Sludge
Holofractale de l'hypervérité
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- 17 Sept 2011
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C'est vrai, en y réfléchissant plus de deux secondes c'est clair qu'il fait partie des réalisateurs qui mettent en scène de véritables personnages féminins, pas des faire-valoir, des potiches ou des agglomérats de préjugés sexistes. Et simplement faire ça, c'est clairement féministe dans un monde culturel sexiste. On en revient à ce que je disais dans le tout premier post de ce topic. Le féminisme ce n'est pas essayer de dominer les hommes, c'est simplement redonner au féminin sa place normale. Même si pour Tarantino il est de toutes façons dans le Pulp et le foutraque, ce qui fait que des nanas mettent des grosses raclées à des keums pour le seul plaisir de voir ça. Cet aspect n'est pas forcément plus féministe qu'un personnage regardé simplement avec amour et respect, et ça peut être autant une femme au foyer qu'une camionneuse.
Un film sexiste, c'est très facile à repérer. C'est simplement un film qui fait comme si les femmes n'existaient pas, ou qui est assez empêtré dans son conditionnement pour n'arriver à faire qu'un personnage féminin au milieu de 99% de keums juste pour mieux étaler des préjugés, provoquant un facepalm de tous ceux qui sont des femmes ou qui ont une relation normale aux femmes. Bon là j'ai pas regardé Mad Max donc je ne sais pas s'il y a plus d'une femme dans le film mais en tout cas le personnage décrit a l'air bien cool et les réactions qu'il a pu susciter sont vraiment parlantes de la situation.
Le plus triste dans le sexisme, c'est d'en arriver à tellement considérer les femmes comme des extra-terrestres au lieu de considérer chacune comme un individu, qu'on en arrive à ne pas être foutu d'imaginer un personnage féminin autrement que par des préjugés, comme si on en avait jamais rencontré vraiment une de sa vie autre que dans des photos de magazine ou dans ses fantasmes. Arriver à créer une relation sincère avec une personne, ça demande à s'ouvrir à elle et donc à mettre de coté un certain nombre de réflexes.
C'est pour ça que j'ai beaucoup de mal avec les discours "les femmes", "la féminité" comme j'en ai lu encore récemment ici. Pour moi ça n'a aucun sens. Un individu est un individu. Comme on est conditionnés on intègre quand même un certain nombre de choses, c'est le coté dramatique de tout ça. On n'arrive pas à s'en dépêtre quoi, que ce soit la façon dont les autres nous voient, ou comment nous on se voit, on perpétue des choses malgré nous. Mais une personne est au fond d'elle-même un individu potentiellement n'importe quoi sauf limites physiques largement surestimées, et la généralisation que l'on pratique nous réduit à moins que ça.
Un film sexiste, c'est très facile à repérer. C'est simplement un film qui fait comme si les femmes n'existaient pas, ou qui est assez empêtré dans son conditionnement pour n'arriver à faire qu'un personnage féminin au milieu de 99% de keums juste pour mieux étaler des préjugés, provoquant un facepalm de tous ceux qui sont des femmes ou qui ont une relation normale aux femmes. Bon là j'ai pas regardé Mad Max donc je ne sais pas s'il y a plus d'une femme dans le film mais en tout cas le personnage décrit a l'air bien cool et les réactions qu'il a pu susciter sont vraiment parlantes de la situation.
Le plus triste dans le sexisme, c'est d'en arriver à tellement considérer les femmes comme des extra-terrestres au lieu de considérer chacune comme un individu, qu'on en arrive à ne pas être foutu d'imaginer un personnage féminin autrement que par des préjugés, comme si on en avait jamais rencontré vraiment une de sa vie autre que dans des photos de magazine ou dans ses fantasmes. Arriver à créer une relation sincère avec une personne, ça demande à s'ouvrir à elle et donc à mettre de coté un certain nombre de réflexes.
C'est pour ça que j'ai beaucoup de mal avec les discours "les femmes", "la féminité" comme j'en ai lu encore récemment ici. Pour moi ça n'a aucun sens. Un individu est un individu. Comme on est conditionnés on intègre quand même un certain nombre de choses, c'est le coté dramatique de tout ça. On n'arrive pas à s'en dépêtre quoi, que ce soit la façon dont les autres nous voient, ou comment nous on se voit, on perpétue des choses malgré nous. Mais une personne est au fond d'elle-même un individu potentiellement n'importe quoi sauf limites physiques largement surestimées, et la généralisation que l'on pratique nous réduit à moins que ça.