Je tiens à faire tout de suite le dinstingo d'avec le psychonautisme, si je le reproche aux autres c'est parce que je l'ai vu sur moi en premier.
Je suis un sale drogué. Toxicomane. Dans la toute putride acceptation du terme. Quelqu'un qui s'intoxique, qui se détruit, qui brise sans arrêt son cinquième voeux de refuge, mais, mais, mais... Est-il trop tard pour arrêter et surtout, en prenant cette blague au premier degré :
Appetite for destruction, m'voyez ?
Le plaisir de s'infliger des poisons, m'voyez ? S'intoxiquer. Estre un toxicomane, oui mônsieur.
Mais ça tient à quoi ? J'ai peur qu'on le découvre quand il est trop tard, c'est ça le "catch", comme on dit maintenant, mais sans doute pas pour très longtemps, ça change tout le temps.
Du plaisir dans l'auto-destruction, ben voui ! Qu'est-ce que vous croyez, qu'on est maso ? Ah oui en fait... Non en fait c'est la balance. C'est quand on est né hormonalement déséquilibré, putain c'est dur. Moi je produis de l'adrénaline en permanence, j'ai les surrénales dans les airs, j'ai compris le jour où je me les suis niqué, lors d'une plongée en apnée libre dans un lac de mnontagne, sans combinaison, si je ne suis pas un peu mort ce jour là, si jeune enfant... J'ai les reins niqués de toute façon, ouais, la greffe, TA GUEULE, j'ai un autre point de vue. J'aime pas la vie. C'est pénible. Ca tourne en rond, des tas de cercles entrelacées, ça ne revient jamais exactement à la même position, ça fluctue, ça varie, ça fait des gammes, mais finalement l'Univers ne connaît que quatre lois fondamentales. Ou plutôt 3 dans une dimension en πD, ce qui a pour conséquence de créer l'illusion d'une quatrième force. Essayez de contempler dans votre esprit qui le peut une figure en πD, ça passe pas, c'est fluctuant, instable, comme la nature des particules, toujours en train de sauter d'un état à un autre, ça vibre, c'est tout le temps en mouvement, ça ondule.
Et donc, j'ai aussi la thyroïde déconnante depuis toujours et je suis un porteur fort du virus de la Varicelle, ce qui me donne régulièrement des affections cutanées bondissantes et douloureuses, plus là, ce que j'ai en ce moment dans un endroit du dos, pas bon. Bon, ben je vais crever, et alors ? C'était pas un concours de longévité de toute façon. Tant que je peux rire... Parce que... c'est un peu le problème. Avez-vous déjà entendu parler de l'enfant qui ne riait jamais et qui n'a ri qu'une seule fois de toute sa vie d'adulte ? Dans ma tête je ris, et va te faire foutre le corps. Erreur, bien sûr. Mais. Dans ma tête je ris, je continue d'être productif physiquement, enfin, je con-ti-nu-ais-d'êêêtree-prooduucctif-eeeuuuhhhh, voilà, j'ai atteint cette limite. Un peu comme en apnée, après c'est dangereux de continuer mais puisque c'est déjà trop tard ? Mais mon ! mon gars ! C'est jamais trop tard pour arrêter cette putain de dr0000000gue ! Ben si, t'as fais le con, tu t'es auto-baisé, ha ! ha !
Sauf que je ne vais pas me suicider, cela fait tout de même partie des bonnes nouvelles à noter. Alors que j'y ai pensé un million de fois et tenté deux fois, dont une sévère. Je m'emmerde tellement, tellement. Je me fais chier ! Cette lassitude permanente et précoce est difficile à transmettre, à force de me cotoyer on a à son tour uniquement l'idée de se suicider et on comprends ce que j'endure, ou plutôt ce que j'endurais, car ça aussi a pris fin. Fini, plus envie du tout de me suicider. Non, je vais attendre sagement que mon corps vienne à bout de moi-même, voilà ! Dégouté, je vais louper l'émergence de l'IA et WIII. Bah...
La chose indicible, c'est que c'est dicible et que ça ne suffit pas. Comment expliquer. C'est comme glisser sur une pente qui devient de plus en plus pentue, ça accélère, on le sent bien, on prend des coups, des pierres, des racines, on dégringole, on se casse la binette, on crève. Le verbaliser n'est pas suffisant alors que faut-il ? Peut-être ne faut-il rien et que c'est comme ça, une trajectoire de vie comme une autre, anonyme au regard des éons qui nous contemplent. C'est important, maintenant, parce que la vie c'est un peu tout ce qu'on a, elle n'était pas si importante ma petite vie du temps de la faune d'Ediacara ou temps des dinosaures, alors en l'an 3000 ou dans 500 millions (5x10²x10⁶; ne l'oublions jamais) quand le Soleil absorbera la Terre, ma petite vie à la con, hein ! J'te jure !
Je suis un sale drogué. Toxicomane. Dans la toute putride acceptation du terme. Quelqu'un qui s'intoxique, qui se détruit, qui brise sans arrêt son cinquième voeux de refuge, mais, mais, mais... Est-il trop tard pour arrêter et surtout, en prenant cette blague au premier degré :
Blague a dit:- Bonjour docteur, je suis inquiet, j'ai subitement très peur de la mort. Croyez-vous que si j'arrête de boire, de fumer, de me droguer, de baiser comme un chaudard, de m'empiffrer de gras et que je menais une vie saine, je vivrais beaucoup plus vieux ?
- Beaucoup plus vieux, ça je ne sais pas, mais la vie vous paraîtrait BEAUCOUP plus longue !
Appetite for destruction, m'voyez ?
Le plaisir de s'infliger des poisons, m'voyez ? S'intoxiquer. Estre un toxicomane, oui mônsieur.
Mais ça tient à quoi ? J'ai peur qu'on le découvre quand il est trop tard, c'est ça le "catch", comme on dit maintenant, mais sans doute pas pour très longtemps, ça change tout le temps.
Du plaisir dans l'auto-destruction, ben voui ! Qu'est-ce que vous croyez, qu'on est maso ? Ah oui en fait... Non en fait c'est la balance. C'est quand on est né hormonalement déséquilibré, putain c'est dur. Moi je produis de l'adrénaline en permanence, j'ai les surrénales dans les airs, j'ai compris le jour où je me les suis niqué, lors d'une plongée en apnée libre dans un lac de mnontagne, sans combinaison, si je ne suis pas un peu mort ce jour là, si jeune enfant... J'ai les reins niqués de toute façon, ouais, la greffe, TA GUEULE, j'ai un autre point de vue. J'aime pas la vie. C'est pénible. Ca tourne en rond, des tas de cercles entrelacées, ça ne revient jamais exactement à la même position, ça fluctue, ça varie, ça fait des gammes, mais finalement l'Univers ne connaît que quatre lois fondamentales. Ou plutôt 3 dans une dimension en πD, ce qui a pour conséquence de créer l'illusion d'une quatrième force. Essayez de contempler dans votre esprit qui le peut une figure en πD, ça passe pas, c'est fluctuant, instable, comme la nature des particules, toujours en train de sauter d'un état à un autre, ça vibre, c'est tout le temps en mouvement, ça ondule.
Et donc, j'ai aussi la thyroïde déconnante depuis toujours et je suis un porteur fort du virus de la Varicelle, ce qui me donne régulièrement des affections cutanées bondissantes et douloureuses, plus là, ce que j'ai en ce moment dans un endroit du dos, pas bon. Bon, ben je vais crever, et alors ? C'était pas un concours de longévité de toute façon. Tant que je peux rire... Parce que... c'est un peu le problème. Avez-vous déjà entendu parler de l'enfant qui ne riait jamais et qui n'a ri qu'une seule fois de toute sa vie d'adulte ? Dans ma tête je ris, et va te faire foutre le corps. Erreur, bien sûr. Mais. Dans ma tête je ris, je continue d'être productif physiquement, enfin, je con-ti-nu-ais-d'êêêtree-prooduucctif-eeeuuuhhhh, voilà, j'ai atteint cette limite. Un peu comme en apnée, après c'est dangereux de continuer mais puisque c'est déjà trop tard ? Mais mon ! mon gars ! C'est jamais trop tard pour arrêter cette putain de dr0000000gue ! Ben si, t'as fais le con, tu t'es auto-baisé, ha ! ha !


Sauf que je ne vais pas me suicider, cela fait tout de même partie des bonnes nouvelles à noter. Alors que j'y ai pensé un million de fois et tenté deux fois, dont une sévère. Je m'emmerde tellement, tellement. Je me fais chier ! Cette lassitude permanente et précoce est difficile à transmettre, à force de me cotoyer on a à son tour uniquement l'idée de se suicider et on comprends ce que j'endure, ou plutôt ce que j'endurais, car ça aussi a pris fin. Fini, plus envie du tout de me suicider. Non, je vais attendre sagement que mon corps vienne à bout de moi-même, voilà ! Dégouté, je vais louper l'émergence de l'IA et WIII. Bah...
La chose indicible, c'est que c'est dicible et que ça ne suffit pas. Comment expliquer. C'est comme glisser sur une pente qui devient de plus en plus pentue, ça accélère, on le sent bien, on prend des coups, des pierres, des racines, on dégringole, on se casse la binette, on crève. Le verbaliser n'est pas suffisant alors que faut-il ? Peut-être ne faut-il rien et que c'est comme ça, une trajectoire de vie comme une autre, anonyme au regard des éons qui nous contemplent. C'est important, maintenant, parce que la vie c'est un peu tout ce qu'on a, elle n'était pas si importante ma petite vie du temps de la faune d'Ediacara ou temps des dinosaures, alors en l'an 3000 ou dans 500 millions (5x10²x10⁶; ne l'oublions jamais) quand le Soleil absorbera la Terre, ma petite vie à la con, hein ! J'te jure !