MecaHumAnimal
Neurotransmetteur
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Bonjour braves gens,
Je vous parle un coup de ma 2eme expérience avec la psilocybine qui était très décevante..
Préface:
Un ami que je viens de connaitre et avec qui on se voyait surtout dans un cadre "corporate" (déjeuner de temps à autre vu qu'on bosse dans la même rue) mais le mec est sympa, raw, sans maquillage, sans hypocrisie, le genre qui n'a pas froid aux yeux pour te dire: tu ressembles à rien putain (après une soirée où j'étais bien déchiré) donc j'aime bien quoi.
Je reçois mes pajateros (9gr sec) sachant que la dose pour un trip fort est de 6gr je me dis que je peux partager avec lui et que ça sera peut être mieux à deux, non plus sérieusement, mon colloc recevait ses potes (qui parle trop fort à mon gout) et je voulais pas rester avec eux. Donc j'appelle le mec il est partant, il a envie d'essayer, très bien.
Je me tape le T3 direction chez lui, je repère un petit parc sympa juste à coté, je suis content, en voila une bonne adresse...
Ambiance:
23:00 à peine arrivé, on commence les petites préparation habituelle pour ranger la chambre toussa, eau, fruit et jus d'orange sur la table, je lui fais le briefing essentiel en expliquant ce que c'est, ce que ça fait, ce qui risque d'arriver et en essayant de le mettre en confiance "je serai toujours là, tu peux compter sur moi je connais très bien ces substances t'as rien à craindre" enfin bref..
Prise:
Je prends ma petite balance de poche : 4gr pour moi en deux prises séparée de 30min, 2.5 pour lui.
Le gout est très pas mal, on mâche bien, je met du "shpongle tales of the inexpressible" et on attends... L'euphorie s'installe, le mec est chaud, le désir l'envahit, il me parle, d'envie de se taper une de ses potes, il s’éclipse 5min pour me dire qu'elle arrive, qu'il vient de l'appeler, ça me dérange pas, on discute un peu et on attend que ça kick vraiment.
1h30 après je sens pas grand chose, je suis presque déçu, je fais un effort pour imaginer des trucs, l'impression que je fais tout le travail... je prends alors les 2gr qui me reste et je lui file 0.5gr le mec commence à angoisser, il me dit qu'il va appeler son pote pour venir nous sitter parcequ'il faut que quelqu'un de sobre soit avec nous, ça me dérange pas non plus, il est là 15min après, puis un autre, puis une autre, puis un autre... on était au final 7 personnes.
Inutile de vous décrire l'ambiance. Je pense leur dire que je vais m'en aller, mais je pense qu'il vont le prendre mal, ils sont sympas, ils veulent m'inclure dans la discu, mais ils sont dans un trip d'alchool, de "papoter autour d'un verre" de raconter leur semaine, je suis plutot dans un trip de champi, un trip "solo", ils font un effort pour m'inclure dans la discu, ils veulent savoir tout sur moi, on me pose ces questions habituelles que l'on pose autour d'un verre: tu fais quoi la vie, comment t'as connu M (mon nouvel ami)... J'ai pas envie de répondre mais je me force à le faire, on met du "prince" puis du MJ, je vois très bien sous leurs masques, y'en a celui qui veut absolument se la jouer parisien, l'autre lui fait de la politique, l'autre n'est pas à l'aise avec la fumette mais se force à le faire, l'autre est amoureux de l'autre... puis .... j'explose: "les gars, avez vous déjà essayer de faire un voeux de silence ?!" silence... je continu "Les gens parfois se sentent mal à l'aise vise à vis su silence qu'ils commencent à raconter n'importe quoi pour remplir les blancs [...] les gens ont besoin de te situer, et pour le faire tu dois parler [...] si tu parles pas, tu leurs enleve le seul truc qui leur permet de te connaitre [...] enlevez moi la parole et je suis juste un être humain, un mystère, une histoire mais pas celle que je vais te la raconter, et si tu veux me connaitre, tu dois le mériter [...] vous n'allez plus jamais me voir plus tard, peut on juste vivre l'instant présent !!" Enfin bref... ils le prennent effectivement mal, pire, on croit que je délire parce que je suis sous psyché donc on commence à me parler comme on parle à un mec qui sait pas ce qu'il dit...
Je m'excuse et je rentre chez moi, en marchant une petite heure, j'avais encore de l’énergie mais j'étais vraiment "sobre" je regarde l'heure, il est 2h du matin...
Récap:
6gr sec, même pas 3h de trip, aucune hallu, aucune vision, à part le moment de lucidité en leur compagnie, je me dis que cette ambiance m'a empêché un peu me découvrir moi même et que leur arrivée m'a donné une claque, ils sont arrivé et ils ont ramené la réalité avec eux... chaud...
Je vous parle un coup de ma 2eme expérience avec la psilocybine qui était très décevante..
Préface:
Un ami que je viens de connaitre et avec qui on se voyait surtout dans un cadre "corporate" (déjeuner de temps à autre vu qu'on bosse dans la même rue) mais le mec est sympa, raw, sans maquillage, sans hypocrisie, le genre qui n'a pas froid aux yeux pour te dire: tu ressembles à rien putain (après une soirée où j'étais bien déchiré) donc j'aime bien quoi.
Je reçois mes pajateros (9gr sec) sachant que la dose pour un trip fort est de 6gr je me dis que je peux partager avec lui et que ça sera peut être mieux à deux, non plus sérieusement, mon colloc recevait ses potes (qui parle trop fort à mon gout) et je voulais pas rester avec eux. Donc j'appelle le mec il est partant, il a envie d'essayer, très bien.
Je me tape le T3 direction chez lui, je repère un petit parc sympa juste à coté, je suis content, en voila une bonne adresse...
Ambiance:
23:00 à peine arrivé, on commence les petites préparation habituelle pour ranger la chambre toussa, eau, fruit et jus d'orange sur la table, je lui fais le briefing essentiel en expliquant ce que c'est, ce que ça fait, ce qui risque d'arriver et en essayant de le mettre en confiance "je serai toujours là, tu peux compter sur moi je connais très bien ces substances t'as rien à craindre" enfin bref..
Prise:
Je prends ma petite balance de poche : 4gr pour moi en deux prises séparée de 30min, 2.5 pour lui.
Le gout est très pas mal, on mâche bien, je met du "shpongle tales of the inexpressible" et on attends... L'euphorie s'installe, le mec est chaud, le désir l'envahit, il me parle, d'envie de se taper une de ses potes, il s’éclipse 5min pour me dire qu'elle arrive, qu'il vient de l'appeler, ça me dérange pas, on discute un peu et on attend que ça kick vraiment.
1h30 après je sens pas grand chose, je suis presque déçu, je fais un effort pour imaginer des trucs, l'impression que je fais tout le travail... je prends alors les 2gr qui me reste et je lui file 0.5gr le mec commence à angoisser, il me dit qu'il va appeler son pote pour venir nous sitter parcequ'il faut que quelqu'un de sobre soit avec nous, ça me dérange pas non plus, il est là 15min après, puis un autre, puis une autre, puis un autre... on était au final 7 personnes.
Inutile de vous décrire l'ambiance. Je pense leur dire que je vais m'en aller, mais je pense qu'il vont le prendre mal, ils sont sympas, ils veulent m'inclure dans la discu, mais ils sont dans un trip d'alchool, de "papoter autour d'un verre" de raconter leur semaine, je suis plutot dans un trip de champi, un trip "solo", ils font un effort pour m'inclure dans la discu, ils veulent savoir tout sur moi, on me pose ces questions habituelles que l'on pose autour d'un verre: tu fais quoi la vie, comment t'as connu M (mon nouvel ami)... J'ai pas envie de répondre mais je me force à le faire, on met du "prince" puis du MJ, je vois très bien sous leurs masques, y'en a celui qui veut absolument se la jouer parisien, l'autre lui fait de la politique, l'autre n'est pas à l'aise avec la fumette mais se force à le faire, l'autre est amoureux de l'autre... puis .... j'explose: "les gars, avez vous déjà essayer de faire un voeux de silence ?!" silence... je continu "Les gens parfois se sentent mal à l'aise vise à vis su silence qu'ils commencent à raconter n'importe quoi pour remplir les blancs [...] les gens ont besoin de te situer, et pour le faire tu dois parler [...] si tu parles pas, tu leurs enleve le seul truc qui leur permet de te connaitre [...] enlevez moi la parole et je suis juste un être humain, un mystère, une histoire mais pas celle que je vais te la raconter, et si tu veux me connaitre, tu dois le mériter [...] vous n'allez plus jamais me voir plus tard, peut on juste vivre l'instant présent !!" Enfin bref... ils le prennent effectivement mal, pire, on croit que je délire parce que je suis sous psyché donc on commence à me parler comme on parle à un mec qui sait pas ce qu'il dit...
Je m'excuse et je rentre chez moi, en marchant une petite heure, j'avais encore de l’énergie mais j'étais vraiment "sobre" je regarde l'heure, il est 2h du matin...
Récap:
6gr sec, même pas 3h de trip, aucune hallu, aucune vision, à part le moment de lucidité en leur compagnie, je me dis que cette ambiance m'a empêché un peu me découvrir moi même et que leur arrivée m'a donné une claque, ils sont arrivé et ils ont ramené la réalité avec eux... chaud...