'Le monde devient Schizophrène...

[Donkey Bird]

Je créer un topic qui m'est venu en lisant le sujet sur l'amertume "http://www.psychonaut.com/post-38742.html?f=52".


Je me rappel avoir entendu dire que le monde devenais schizophrène. A chaque fois je me suis demandé ce qu'on entendais par là :-?

Et la je me demande si c'est pas tous simplement le fait que notre paix interieur que l'on recherche constamment est inaccesible par le fait que notre 'tribut' à des règles (sociale, législative, de survie etc.) qui nous empèche de nous épanouir dans notre recherche de paix intérieur.

Je m'explique; je vais prendre mon cas c'est celui que je connais le mieux XD :

Je veux ma paix intérieur, la paix universelle, je veux aimer et être aimer mais voila certaine chose me pousse à l'amertume et à la surestimation de moi même et d'autre, à la sous-estimation et aux sentiment que je ne suis pas utile mais même nuisible à ce monde!

Par exemple:

Je suis défois fier de moi parce que je fais réellement des effort pour que mes agissements aient pour but de rendre autrui plus heureux, plus épanouït.
Il en découle: amertume (envers 'les autres', sur-estimation, etc.

Ensuite je possède un iPhone (ne me brûler pas, pitier! ^^), je m'en veux pas! Mais défois ca m'ammene à penser que je ne suis en faite rien de ce que je voudrais être (quelqu'un qui rend les gens heureux*). Mon iPhone a peut-être tuer plus de gens que je n'en ai aider jusqu'à aujourd'hui, mais je ne le 'voie' pas alors je néglige la chose. Bref, c'est un exemple parmit plein d'autres...
Et ce qui ressort de ca chez moi c'est: amertume (envers moi-même) et sous-estime, manque de confiance en soi.

J'ai l'impression que cette société nous rend schizophrène, parce que nous somme lancer comme une balle de tennis shooté par Nadal et renvoyé par Djokovic entre le bien et le mal selon l'idée que l'on s'en fait. On ne sait plus ou donner de la tête et ca nous rend fou parce que la société nous empeche d'exprimer ce grain de folie que nous possédons tous au fond de chacun de nous!


Je m'arrete là, j'en et mare est plus j'écrit plus je sent que je m'écarte de l'idée du début...

Voila ^^ Si c'est compréhensible (je m'épxrime mal moi aussi :-s) j'aimerais vos réactions

Biz'


*égocentrisme aveugle?

 

[1943737629E9]

Je pense que la paix interieur est bien la pire chose qui puisse arriver à quelqu'un. Arretez moi si je me plante, mais lorsqu'on est en paix, ça veut dire qu'on a ce qu'on veut, c'est-a-dire qu'on arrete de chercher, et je trouve ça bien triste ..

Voila, rien à dire de plus pour le moment.

 

[Veilleur]

Les upanishads nous apprennent que la souffrance et l'amertume viennent de la convoitise pour les choses de ce monde. Lorsqu'on ne possède pas, on est frustré par l'illusion de l'absence, lorsqu'on possède, on est frustrés par l'impermanence des choses, qui sont toutes (à commencer par notre vie, mais c'est aussi valable pour toute chose qu'on possède) amenées à s'éteindre. La paix intérieure ne vient qu'à celui qui prend conscience qu'on possède déjà toute chose malgré l'illusion de la multiplicité car nous sommes un avec l'univers et un avec toute chose qu'il contient.

Ma très sainte bite dans vos multiples culs, amen.

 

[Donkey Bird]

+1 Veilleur! Ca... m'éclaire ^^
Et la quête de la paix intérieur reste toujours au stade de 'quête' pour moi Ambulance
Je me suis déjà dit que si quelqu'un parvenais à obtenir la sagesse, la vrais, il n'aurait plus qu'à ce suicider...

 

[Guest]

Il y a deux tragedies dans la vie : obtenir ce que l'on veux et ne pas l'obtenir.

 

[zloop]

Je me rappel de mes cours de philo de terminale, la prof disait que le désir est le bonheur en soi et que obtenir ce qu'on souhaite n'est bon que dans l'attente et pas dans l'obtention. Donc si tu attend la paix intérieur tu ne seras plus heureux alors que lorsque tu la cherche tu l'es plus, c'est pas clair non plus désolé...

 

[fab4598]

T'en fais pas pour l'iphone, on doit être qquns... C'est le parfait objet crée par la société de consommation, promu par une pub absolument parfaite et somme toute, assez inutile. Mais bon... Ca fait plaisir quand on le sort de la boite.

Etre parfaitement en accord avec ses convictions, 100% du temps, est une horreur. Il faut savoir, des fois, faire une petite entorse pour mieux revenir à ses principes et en être content. C'est comme manger bio: ça n'a pas besoin d'être systématique pour faire du bien.

On bumpe?

 

[flashoff]

"vouloir nous brule et pouvoir nous détruit"

Balzac

 

[MK-Ultra]

Je vois pas pourquoi on ne pourrait être en paix et curieux du monde en même temps.
C'est une vision quantitative de la connaissance qui entraîne cette conception à mon avis, penser que l'on doit engranger une quantité de plus en plus grande de connaissances...mais au final ces connaissances ne servent à rien en tant que telles, elles ne sont qu'un moyen et non une fin pour nous permettre de mieux vivre le moment présent.
La quiétude ne s'obtient que dans l'ici et le maintenant, toute projection dans le passé ou le futur (la nostalgie, regret / le désir, l'ambition) et d'autres lieux nous en écarte.

 

[taAke]

La paix intérieure ne vient qu'à celui qui prend conscience qu'on possède déjà toute chose malgré l'illusion de la multiplicité car nous sommes un avec l'univers et un avec toute chose qu'il contient.

Jvais dire ça a mon dealer tiens.

 

[Towelly]

La paix intérieure je vois aussi ça comme arriver à se supporter soi même, ce que j'observe très rarement (pour ne pas dire jamais).

Il y a une citation qui disait que les hommes sont sociables car ils ne se supportent pas eux mêmes, et j'approuve entièrement.


Combien de gens peuvent être en paix avec leur personne, sachant qu'il faut être passé au dessus des traumatismes vécus, des enfances malheureuses, des parents alcooliques, des complexes physiques, du manque de confiance en soit, etc etc, la liste est sans fin, et chacun de nous, sauf exceptions (j'aurai émis le chiffre de 10%), possède un ou plusieurs problème avec son égo.


Cette notion de se supporter, pour moi je la traduis par la faculté à être solitaire, n'avoir besoin de personne, ou ne pas se sentir mal en étant pas accompagné (que ce soit d'amis ou de concubin)...

Notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude.

La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres.

 

[D.F.]

[...]
Cette notion de se supporter, pour moi je la traduis par la faculté à être solitaire, n'avoir besoin de personne, ou ne pas se sentir mal en étant pas accompagné (que ce soit d'amis ou de concubin)...

Tu sais que si tu étais un clebs je pourrais presque ressentir de l'empathie à ton égard tellement je me retrouve dans ces propos ? :mrgreen:

 

[Towelly]

Pas de chance je suis une serviette :mrgreen:


En tout cas si tu te retrouves dans ces propos c'est que tu les partages et que tu les as saisis, c'est bien.

 

[D.F.]

C'est pas très développé, mais c'est ce que je ressens depuis plusieurs années. J'ai pas spécialement de problème a être avec des gens, mais en général je n'aime pas ça (sauf rares amis proches qui se comptent sur les doigts d'une main) et le peu que je sors, je le fais limite plus par souci de "normalité" qu'autre chose...

Enfin bref, c'est plus ou moins ce qu'on qualifie de symptôme shizoïde, il me semble.

 

[Towelly]

Bah après il faut faire des différenciations, parce que sinon, en ne prenant comme exemples ici, nous mêmes, je suis complètement schizophrène, et donc, tu l'es tout autant.


Mais je pense qu'on peut quand même dissocier le schizophrène subit malade, et le schizophrène choisit. Même si en soit, on ne choisit que peu de choses.


Parce que personnellement, je n'ai pas l'impression d'être emprisonné dans mon égo, je sais juste que je préfère être seul parce que personne ne me convient (sauf une personne de sexe féminin choisie, et donc qui peut me comprendre, avec qui je pourrais me placer dans une bulle non réellement enclavée parmi le monde extérieur), et j'ai toujours été extrêmement timide et renfermé, même si au jour d'aujourd'hui j'arrive a faire abstraction de cette timidité handicapante, mais, petit, j'ai aimé être seul, avec ma musique, mon GB, des dragibus, et du calage.

La paix quoi.



Je ne ressens pas le besoin de m'oublier dans quelqu'un, comme dans un couple, ou dans quelques amis que ce soit, même si pour moi être en couple est bien la seule sociabilité que j'approuve (cela permet d'arrêter de réfléchir, mettre en standby le HD) car elle est basée sur l'entente ultime, et l'ouverture envers une autre psychologie humaine, traduite par une jolie fille (dans ce cas ci) qui partage tes opinions, ou du moins qui est ouverte à une empathie et une compréhension absolue.


Et puis, à quoi bon être sociable ? Il faut aussi arrêter de baser son bonheur uniquement sur les autres, car on est souvent déçu du comportement des gens, même quand on est persuadé qu'on peut accorder à telle ou telle personne une confiance totale...


Ajoutons que malgré un certain enfermement dans mon moi, je déteste dire JE.

Quelqu'un sur un forum[/i]]
J'ai bien peur de devoir te répondre que oui, la solitude est inhérente à la schizophrénie, ce sont les symptômes négatifs de la maladie qui poussent au repli, en ce qui me concerne, ça me pèse aussi parfois, mais quand je me rappelle à quel point mes "amis" étaient cons, je ne regrette pas vraiment. Pour terminer sur un poncif : mieux vaut être seul que mal accompagné.

 

[MtMc]

Un petit tour en décadence ?

www.canards.con

Bonne lecture !

 

[DasFrog]

Une seule chance de justifier ou d'expliquer, ensuite c'est le ban.

Et oui je suis pas de bonne humeur.

 

[Towelly]

Nan mais c'est une truite lui, il est grillé, il fait sa pub, et on ira pas sur son site de naze pour la peine. :mrgreen:
(d'ailleurs il faudrait masquer le lien) [Edit]: mouahah, well done


Si j'étais Dieu je l'aurai banni au moins 3 fois pour le prix d'un, et je l'aurai envoyé en enfer avec un tatouage sur le front: I'm a gayfish

 

[Quetzal]

Oh je vois le décalage, mais ... oh et puis merde ! pas moyen que je me lance la dedans
Justement, parce que tout est extrèmement complexe, et que la dernière grande revolution que je vis, c'est celle de la complexité ; l'accepter, accepter qu'il y a des inconnues et tenir compte de l'ignorance. Et celà est fabuleux, parce que contrairement a ce qui est mis précédemment, la connaissance devient alors un outil infini générateur de bien-être, et donc "presque une fin en soi"... bon jvais fumer ma bière et m'enfiler un petard je reviens, ca sera pire mais vous comprendrez miieux!

 

[Towelly]

Après je préfère refuser la connerie (ce que je comprends quand même) et rester dans mon monde, plutôt qu'y participer.

C'est un peu sentir un fossé entre sa propre personne et les autres, que peut on faire dans ce cas là ?


Soit faire partie de la masse, soit s'auto-suffire et être bien avec son esprit.
Comme j'ai dit précédemment, certaines personnes ont besoins de s'oublier dans d'autres (amis, collègues de travail, etc...) mais uniquement dans le but de répondre à un besoin complexe de leur personnalité.

Mais si on n'éprouve pas ce besoin là, rien ne nous oblige à vouloir se conformer, en s'imaginant qu'on est pas normal, ce qui est une aberration.



La solitude est vraiment une caractéristique peu commune parmi nous, tellement, qu'elle n'apparait pas comme légitime, et je trouve un peu exagéré le terme de schizophrène quand on aborde le thème du solitaire...