Allez je vous raconte une ivresse d'il y a quelques années, histoire de revenir aux sujet.
Aux temps de mes etudes dans une boite à Paris tout debut des années 2000.
On arrive avec quelque collegues déjà (trop) bien entamés par l’alcool et les amphets. Malgré cela on passe les vigiles facilement. En bas des escaliers une nana du groupe se fait gentillement insulté par quelques mecs. Un collegue leur conseille poliment de baisser d’un ton, sans pour autant faire le donneur de leçon, la soirée commençait à peine et on était tous d’humeur joyeuse. Pour autant la bande de gaie luront que nous avions en face se contrefoutait du conseil (je n’était qu’à moitié étonné). S’ensuit un dialogue vulgaire qui dégénère vite fait en bagarre qui dure moins de 2 minutes, les vigiles ayant tapé dans le tas. Je me releve avec ma bonne humeur bien entamée pour le coup. On décide de s’éclipser rapidement, laissant les 3 guss s’expliquer avec la secu qui les avait déjà reperé.
En sortant dans la rue je sens le jus couler de mon nez, mon t-shirt completement déchiré était bien imbibé de rouge, et j’avais la main gauche bien enflé mais je ne sentait rien du tout (probablement les amphets) je me sentais même bien. La soirée gachée, tout le monde décide de rentrer à casa. Ayant le nez fragilisé par une precedente fracture datant d’une bagarre aux lycée, deux collegues propose de m’acompagner à l’hosto. On arrive donc aux urgence totalement beurré et moi ne pouvant plus respirer par le nez. Après quelques heures d’attente et radios, le medecin me confie que j’ai une metacarpe fêlée et qu’il faut bander le poignet, mais le nez s’en remettra. Un lit m’est gentillement proposé par l’assistance public. Le nez se reveillant en me foutant un terrible mal de crane j’accepte sans broncher, mes collegues m’y laissant. Le lendemain je me tappe le pire mal de crane, mélange de grosse gueule de bois, et de ce nez qui me lançait dans toute la tête. Je suis rester chez moi 5 jours en attendant que ma gueule redeviennent moins enflée.
Moral : L’alcool et les amphets vous rendent téméraire, mais très peu apte au pugilat…
