ChatonMort
Sale drogué·e
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Bon, à la base quand j'me suis inscrit sur ce forum, j'étais sous dex, j'en prenais pour la première fois, et j'étais tout content d'avoir découvert un nouveau truc alors que ça faisait super longtemps que j'avais pas pris quoi que ce soit (genre un toncar assez peu dosé six mois plus tôt, et rien d'autre depuis un ou deux ans, à part de la weed par-ci par-là), et j'étais trop motivé pour enchaîner sur un TR, ça m'avait l'air super important sur le coup. Puis j'ai eu la flemme, enfin, surtout, avec le recul, j'me suis rendu compte que mon trip était en fait tout basique et que la molécule nécessitait encore quelques expérimentations avant que je puisse avoir quelque chose à dire dessus.
Pour résumer cette première prise, j'ai bouffé une boite du premier truc que j'ai trouvé à la pharmacie (ça commence par un t et y a beaucoup trop de gélatine et de menthol dedans), soit 360mg—5.5mg/kg. J'ai commencé à déprimer au bout d'une heure et quelque parce que je montais pas (en oral je suis toujours dégoûté par la montée, parce que tout ce que j'ai pris de cette manière était sous-dosé et j'ai toujours plus d'une heure d'attente pour avoir ne serait-ce que quelques effets) ; puis j'me suis rendu compte que eh mais je suis défoncé laul ! Mais cette espèce de frustration m'a suivi tout le trip, ben ouais c'était pas assez dosé quoi puisque j'avais pu choper qu'une boite (j'avais pas encore inventé la technique de la tournée des pharmacies du quartier) et que de toutes façons j'ai pas l'habitude de faire le foufou pour une première fois. Sauf que mine de rien je cogitais vachement, la musique a commencé à devenir plus fade, moins chaleureuse, mais énormément détaillée au niveau la texture… Je venais de télécharger l'album de Crazy Astronaut et je l'avais pas encore vraiment écouté, et j'en suis tombé amoureux irrémédiablement, j'ai continué à ressentir ce truc de la même manière que sous dex pendant au moins une semaine ensuite (j'aime bien les éléments de trips qui te suivent dans la vraie vie, j'avais déjà eu ça avec Come Together en descente d'acide, c'est comme un afterglow léger et super long (voir définitif))… Au bout d'un moment les murs de mon salon ont commencé à plus ou moins onduler, mais pas plus que ça ; puis évidemment en me levant je me suis rendu compte que marcher était devenu un truc super compliqué
Bref, au final j'ai bien trippé, mais toujours avec cette impression de lucidité blasée parce que ça tapait pas assez fort.
J'ai eu des tonnes de révélation sur ma vie actuelle (c'était y a un peu plus d'un mois mais il s'est passé pas mal de choses dans ma vie entretemps) et sur la drogue, 'fin les trucs de base d'un mental bien titillé, et j'ai évidemment tout noté dans un bloc note puisque j'ai passé mon trip devant l'ordi (je m'ennuyais sinon, eh ouais), mais j'en garde pas grand chose, la moitié de ce que j'ai écrit tient de la divagation de mec défoncé de base («D'habitude j'suis blasé quand j'trip pas mais là ça va, du coup j'suis blasé parce que j'suis pas blasé» et autres «Les trips psychédéliques c'est comme les tatouages, t'es pas obligé de leur donner un sens, tu peux le faire juste pour te marrer, mais j'aime bien que chacun soit unique et qu'il ait une signification par rapport à ma vie» :nod
et le reste de réflexions sur ma vie qui sont vitaif intéressantes mais qui s'appliquent plus trop maintenant, ou sur lesquelles j'ai changé d'avis… (ah aussi en relisant lesdites notes je constate que j'ai inventé le mot fœtiste, contraction de fœtus et d'autiste, intéressant)
(Je viens de me souvenir que j'ai commencé ce paragraphe avec les mots «Pour résumer»… C'est marrant ça, j'avais la flemme de TR ce trip, mais au final j'pense pas que j'arriverais à raconter le dernier sans introduire avec celui-ci)
Bref, c'était intéressant comme approche du DXM, mais ça m'a un peu laissé sur ma faim, j'ai été étonné que ce soit aussi fade (les seuls psychés que j'avais goûtés jusqu'ici étant les psilos & l'acide, donc plutôt colorés), et le rapport à la musique m'a traumatisé, par la quasi-indifférence que je ressentais en l'écoutant (même si je kiffais vraiment), comparée à l'émerveillement que trois lattes sur un joint me permet d'atteindre devant n'importe quel genre de musique…
Je suis quand même sorti de ce trip tout content, j'avais l'impression d'avoir bouffé quinze séances chez un psy pour le prix d'une boite d'antitussif, genre eh dis-donc c'est génial cette drogue ça me fait trouver des solutions aux problèmes pourris qui traînent dans ma vie. Puis je voulais voir ce que ça faisait avec une vraie dose, aussi, j'avais vraiment hâte de pouvoir tester ça.
S'ensuivit donc la planification d'un second trip, à 480mg—7.3mg/kg. J'ai hésité sur le dosage, par rapport au système de plateaux : n'ayant pas réussi à déterminer si mon expérience était un 1 ou un 2 (j'pense avoir assez de recul maintenant pour dire que c'était un p2 à part entière mais plutôt faible), j'savais pas trop quoi viser : J'ai pensé qu'un peu plus de 7mg/kg me permettraient d'être certain de goûter à ce fameux plateau 2, et pourquoi pas de voir à quoi ressemble la frontière avec cet intrigant plateau 3. J'ai réussi à péchau des comprimés ? mais j'ai du compléter le dernier tiers avec un putain de sirop au maltitol.
J'ai commencé à étendre mon linge (dans mon salon) en attendant la montée, qui est venue comme une pute au bout d'une demi-heure, d'un seul coup bien violent que j'ai plus ou moins réussi à contrôler en me traînant jusqu'à mon canapé. À partir de là j'étais écrasé sous mon propre poids et ma confusion mentale (comme un putain de pokémon face à un nosferapti), j'pense que j'ai découvert ce qu'on appelle bodyload aussi avec un putain d'inconfort général qui m'a précipité aux chiottes pour gerber au bout d'une demi-heure — une heure pile après le drop —, sans vraiment avoir la nausée, juste parce que l'état était insupportable, le même genre d'insupportable qu'un bad à l'alcool, situation dans laquelle mon premier réflexe est de me forcer à béger. J'ai eu des effets chouettes mais un peu écrasants pendant quelques dizaines de minutes, puis c'est redescendu… J'étais dégoûté d'avoir niqué mon trip, j'en ai juste retenu quelques phrases stupides (je m'en souviens parce que je les ai dites à voix haute, sans m'en rendre compte, quand elles me sont passées par la tête…
(j'aime bien parler tout seul :nod
, et la décision de toujours avoir de quoi prendre des notes quand je drop du dxm, parce que j'ai oublié trop de trucs qui m'avaient l'air important (encore des réflexions sur ma vie, probablement)… J'ai attribué l'inconfort & la gerbe au sirop, et j'ai décidé de refaire l'expérience un peu plus tard (je précise qu'il y a à peu près 3 semaine entre chacune des trois prises) avec uniquement des comprimés (maintenant que j'avais repéré quelles pharmas privilégiaient quels antitussifs aha).
Ce que j'ai fait, donc, il y a plus ou moins une semaine.
480mg—7.3mg/kg, en comprimés, dans mon lit, avec des films, de la musique, de quoi fumer etc. à disposition.
Et mon ordi pour prendre des notes.
Je droppe vers deux heures du matin, à jeun, mais justement j'ai trop faim (vraiment trop faim, je sors du boulot et j'ai pas bouffé de la journée) donc je bouffe juste après le drop, en attendant la montée. Je trouve ça débile mais j'ai vraiment la dalle.
Je reconnais direct le début de la montée ; il apparaît exactement une demi-heure après la prise, comme la dernière fois avec le même dosage… Et comme la dernière fois je me prends une grosse claque de confusion et d'écrasement dans la gueule, sauf que je suis mieux installé cette fois si, seulement je me rends compte que c'est absolument ingérable. J'arrive pas à penser quoi que ce soit de cohérent, et j'en ai conscience, et comme j'ai pas préparé de playlists (mes goûts sous dex sont impossibles à cerner, à chaque fois que je fais une playlist je la trouve merdique une fois perché, et je me retrouve à écouter des trucs improbables parce que je sais pas ce que j'ai envie d'écouter) je galère sur iTunes, j'arrive encore à me servir de l'ordi mais impossible de choisir une musique, tout ce que j'essaye de mettre m'a l'air inintéressant… Je décide donc de rouler un joint, puisque j'ai dernièrement pris l'habitude de fumer tout le temps de toute façon, et que j'ai lu pas mal d'éloges du combo. Je sais que ce teush me pose systématiquement, qu'il agit comme anti-bad sur moi et que j'ai toutes les chances de me marrer. Sauf que je suis incapable de rouler un joint. Je fais du mieux que je peux, je sors une slim, puis me recouche parce que je supporte pas d'être relevé, puis cinq minutes plus tard je fais mon toncar, et ainsi de suite…
Une heure pile après le drop, je vais vomir, exactement comme la dernière fois… Sauf que cette fois-ci j'ai vraiment la nausée, et paradoxalement l'ensemble est moins désagréable.
Pour résumer cette première prise, j'ai bouffé une boite du premier truc que j'ai trouvé à la pharmacie (ça commence par un t et y a beaucoup trop de gélatine et de menthol dedans), soit 360mg—5.5mg/kg. J'ai commencé à déprimer au bout d'une heure et quelque parce que je montais pas (en oral je suis toujours dégoûté par la montée, parce que tout ce que j'ai pris de cette manière était sous-dosé et j'ai toujours plus d'une heure d'attente pour avoir ne serait-ce que quelques effets) ; puis j'me suis rendu compte que eh mais je suis défoncé laul ! Mais cette espèce de frustration m'a suivi tout le trip, ben ouais c'était pas assez dosé quoi puisque j'avais pu choper qu'une boite (j'avais pas encore inventé la technique de la tournée des pharmacies du quartier) et que de toutes façons j'ai pas l'habitude de faire le foufou pour une première fois. Sauf que mine de rien je cogitais vachement, la musique a commencé à devenir plus fade, moins chaleureuse, mais énormément détaillée au niveau la texture… Je venais de télécharger l'album de Crazy Astronaut et je l'avais pas encore vraiment écouté, et j'en suis tombé amoureux irrémédiablement, j'ai continué à ressentir ce truc de la même manière que sous dex pendant au moins une semaine ensuite (j'aime bien les éléments de trips qui te suivent dans la vraie vie, j'avais déjà eu ça avec Come Together en descente d'acide, c'est comme un afterglow léger et super long (voir définitif))… Au bout d'un moment les murs de mon salon ont commencé à plus ou moins onduler, mais pas plus que ça ; puis évidemment en me levant je me suis rendu compte que marcher était devenu un truc super compliqué

J'ai eu des tonnes de révélation sur ma vie actuelle (c'était y a un peu plus d'un mois mais il s'est passé pas mal de choses dans ma vie entretemps) et sur la drogue, 'fin les trucs de base d'un mental bien titillé, et j'ai évidemment tout noté dans un bloc note puisque j'ai passé mon trip devant l'ordi (je m'ennuyais sinon, eh ouais), mais j'en garde pas grand chose, la moitié de ce que j'ai écrit tient de la divagation de mec défoncé de base («D'habitude j'suis blasé quand j'trip pas mais là ça va, du coup j'suis blasé parce que j'suis pas blasé» et autres «Les trips psychédéliques c'est comme les tatouages, t'es pas obligé de leur donner un sens, tu peux le faire juste pour te marrer, mais j'aime bien que chacun soit unique et qu'il ait une signification par rapport à ma vie» :nod

(Je viens de me souvenir que j'ai commencé ce paragraphe avec les mots «Pour résumer»… C'est marrant ça, j'avais la flemme de TR ce trip, mais au final j'pense pas que j'arriverais à raconter le dernier sans introduire avec celui-ci)
Bref, c'était intéressant comme approche du DXM, mais ça m'a un peu laissé sur ma faim, j'ai été étonné que ce soit aussi fade (les seuls psychés que j'avais goûtés jusqu'ici étant les psilos & l'acide, donc plutôt colorés), et le rapport à la musique m'a traumatisé, par la quasi-indifférence que je ressentais en l'écoutant (même si je kiffais vraiment), comparée à l'émerveillement que trois lattes sur un joint me permet d'atteindre devant n'importe quel genre de musique…
Je suis quand même sorti de ce trip tout content, j'avais l'impression d'avoir bouffé quinze séances chez un psy pour le prix d'une boite d'antitussif, genre eh dis-donc c'est génial cette drogue ça me fait trouver des solutions aux problèmes pourris qui traînent dans ma vie. Puis je voulais voir ce que ça faisait avec une vraie dose, aussi, j'avais vraiment hâte de pouvoir tester ça.
S'ensuivit donc la planification d'un second trip, à 480mg—7.3mg/kg. J'ai hésité sur le dosage, par rapport au système de plateaux : n'ayant pas réussi à déterminer si mon expérience était un 1 ou un 2 (j'pense avoir assez de recul maintenant pour dire que c'était un p2 à part entière mais plutôt faible), j'savais pas trop quoi viser : J'ai pensé qu'un peu plus de 7mg/kg me permettraient d'être certain de goûter à ce fameux plateau 2, et pourquoi pas de voir à quoi ressemble la frontière avec cet intrigant plateau 3. J'ai réussi à péchau des comprimés ? mais j'ai du compléter le dernier tiers avec un putain de sirop au maltitol.
J'ai commencé à étendre mon linge (dans mon salon) en attendant la montée, qui est venue comme une pute au bout d'une demi-heure, d'un seul coup bien violent que j'ai plus ou moins réussi à contrôler en me traînant jusqu'à mon canapé. À partir de là j'étais écrasé sous mon propre poids et ma confusion mentale (comme un putain de pokémon face à un nosferapti), j'pense que j'ai découvert ce qu'on appelle bodyload aussi avec un putain d'inconfort général qui m'a précipité aux chiottes pour gerber au bout d'une demi-heure — une heure pile après le drop —, sans vraiment avoir la nausée, juste parce que l'état était insupportable, le même genre d'insupportable qu'un bad à l'alcool, situation dans laquelle mon premier réflexe est de me forcer à béger. J'ai eu des effets chouettes mais un peu écrasants pendant quelques dizaines de minutes, puis c'est redescendu… J'étais dégoûté d'avoir niqué mon trip, j'en ai juste retenu quelques phrases stupides (je m'en souviens parce que je les ai dites à voix haute, sans m'en rendre compte, quand elles me sont passées par la tête…


Ce que j'ai fait, donc, il y a plus ou moins une semaine.
480mg—7.3mg/kg, en comprimés, dans mon lit, avec des films, de la musique, de quoi fumer etc. à disposition.
Et mon ordi pour prendre des notes.
Je droppe vers deux heures du matin, à jeun, mais justement j'ai trop faim (vraiment trop faim, je sors du boulot et j'ai pas bouffé de la journée) donc je bouffe juste après le drop, en attendant la montée. Je trouve ça débile mais j'ai vraiment la dalle.
Je reconnais direct le début de la montée ; il apparaît exactement une demi-heure après la prise, comme la dernière fois avec le même dosage… Et comme la dernière fois je me prends une grosse claque de confusion et d'écrasement dans la gueule, sauf que je suis mieux installé cette fois si, seulement je me rends compte que c'est absolument ingérable. J'arrive pas à penser quoi que ce soit de cohérent, et j'en ai conscience, et comme j'ai pas préparé de playlists (mes goûts sous dex sont impossibles à cerner, à chaque fois que je fais une playlist je la trouve merdique une fois perché, et je me retrouve à écouter des trucs improbables parce que je sais pas ce que j'ai envie d'écouter) je galère sur iTunes, j'arrive encore à me servir de l'ordi mais impossible de choisir une musique, tout ce que j'essaye de mettre m'a l'air inintéressant… Je décide donc de rouler un joint, puisque j'ai dernièrement pris l'habitude de fumer tout le temps de toute façon, et que j'ai lu pas mal d'éloges du combo. Je sais que ce teush me pose systématiquement, qu'il agit comme anti-bad sur moi et que j'ai toutes les chances de me marrer. Sauf que je suis incapable de rouler un joint. Je fais du mieux que je peux, je sors une slim, puis me recouche parce que je supporte pas d'être relevé, puis cinq minutes plus tard je fais mon toncar, et ainsi de suite…
Une heure pile après le drop, je vais vomir, exactement comme la dernière fois… Sauf que cette fois-ci j'ai vraiment la nausée, et paradoxalement l'ensemble est moins désagréable.