Tridimensionnel
Cheval théorique
- Inscrit
- 27/4/16
- Messages
- 7 250
Sans savoir à quoi m'attendre, je prends un unique comprimé (60mg) de Dicodin (dihydrocodéine) à libération prolongée.
Le produit met longtemps à monter, plus d'une heure. Souffrant d'une migraine, je me retiens à grand-peine de redroper (bien m'en a pris).
Je pensais soigner une simple douleur et ne m'attendais pas du tout à ce qui m'est arrivé. Le pic est arrivé très tard, alors que j'étais dans le métro (donc un environnement plein de bruit, de lumières et de gens), avec les effets classiques d'une dose exagérée d'opiacés.
Picotements dans les membres, chaleur, sueurs froide, hyposensibilité tactile, hypersensibilité visuelle et auditive, nausée, vertige, vision floue, déconcentration, fatigue, somnolence.
Pas très agréable donc. Et pourtant, une fois le pic et ses effets secondaires passés, j'avais très envie de redroper, ce qui est plutôt étrange quand on songe qu'une heure avant je ne pouvais rien faire d'autre que prier pour que cela s'arrête.
J'ai dormi comme un bébé, et le lendemain j'étais encore dans un état second.
Je n'ai pas réussi à jeter la boîte, mais je l'ai saucissonnée de scotch après avoir écrit sur chaque face : "DANGER" "ADDICTION" "PAS D'EXCUSE". À ce jour (6 mois après) elle est toujours intacte.
Ce que je retire de l'expérience : il ne faut pas céder à l'impatience avec les comprimés à effet prolongés, mais plutôt attendre deux heures avant de décider de redroper. Prendre également garde à la durée des effets (plus de 24h). Toujours se renseigner sur ce qu'on nous prescrit, ce n'est pas parce que ça vient d'un médecin que c'est bon (notamment au niveau du dosage, assez traître quand on a l'habitude des comprimés à 30mg de codéine). Étant une habituée de celle-ci, qui ne m'accroche pas beaucoup, je ne m'attendais pas non plus au craving de la dihydro.
En conclusion, faites gaffe à ce médicament : les effets, la durée et le craving sont puissants.
Le produit met longtemps à monter, plus d'une heure. Souffrant d'une migraine, je me retiens à grand-peine de redroper (bien m'en a pris).
Je pensais soigner une simple douleur et ne m'attendais pas du tout à ce qui m'est arrivé. Le pic est arrivé très tard, alors que j'étais dans le métro (donc un environnement plein de bruit, de lumières et de gens), avec les effets classiques d'une dose exagérée d'opiacés.
Picotements dans les membres, chaleur, sueurs froide, hyposensibilité tactile, hypersensibilité visuelle et auditive, nausée, vertige, vision floue, déconcentration, fatigue, somnolence.
Pas très agréable donc. Et pourtant, une fois le pic et ses effets secondaires passés, j'avais très envie de redroper, ce qui est plutôt étrange quand on songe qu'une heure avant je ne pouvais rien faire d'autre que prier pour que cela s'arrête.
J'ai dormi comme un bébé, et le lendemain j'étais encore dans un état second.
Je n'ai pas réussi à jeter la boîte, mais je l'ai saucissonnée de scotch après avoir écrit sur chaque face : "DANGER" "ADDICTION" "PAS D'EXCUSE". À ce jour (6 mois après) elle est toujours intacte.
Ce que je retire de l'expérience : il ne faut pas céder à l'impatience avec les comprimés à effet prolongés, mais plutôt attendre deux heures avant de décider de redroper. Prendre également garde à la durée des effets (plus de 24h). Toujours se renseigner sur ce qu'on nous prescrit, ce n'est pas parce que ça vient d'un médecin que c'est bon (notamment au niveau du dosage, assez traître quand on a l'habitude des comprimés à 30mg de codéine). Étant une habituée de celle-ci, qui ne m'accroche pas beaucoup, je ne m'attendais pas non plus au craving de la dihydro.
En conclusion, faites gaffe à ce médicament : les effets, la durée et le craving sont puissants.