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Déterrage hypnagogique

Xyro

Alpiniste Kundalini
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30 Sept 2012
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Voici un TR assez narratif. Pour faire court : la partie "forte" de mon trip a été des CEV qui m'ont fait remonter à ma petite enfance. Il y a donc un bon côté personnel et je peux comprendre que ça ne passionne pas tout le monde.



Zone d'embarquement

Jeudi après-midi, je suis au boulot lorsque je reçois un SMS de Pierre, mon pote initiateur au LSD qui me demande si je fais quelque chose ce soir. Ça tombe bien, j’ai trois jours de repos.

Il est 20 heures, je suis en forme, j’ai l’esprit léger et je suis content de passer une soirée avec lui, ça fait un moment que je ne l’ai pas vu. Après un détour par un supermarché histoire de ne pas arriver les mains vides et d’avoir un sandwich dans le ventre, je prends donc le métro en direction de son appart.

J’arrive chez lui, il me présente un de ses amis, Julien qui est venu avec sa copine Marie. Un autre de ses amis doit venir dans la soirée.

J’aime l’ambiance de l’appartement de Pierre, j’ai vite fait de poser mes bières dans sa cuisine, de me déchausser et de m’avachir dans son canapé que j’aurai par ailleurs du mal à quitter. Bon, je ne connais qu’une seule personne et comme nous sommes quatre ça va forcément finir en deux groupes de deux. Je peux pas trop fuir le fait que je doive faire connaissance. On ouvre donc une bière chacun, je découvre la vie des autres tout en racontant un peu la mienne.

Nous discutons, jusqu’à ce que Pierre reçoive un message. Son ami ne viendra pas. Il semble contrarié, il l’engueule un peu au téléphone, il a vraiment l’air déçu. Nous serons donc quatre à passer cette soirée ensemble.

Hall B, Porte 12

“Bon, j’ai huit cartons qui ont quelques semaines, je sais pas trop ce que ça va donner.” Nous lance Pierre. (Jeu de mots \o/)

Il les découpe et nous en donne un chacun. À ce moment-là, je me sens toujours bien et même si je ne connais pas le couple qui est là ce soir, je me dis qu’ils ont l’air sympa. Il me restera juste à trouver des intérêts communs. La soirée continue dans une bonne ambiance de petit comité.

“Bon il me fait pas grand chose ce carton.” Remarque Julien, le pote de Pierre. J’acquiesce. Pierre est tout aussi d’accord. Marie a également l’air un peu sceptique quant aux effets. Après tout ça fait une bonne heure qui s’est écoulée, on peut bien prendre le deuxième. Il procède donc à la distributions des quatre autres buvards. Nous continuons à parler de musique, de vie quotidienne, de tout et de rien.

Là, le LSD commence à monter, sans forcément qu’on en prenne conscience. Nous sommes pris par la discussion qui s’enjoue. L’euphorie monte petit à petit. Je sens mes jambes s’alourdir : j’ai vraiment fait le bon choix en squattant ce canapé !

S’en suit alors un état un peu flou. Pas d’hallucinations, mais l’impression d’être à côté de mes pompes. Pourtant j’ai peu bu, et de toute façon je connais les effets de l’alcool : c’est pas comme ça. J’ai un peu de mal à me concentrer sur les gens, mon regard de promène dans la pièce. Soudain mon pote Pierre se lève : brigade d’inspection des pupilles ! Sans trop de surprise, tout le monde présente une belle mydriase.

J’avoue ressentir quelques effets, mais rien de bien fort. Pierre se rassoit et continue sa discussion avec Julien. Alors que cette discussion parlait de trucs plutôt sérieux, un mot me fait buter. Je ne sais plus lequel. Mais je sais juste que je l’ai répété et qu’il ma fait rire. Leur discussion continue comme si rien n’était, un autre mot me retient. Je rigole à nouveau. Pierre me regarde. Je réalise que je viens de rire à cause de mots tout à fait banals. Et évidemment cette situation se transforme en fou rire incontrôlé. Il me sourit et dit “bon y a pas de souci, ça te fait de l’effet”.

PNC aux portes

Et c’est rien de le dire. Je passe dans une belle phase euphorique, la tête allongée sur le canapé en train de rire comme une baleine, tantôt seul, tantôt à dire des conneries avec Marie. D’ailleurs, elle se marre bien aussi.

Je sors mon téléphone de la poche de mon pantalon pour vérifier je ne sais plus quoi sur le net. Sa luminosité m’agresse un peu, je la diminue. Puis d’ailleurs la lumière de cette lampe à ma droite est un peu violente aussi. Je demande à mon pote comment l’éteindre, il m’explique, et ce sera un bon petit défi.

Retour à mon téléphone, donc. Je me mets à parler à un contact par l’application Facebook. Peu importe nos propos, le bleu tant connu de la firme de Palo Alto me semble étrange. Il est franchement cyan. Je regarde de plus près. Ah bah non il est vert en fait. Je passe bien une ou deux minutes à juste regarder l’interface. Une expression me vient alors en tête “color shift”. C’est exactement ce que je perçois, les couleurs se “décalent” et c’est très amusant. Et puis... Oh merde l’écran est aspergé d’eau ! Je lance un regard autour de moi : pas de trace d’eau. Je regarde à nouveau mon téléphone : il est parfaitement sec.

Ok, je sens que je vais m'amuser avec les sources lumineuses. Mais c’est pas tout ça, je n’ai plus de bière moi. Je me lève pour aller en chercher une autre dans le frigo. Je fais un pas. Ouh, le sol est bizarre. Je fais un deuxième pas. Vraiment étrange oui. J’avance, j’ai l’impression de marcher sur une surface convexe. J’atteins alors le frigo, je décapsule ma bière et je savoure l’issue de mon périple en une gorgée rafraîchissante.

Je me dirige alors vers les toilettes. Chaque fois que mon pote essaye de m’expliquer un truc, je me marre. Peut-être qu’une fois seul, ça va se calmer ? Que dalle. J’ai toujours l’air aussi benêt. En passant dans l’étroit couloir, je perçois une étrange sensation : les sons se délocalisent, et là c’est pas un coup des Chinois. La résonance du lieu est si étrange que chaque son que j’identifie semble venir de plusieurs endroits à la fois. De plus, n’ayant pas trouvé l’interrupteur du couloir, je suis dans une pénombre qui ne fait qu’amplifier cette désorientation. Devinez quoi ? J’en ris.

Vitesse de croisière


Les heures défilent, Pierre change de musique pour passer à un set de psytrance. Je suis évidemment content.

Discussions plus ou moins floues, réflexions plus ou moins pertinentes, j’ai l’impression d’être dans un jacuzzi d’idées. C’est agréable.

Alors que tout le monde est affairé à débattre, la musique se termine. Je m’installe donc à côté de l’ordi et je prends les rênes du son. Je ne vois pas très bien, je me rapproche de l’écran. YouTube a changé sa mise en page ou bien ? Je souris. Les lignes droites ne le sont plus. Par deux points passent une infinité de droites. Ce soir, j’ai vaincu Euclide. Je savais bien qu’on l’aurait un jour.

Je me concentre un peu et je cale alors un titre de Ra. De la bonne grosse Goa bien entêtante. Je reste à côté de l’ordinateur et je suis ravi. Je ne danse pas, mais la musique me capture. C’est impossible de décrire exactement ce que je ressens, mais je suis ailleurs, je ne vois plus les autres. Le temps ralentit.

Les sept minutes de la musique que j’ai lancée me semblent durer le double. Ça m’étonne, mais qu’importe, ça prolonge le plaisir. J’enchaîne d’autres morceaux, personne n’a l’air de protester : je suis content.

La discussion entre Pierre qui est plutôt de tendance scientifique-athée et son ami prend une étrange tournure. Ce dernier essaye de le convaincre de la puissance de la religion. Je sens venir la bonne discussion circulaire, on est pas couché !

Voici donc le moment où le groupe de quatre se divise. J’aurais préféré me retrouver avec Pierre avec qui j’avais envie de discuter de quelques trucs, mais je me doutais que je finirais à discuter avec Marie.

Après des tâtonnements dans les sujets de discussion possible, on arrive à discuter aussi des religions. Elle me présente les écrits sacrés comme des prototypes de lois. Je n’y ai jamais pensé et je trouve ça intéressant. On parle ensuite de droits de l’homme, de droit public : au final j’apprends des trucs et je suis bien content. Tout au long de nos discussions on fait des grosses tergiversations humoristiques, voire absurdes. On se marre à en pleurer, même si vues de l’extérieur nos blagues sont incompréhensibles.

Les heures défilent encore, la discussion entre Pierre et son ami ne s’arrête pas. Il doit être à peu près 5h du matin. Marie déplie un des deux canapés et se couche. Je reste sur le mien : il est si confortable, assis en tailleur, à écouter l’échange entre les deux amis. Je n’interviens pas, j’essaye de saisir les grandes lignes des arguments des deux parties. Le temps passe, le soleil commence à se lever. Mon regard se dirige alors vers la fenêtre.

La nuit s’efface progressivement pour laisser place à une mer bleu-clair dans laquelle nagent des nuages vanille. Sur cette aquarelle, les premiers faisceaux lumineux disent bonjour à la ville. Je n’entends plus vraiment la discussion. La beauté du lever de soleil est la seule chose qui retienne mon attention durant une dizaine de minutes, le temps que le soleil émerge totalement. J’ai vaincu la nuit. Quelle sensation délicieuse.

J’arrive alors à nouveau à me focaliser sur la discussion. Je passe ensuite quelques heures à discuter avec eux et à essayer d’ouvrir la discussion, de présenter les choses autrement, ça donne des résultats, c’est sympa.

Collation pour l'esprit

Vers 7h du mat, mon pote Pierre décide alors que mettre de la musique un peu plus fort. Marie s’en va dans la chambre pour se reposer au calme. Je m’approche de l’ordinateur pour profiter du son. Atom Heart Mother, Pink Floyd. Je connaissais surtout la période rock progressif de ce groupe, pas vraiment ce qu’ils avaient fait avant. L’arrangement, le mixage, la construction de ce titre me scie. Mon ouïe qui, il y a quelques heures, me jouait quelques tours est maintenant incroyablement précise. Je ferme les yeux, les notes résonnent immédiatement en moi, je ne vois pas passer ces vingt minutes.

Quelques autres morceaux de rock des années 60 s’enchaînent. On discute de choses diverses, nos esprits glissent de sujet en sujet, et malgré cela, tout semble se connecter. Soudain, la lumière du matin m’impressionne à nouveau. Je suis debout, je regarde Julien et cette lumière jaunâtre et fraîche qui emplit l’appartement. J’ai rarement vu de lumière aussi belle. Il n’y a pas de noirs : la gamme de couleurs va du gris foncé au jaune étincelant. Quelques poussières en suspension se détachent des rayons du soleil. Un vrai éclairage de cinéma dont la beauté me donne envie de pleurer. Mais je me retiendrai.

Il doit être 9h, je m’allonge à mon tour sur le canapé déplié. Pierre et Julien discutent de souvenirs de lycée. Je ferme les yeux, sans m’en rendre compte je vais basculer dans une toute autre phase du trip.

Ils se racontent des histoires d’insouciance comme on les vit lorsqu’on a seize ans. Je les écoute d’une oreille, la musique entre en moi de l’autre. Par un cheminement délicat, des images se forment alors. Des CEV d’une netteté impressionnante. Je revois mes parents jeunes, comme je ne les ai jamais connus : j’ai juste vu quelques photos quand j’étais petit. La musique me transporte en arrière également. En rythme avec le son, un défilé de fragments mémoriels s’offre alors à moi. J’ouvre brièvement les yeux et je me dis : “Putain ces images !”. Je les referme. Je veux revoir ces images.

La playlist est essentiellement constituée de morceaux psychédéliques de la deuxième moitié des années 60, dont la date correspond à peu près à la jeunesse de mon père. Quelques images inventées de mes parents jeunes se présentent à moi. Sur le moment je ne me pose pas la question, mais comment puis-je voir des images si détaillées alors que je n’étais précisément pas né ?

Peu importe, ces images laissent alors place à une autre série. Ma fascination pour le design et la typographie ressort d’une façon impressionnante. Je vois des détails d’objets des années 80, des formes, des lignes, des contours, des matières. Un vrai petit guide du design. Cette période correspond à ma petite enfance, c’est amusant que ça ressorte.

Une seconde série d’images viendra s’entremêler à celles-ci. Des mots, ou plus précisément des ensembles de lettres de la même période. Je vois des polices très clairement dessinées, elles m’évoquent sans le moindre doute les enseignes des bars, des supermarchés, des magazines de ma petite enfance. Le tout en parfaite coordination avec la musique. Fuck. C’est quoi cette drogue de psychanalyste ?

J’ouvre les yeux à nouveau, mes potes continuent à se raconter des souvenirs. Je souris et je referme mes yeux : je suis trop curieux de connaître ce que la suite du trip me réserve.

À ces séries d’images, s’ajoute un élément intrigant. Un petit disque nacré de deux ou trois centimètres de diamètre, translucide et cerclé de brun sombre. C’est quoi ? Ça me dit trop un truc ! On dirait... Heu, on dirait rien du tout, mais ça me parle. Les minutes défilent en même temps que les images. Cette chose revient.

Oh putain ! J’avais oublié que ça existait, c’était une plante séchée ornementale, il y en avait un bouquet dans la chambre de mes parents quand j’avais... quatre ans. Non mais vraiment, j’avais oublié l’existence de cette plante. (Avec le temps j’ai retrouvé le nom de cette plante, il s’agit de monnaie du pape, et en écrivant ces lignes j’ai même revu le vase qui allait avec.)

J’ouvre les yeux, mon cerveau bouillonne d’images et je sens que je vais vers le trop-plein. Je regarde mes potes discuter de souvenirs encore, de mon côté j’ai envie de prolonger cette introspection au calme.

Aterrissage


Il est 11 heures passées et j’ai promis un resto à quelqu’un le soir même. Huhu, quel con. Je ne vais pas l’annuler car je l’ai déjà repoussé, j’assume donc mes responsabilités et je décide de rentrer chez moi pour essayer de me reposer un peu. J’explique donc la situation à Pierre et Julien en un minimum de mots. Je crois qu’à ce moment Pierre me demande si ça a été : la seule réponse que je peux lui faire se passe de mots. Je souris et lève mon pouce, j’espère qu’il a compris la force de ma réponse.

Je marche dans dans la rue, je n’ai qu’un seul souhait : porter des lunettes de soleil. Heureusement pour moi, le métro est proche. Tout semble flotter autour de moi et je me sens reposé alors que je viens de passer une nuit blanche.

J’arrive chez moi vers 12h, je n’ai pas vraiment faim mais je sais qu’il faut que je mange. J’ai des framboises, elles ne feront pas un pli. Je laisse mes stores fermés, je ferme les yeux, je sens mon cerveau encore en activité. Je décide donc de faire passer le temps en faisant la vaisselle. Hélas, mes forces seront insuffisantes.

Ok j’ai compris, faut que je ménage mon corps. Je me pose devant mon ordi, je discute avec quelques personnes, je glandouille sur le Web, tout va bien. Vers 14h, je m’aperçois que je n’ai toujours pas mis de musique depuis mon retour. Je corrige donc ceci en choisissant E-Mantra, du bon Chillout pour clore parfaitement ma bulle.

Je vais dans mon lit avec la musique en fond, je m’étends, le contact avec les draps est très agréable. Je suis dans un cocon, et même si mes muscles commencent à me dire que j’abuse, mon esprit continue à surfer sur la perception. J’ai quelques restes d’hallucinations auditives : les effets stéréo de la musique semblent sortir du champ sonore habituel.

Je m’endors vers 15h à la fin de l’album, pleinement détendu et empli de bien-être. Un sommeil réparateur qui durera un peu plus de deux heures.

Bienvenue sur le sol, ou presque


Réveillé, je comprends vite que je ne m’endormirai pas pour de vrai avant ce soir. Comme j’ai récupéré physiquement, je décide d’aller marcher un peu dans la rue.

Je prends du plaisir à déambuler. Je repense à ces visions qui m’ont renvoyées à ma petite enfance, ces images que je croyais oubliées à tout jamais. Mes yeux sont humides, j’ai envie de pleurer de bonheur. L’esprit détaché, je revis les sensations de mon trip. Je ne pensais pas un jour retrouver un contact avec ces détails qui étaient des parcelles de mon quotidien si lointain. Je rentre alors chez moi, doucement.

Au retour, je me plante à nouveau devant l’ordinateur. J’ai un grand sourire sur mon visage : je suis heureux d’avoir voyagé vers des contrées spirituelles auxquelles je n’aurais jamais accordé d’importance en temps normal.

Mais le temps passe. Il est 19h, et c’est l’heure d’aller manger thaï.




Au final, c'est un trip que je pourrais qualifier d'équilibré, j'aurai profité de l'aspect récréatif durant la soirée et de l'aspect introspectif le matin. Ça a été très touchant de retourner dans mes premières années sur terre via de simples détails. Le côté fun était quand même là étant donné les bonnes barres de rire que je me suis tapé, et par ailleurs j'ai beaucoup plus ressenti d'hallus auditives que visuelles. Comme quoi, on a pas besoin d'un buvard super chargé pour partir bien loin, il suffit juste de se laisser porter. :)
 

Gaelic

Neurotransmetteur
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15 Jan 2012
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Merci pour de TR rafraichissant :)

C'est amusant ce mélange fun/introspection. J'avais moi aussi revécu des moments d'enfance lors de mon 2è trip aux champignons.

Je pense que l'environnement joue beaucoup : les potes qui parlent de souvenirs juste à côté, cela crée un contexte suggestif, hypnotique, et les associations d'idées vont plus facilement vers les souvenirs aussi. Lors de mon trip, j'étais dans un parc magnifique, en été, et la beauté de la nature (amplifiée par 10 par la psylo) avait déclenché le revécu de scène identiques dans mon enfance. Rien que d'en parler, là, je me sens plein d'émotions :)
Le contact de la nature, ca semble aller de paire avec les psychés !

En tous cas, vivre ce genre de reviviscence, c'est une occasion de se renforcer (du moins, lorsqu'on a vécu une enfance heureuse).

Juste une question : qu'est-ce que ca veut dire CEV ?
 

Xyro

Alpiniste Kundalini
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30 Sept 2012
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De rien, je suis content de le partager. ;)

Gaelic a dit:
Juste une question : qu'est-ce que ca veut dire CEV ?

Closed Eyed Visualizations, les visions yeux fermés. :)
 

Wand

Elfe Mécanique
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6 Juil 2011
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Xyro a dit:
De rien, je suis content de le partager. ;)



Closed Eyed Visualizations, les visions yeux fermés. :)


Tres très agréable à lire ton TR , vraiment ;) ça sent la filière littéraire lol

T as une plume très sympa , j étais un peu avec vous dans cette pièce , et il avait l air de flotter une bonne humeur
C est cool

T as beaucoup d expérience avec le lsd ?

Mme lis ton TR avec encore plus d attention étant donnė que je testerai pour la première fois samedi soir avec la copine




En tout cas ça donnait un bel aperçu
 

Xyro

Alpiniste Kundalini
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30 Sept 2012
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Merci pour le commentaire, ça fait plaisir de voir que ça fait plaisir ! (Oh putain une boucle ! :rolleyes:)

C'est vrai que j'ai pas précisé mais c'était ma deuixème expérience avec le LSD.

Sinon j'ai une formation scientifique, mais j'ai jamais bien su me situer entre les deux camps. ;)
 

Miramax

Elfe Mécanique
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5 Août 2012
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Très sympa ton TR, j'aime bien l'idée de la comparaison "plan du TR / Déroulement d'un vol"!

J'aime beaucoup aussi le fait d'avoir un trip récréatif ET introspectif, dans l'idéal c'est ce que je souhaiterais vivre lors de mon prochain Trip!


fatlypoz a dit:
Tres très agréable à lire ton TR , vraiment ;) ça sent la filière littéraire lol

J'aurais dit pareil! ;)
 

Xyro

Alpiniste Kundalini
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30 Sept 2012
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Merci !

Ouais j'ai eu un peu de chance, mais surtout le set & setting était aux petits oignons.

J'allais très bien et j'avais totalement confiance dans mon pote qui a pas mal d'expérience dans le domaine.
Il a bien posé l'ambiance de son appart, ses amis étaient sympas, et il m'a laissé m'isoler sans rien me dire pour que je vive mon trip. :)
 

Mog

Neurotransmetteur
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31 Oct 2012
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Ca a l'air sympa comme expérience, un trip pas ultra mouvementé mais qui t'a quand même fait vivre des choses! Plus l'idéal vu que c'est seulement ta deuxième prise. Je pensais que les trips au LSD étaient automatiquement intenses, ce qui peut faire peur avant de se lancer. Ton TR me rassure, du coup :)

(Et pour la filière littéraire hmmm, y'avait quand même la référence au sol convexe et à Euclide!)
 

Xyro

Alpiniste Kundalini
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30 Sept 2012
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@Laura : Merci :)


@Mog : ouais c'était plutôt smooth, j'ai pas paniqué et j'étais totalement en confiance avec mon pote. ;)
 
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