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le gout de l'effort et les prods

  • Auteur de la discussion jesuisclean
  • Date de début
D

Deleted-1

Invité
Ahahah j'ai pas osé le dire, ya que les filles pour remarquer ça :D
 

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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11 Juin 2007
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Je suis une fille certes, mais plus encline à reluquer sous les jupettes que dans les jeans de rockstars. :wink:
Par contre j'admets que la nuit dernière, j'étais un peu allumée, ceci expliquant peut-être cela... bien qu'il ne faille pas comprendre "allumée" dans un sens sexuel, n'est-ce pas...
 

Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
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23 Fev 2008
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Schtroumpfette t'es lesbienne! :heart:

(désolé pour le manque de tact...)
 
D

DasFrog

Invité
Moi j'appelle plus ça un manque de tact mais une subtilité digne d'un bulldozer conduit par un yak schizophrène aux tendances suicidaires.
:arrow:

:heart: au passage pour faire ton sur ton...
 

Xon

Holofractale de l'hypervérité
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24 Fev 2009
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Up pour dire "au bûcher sorcière"

Ca fait contrepoids.

Non? Vraiment pas? :|

OkOk.
 

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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11 Juin 2007
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Ca c'est un up du tonnerre de dieu! :mrgreen:
 

sval

Holofractale de l'hypervérité
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5 Déc 2007
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jesuisclean a dit:
Après les commerciaux cocaïnomanes, les sportifs sous amphets et les joueurs de billards qui ralentissent leur rythme cardiaque avec des benzo, je tiens à parler de ma propre expérience qui n'a rien avoir avec la créativité ou l'art il s'agit bien du travail, dans son sens le plus noble, aidé par les substances psychoactives en particulier les antalgiques légaux sous ordonnance

Non mais sans déconner quel musicien ne s'est jamais aidé d'un petit joint pour apprécier à sa juste valeur le fruit d'un acharnement de plusieurs années à essayer d'apprivoiser son instrument dont l'ingratitude n'est même pas comparable à celle de la caissière de supermarché à qui l'on sourit parce qu'on croit la connaître et qui finit par démissionner sans même prévenir ses clients les plus fidèles ?

J'en viens au sujet de départ : c'est tordu mais pour ce qui est de la technique, le travail des gammes et des sonates apprises il y a fort longtemps au conservatoire, il faut être concentré, plus calme, et ne pas craindre l'effort et les longues heures à répéter les mêmes exercices, pourquoi ne pas s'aider alors de l'immense pharmacopée mise à notre disposition ? mon docteur pourra-t-il comprendre le pourquoi du comment je devrais avoir le droit à une prescription illimitée à vie de vicodin ? pour le moment ceux que j'ai rencontrés se montrent assez peu compréhensifs voir carrément réticents, est-ce peine perdue ? ou d'une certaine manière serait-ce un acte militant de ma part que d'aller à l'encontre de leurs idées ?

Je crois donc que certains produits peuvent donner le goût de l'effort et des nouvelles choses, l'alcool nous montre que l'on est capable de causer à une personne de l'autre sexe sans trébucher à chaque mot, on arrive ensuite à faire sans, car on sait que l'on en est capable ; le joint libèrerait l'imagination et créerait des vocations artistiques, et les opiacés permettraient (en plus de se rendre compte que l'on peut prendre beaucoup de plaisir en couchant avec une moche) de réaliser mieux les travaux répétitifs à la fois inutiles et essentiels, ceux qui demandent beaucoup de sensibilité et de douceur. Charlie parker serait forcément d'accord, mais à part lui il y a des musiciens à qui ça cause ? ou des champions de tir à l'arc ? Ne réagissez pas trop violemment, bien à vous,

Un musicien qui a toujours été clean, ça n'existe pas, ce n'est pas un musicien. Puisque son art est le produit de désirs refoulés et autres passions, volitions qui ne trouvent d'issue que dans l'altération de la conscience (pour se débarrasser du désagréable quoi). Charlie Parker c'est la même histoire que Ray Charles, Même histoire que chaque musicien, à des échelles différentes, il y en a qui survivent d'autres pas; c'est peut-être à ça qu'on reconnait le génie? Non, certainement pas. Ni à l'effort que produit un musicien pour se débarrasser de telle drogue (sinon je serais un génie déjà), je partage ton point de vue sur le fait que chaque substance devrait avoir son utilité dans un domaine précis, sauf que je serais un peu plus "empiriste" pour le coup; je bannis le synthétique du normatif, on ne peut pas dire que la rabla serve une cause évidente dans quelque processus de création artistique, ni d'un quelconque exercice, et pour cause le synthétique ne peut déceler de l'authentique.
Puisque l'idée c'est d'aller piocher dans le conscient ou l'inconscient des informations esthétiques capitales, je ne privilégierais pas le genre de produits qui dépriment le système nerveux central (à part comme tu dis, à la limite, pour effectuer des travaux vraiment ennuyeux).
En fait la position que tu tiens face au travail en général n'est ni plus ni moins celle de tel "toxicomane" (au sens large) qui cherche à se dédouaner de sa responsabilité, ses habitudes, en leur attribuant un effet logiquement louable. Ce n'est pas une offense, moi aussi je me suis souvent dit la même chose.
Je suis musicien, et à mes débuts je ne composait jamais sans produits, mais j'ai pris un virage décisif à partir du moment ou j'ai découvert la multiplicité des possibles sans état de conscience modifié, qui s'étend de la production à la correction; je ne compose plus sous l'influence de trips ou de beuh, même si le rendu était correct, il était bien trop peu original, et d'un point de vue qualitatif pur, on gagne beaucoup en précision en étant dans un état normal (la Valium peut-être explique mon soucis de la précision...) cela dit, je réécoute toujours, juste après une production, la composition sous les différentes perspectives que nous offrent certains produits, Psilocybine, Mescaline, LSD et weed en tête; pour en saisir ou tout du moins s'approcher de la substance de tel élément esthétique qui procure son charme à l'œuvre.
En bref ce sont bien des outils, mais des outils qui ne servent qu'à l'introspection; donc qui viennent a posteriori, parce que sinon je ne vois pas l'intérêt concret de cogiter des heures sur une structure: s'il n'y a pas un minimum d'intuitif il n'y a plus d'émotion.
 

Supervixen

Holofractale de l'hypervérité
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5 Fev 2009
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sval a dit:
Un musicien qui a toujours été clean, ça n'existe pas, ce n'est pas un musicien. (...)
Je suis musicien

J'aurais pas vomi il y a dix minutes, je me permettrais de rigoler.
Tout ça est un peu péremptoire et il me parait un brin outrancier de décréter que puisque toi tu penses t'en tirer mieux avec les drogues (ce qui est possible, mais loin d'être certain), il en va de même pour Vivaldi, Mozart et Benjamin Biolay (je ne sais pas ce qu'il fait, lui, mais en tout cas je l'aime pas).
 
T

Towelly

Invité
Supervixen a dit:
sval a dit:
Un musicien qui a toujours été clean, ça n'existe pas, ce n'est pas un musicien. (...)
Je suis musicien

J'aurais pas vomi il y a dix minutes, je me permettrais de rigoler.
Tout ça est un peu péremptoire et il me parait un brin outrancier de décréter que puisque toi tu penses t'en tirer mieux avec les drogues (ce qui est possible, mais loin d'être certain), il en va de même pour Vivaldi, Mozart et Benjamin Biolay (je ne sais pas ce qu'il fait, lui, mais en tout cas je l'aime pas).

En même temps il a pas tort le bougre.
Le pourcentage de musiciens qui prennent de la drogue doit être très élevé, surement plus de 75% je dirai, et encore, ça reste gentil.

Et quand je parle de musiciens, c'est de musiciens hein, on s'entend. Genre Diam's, Gregoire, Cristophe Maé, et autres vomissures diverses et dégoutantes, ça n'est pas pris en compte.


Un cerveau de musicien n'est pas constitué comme un cerveau normal, à partir de là, on peut élaborer plein de théorie sur le pourquoi les musicos sont des frits ?
 
D

Deleted-1

Invité
Zappez le début et lisez la description.

http://www.moodinstitute.com/subcat/fr/ ... t-talents/

Après je suis sur que chacun interprétera ce texte à sa manière, mais j'approuve le fait qu'un artiste est "destiné" à se droguer (ahahah fouettez moi).

Certain on peut être juste besoin d'extérioriser plus que les autres, et de s'oublier dans leur art par la même occasion (en y rajoutant l'intensité que procure la drogue, faut croire qu'on peut atteindre des sommets...)
 

sval

Holofractale de l'hypervérité
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5 Déc 2007
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2 448
Supervixen a dit:
sval a dit:
Un musicien qui a toujours été clean, ça n'existe pas, ce n'est pas un musicien. (...)
Je suis musicien

J'aurais pas vomi il y a dix minutes, je me permettrais de rigoler.
Tout ça est un peu péremptoire et il me parait un brin outrancier de décréter que puisque toi tu penses t'en tirer mieux avec les drogues (ce qui est possible, mais loin d'être certain), il en va de même pour Vivaldi, Mozart et Benjamin Biolay (je ne sais pas ce qu'il fait, lui, mais en tout cas je l'aime pas).

Euh, non par contre je ne dirais pas que je m'en tire bien pour m'en tenir à tes propos par rapport aux produits stupéfiants en matière de créativité musicale, j'avoue qu'il fallait un peu lire entre les lignes mais les produits nous rapprochent de certaines essences en toute matière, et musicalement parlant je dirais que ça permet a posteriori, sinon pas du tout, de pénétrer la structure comme ensemble. J'ai écrit un article là-dessus qui fait partie d'un essai sur la rédhibition au cœur du désir, opposé à la volonté (ça a dû être publié en 3° partie "l'extrapolation en art & cycle social") et sur les structures ontologiques du concept de nostalgie (suite à mon "accident volontaire" c'est comme ça qu'il y est décrit).

Mais bon, je généralisais pour en venir aux faits cash, mais en effet je pense que 75% (xD) c'est très très gentil, on ne s'en rend pas bien compte, même objectivement il est difficile de concevoir que les musicos ont le monopole de la consommation de stupéfiants et pour cause; c'est faux, ils n'ont pas cette drôle de caractéristique qui ne peut pas vraiment en être une, mais il ont besoin plus souvent que d'autres de produits puisque le but de chaque homme est la poursuite du bonheur (de l'ataraxie si vous êtes du genre classique), or l'ataraxie si bien nommée demande une inhibition totale de tout désir, chose qu'on ne peut reproduire que synthétiquement: grâce aux produits stupéfiants.

Mais s'il existe une autre solution pour atteindre l'ataraxie je prends! Parce que je suis loin du compte, et même les présocratiques en étaient bien loin c'est dire xD y'a que les stoïciens qui se sont détournés du concept mais au final ça empire leur cas: en refoulant TOUS leurs désirs; ils sont désireux de les retrouver xD c'est guénial comme on dit.

Bien à vous les amis!
Bougres que vous êtes :)
 

elpayot

Glandeuse pinéale
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20 Déc 2010
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134
sval a dit:
or l'ataraxie si bien nommée demande une inhibition totale de tout désir, chose qu'on ne peut reproduire que synthétiquement: grâce aux produits stupéfiants.
Mais s'il existe une autre solution pour atteindre l'ataraxie je prends!

La méditation, ou transe non pas atteinte grace a la drogue mais grace a une pratique spirituelle, casi religieuse, sans pour autant croire au dieu des Catho mmmvoyez ?
La drogue, pour ceux qui aiment bien ce contact enthéogéne (Sankaan tu peux m'insulter), te donne les clefs pour trouver cette ataraxie, mais une fois que tu es "sur la voie", tu peux t'en passer (sans que ça soit obligé hein, tu peux continuer a te droguer doucement toute ta vie c'est très sympa :) )
 
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