Supervixen
Holofractale de l'hypervérité
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(Avis à ceux qui ne me connaissent pas : d'habitude, même avec 60mg de 2C-I ou deux-trois doses de champis, je peine à avoir la moindre déformation visuelle.)
DONC. On parle d'environ 20mg (bon, 25) de 2C-I (voie orale) et d'à peu près 2,5g de colombiens secs (la moitié de ça pour les gars), avec un brin de citron. L'expérience se déroule chez moi.
Je suis avec 5tr4t0 et un pote à lui, que j'appellerai sobrement "Copain" afin de ne pas nuire à son anonymat.
On a un peu picolé, mais sans être bourrés. Stradius propose de prendre un peu de 2C-I, on gobe chacun un para.
Les garçons commencent à flasher sur les couleurs, on rigole, mais sans plus. La conversation dériver sur leurs anciens trips aux champis : c'est à ce moment que me vient l'idée de prendre les colombiens qui dorment dans leurs sachets depuis des semaines (des mois ?). Je gobe pratiquement un sachet entier comme si c'était des cacahuètes, habituée que je suis à ne jamais ressentir grand chose d'autre que "ah tiens c'est rigolo".
Très peu de temps après ingestion, je me prends une claque magistrale (mais gentiment donnée ^^) au niveau visuel, plus précisément avec les couleurs : j'ai l'impression de vivre toutes les hallucinations de couleurs possibles en une seule, je suis dans un monde de conte de fées scintillant et bariolé. Mentalement, je suis encore à peu près "normale". Les garçons ne tripent pas encore des masses.
Moi je commence à éprouver comme une multitude d'orgasmes, et puis non pas à "perdre", mais à OUBLIER le contrôle. ça se met à bien monter chez les gars aussi.
Puis, ça tourne à la transe mystique : je SUIS un orgasme, depuis l'intérieur de moi-même, je suis à l'intérieur de la sphère de l'univers.
A ce stade, je sanglote, foudroyée par la beauté de cette énorme partie du "monde" que j'ignorais jusque là.
La réalité matérielle disparait presque complètement, je n'en tiens compte que pour éviter la table basse, isoler un sac de vomi rempli (sans débordement aucun, il n'y aura rien de sali ni de cassé de toute la soirée !!!) par Copain
, ou vérifier que rien ne crame.
La notion "d'être un orgasme" semble s'imposer à nous (à 5tr4t0 un peu moins, peut-être) et il n'y a qu'une seule chose qu'on puisse faire pour amplifier cela : ETRE UN ORGASME A TROIS. (Je précise que ça ne vire pas à la partouze
, c'est assez sensuel, mais pas sexuel, on est juste roulés en une seule boule, et habillés, n'est-ce pas.)
Là, la temporalité a disparu (selon 5tr4t0, nous avons vécu "l'instantanéité" : chaque moment était "sans passé, sans futur"), le corps aussi, après avoir atteint ses limites de fusion avec l'esprit.
Nous errons dans un univers où réalité, imaginaire, contraintes, désirs, besoins n'existent plus.
Ce ne sont même plus des hallucinations, notre cerveau ne peut pas aller plus loin, en pleine lumière, nous peinons à nous VOIR.
Phrase de Copain : "si on pouvait définir une vie, ce serait maintenant."
A noter qu'à cet instant, je comprenais les trips "suicide collectif" genre "c'est bon, on a tout vu, on peut s'en aller". Mais je veillais évidemment à ce qu'on ne se laisse pas aller jusque là.
Au bout d'une infinité de sensations, de découvertes, c'est beau, mais c'est trop : distribution de somnifères, un demi pour les gars (5tr4t0 recrache le sien ^-^), un entier pour moi. On s'apaise. On revient vers les concepts tels que "voir", "aimer", "réel", on se rend compte qu'on revient doucement du trip, alors même qu'on n'avait plus conscience que s'en était un.
Extinction des feus. On est tous les trois au chaud sous la couette, 5tr4t0 est un peu agité mais constate lui-même que "la réalité reprend ses droits". Bien qu'étant dans le noir, j'arrive à le voir et ça fait du bien de repasser de la beauté intérieure (celle qu'on éprouve) à la beauté "triviale" -mais satisfaisante, rassurante car CONNUE-, celle qu'on voit.
Après le pur plaisir, l'apaisement. Je pense que le mélange des deux, en même temps, aurait pu être appelé bonheur.
En tout cas, j'ai le sentiment d'avoir bénéficié d'une immense sagesse, d'un Savoir, qui bien sûr m'a de nouveau échappé, mais dont je connait à présent l'existence.
Je ne pourrai jamais me souvenir des sensations EXACTES, mais ça reste un moment exceptionnel et précieux.
Enfin !
DONC. On parle d'environ 20mg (bon, 25) de 2C-I (voie orale) et d'à peu près 2,5g de colombiens secs (la moitié de ça pour les gars), avec un brin de citron. L'expérience se déroule chez moi.
Je suis avec 5tr4t0 et un pote à lui, que j'appellerai sobrement "Copain" afin de ne pas nuire à son anonymat.
On a un peu picolé, mais sans être bourrés. Stradius propose de prendre un peu de 2C-I, on gobe chacun un para.
Les garçons commencent à flasher sur les couleurs, on rigole, mais sans plus. La conversation dériver sur leurs anciens trips aux champis : c'est à ce moment que me vient l'idée de prendre les colombiens qui dorment dans leurs sachets depuis des semaines (des mois ?). Je gobe pratiquement un sachet entier comme si c'était des cacahuètes, habituée que je suis à ne jamais ressentir grand chose d'autre que "ah tiens c'est rigolo".
Très peu de temps après ingestion, je me prends une claque magistrale (mais gentiment donnée ^^) au niveau visuel, plus précisément avec les couleurs : j'ai l'impression de vivre toutes les hallucinations de couleurs possibles en une seule, je suis dans un monde de conte de fées scintillant et bariolé. Mentalement, je suis encore à peu près "normale". Les garçons ne tripent pas encore des masses.
Moi je commence à éprouver comme une multitude d'orgasmes, et puis non pas à "perdre", mais à OUBLIER le contrôle. ça se met à bien monter chez les gars aussi.
Puis, ça tourne à la transe mystique : je SUIS un orgasme, depuis l'intérieur de moi-même, je suis à l'intérieur de la sphère de l'univers.
A ce stade, je sanglote, foudroyée par la beauté de cette énorme partie du "monde" que j'ignorais jusque là.
La réalité matérielle disparait presque complètement, je n'en tiens compte que pour éviter la table basse, isoler un sac de vomi rempli (sans débordement aucun, il n'y aura rien de sali ni de cassé de toute la soirée !!!) par Copain

La notion "d'être un orgasme" semble s'imposer à nous (à 5tr4t0 un peu moins, peut-être) et il n'y a qu'une seule chose qu'on puisse faire pour amplifier cela : ETRE UN ORGASME A TROIS. (Je précise que ça ne vire pas à la partouze

Là, la temporalité a disparu (selon 5tr4t0, nous avons vécu "l'instantanéité" : chaque moment était "sans passé, sans futur"), le corps aussi, après avoir atteint ses limites de fusion avec l'esprit.
Nous errons dans un univers où réalité, imaginaire, contraintes, désirs, besoins n'existent plus.
Ce ne sont même plus des hallucinations, notre cerveau ne peut pas aller plus loin, en pleine lumière, nous peinons à nous VOIR.
Phrase de Copain : "si on pouvait définir une vie, ce serait maintenant."
A noter qu'à cet instant, je comprenais les trips "suicide collectif" genre "c'est bon, on a tout vu, on peut s'en aller". Mais je veillais évidemment à ce qu'on ne se laisse pas aller jusque là.
Au bout d'une infinité de sensations, de découvertes, c'est beau, mais c'est trop : distribution de somnifères, un demi pour les gars (5tr4t0 recrache le sien ^-^), un entier pour moi. On s'apaise. On revient vers les concepts tels que "voir", "aimer", "réel", on se rend compte qu'on revient doucement du trip, alors même qu'on n'avait plus conscience que s'en était un.
Extinction des feus. On est tous les trois au chaud sous la couette, 5tr4t0 est un peu agité mais constate lui-même que "la réalité reprend ses droits". Bien qu'étant dans le noir, j'arrive à le voir et ça fait du bien de repasser de la beauté intérieure (celle qu'on éprouve) à la beauté "triviale" -mais satisfaisante, rassurante car CONNUE-, celle qu'on voit.
Après le pur plaisir, l'apaisement. Je pense que le mélange des deux, en même temps, aurait pu être appelé bonheur.
En tout cas, j'ai le sentiment d'avoir bénéficié d'une immense sagesse, d'un Savoir, qui bien sûr m'a de nouveau échappé, mais dont je connait à présent l'existence.
Je ne pourrai jamais me souvenir des sensations EXACTES, mais ça reste un moment exceptionnel et précieux.
Enfin !