Xamg
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J'arrive de moins en moins, voire plus du tout à garder certains de mes trips, les plus originaux et exceptionnels on va dire, pour moi. J'ai de plus en plus souvent l'envie de partager cette autre perception du monde qui est si facile à avoir, mais tellement compliquée à expliquer ...
Alors, je me lance pour la toute première fois, avec le DXM, drogue qui m'est assez chère, que je trouve extrêmement chamanique ! Je dois être pas loin de la "borderline" des 50 trips, je pense ... Je la connais donc par cœur, cette molécule, et ses différents plateaux, et vous savez quoi ? Je suis en admiration totale devant ce fameux "deuxième plateau". J'aime quand je ne sais plus, quand je ne comprends plus. J'aime recevoir cette sorte de défi, cette suite d'épreuves à surmonter qui, toutes rassemblées, forment une aventure indescriptible à vivre.
J'ai décidé ce soir de vous raconter un de mes trips le plus what the fuck. Je me suis demander à plusieurs reprises si je ne m'étais pas planté de parachute(s) ... Et oui, sacrée ouverture sur le sujet, pourquoi des paras ? Il s'avère qu'en Suisse -je suis Français à la base- il y a du DXM magnifiquement conditionné, vendu comme une salade à l'hypermarché du coin. On peut chopper par exemple des gouttes, 20ml, avec une concentration en DXM (20.8 mg/ml) Je vous laisse faire le calcul ! plus de 400mg dans deux tous petits centilitres ! Même pas une gorgée, avec un goût plus que largement surmontable -en fait plus maintenant-. B*xine.
Autre version, celle utilisée dans pour ce trip, Pulmof*r retard : petites capsules qui contiennent des mini-pastilles. Chaque capsule contient 50mg de "Dextrométhorphane bromhydrate" soit 37mg de dextrométorphane pur -c'est écrit sur la boîte !-. J'ai une boîte de 20 sur moi, j'en ouvre dix, soit 370mg pour mes 70-75 kilos, 1m85, et mets le tout dans un gros para.
Photo prise par moi-même, D3200.
Je travaille en Suisse, mais j'ai congé pendant deux jours, et je décide, sur un coup de tête de me lancer à l'assaut du Col du Grand Saint-Bernard, un point de passage entre ce beau pays et l'Italie perché à 2600 mètres d'altitude ! Je file en train à travers le Valais Helvétique ... Le voyage se fait long, et je décide de taper mon para dans le train, peut-être un quart d'heure avant d'arriver à la dernière station ferroviaire, je sais c'est pas vraiment RDR. J'ai une petite faim, mais le bus que je dois prendre est sur le point de partir, je saute dedans. Il y a 40 minutes de trajet, un petit moment d'appréhension, avec le set&setting complètement inexistant, mais volontaire, je tiens à le préciser. Tout se passe bien, je suis le seul passager, et des murs de neiges de plusieurs mètres de haut entourent la route ... Ça monte doucement, il fait de plus en plus chaud. J'ai de la chance, je n'ai aucun effet indésirable avec le DXM ( Je n'ai vomi qu'une fois, et n'ai jamais eu de démangeassions !).
Le bus s'arrête enfin : brouillard, neige, et froid sont au rendez-vous. Je file dans le monastère, où je connais déjà les chanoines, rencontrés l'année dernière. Ils sont très heureux de me revoir, mais moi, j'ai l'impression qu'ils font preuves d'hypocrisie, une petite crise de paranoïa m'envahie. Ils m'invitent à boire un verre ou plutôt plusieurs, du blanc, j'essaie de refuser, mais je n'ai pas le temps de savoir où ils m'emmènent, que je suis déjà accoudé à un comptoir, servi. Je me demande comment j'ai réussi à passer à travers autant de pièces en si peu de temps, je ne sais même plus pourquoi je suis là. C'est parti : Il va falloir que m'accroche, que je m'accroche à la réalité, que je fasse une bonne impression, qu'on ne comprenne pas que je ne suis pas dans mon état normal. Je réfléchis, il faut que je parte d'ici, le plus vite possible, je veux juste voir la montagne et le lac ...
La solution que je trouve sur le moment et d'enfiler mon verre cul-sec, afin de partir de ce "piège" le plus rapidement possible, parano oblige. Il est malheureusement rempli à nouveau aussitôt. On me parle, j'ai de plus en plus de mal à aligner plusieurs mots à la suite ... Je ne saisis plus les questions qu'on me pose. J'essaie de faire comprendre que je suis fatigué du trajet et que je suis donc un peu ailleurs, avec l'altitude etc ... Je finis mon deuxième verre, et prétexte que j'ai un rendez-vous important et que je reviendrai ... Il fallait vraiment que je parte, l'ambiance devenait vraiment glauque, il faut s'imaginer un monastère, un vrai de vrai, avec des arches et compagnie ... Un véritable sentiment de peur m'envahi, je ne suis pas au bon endroit, je sors donc le plus vite possible ...
Il fait extrêmement froid dehors, je n'arrive plus à marcher droit, le robot walk est activé. Je n'ai plus le courage de me promener, il faut que je m'assois, vraiment. Je reconnais le bar-restaurant de l'autre côté de la frontière, malgré le brouillard. là, tout devint plus clair, je le voyais parce qu'il fallait que j'y aille. Sacrée logique. Je traverse donc la frontière à pied, une centaine de mètres peut-être mais une véritable épreuve psychologique et physique. "Les douaniers, la police, ils vont m'arrêter, qu'est-ce que je vais faire je suis bloqué ici complètement perché ..." Je prends mon courage à deux mains, et je traverse cette maudite ligne. Je file tout droit en pensant seulement à une place assise dans le bar-restaurant, rien d'autre.
Je commande une simple assiette de charcuterie italienne, avec un peu de fromage, et une bouteille de rouge ... Amarone, pour les fins connaisseurs. Mais en fait, il m'est impossible d'avaler quoi que ce soit, je regarde autour de moi, tout est devenu minuscule. En fait non, c'est moi qui suis GEANT ! Mais pourquoi, que m'arrive-t-il ... Je tente tant bien que mal à me lever, pour pouvoir aller aux toilettes pour me calmer, pour ne pas que les gens autour de moi comprennent que je suis drogué, la paranoïa est extrême. Je me regarde dans le miroir, et j'ai seulement un sentiment de peur qui me parcourt le corps, je suis devenu fou, je ne suis plus moi, je ne reconnais plus mon reflet. Je cours me rasseoir, il faut que je parte, mais impossible de me lever, je ne saurai jamais reprendre le bus à l'envers, je décide de me poser en fermant les yeux, en attendant que ça passe, et là, je décolle. Des CEV comme pas possible, tout est tellement réel, je pars à la plage, dans l'eau, je peux me déplacer, je ne peux même plus ouvrir les yeux, et d'ailleurs sont-ils fermés ? Je mets peut-être quelques minutes à revenir "dans mon corps", à remettre ma tête derrière mes propres yeux pour pouvoir les rouvrir ! Je ne sais pas combien de temps je suis resté assis à profiter du spectacle visuel qui s'offrait à moi dans mon esprit, sûrement quelques heures, puisque la gérante me proposa une nuit dans un hôtel pas cher à une amie à elle, et qu'une des serveuses pouvaient m'accompagner.
Je ne savais même pas si cela était réel ou si j'étais encore dans ma tête, mais j'hocha seulement la tête. Direction la voiture avec la serveuse, qui finissait son service. On descend en Italie, j'essaie tant bien que mal à répondre, mais l'odeur de la cigarette me fait suffoquer, j'ai l'impression de m'étouffer dans la voiture. Elle me dépose donc dans un minuscule village, près d'Aoste. Ce n'est pas une chambre que j'ai, mais un petit appartement. En fait, je n'ai rien compris, et pense toujours que je suis dans ma tête. Je me suis endormi, et c'est en me réveillant quelques secondes/minutes/heures plus tard que je me suis posé mille questions, je ne savais même pas où j'étais ni pourquoi. J'ai préféré ne pas trop m'inquiéter, en me disant que tout allait bien se passer. J'ai donc profité des derniers effets du DXM.
Je prends donc un bus pour repasser le col dans l'autre sens, dans ma tête, il y a une autre entité, qui essaie de prendre contrôle de mon esprit et je dois lutter pendant tout le trajet pour la repousser. (WTF, je suis encore perché après une nuit de sommeil ...)
Je rentre en train, je reste un peu high pendant quelques jours, mais tout va bien et redevient à la normale ....
Et voilà, c'était mon tout premier TR en espérant que ça vous a plu ! Je reste ouvert à toutes les questions et critiques, fautes d'orthographe et coquilles persistantes incluses ! Je me permets d'ajouter que le DXM est une sacrée molécule, violemment puissante et volatile, surtout pendant le second plateau qui est hardcore, alors attention à vous quand même les jeunes -et les moins jeunes !-
Alors, je me lance pour la toute première fois, avec le DXM, drogue qui m'est assez chère, que je trouve extrêmement chamanique ! Je dois être pas loin de la "borderline" des 50 trips, je pense ... Je la connais donc par cœur, cette molécule, et ses différents plateaux, et vous savez quoi ? Je suis en admiration totale devant ce fameux "deuxième plateau". J'aime quand je ne sais plus, quand je ne comprends plus. J'aime recevoir cette sorte de défi, cette suite d'épreuves à surmonter qui, toutes rassemblées, forment une aventure indescriptible à vivre.
J'ai décidé ce soir de vous raconter un de mes trips le plus what the fuck. Je me suis demander à plusieurs reprises si je ne m'étais pas planté de parachute(s) ... Et oui, sacrée ouverture sur le sujet, pourquoi des paras ? Il s'avère qu'en Suisse -je suis Français à la base- il y a du DXM magnifiquement conditionné, vendu comme une salade à l'hypermarché du coin. On peut chopper par exemple des gouttes, 20ml, avec une concentration en DXM (20.8 mg/ml) Je vous laisse faire le calcul ! plus de 400mg dans deux tous petits centilitres ! Même pas une gorgée, avec un goût plus que largement surmontable -en fait plus maintenant-. B*xine.
Autre version, celle utilisée dans pour ce trip, Pulmof*r retard : petites capsules qui contiennent des mini-pastilles. Chaque capsule contient 50mg de "Dextrométhorphane bromhydrate" soit 37mg de dextrométorphane pur -c'est écrit sur la boîte !-. J'ai une boîte de 20 sur moi, j'en ouvre dix, soit 370mg pour mes 70-75 kilos, 1m85, et mets le tout dans un gros para.

Photo prise par moi-même, D3200.
Ambiance générale, montée, et traversée.
Je travaille en Suisse, mais j'ai congé pendant deux jours, et je décide, sur un coup de tête de me lancer à l'assaut du Col du Grand Saint-Bernard, un point de passage entre ce beau pays et l'Italie perché à 2600 mètres d'altitude ! Je file en train à travers le Valais Helvétique ... Le voyage se fait long, et je décide de taper mon para dans le train, peut-être un quart d'heure avant d'arriver à la dernière station ferroviaire, je sais c'est pas vraiment RDR. J'ai une petite faim, mais le bus que je dois prendre est sur le point de partir, je saute dedans. Il y a 40 minutes de trajet, un petit moment d'appréhension, avec le set&setting complètement inexistant, mais volontaire, je tiens à le préciser. Tout se passe bien, je suis le seul passager, et des murs de neiges de plusieurs mètres de haut entourent la route ... Ça monte doucement, il fait de plus en plus chaud. J'ai de la chance, je n'ai aucun effet indésirable avec le DXM ( Je n'ai vomi qu'une fois, et n'ai jamais eu de démangeassions !).
Le bus s'arrête enfin : brouillard, neige, et froid sont au rendez-vous. Je file dans le monastère, où je connais déjà les chanoines, rencontrés l'année dernière. Ils sont très heureux de me revoir, mais moi, j'ai l'impression qu'ils font preuves d'hypocrisie, une petite crise de paranoïa m'envahie. Ils m'invitent à boire un verre ou plutôt plusieurs, du blanc, j'essaie de refuser, mais je n'ai pas le temps de savoir où ils m'emmènent, que je suis déjà accoudé à un comptoir, servi. Je me demande comment j'ai réussi à passer à travers autant de pièces en si peu de temps, je ne sais même plus pourquoi je suis là. C'est parti : Il va falloir que m'accroche, que je m'accroche à la réalité, que je fasse une bonne impression, qu'on ne comprenne pas que je ne suis pas dans mon état normal. Je réfléchis, il faut que je parte d'ici, le plus vite possible, je veux juste voir la montagne et le lac ...
La solution que je trouve sur le moment et d'enfiler mon verre cul-sec, afin de partir de ce "piège" le plus rapidement possible, parano oblige. Il est malheureusement rempli à nouveau aussitôt. On me parle, j'ai de plus en plus de mal à aligner plusieurs mots à la suite ... Je ne saisis plus les questions qu'on me pose. J'essaie de faire comprendre que je suis fatigué du trajet et que je suis donc un peu ailleurs, avec l'altitude etc ... Je finis mon deuxième verre, et prétexte que j'ai un rendez-vous important et que je reviendrai ... Il fallait vraiment que je parte, l'ambiance devenait vraiment glauque, il faut s'imaginer un monastère, un vrai de vrai, avec des arches et compagnie ... Un véritable sentiment de peur m'envahi, je ne suis pas au bon endroit, je sors donc le plus vite possible ...
Il fait extrêmement froid dehors, je n'arrive plus à marcher droit, le robot walk est activé. Je n'ai plus le courage de me promener, il faut que je m'assois, vraiment. Je reconnais le bar-restaurant de l'autre côté de la frontière, malgré le brouillard. là, tout devint plus clair, je le voyais parce qu'il fallait que j'y aille. Sacrée logique. Je traverse donc la frontière à pied, une centaine de mètres peut-être mais une véritable épreuve psychologique et physique. "Les douaniers, la police, ils vont m'arrêter, qu'est-ce que je vais faire je suis bloqué ici complètement perché ..." Je prends mon courage à deux mains, et je traverse cette maudite ligne. Je file tout droit en pensant seulement à une place assise dans le bar-restaurant, rien d'autre.
La Restauration sous DXM, et la perte totale de temporalité et de localité.
J'ouvre la porte du bar-restaurant, le changement de cadre, de température me colle une baffe, et me fait redescendre sur Terre, du moins quelques minutes. Je parvins à me trouver une table. Je tiens à préciser que je connais la patronne du restaurant, et quelques employéEs, c'est important pour la suite !
Je commande une simple assiette de charcuterie italienne, avec un peu de fromage, et une bouteille de rouge ... Amarone, pour les fins connaisseurs. Mais en fait, il m'est impossible d'avaler quoi que ce soit, je regarde autour de moi, tout est devenu minuscule. En fait non, c'est moi qui suis GEANT ! Mais pourquoi, que m'arrive-t-il ... Je tente tant bien que mal à me lever, pour pouvoir aller aux toilettes pour me calmer, pour ne pas que les gens autour de moi comprennent que je suis drogué, la paranoïa est extrême. Je me regarde dans le miroir, et j'ai seulement un sentiment de peur qui me parcourt le corps, je suis devenu fou, je ne suis plus moi, je ne reconnais plus mon reflet. Je cours me rasseoir, il faut que je parte, mais impossible de me lever, je ne saurai jamais reprendre le bus à l'envers, je décide de me poser en fermant les yeux, en attendant que ça passe, et là, je décolle. Des CEV comme pas possible, tout est tellement réel, je pars à la plage, dans l'eau, je peux me déplacer, je ne peux même plus ouvrir les yeux, et d'ailleurs sont-ils fermés ? Je mets peut-être quelques minutes à revenir "dans mon corps", à remettre ma tête derrière mes propres yeux pour pouvoir les rouvrir ! Je ne sais pas combien de temps je suis resté assis à profiter du spectacle visuel qui s'offrait à moi dans mon esprit, sûrement quelques heures, puisque la gérante me proposa une nuit dans un hôtel pas cher à une amie à elle, et qu'une des serveuses pouvaient m'accompagner.
Je ne savais même pas si cela était réel ou si j'étais encore dans ma tête, mais j'hocha seulement la tête. Direction la voiture avec la serveuse, qui finissait son service. On descend en Italie, j'essaie tant bien que mal à répondre, mais l'odeur de la cigarette me fait suffoquer, j'ai l'impression de m'étouffer dans la voiture. Elle me dépose donc dans un minuscule village, près d'Aoste. Ce n'est pas une chambre que j'ai, mais un petit appartement. En fait, je n'ai rien compris, et pense toujours que je suis dans ma tête. Je me suis endormi, et c'est en me réveillant quelques secondes/minutes/heures plus tard que je me suis posé mille questions, je ne savais même pas où j'étais ni pourquoi. J'ai préféré ne pas trop m'inquiéter, en me disant que tout allait bien se passer. J'ai donc profité des derniers effets du DXM.
Lendemain, et possession de mon esprit.
J'ai tout de même réussi à m'endormi, et me fait réveiller tôt dans la matinée, par une dame qui réclamait son argent. Toujours perdu, je lui demande pourquoi elle me veut de l'argent : "Pour la nuit, monsieur." Ah bah oui tout s'éclaircit, c'était un appartement de vacances, en fait. Je commence à être extrêmement rassuré par ses paroles et lui donne ses 40€.
Je prends donc un bus pour repasser le col dans l'autre sens, dans ma tête, il y a une autre entité, qui essaie de prendre contrôle de mon esprit et je dois lutter pendant tout le trajet pour la repousser. (WTF, je suis encore perché après une nuit de sommeil ...)
Je rentre en train, je reste un peu high pendant quelques jours, mais tout va bien et redevient à la normale ....
Et voilà, c'était mon tout premier TR en espérant que ça vous a plu ! Je reste ouvert à toutes les questions et critiques, fautes d'orthographe et coquilles persistantes incluses ! Je me permets d'ajouter que le DXM est une sacrée molécule, violemment puissante et volatile, surtout pendant le second plateau qui est hardcore, alors attention à vous quand même les jeunes -et les moins jeunes !-
Xamg.