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Avez-vous changé après avoir pris du LSD ?

Ubik012

Holofractale de l'hypervérité
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2 Juil 2008
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J'avais dis que je reviendrais sur le sujet :p
Mon premier acide est survenu par un pur hasard, à une période où dans ma vie, il faut le dire, ça n'allait pas fort.
Hop, un demi buvard.
Quelque chose m'est apparu clairement : je m’apitoyais sur moi même. Au final, le monde est merveilleux. Chaque chose peut être drôle, chaque chose est incroyable. Et on en fait tous partis, il y a quelque chose de grandiose là dedans. On est, on existe, on peut profiter pleinement de cette beauté.
Oui clairement ça a changé ma vie. Par contre, au début, j'ai viré carrément mystique. Avant de me calmer ensuite, j'ai compris que ce n'était pas une "fin" en soi, mais un moyen, une aide, jsais pas.
J'n'ai pas "eu le temps" de découvrir le dark side du lsd, mais ai pu le voir sur d'autres.. Et même, ça se sent, ce vers quoi ça peut tendre, mais en même temps ça reste si mystérieusement attirant.. ...

Sinon la drogue en général m'a appris beaucoup, ça m'a ouvert au monde, j'ai l'impression d'être plus calme, mais plus passif, je m'en fiche, ça m'a appris à toujours bien "regarder", analyser, autant les situations que les gens, que le monde. Il y a toujours quelque chose de cacher, en dessous. Ca m'a appris à construire de la musique, à voir l'harmonie, en chaque chose.

Quelques trucs comme ça quoi...
sorry pour mon apologie droguesque en général
 
S

Styloplume

Invité
Hare Ubik hare Ubik
Ubik Ubik Hare hare.

Tu l'as bien dit. C'est comme ça qu'on change en premier. Après on se calme et ROCK ON c'est parti....
 

GuyGeorge

Holofractale de l'hypervérité
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28 Avr 2008
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Ubik012 a dit:
Sinon la drogue en général m'a appris beaucoup, ça m'a ouvert au monde, j'ai l'impression d'être plus calme, mais plus passif, je m'en fiche,
sorry pour mon apologie droguesque en général

Yeah c'est le lâcher prise, la voie vers le bonheur! Me semble que tu as tout bon :D
 

Ubik012

Holofractale de l'hypervérité
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2 Juil 2008
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Je ne sais pas. J'en suis venu à me poser la question y'a quelques jours, en réfléchissant notamment sur ce post.
Oui, il y a ce lâcher prise comme tu dis mais est-ce que c'est totalement une bonne chose ?
Je m'explique : ce lâcher prise fait que je suis comme je le disais, plus distant de tout, ce qui implique les cours, les gens que je croise.. Un lâcher prise de ce qui est "sociétaire" en gros : les autres, le monde, ça me passionne, mais je m'en fiche assez moi, je suis bien dans mon coin. ... ouais mais est-ce que ça ne démontre pas une solution de facilité, une non-affirmation du soi et des idéaux ?
Ca m'a fait chier quand j'ai pensé ça. Parce que je me sens bien au final.
 
S

Styloplume

Invité
Ubik je veux te rassurer: t'es vraiment sur la bonne voie tant que tu te sens bien. L'état intérieur c'est la seule mesure valable de ta santé mentale ou de ton épanouissement.

En psycho on dit que les deux fonctions signes qu'on va bien c'est: aimer et travailler. C'est assez significatif en ce qui me concerne.

Mais ce que tu racontes là, ça me semble vraiment tout bon, à moins qu'il y a des signes extérieurs, du genre, les gens t'évitent, tes notes chutent, tu ne manges plus, tu dors pas assez, tu vois, des signes vraiment sûrs. Mais, pour connaître ce que tu décris, je me sens comme ça quand je vais bien.
 

CastlesMadeOfSand

Holofractale de l'hypervérité
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15 Juin 2011
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Ubik012 a dit:
Oui, il y a ce lâcher prise comme tu dis mais est-ce que c'est totalement une bonne chose ?
J'ai l'impression que le lâcher prise est une bonne chose dans le sens :
- recul abyssal et implication totale.
Ça semble incompatible dit comme ça mais j'ai vraiment l'impression de vivre une "qualité d'être" qui va dans ce sens (parfois).
Parce que je ne m'accroche en aucune façon à la situation, je la pénètre complètement et je la laisse parler "d'elle même".

Ceci n'a rien à voir avec :
- un quelconque rejet, refus
- un je-m’en-foutisme rassurant (ma bulle le reste je ne veux pas en entendre parler)
- un immobilisme de plante verte (nan j'ai rien contre les plantes vertes, mais je ne veux plus de ce surnom ! ^^)

Putain Ubik012 si tu te sens vraiment bien, ne te crée pas de faux problèmes !
Enjoy ! :D
 

Ubik012

Holofractale de l'hypervérité
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2 Juil 2008
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Styloplume a dit:
En psycho on dit que les deux fonctions signes qu'on va bien c'est: aimer et travailler. C'est assez significatif en ce qui me concerne.

Mais ce que tu racontes là, ça me semble vraiment tout bon, à moins qu'il y a des signes extérieurs, du genre, les gens t'évitent, tes notes chutent, tu ne manges plus, tu dors pas assez, tu vois, des signes vraiment sûrs. Mais, pour connaître ce que tu décris, je me sens comme ça quand je vais bien.

Aimer oui, mais en fait (à part mes véritables amis, pour qui je ne taris pas d'amour) je ne sais même pas si c'est aimer ou juste "je laisse aller et faire"
Ca fait pas mal d'années (en fait, déjà) que mes notes ont chuté, que je ne mange qu'à peine et que je dors soit trop peu soit juste trop (mal quoi). Mais ça, ce n'était pas du qu'à la drogue, et le lsd m'a justement permis de relativiser pas mal certains aspects de mes "problèmes".
Je vis avec.

CastlesMadeOfSand : ben le truc c'est que moi, l'implication... :roll:
Ce qui se passe autour de moi ne me donne pas envie de m'impliquer ou de m'y intéresser vraiment. En même temps ne serait-ce pas moi qui ne cherche pas l'intérêt dans ces choses ?
Comme tu dis la situation parle d'elle-même. Et les premières impressions me donnent rarement envie d'aller vers "plus".

Bon en fait c'est un peu grand tout ça hein, mais je pense que si je pouvais être près des gens que j'aime véritablement, là je trouverais matière à m'impliquer. En fait, je ne trouve pas d'intérêt à essayer de créer de nouvelles relations, à jouer un faux rôle. Et le "contact facile" d'avant a été remplacé par une analyse perpétuelle (drole d'expression..) qui ne facilite rien.
Mmmh.

Mais oui je me sens bien enfin à peu près, j'ai juste l'impression qu'il faut que je me rattache de nouveau à des "principes" que j'ai pu avoir, et qui se sont envolés. La drogue a un peu détruit ma volonté quand même. Mais bon. Ca va.
 
S

Styloplume

Invité
Aaaahhh je comprends un peu mieux.

En fait je pense que c'est le fait que tes études te passionnent moyennement qui fait que. Moi-même ça allait pas mal, mais pas fort non plus, quand j'était à crapahuter sur le plateau du Golan en Israel, m'amuser à rencontrer des hippies, vivre into the wild, etc. Mais je me sentais stagner aussi parceque mon esprit n'était pas rassemblé.

Maintenant que je fais mes études de psycho qui me passionnent, par contre, je m'implique grave, avec toutes les difficultés qui vont avec, mais cette dynamique me plaît.

donc pour toi je dirais: pas trop d'inquiétude tant que tu gères ta vie un minimum. Après, je te dirai: vas-y, fonce, il y a moyen de s'éclater!
 

execrator

Neurotransmetteur
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10 Août 2006
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Pour ma part je dirais pas que ca m'a pas changé mais ca m'a permit de m'éveiller, j'ai pu voir en face mes problèmes (récurrent chez toi tout lmonde d'ou aussi le coté darkside si t'abuse car d'aprés moi le LSD te fait rentrer dans des cycles de pensées qui peuvent bouclé sans que tu t'en rende conte avec les sensations/sentiments décuplés qui en découlent donc t'es pensés vont gérer ton trip. Il faut savoir que dans un mauvais passage du trip on peut rétablir la situation avec quelques astuces mental adapté suivant l'angoisse. Comme dans la vraie vie dailleurs quand tout va bien on se laisse des clé pour les moments ou les choses vont moins bien et ou on arrive plus a réfléchir. A force d'abus régulier des cycles de pensées malsaines peuvent prendre le dessus accompagné de sensations fort désagréables, avec des superbe angoisse qui peuvent en découler.)

Donc visualisation concrète de tes problèmes ou souffrance, pour les retrouver dans ta face. Ces souffrances tu les a peut être enfoui très loin, ou elles sont omniprésente dans ta vie tu les connais sans pour autant t'y attarder mais elles sont pourtant la! Le fait de les retrouver et de se retrouver face à elle ca peut etre un déclencheur pour commencer à essayer de les enlever en toi mais elles sont des fois tellement ancré en toi que ca mettra surement du temps et de l'envie pour s'en passer. Je tiens aussi à dire que la plupart des problèmes qu'on a c'est nous même qui nous les sommes créé donc forcémet c'est à nous de les régler. En se demandant pourquoi parfois on se créé ces problèmes?...

Ouverture de l'esprit avec beaucoup de réflexion sur ... tous! C'est ça aussi qui ressort de positif, dans un trip tu auras émit/démonter/trouver/approuver plus de théorie sur ta vie, ta vision du monde, comment tu vois le futur, tes envies quand 2ans de métro/boulot/dodo. Ça va même dans certains trips d'avoir cette sensation de toute logique, les problèmes n'existent plus puisque l'on comprend tout.

Ce qui ressort finalement comme toujours c'est la sensibilisation à la nature, à l'épanouissement de soi/développement personnel, la curiosité est aiguisé, on garde en tête la possibilités d'avoir une multitudes des points de vue différents/décalé sur un même sujet. En gros tu ressors avec l'envie de vivre ta vie plus fort que jamais avec une motivation hors norme pour tes convictions. Mais avec le temps ça s'estompent, le cours du temps te rattrapent mais rien de telle qu'une nouvelle virée pour en prendre à nouveau plein la vue.
 

Doulite

Alpiniste Kundalini
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5 Déc 2010
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636
Bon en fait c'est un peu grand tout ça hein, mais je pense que si je pouvais être près des gens que j'aime véritablement, là je trouverais matière à m'impliquer. En fait, je ne trouve pas d'intérêt à essayer de créer de nouvelles relations, à jouer un faux rôle. Et le "contact facile" d'avant a été remplacé par une analyse perpétuelle (drole d'expression..) qui ne facilite rien.
Mmmh.

Mais merde j'ais un frère jumeaux?

Non tout cela pour dire que tu n'est pas seul si cela peut t’être rassurant!!

De plus les mots employés sont tellement parlants et caractéristiques pour ma part!

"L'analyse perpétuelle" que tu cite, malheureusement impose énormément de barrières et tourne parfois a l’obsession notamment lors du contact social et par la suite sur le plan amical la confiance accordée a autrui!

Sur ceux...
 

Ubik012

Holofractale de l'hypervérité
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2 Juil 2008
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Ben ouais parfois on sent que tout pourrait être si facile, mais il faut mettre les formes, se demander comment l'autre va le réceptionner, essayer de choisir les bons mots.. Une phrase m'est venue cet aprem "c'n'est pas qu'on ait rien à se dire, c'est qu'on est tous tellement plongés dans une interprétation personnelle de l'instant présent et de l'influence de chaque chose sur l'interprétation des autres, que la communication ne peut être que personnelle."
 

tekaddict

Glandeuse pinéale
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30 Sept 2011
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Ubik012 a dit:
Ben ouais parfois on sent que tout pourrait être si facile, mais il faut mettre les formes, se demander comment l'autre va le réceptionner, essayer de choisir les bons mots.. Une phrase m'est venue cet aprem "c'n'est pas qu'on ait rien à se dire, c'est qu'on est tous tellement plongés dans une interprétation personnelle de l'instant présent et de l'influence de chaque chose sur l'interprétation des autres, que la communication ne peut être que personnelle."

Powa ! Le philosophe. Il faut le dire belle phrase qui résume bien ce genre de situation.
 
S

Styloplume

Invité
+1 pour Ubik, tu l'as bien dit.

PAR CONTRE il y a un moyen de passer au-delà. Il y a un moyen pour se comprendre. A mon sens, si on fait un travail sur soi pour se comprendre et situer les pourquois et les comments de la façon dont on fonctionne, si on surpasse nos problèmes peu à peu, on peut trouver un terrain d'entente avec l'autre.

Comment? Et bien justement parcequ'il y a plein de façons différentes de souffrir, mais il n'y a pas trente-six mille façon de s'en sortir. Enfin, il y a plein de méthode, mais elle reviennent d'une façon ou d'une autre toujours au même.

Donc si le courant ne passe pas avec quelqu'un, ça veut dire qu'on a encore du chemin à faire. Et plus ça va, mieux on se comprends. C'est un gros encouragement je trouve.
 

Ubik012

Holofractale de l'hypervérité
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2 Juil 2008
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Plus je me comprends moins j'ai l'impression de comprendre les autres pourtant. De moins en moins l'impression d'avoir un terrain "d'entente" commun et simple d'accès. Mais après pas avec tout le monde forcément hein. Mais je ne vois pas faire d'efforts, pour la futilité qu'ils me laissent entrevoir, et ce aussi parce que la drogue m'éloigne d'un concept de société et de relations humaines "classiques" et faciles (ptain j'ai l'impression de parler d'la même chose dans plein de topics différents, ça se mélange de partout!)
J'trouve que ça en revient à la question (désolé mais là ça va me tarauder quelques jours je pense) de trouver sa place, que ce soit dans la société ou avec les gens qui nous entourent, ou même spatialement. Trouver l'endroit, qui pour moi relève autant d'un emplacement mental que physique, où l'adéquation avec les autres permettra une révélation pleine de l'être, sans perturber l'autour.. Ouais, cette idée va me poursuivre, faudra que je crache ça sur le papier, l'expier un coup.
 
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