Absolument d'accord avec Délimuscle.
Le principe de la thérapie psychédélique (du moins au sens américain, Osmond et Smythies, etc.) consiste à faire vivre une expérience extrême (une traduction pour peak experience, quelqu'un ?). Cette expérience extrême n'est accessible qu'en se confrontant avec des thématiques énormes, qui, oui, renvoient le sujet à sa propre mort.
Le gros bad trip (j'en ai pas fait mais j'en ai vu) c'est quand on se rapproche de la mort et qu'on en a peur.
Le petit bad trip (j'en ai fait plein) c'est quand des pensées négatives plus ordinaires retrouvent amplifiées.
Bien sûr, c'est une idée, y'a de tout entre les deux.
Se dire "c'est bon je bade ça va passer" ne fonctionne qu'avec le petit bad. Le gros bad, lui, on peut rien faire à part, dans la thérapie, l'accompagner, suivre sa logique (ça demande des compétences, un bon set & setting, de la pacience, une théorie, etc). Sinon, bah, on peut gérer comme on peut, donner un benzo, et attendre.