensée (ne plus être déstabilisé par un mode de réflexion trop prise de tête).

J'ai trouvé le dessin comme passion, je vous posterais bientôt mes œuvres, mais j'aime vraiment beaucoup dessiner foncedé...c'est pas le top. La seule chose qui pourra me faire arrêter c'est l'amour et l'expression par le sexe. Il n'y a que ça qui puisse surpasser la défonce chez moi.

Dissocier mon esprit de mon corps n'est pas nouveau chez moi, j'ai toujours été dépersonnalisé, et la défonce a fait accroitre le phénomène. En gros l'analyse que j'ai vient de là, je sors de mes pompes et me place en observateur, j'ai un regard "extérieur" sur tout, on retrouve la prise de recul permanente ici encore. Depuis un an je vis dans un film, dehors c'est tout plein de décors, et ya des péripéties qui pimentent les choses, mon film s'appelle "La vie n'est pas un long fleuve tranquille" :D

Styloplume a dit:
Tu peux réveiller ça avec des prods (et on se retrouve avec ce qui ressemble à des séquelles psychologiques: parano, dépression), et tu peux aussi passer au travers avec les prods (principe du chamanisme).

Donc t'es pas dépendant aux prods, c'est juste ton inconscient qui réclame de sortir de ces états que tu n'as pas fini de travailler. Donc, je vois deux solutions, l'une après l'autre:

- T'éloigner des prods pour leurss défauts (ça tu fais déjà, c'est automatique, t'es pas con non plus).
Et au bout d'un moment, quand tu y verras plus clair:
- Te trouver un chamane ou commencer la méditation.

Avec les prods j'ai réveillé comme "séquelles" ma dépersonnalisation, ça à 200%, en a suivi mon analyse folle, ça rend vraiment fou quand ça part trop loin, l'esprit perd les pédales, sinon ma "peur" des gens a refait surface, je n'ai aucune confiance en eux, et ils me dégoutent toujours à un moment ou un autre. Aussi je suis rentré dans la spirale des questions/réponses, effectivement on peut trouver des réponses à des questions plutôt personnelles dans les psychés, mais ça entraine surtout beaucoup d'autres questions à chaque fois de plus en plus profondes, et trop remonter en soi c'est pas bon, surtout lorsqu'on s'arrête uniquement aux choses qui font mal à entendre...ça déboussole un max.
Bon derrière vous rajoutez tous les problèmes plus communs (variations de l'humeur (en mode cyclothymie, content que cette phase soit passée, c'était très éprouvant de traverser presqu'une dizaine d'état psychologique dans la journée)), caractère, démotivation, j'ai eu des problèmes pour uriner aussi, chépa si c'est très courant ça...je pensais trop et j'arrivais pas à pisser à moins d'avoir une très grosse envie...t'as le seum quand tu sors des chiottes avec toujours l'envie de pisser).
Après j'essaye aussi de voir dans quel délire je part, je me tape des phases de 2 ou 3 mois durant lesquelles j'ai un certain mode de pensée, j'analyse ce à quoi je m'intéresse passionnément et qui est fortement accentué par la drogue (ma vision de la drogue par exemple (d'ailleurs la drogue est elle pour vous une motivation ou une récompense ?))

Non je ne suis effectivement pas dépendant à la drogue, j'ai juste un gros problème avec la réalité, j'ai un besoin de fuite démesuré, c'est un addictologue qui m'a ouvert les yeux là dessus.

Je ne pense pas me trouver un chamane ni commencer la méditation, je vais effectivement m'éloigner des prods jusqu'à cet été, et je vais tout simplement continuer à m'exprimer par le dessin, l'écrit et surtout par la parole. Et je vais continuer à penser sans partir dans des délires qui plombent la tête.
 
D

Deleted-1

Invité
kannabis a dit:
Alors si tu veut mon humble avis, tu pense trop aux répercutions de tes actes et pensées sur toi même ce qui te conduit a tes pseudos-déprimes.
Tu prends trop de recul alors que tu as la vie devant toi man ! Tu as bien le temps de penser a tes trips et conneries, vie le moment présent ( je ne pronne pas l'utilisation de prods bien sur ! ).
J'ai lu plus haut que tu enchaînais les passions, pourquoi ne pas trouver une passion/occupation qui sera la clé qui te permettre d’arrêter la défonce (cela te préoccupe beaucoup il me semble la défonce) (perso c'est comme sa que ça à marché pour moi)!
Une activité spirituelle et sportive quotidienne te permettront d'entretenir et connaitre ton ego mieux que sous prods !

J'ai un ami qui ne prends aucun prods et qui arrive a dissocié son esprit de son corps grace a la méditation !


J'ai un gros problème obsessionnel, quand je pense à quelque chose qui m'est important je n'ai plus que ça en tête, en fait je me bouffe tout seul, je me suis apprit dernièrement à faire le vide, sortir des mon idée fixe, ne plus penser qu'à la même chose et partir dans mon imaginaire (jme tourne plein de film, mon esprit argumente et je vis la scène au travers de ma personne).
Le recul...un de mes plus gros problèmes, j'en ai trop prit, c'est une des choses dont je me suis aperçu en premier comme effets "néfastes" de ma conso. En fait j'analyse tout, depuis toujours. J'analyse ma personne et le monde extérieur, et le recul que j'ai prit à fait que je me suis déjà retrouvé à faire l'analyse de l'analyse de l'analyse de l'analyse que je suis en train de faire. C'est un truc de ouf, je pense, d'un coup je me met à analyser ma pensée comme si j'étais monté d'un cran, puis je remonte d'un cran et analyse la réflexion précédente...et ainsi de suite.
En gros ça fait que je me remet constamment en cause et qu'au final ça rend fou :mrgreen: j'ai donc tout simplement arrêté d'analyser constamment, enfin arrêter non, c'est pas possible, je me suis surtout forcé à changer de mode de pensée (ne plus être déstabilisé par un mode de réflexion trop prise de tête).

J'ai trouvé le dessin comme passion, je vous posterais bientôt mes œuvres, mais j'aime vraiment beaucoup dessiner foncedé...c'est pas le top. La seule chose qui pourra me faire arrêter c'est l'amour et l'expression par le sexe. Il n'y a que ça qui puisse surpasser la défonce chez moi.

Dissocier mon esprit de mon corps n'est pas nouveau chez moi, j'ai toujours été dépersonnalisé, et la défonce a fait accroitre le phénomène. En gros l'analyse que j'ai vient de là, je sors de mes pompes et me place en observateur, j'ai un regard "extérieur" sur tout, on retrouve la prise de recul permanente ici encore. Depuis un an je vis dans un film, dehors c'est tout plein de décors, et ya des péripéties qui pimentent les choses, mon film s'appelle "La vie n'est pas un long fleuve tranquille" :D

Styloplume a dit:
Tu peux réveiller ça avec des prods (et on se retrouve avec ce qui ressemble à des séquelles psychologiques: parano, dépression), et tu peux aussi passer au travers avec les prods (principe du chamanisme).

Donc t'es pas dépendant aux prods, c'est juste ton inconscient qui réclame de sortir de ces états que tu n'as pas fini de travailler. Donc, je vois deux solutions, l'une après l'autre:

- T'éloigner des prods pour leurss défauts (ça tu fais déjà, c'est automatique, t'es pas con non plus).
Et au bout d'un moment, quand tu y verras plus clair:
- Te trouver un chamane ou commencer la méditation.

Avec les prods j'ai réveillé comme "séquelles" ma dépersonnalisation, ça à 200%, en a suivi mon analyse folle, ça rend vraiment fou quand ça part trop loin, l'esprit perd les pédales, sinon ma "peur" des gens a refait surface, je n'ai aucune confiance en eux, et ils me dégoutent toujours à un moment ou un autre. Aussi je suis rentré dans la spirale des questions/réponses, effectivement on peut trouver des réponses à des questions plutôt personnelles dans les psychés, mais ça entraine surtout beaucoup d'autres questions à chaque fois de plus en plus profondes, et trop remonter en soi c'est pas bon, surtout lorsqu'on s'arrête uniquement aux choses qui font mal à entendre...ça déboussole un max.
Bon derrière vous rajoutez tous les problèmes plus communs (variations de l'humeur (en mode cyclothymie, content que cette phase soit passée, c'était très éprouvant de traverser presqu'une dizaine d'état psychologique dans la journée)), caractère, démotivation, j'ai eu des problèmes pour uriner aussi, chépa si c'est très courant ça...je pensais trop et j'arrivais pas à pisser à moins d'avoir une très grosse envie...t'as le seum quand tu sors des chiottes avec toujours l'envie de pisser).
Après j'essaye aussi de voir dans quel délire je part, je me tape des phases de 2 ou 3 mois durant lesquelles j'ai un certain mode de pensée, j'analyse ce à quoi je m'intéresse passionnément et qui est fortement accentué par la drogue (ma vision de la drogue par exemple (d'ailleurs la drogue est elle pour vous une motivation ou une récompense ?))

Non je ne suis effectivement pas dépendant à la drogue, j'ai juste un gros problème avec la réalité, j'ai un besoin de fuite démesuré, c'est un addictologue qui m'a ouvert les yeux là dessus.

Je ne pense pas me trouver un chamane ni commencer la méditation, je vais effectivement m'éloigner des prods jusqu'à cet été, et je vais tout simplement continuer à m'exprimer par le dessin, l'écrit et surtout par la parole. Et je vais continuer à penser sans partir dans des délires qui plombent la tête.
 

Ubik012

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
2 Juil 2008
Messages
3 970
Le recul...un de mes plus gros problèmes, j'en ai trop prit, c'est une des choses dont je me suis aperçu en premier comme effets "néfastes" de ma conso. En fait j'analyse tout, depuis toujours. J'analyse ma personne et le monde extérieur, et le recul que j'ai prit à fait que je me suis déjà retrouvé à faire l'analyse de l'analyse de l'analyse de l'analyse que je suis en train de faire. C'est un truc de ouf, je pense, d'un coup je me met à analyser ma pensée comme si j'étais monté d'un cran, puis je remonte d'un cran et analyse la réflexion précédente...et ainsi de suite.

Je vis exactement la même chose, et oui c'est assez déconcertant.. surtout de s'en rendre compte, au début ça ne me posait pas de soucis mais dernièrement, des champignons m'ont montré que peut etre que je ne vivais ma vie que par l'analyse de la situation que je vis.. je regardais un épisode de The Wire (hachement bien !) où un type disait (traduction moyenne) : "j'ai ce sentiment depuis longtemps, c'est comme si j'étais en dehors de moi, en train de me regarder faire des choses que je ne veux pas faire. Je me vois comme si j'étais quelqu'un d'autre, mais je ne suis jamais capable d'arréter le spectacle."
j'ai donc tout simplement arrêté d'analyser constamment, enfin arrêter non, c'est pas possible, je me suis surtout forcé à changer de mode de pensée (ne plus être déstabilisé par un mode de réflexion trop prise de tête).
Gros travail.. ! Une méthode ? :D

Par contre à l'inverse, pas de peur des gens et même l'inverse, l'impression de les comprendre mieux, plus de sérénité, mais en contrepartie beaucoup moins d'expression par la parole.

Aussi je suis rentré dans la spirale des questions/réponses, effectivement on peut trouver des réponses à des questions plutôt personnelles dans les psychés, mais ça entraine surtout beaucoup d'autres questions à chaque fois de plus en plus profondes, et trop remonter en soi c'est pas bon, surtout lorsqu'on s'arrête uniquement aux choses qui font mal à entendre...ça déboussole un max.
C'bien vrai, mais en même temps ce travail peut être bénéfique je pense.. même s'il y aura toujours des questions, les psychés permettent de mieux se comprendre, je pense..

d'ailleurs la drogue est elle pour vous une motivation ou une récompense ?

Jvois pas ce que tu veux dire par motivation :/ genre "je prends de la drogue pour me motiver à faire ça ?"

En attente des dessins sinon!
 
S

Styloplume

Invité
J'ai compris un truc rapidement, et maintenant ça me crève les yeux: t'es vachement mental en fait. tu réfléchis, analyses tout, et tu t'es servi des prods dans cette optique là aussi.

Grof en causant du LSD il dit bien à ses patient: essayez pas d'analyser, vivez-le, juste.

Je pense que pour le quotidien c'est pareil.
 
D

Deleted-1

Invité
mister_x a dit:
Le recul...un de mes plus gros problèmes, j'en ai trop prit, c'est une des choses dont je me suis aperçu en premier comme effets "néfastes" de ma conso. En fait j'analyse tout, depuis toujours. J'analyse ma personne et le monde extérieur, et le recul que j'ai prit à fait que je me suis déjà retrouvé à faire l'analyse de l'analyse de l'analyse de l'analyse que je suis en train de faire. C'est un truc de ouf, je pense, d'un coup je me met à analyser ma pensée comme si j'étais monté d'un cran, puis je remonte d'un cran et analyse la réflexion précédente...et ainsi de suite.

Je vis exactement la même chose, et oui c'est assez déconcertant.. surtout de s'en rendre compte, au début ça ne me posait pas de soucis mais dernièrement, des champignons m'ont montré que peut etre que je ne vivais ma vie que par l'analyse de la situation que je vis.. je regardais un épisode de The Wire (hachement bien !) où un type disait (traduction moyenne) : "j'ai ce sentiment depuis longtemps, c'est comme si j'étais en dehors de moi, en train de me regarder faire des choses que je ne veux pas faire. Je me vois comme si j'étais quelqu'un d'autre, mais je ne suis jamais capable d'arréter le spectacle."

[quote:31ahzu05]j'ai donc tout simplement arrêté d'analyser constamment, enfin arrêter non, c'est pas possible, je me suis surtout forcé à changer de mode de pensée (ne plus être déstabilisé par un mode de réflexion trop prise de tête).
Gros travail.. ! Une méthode ? :D [/quote:31ahzu05]

C'est tout simplement la dépersonnalisation ça mec, en gros t'es acteur de la réalité, ta vie est un film que tu regardes tous les jours...
J'ai deux types d'analyses, la normale et tranquille, la réflexion se fait calmement et je ne me prends pas la tête, en gros c'est gèrable et pas bouillon de questionnement. Après il y a l'analyse obsessionnel qui elle rend fou, en gros sans m'en rendre compte je fais carburer mon cerveau à balle et ça me secoue les neurones. Bon vu de l'extérieur ça ne se voit pas, mais dans ma tête ça peut partir bien loin.
Le travail a été d'abord de me rendre compte que je me flinguais la tête avec mes réflexions de taré (bon ça sans une aide extérieure c'est quasi impossible de s'en rendre compte, mes potes m'ont fait comprendre que je m'auto plombais juste en analysant toujours de plus en plus), donc après avoir compris ça c'était simple, j'ai analysé la chose et j'ai trouvé des solutions au problème : dès que je sentais mon cerveau partir dans une logique de recul et qu'il accélérait un peu trop mon rythme cérébral je me forçais à faire le vide et à ne plus penser, en gros j'attendais de "redescendre" et de retrouver un bon feeling.

Mais le plus dur c'est de se rendre compte que l'on est dans un état d'esprit particulier, la drogue ça imprègne bien l'inconscient si on ne se laisse pas le temps de revenir complètement à la normale entre les prises. Pour ma part je vais de phase en phase, pendant 2 ou 3 mois je suis dans un état d'esprit particulier, par exemple l'année dernière j'étais en mode "psyché" dans ma tête, je ne pensais qu'à ça, je vivais par ça (musique, dessin, pensée, lecture). Enfin c'est plus facile de se rendre compte d'une phase une fois qu'on en est sorti...c'est comme se voir grandir, ah ouai avant j'étais comme ça..

mister_x a dit:
d'ailleurs la drogue est elle pour vous une motivation ou une récompense ?

Jvois pas ce que tu veux dire par motivation :/ genre "je prends de la drogue pour me motiver à faire ça ?"


Par exemple, tu as la flemme d'aller à la fac, tu te dis que tu fumes un pet' en y allant et c'est bon ça passe, ici le pet' te motive, sans lui tu n'y serais pas allé à la fuck, c'est comme passer un accord avec soi même, "okay je fais la chose, à condition que je fume". Juste le fait de savoir que tu vas fumer te motive..
Maintenant on va dire que tu as passé ta semaine au taffe, t'as touché à rien depuis le week end dernier, tu rentres, c'est le week end, tu te roules un bon pétou et tu kiffes, c'est la récompense d'une semaine de taffe (et/ou de sobriété), c'est comme si tu avais "mérité" ce moment détente..

SI vous voyez d'autre "mode" comme ça dites les, là j'ai pensé à ça, en fait quand je fumais quotidiennement le pet' me motivait, maintenant je vois plutôt ça comme une récompense, un moment de détente.

Styloplume a dit:
J'ai compris un truc rapidement, et maintenant ça me crève les yeux: t'es vachement mental en fait. tu réfléchis, analyses tout, et tu t'es servi des prods dans cette optique là aussi.

Grof en causant du LSD il dit bien à ses patient: essayez pas d'analyser, vivez-le, juste.

Je pense que pour le quotidien c'est pareil.

Exact, je suis plus que mental comme personne, en fait je ne sais pas si j'ai déjà été en symbiose avec mon corps à part lors de défonce particulières...des fois je me dis qu'il faudrait que d'un coup je me sente en phase pour voir ce que ça fait, si j'ai déjà ressenti ça. Sinon ba c'est analyse à balle, tout le temps, depuis peu de temps j'arrive à être vraiment serein de temps en temps, ça fait plaise. Oui c'est ça, ne plus analyser mais vivre, passer du stade "j'existe" au stade "je vis" :D
 

Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
23 Fev 2008
Messages
2 810
Alors là :shock:

J'aimerais bien m'exprimer sur la chose me retrouvant beaucoup dans ce que tu dis. Mais c'est vraiment un sujet ou je suis sur de rien... Donc la dépersonnalisation je la met sur le compte de la parano!
C'est ma façon de l'oublier, de pas me 'prendre la tête'.

Et si on vit 'vraiment dans un film' autant prendre plaisir à le regarder.
Laura la banane a dit:
Oui c'est ça, ne plus analyser mais vivre, passer du stade "j'existe" au stade "je vis"

(Je viens de m'auto-quoto-répondre -->)
 
D

Deleted-1

Invité
Ha parano et dépersonnalisation je trouve ça très différent, mais on peut flipper du fait de vivre dans un film, en mode grosse remise en question de la réalité, ça peut foutre les jetons...
 
Haut