andreaogm
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Salut à tous !
J’ouvre ce thread pour créer un espace de mise en commun de vos expériences avec la calea et les autres herbes rêveuses. Pour raconter les rêves qu'elles induisent, mais aussi les expériences de méditation que vous avez eues avec, ou les effets diurnes s'il y a en a eu.
Je me lance ! J’ai commandé 50 grammes de calea sur Az*****, et j’avoue que pour l’instant les effets n’ont pas été flagrants, mais étant donné que j’ai déjà remarqué certaines choses, je commence un suivi de mon aventure avec dame calea, les deux premières prises seulement puisqu’il n’y a absolument rien à raconter sur celle d’hier soir.
Angoisse :
Ma première prise de calea a été assez bizarre… D’abord, j’ai été lâchement abandonnée par ma balance, c’est donc à l’œil que j’ai grindé quelques feuilles (petite parenthèse pour remarquer qu’il y a presque autant de tiges que de feuilles dans la boite d'Az***** et que celles-ci sont quasi impossibles à utiliser). J’ai rempli à la main 4 gélules de 500mg de poudre plus ou moins grossière. Ce travail étant assez long, je me suis demandé pourquoi ne pas goûter quand même l’infusion, "après tout, ce n’est peut-être pas si dégueulasse..." Première gorgée : "hmm, c’est étrange ce goût, intéressant même…" ; deuxième : "waou c’est quand même sacrément amer…" ; troisième : "la vache, je vais vomir !" Je me suis donc rabattue sur mes 4 pilules, ingérées religieusement juste avant d’aller me coucher.
A 22 heures, j'ai démarré une séance de relaxation. A vrai dire, je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle dérive à ce point. Au bout d’une demie heure environ, ma perception de mon corps physique s'est accrue : je sentais littéralement mon sang circuler dans mon visage, mes yeux, le sommet de mon crâne, mais aussi dans mes membres, jusqu’au aux ongles des orteils. Une sensation agréable, l’impression d’être parcourue de vagues de chaleur au rythme des battements de mon cœur, que je sentais soulever ma poitrine. J'ai alors commencé à entendre distinctement tous les sons qui m’entouraient, la ventilation, les voitures au loin… et les cris de mes voisins qui, manque de bol, avaient décidé de faire la fête ce soir là ! Bon c’est peut-être aussi moi qui avais mal choisi mon jour, mais ma séance de méditation a été un peu compromise… C’est là que l’angoisse est arrivée. Je suis toujours un peu inquiète à l’idée de prendre des substances inconnues, mais là, quelque chose me perturbait : j’avais l’impression d’oublier de respirer. J'étais tellement détendue que mon corps en était presque paralysé, et je ne sentais plus l’air entrer dans mes poumons, tant ma respiration était lente. Tout à coup un TR à je ne sais quelle substance m'est revenu, dans lequel le protagoniste disait oublier de respirer et devoir se concentrer pour ne pas perdre ce réflexe vital. Ça y est, l’angoisse m'a complètement assaillie. La fête au-dessus de chez moi, ma respiration, et l’apathie qui s’était emparée de moi... Je voulais arrêter, aller faire un tour sur Psychonaut avant de me recoucher, mais impossible, j'étais molle. Molle, complètement molle, paralysée presque, j’avais juste assez de force pour me tourner sur le côté, et encore.
J’ai passé un temps considérable à essayer de me rassurer et me concentrer sur ma respiration. Je gonflais mes poumons au maximum pour sentir l’air entrer, mais rien n’y faisait, j’avais l’impression que rien ne passait. A un moment, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu l’impression que j’allais mourir. La fête au-dessus battant toujours son plein, je me suis finalement endormie à 1 heure 30 du matin avec les bouchons d’oreilles. Le lendemain, aucun rêve à signaler.
Transe :
J’ai sérieusement douté de moi après cette nuit. "Purée, mais je suis pas malade avec 3 grammes de calea quand même, c’est une blague ?" Après y avoir réfléchi, j’en ai conclu qu’il s’agissait d’un mélange toxique : appréhension, bruit des voisins, fatigue extrême, et prise à un moment où j’étais plus ou moins malade et stressée, donc absolument rien à voir avec la plante. Avec ou sans, j’aurais passé une nuit de merde de toutes les façons. Donc j’ai passé un grand coup d’éponge sur ma crise d’angoisse et ma peur d’oublier de respirer et j’ai renouvelé l’expérience avec cette fois 6 gélules.
Comme la première fois, j’ai commencé une séance de méditation, à environ 23 heures (je voulais me coucher avant mais c’est à cause vous les psychonautes, avec vos messages tous plus intéressants les uns que les autres !
), et cette fois j'étais parfaitement bien. Comme la première fois, j’ai commencé à sentir mon sang circuler, mon cœur battre, la tension du moindre petit nerf, le moindre picotement… Et j’ai entamé de façon incontrôlable un dialogue intérieur, à une vitesse étonnante, sur les membres de ma famille. Je les ai passés en revue et j’ai vu leur "beauté intérieure", que je n’avais pas forcément remarquée jusque là. Alors, la désarticulation à commencée, je me sentais plus élevée que je ne l’étais par rapport à mon lit, surtout au niveau de la tête, mon corps se tordait sur le côté en prenant la forme d’un arc-de-cercle, ma tête se penchait en arrière, presque perpendiculairement à lui, elle tournait sur elle-même à 360°, et dans ces moments là je me sentais prête à « sortir ». Cette sensation s’est amplifiée lorsque j’ai senti une pression sur mon front, d’abord entre les sourcils, comme si on me tirait la peau, puis exactement comme si on appuyait assez fort un fil de nylon en travers de mon front (hmm oui c’est bizarre mais c’était exactement ça). Je me sentais partir, sortir, mais dès que je me mettais à vibrer plus fort, mon mental me ramenait sur le plan physique en me disant "ça y est, je vais sortir !". Je me suis rendu compte que mon cœur battait d’une façon absolument régulière, alors que d’habitude il accélère quand j’inspire et j’ai plus ou moins une petite arythmie cardiaque due au stress. J’étais complètement désarticulée, et un truc me revient en écrivant : j’avais un côté plus long que l’autre. Ma jambe et mon bras droits étaient plus longs que les gauches ! Et mes oreilles sifflaient…
Au bout d’un moment (1 heure à peu près), je me suis dit que je ne pourrais pas aller plus loin et j’ai voulu rompre le "processus" en me tournant sur le côté. Et là, chose très bizarre : alors que d’habitude, lorsque j’arrive à ce stade de la relaxation, cette action me ramène dans "l’ici-maitenant physique" (je ne sais pas vraiment comment exprimer cette notion…), ça n’a pas été le cas, et j’ai continué à me sentir déphasée par rapport à mon corps. Ensuite, le sommeil m’a emportée et il n’y a pas eu de rêves.
Voilà donc pour mes premières expériences à la calea. J’ai l’impression qu’elle me permet une méditation ou une relaxation (beaucoup) plus profonde et durable. Pour les rêves, je vais persévérer jusqu’à ce qu’elle agisse, avec une dose plus forte peut-être, ou d’autres techniques de prise (mais plus jamais le thé, ça non ! J’ai réessayé hier soir et je suis passée pas loin de la cuvette des toilettes, même si je pense qu’en faisant un effort on peut quand-même s’habituer au goût). J’ai aussi eu l’impression que j’étais plus lucide en me réveillant. Moi qui suis d’habitude complètement dans les vapes le matin, je suis restée hypnotisée par le bleu de l’océan de mon planisphère…
Ah si, j’ai rêvé (à la première personne) que je lisais un livre de piraterie assise sur le bord de la baignoire… :?: Là j’avoue que c’est la première fois que je fais ce genre de rêve… :Oo: Les pouvoirs subtils de la calea commenceraient-ils à se manifester ?
Je vous remercie de m’avoir lue jusqu’au bout ! Je vous tiendrai au courant si des choses intéressantes se passent au niveau des rêves, lucides ou non, et du voyage astral.
Je vous invite à utiliser ce sujet pour décrire vos expériences avec les plantes rêveuses, calea ou autres, raconter vos astuces pour augmenter leur potentiel, mais aussi vos rêves !
A très vite ! :grin:
J’ouvre ce thread pour créer un espace de mise en commun de vos expériences avec la calea et les autres herbes rêveuses. Pour raconter les rêves qu'elles induisent, mais aussi les expériences de méditation que vous avez eues avec, ou les effets diurnes s'il y a en a eu.
Je me lance ! J’ai commandé 50 grammes de calea sur Az*****, et j’avoue que pour l’instant les effets n’ont pas été flagrants, mais étant donné que j’ai déjà remarqué certaines choses, je commence un suivi de mon aventure avec dame calea, les deux premières prises seulement puisqu’il n’y a absolument rien à raconter sur celle d’hier soir.
Angoisse :
Ma première prise de calea a été assez bizarre… D’abord, j’ai été lâchement abandonnée par ma balance, c’est donc à l’œil que j’ai grindé quelques feuilles (petite parenthèse pour remarquer qu’il y a presque autant de tiges que de feuilles dans la boite d'Az***** et que celles-ci sont quasi impossibles à utiliser). J’ai rempli à la main 4 gélules de 500mg de poudre plus ou moins grossière. Ce travail étant assez long, je me suis demandé pourquoi ne pas goûter quand même l’infusion, "après tout, ce n’est peut-être pas si dégueulasse..." Première gorgée : "hmm, c’est étrange ce goût, intéressant même…" ; deuxième : "waou c’est quand même sacrément amer…" ; troisième : "la vache, je vais vomir !" Je me suis donc rabattue sur mes 4 pilules, ingérées religieusement juste avant d’aller me coucher.
A 22 heures, j'ai démarré une séance de relaxation. A vrai dire, je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle dérive à ce point. Au bout d’une demie heure environ, ma perception de mon corps physique s'est accrue : je sentais littéralement mon sang circuler dans mon visage, mes yeux, le sommet de mon crâne, mais aussi dans mes membres, jusqu’au aux ongles des orteils. Une sensation agréable, l’impression d’être parcourue de vagues de chaleur au rythme des battements de mon cœur, que je sentais soulever ma poitrine. J'ai alors commencé à entendre distinctement tous les sons qui m’entouraient, la ventilation, les voitures au loin… et les cris de mes voisins qui, manque de bol, avaient décidé de faire la fête ce soir là ! Bon c’est peut-être aussi moi qui avais mal choisi mon jour, mais ma séance de méditation a été un peu compromise… C’est là que l’angoisse est arrivée. Je suis toujours un peu inquiète à l’idée de prendre des substances inconnues, mais là, quelque chose me perturbait : j’avais l’impression d’oublier de respirer. J'étais tellement détendue que mon corps en était presque paralysé, et je ne sentais plus l’air entrer dans mes poumons, tant ma respiration était lente. Tout à coup un TR à je ne sais quelle substance m'est revenu, dans lequel le protagoniste disait oublier de respirer et devoir se concentrer pour ne pas perdre ce réflexe vital. Ça y est, l’angoisse m'a complètement assaillie. La fête au-dessus de chez moi, ma respiration, et l’apathie qui s’était emparée de moi... Je voulais arrêter, aller faire un tour sur Psychonaut avant de me recoucher, mais impossible, j'étais molle. Molle, complètement molle, paralysée presque, j’avais juste assez de force pour me tourner sur le côté, et encore.
J’ai passé un temps considérable à essayer de me rassurer et me concentrer sur ma respiration. Je gonflais mes poumons au maximum pour sentir l’air entrer, mais rien n’y faisait, j’avais l’impression que rien ne passait. A un moment, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu l’impression que j’allais mourir. La fête au-dessus battant toujours son plein, je me suis finalement endormie à 1 heure 30 du matin avec les bouchons d’oreilles. Le lendemain, aucun rêve à signaler.
Transe :
J’ai sérieusement douté de moi après cette nuit. "Purée, mais je suis pas malade avec 3 grammes de calea quand même, c’est une blague ?" Après y avoir réfléchi, j’en ai conclu qu’il s’agissait d’un mélange toxique : appréhension, bruit des voisins, fatigue extrême, et prise à un moment où j’étais plus ou moins malade et stressée, donc absolument rien à voir avec la plante. Avec ou sans, j’aurais passé une nuit de merde de toutes les façons. Donc j’ai passé un grand coup d’éponge sur ma crise d’angoisse et ma peur d’oublier de respirer et j’ai renouvelé l’expérience avec cette fois 6 gélules.
Comme la première fois, j’ai commencé une séance de méditation, à environ 23 heures (je voulais me coucher avant mais c’est à cause vous les psychonautes, avec vos messages tous plus intéressants les uns que les autres !
), et cette fois j'étais parfaitement bien. Comme la première fois, j’ai commencé à sentir mon sang circuler, mon cœur battre, la tension du moindre petit nerf, le moindre picotement… Et j’ai entamé de façon incontrôlable un dialogue intérieur, à une vitesse étonnante, sur les membres de ma famille. Je les ai passés en revue et j’ai vu leur "beauté intérieure", que je n’avais pas forcément remarquée jusque là. Alors, la désarticulation à commencée, je me sentais plus élevée que je ne l’étais par rapport à mon lit, surtout au niveau de la tête, mon corps se tordait sur le côté en prenant la forme d’un arc-de-cercle, ma tête se penchait en arrière, presque perpendiculairement à lui, elle tournait sur elle-même à 360°, et dans ces moments là je me sentais prête à « sortir ». Cette sensation s’est amplifiée lorsque j’ai senti une pression sur mon front, d’abord entre les sourcils, comme si on me tirait la peau, puis exactement comme si on appuyait assez fort un fil de nylon en travers de mon front (hmm oui c’est bizarre mais c’était exactement ça). Je me sentais partir, sortir, mais dès que je me mettais à vibrer plus fort, mon mental me ramenait sur le plan physique en me disant "ça y est, je vais sortir !". Je me suis rendu compte que mon cœur battait d’une façon absolument régulière, alors que d’habitude il accélère quand j’inspire et j’ai plus ou moins une petite arythmie cardiaque due au stress. J’étais complètement désarticulée, et un truc me revient en écrivant : j’avais un côté plus long que l’autre. Ma jambe et mon bras droits étaient plus longs que les gauches ! Et mes oreilles sifflaient…Au bout d’un moment (1 heure à peu près), je me suis dit que je ne pourrais pas aller plus loin et j’ai voulu rompre le "processus" en me tournant sur le côté. Et là, chose très bizarre : alors que d’habitude, lorsque j’arrive à ce stade de la relaxation, cette action me ramène dans "l’ici-maitenant physique" (je ne sais pas vraiment comment exprimer cette notion…), ça n’a pas été le cas, et j’ai continué à me sentir déphasée par rapport à mon corps. Ensuite, le sommeil m’a emportée et il n’y a pas eu de rêves.
Voilà donc pour mes premières expériences à la calea. J’ai l’impression qu’elle me permet une méditation ou une relaxation (beaucoup) plus profonde et durable. Pour les rêves, je vais persévérer jusqu’à ce qu’elle agisse, avec une dose plus forte peut-être, ou d’autres techniques de prise (mais plus jamais le thé, ça non ! J’ai réessayé hier soir et je suis passée pas loin de la cuvette des toilettes, même si je pense qu’en faisant un effort on peut quand-même s’habituer au goût). J’ai aussi eu l’impression que j’étais plus lucide en me réveillant. Moi qui suis d’habitude complètement dans les vapes le matin, je suis restée hypnotisée par le bleu de l’océan de mon planisphère…
Ah si, j’ai rêvé (à la première personne) que je lisais un livre de piraterie assise sur le bord de la baignoire… :?: Là j’avoue que c’est la première fois que je fais ce genre de rêve… :Oo: Les pouvoirs subtils de la calea commenceraient-ils à se manifester ?
Je vous remercie de m’avoir lue jusqu’au bout ! Je vous tiendrai au courant si des choses intéressantes se passent au niveau des rêves, lucides ou non, et du voyage astral.
Je vous invite à utiliser ce sujet pour décrire vos expériences avec les plantes rêveuses, calea ou autres, raconter vos astuces pour augmenter leur potentiel, mais aussi vos rêves !
A très vite ! :grin:
Je vais essayer de retrouver le TR du fameux Stylo !
