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La Kéta IV : je comprends mieux pourquoi il faut une administration lente

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Percheman
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Percheman

Elfe Mécanique
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6/12/16
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Intro : Beaucoup de questions planent autour de la K en IV. Certaines "légendes urbaines" aussi. Tous les Février de chaque année, je m'autorise à me faire une session de fix. Cette année, c'était la kétamine : je me posais beaucoup de questions, je connaissais le produit, j'étais habitué. Tout me destinait à envoyer la kétamine en IV cette année.

Set : Posé chez moi. J'ai ma balance, ma Stéribox (cimer chef ptn), mon produit, ma bite et mon couteau. Bon état d'esprit, après avoir fini les 200mg qu'il me reste, je pars pour une grosse pause sur les prods. En gros : je me la colle une bonne fois avant de stopper un bon moment.

Settings : Seul chez moi, dans ma chambre, lumière basse, musique douce, je viens de finir un tableau, il git donc au sol.

Le trip : Je prépare le fix. Mon premier fix avec de la kétamine. J'attaque avec 70mg. Je lance ma playlist, préparée exprès pour.
Je commence donc à chercher la veine, je me trompe 1-2 fois (je tremblais un peu à cause d'un mélange de peur/envie), soudain, je choppe ENFIN une veine. Je réfléchis un peu avec la seringue dans le bras : je le fais ou pas ?
Après une dizaine de secondes, je pousse le produit, doucement, très doucement. Au début, je commence à sentir une saveur sanguine dans la bouche, puis je commence à sentir mon coeur (je ne saurais décrire si il a ralenti ou accéléré), puis anesthésie totale du corps, je peux quand même bouger et me déplacer, mais difficilement. Je suis tout mou. Mentalement, petite euphorie. Visuellement, j'ai eu l'impression qu'en l'espace de l'injection (15 secondes au total) tout s'est ramolli au fur et à mesure de l'IV. Après le flash, je me suis couché, yeux fermés, superbes CEV, je me sentais transporté par la musique. Après je ne sais combien de temps ainsi, j'ai ressenti l'envie d'en reprendre, pourtant je ressentais encore un afterglow assez agréable, plutôt que de reshooter, j'ai préféré me coucher. Super bon sommeil, réveil pépère. Aucune impression de redescente les jours qui suivirent.

Conclusion : C'est marrant. Il faut une bonne accoutumance avant de le faire. C'est moins marrant qu'en trace, effet moins long et plus addictif, et on peut moins bien doser. Là, un k-hole, je pense que ça peut terminer avec l'aiguille dans le bras...
Pour l'anecdote, j'ai grave apprécié l'expérience, mais ce qu'il me restait j'ai préféré le taper.
Faire une IV de Kétamine, c'est pas la meilleure des façons de la prendre, les effets au final ne sont pas plus plaisants qu'en trace, c'est plus addictif, bien plus dangereux (ref2 : dosage, dépression respiratoire, tous les risques liés à l'injection ajoutés à ceux de l'injection de Kétamine), et on profite moins du produit sur la durée, je trouve.
 
Ce mot "flash" il est tellement utilisé maintenant pour désigner plein de choses que je ne sais pas si tu l'as mis là pour faire référence à un vrai flash sans t'étendre dessus, ou si tu parles seulement d'un "rush".
 
C'est pour faire plus rapide, je peux reformuler ça en "après ce moment si fort en intensité et si peu long. Il y a quelque chose d'inexplicable, aussi.
 
J'aime tellement ça, que franchement si je le faisais plus souvent, je perdrais la magie du truc. C'est de la gourmandise poussée à l'extrême.
 
Tu pars de la gourmandise, tu la pousses à fond, t'arrives à la maîtrise de la mesure. C'est fou ce monde :D
 
Autre exemple : Tu passes une période d'abstinence sexuelle, les premières fois après l'abstinence c'est limite magique je trouve.
Bon la, dans ce cas précis, je suis gourmand dans la continuité, des fois c'trop dur de résister au cracking :P
 
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