Le côté parano ne vient pas su produit en lui-même je pense J'ai vécu un peu là même chose Après une hospit et un mois d'arrêt de toute substance (MDPV 3-MMC et 2-FMA au quotidien essentiellement), j'ai repris, et là ça a été l'enfer... Je devenais complètement folle, je pensais que les gens ne parlaient que de ça quand j'ai commencé les cours la fac,fin septembre. J'avais des hallus auditives impressionnantes : dès que des gens parlaient derrière moi je les entendais dire que j'avais du blanc dans le nez, que j'étais une droguée, etc", il fallait que je me retourne et que j'associe le visuel pour me rendre compte qu'en fait il ne me regardais même pas et n'en avaient rien à foutre de ma gueule. De plus, je n'avais strictement pas de blanc dans le pif tellement j'y faisait gaffe.
Mais c'est peuplée une fac, alors y'a toujours d'autres personnes qui parlent entre elles derrière toi. Je me tournais de tous les côté et me tapais des angoisse. Même les gens qui passaient dehors quand j'étais en cours parlais sur moi et de mon blanc dans la narine. l'épreuve de la queue du RU fut un des moment les plus pénibles que j'ai eu à vivre. Chaque voix se transformait quand mon regard n'avait pas la possibilité d'infirmer ces faits. C'était vraiment impressionnant, je n'avais jamais vécu un tel sentiment d'être aussi prêt de la folie. Moralement ça me mettait à plat, vraiment.
En fait j'avais honte d'avoir repris, je culpabilisais énormément, vis à vis de mes parents surtout, puis de moi-même aussi peut-être.
Je suis rentrée chez eux pour les vacances de la Toussaint, à plat, en pleurs chaque soir, fatiguée malgré les prises, incompréhensible. Je pensais que mes parents le savaient ais ne me disaient rien. Je devenais folle, parano jusqu'à un point que je n'aurais jamais pensé connaitre. Jusqu'à ce que le troisième soir d'affilés où mon père me retrouvait en pleurs je lâche le morceau en éclatant en sanglot : quel soulagement ! On a convenu ensemble que je lui donne tout ce que j'avais descendu pour les cacances et d'un commun accord on n'a rien dit à ma mère.
Bon trois jours à dormir, nuit de 14 heures et une sieste de deux, petit à petit je me suis sentie bien, la parano n'es plus que faiblement présente et j'ai pu rentrée chez moi sereine. Le problème étant que chez moi il m'en restait, alors j'ai retapé connement... Je culpabilise toujours mais plus assez pour que cela me ronge à m'en rendre folle, et ce grâce aux mots de mon père je pense, qui m'a dit que ce n'était pas un drame et que je n'avais pas à culpabiliser, que des solutions sont toujours à trouver.
Je ne dis pas que dans ton cas c'est la même hein, puisque même dans le mien ce n'est que mon hypothèse : la culpabilité me rendait folle, je m'e voulais à mort, et ça a tellement impacté sur mon mental.
Après je n'y connais rien en fumette régulière, alors peut-être que cela vient du prod'. Je n'applique pas mon fonctionnement à ta personne, je veux juste dire que parfois le changement qu'il peut y avoir dans la relation à un produit peut avoir une origine autre que purement physiologique. Après l'un n'empêche pas l'autre.
Je me rend compte avoir beaucoup blablaté pour ne pas dire grand chose, en étant un peu à côté de la plaque même. Mais peut-être que tu es arrivé au bout de la phase de croisière où "oh que l vie est belle" avec ce prod', tout simplement ? Et que tu arrives à un stade où le prod' ne te fait plus de bien mais où tu tapes quand même