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Appel à témoignages concernant l'anxiété

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Jake le chien
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Jake le chien

Neurotransmetteur
Inscrit
20/1/23
Messages
36
Bonjour à tous

Étant moi-même assez anxieux dans le cadre social, je cherche à recueillir des témoignages de personnes qui ressentent fréquemment ce genre d'anxiété. Je vous avoue que ça me permettrait vraiment de me sentir moins seul ^^ même si bien sûr je sais que je ne suis pas la seule personne concernée

Dans l'idéal si vous pouviez aussi écrire quelles solutions vous avez mis en place pour réduire les crises voire guérir complétement, ce serai vraiment super ! 

Merci d'avance à toute les personnes qui prendront le temps de participer  :heart:
 
Je suis très souvent anxieux, ça se manifeste de différentes manières chez moi, le plus souvent, je suis anxieux dans le vide, sans aucune raison, sinon, j'ai repéré que par exemple, un climat tendu, genre des gens qui s'engueulent autour de moi, ça me fait systématiquement paniquer de ouf . Ou etre en retard .


Les exercices de respiration et les méditations et l'eau très chaude sur le corps pour se calmer plus sur le plan physique
L'introspection et la psychothérapie pour comprendre ce qui nous angoisse vraiment et apprendre à laisser aller


En gros au pire du pire , moi, j'avais la sensation d'avoir la respiration bloquée, de m'étouffer et ce sont des médecins que j'allais voir pensant avoir un problème physique qui m'ont redirigés ... vers la psychiatrie .

Les Benzodiazepines à moyen et long terme empirent le soucis le plus souvent

Je fais quasiment toujours ce que je fait dans le meme ordre, et aux mêmes horaires, ritualiser ma vie le plus possible est hyper rassurant pour moi . Par contre, dès que le monde extérieur viens perturber ma routine, c'est la CRISE TOTALE donc technique a double tranchant!

Courage c'est la merde, mais promis on s'en sort ... mais ca prend du temps ... et c'est complexe ...
 
Yo,

Déjà tu peux te dire qu'une bonne partie des gens ressentent de l'angoisse quand ils sont avec d'autres gens mais ils ne vont pas le montrer et rarement en parler ouvertement. Donc ce que tu ressens n'est pas anormal, ce qui ne veux pas dire qu'il faut s'en contenter mais ca peut déjà aider à se détendre un peu.

Perso mon cas l'anxiété sociale va beaucoup tourner autour de "j'ai peur d' être jugé négativement par l'autre, d'être rejeté, humilié, agressé". Des choses qui se sont construites pendant mon enfance (très original).

Dans le contexte social, il y a d'une part la situation qui vient réactiver les peurs/traumas et d'autre part mon état de émotionnel et nerveux qui va faire que la réaction va être plus ou moins forte.

Tu peux donc travailler sur les émotions et situations originelles, notamment dans le cadre d'une thérapie mais ce qui est également important, enfin en tout cas pour moi c'est d'améliorer mon niveau de stress/détente général. Chez moi ca passe notamment par la nutrition, le sport, l'hygiène de vie de manière générale, le fait d' être présent à la réalité dans l'instant T (sortir de la boucle mental), faire des exercices pour relâcher le stress, respirer. (très important^^)..si tu veux je pourrais détailler

Pour revenir à l'anxiété sociale, le fait d'être à l'écoute de ses besoins est important. Je me suis retrouvé nombre de fois dans des situations qui m'angoissaient parcerque j'avais suivi le mouvement, les sollicitations des potes alors qu'au fond de moi j'avais pas forcément envie de sortir ou de me retrouver dans une soirée avec plein de mondes.

Pour terminer un petit tips qui m'aide et que tu peux faire seul ou quand tu es avec des gens. Je me demande : est-ce que il y a un problème ou est-ce que il y a un danger ? Et la réponse est quasiment toujours...non^^ Et ca me détend.
 
Il me semble que j'étais une adolescente très anxieuse, du genre tout-le-temps-sans-raison. Je suis devenue une adulte raisonnablement anxieuse, du genre souvent-plutôt-à-raison.

Si je fais une rétrospective, quelques choses qui m'ont aidée :

1) sortir d'un environnement qui ne m'allait pas, développer des passions dans lesquelles je pouvais briller, intégrer des cercles sociaux de gens qui me donnent des rétroactions positives.
2) flirter un temps avec le développement personnel, juste assez pour reprendre confiance en ma capacité à me gérer. Je pense qu'une pratique intensive devient par contre rapidement culpabilisante, quand ça ne tourne pas à l'emprise sectaire.
3) identifier les déclencheurs de l'anxiété, qui sont basiquement tout ce qui a trait à l'incertitude par rapport aux autres humains. Par exemple, je déteste attendre des gens sans savoir quand ils vont arriver. Je déteste les "Vu". Ce genre de truc.

L'intérêt du (3), c'est que l'anxiété cesse d'être un truc vague et généralisé, pour devenir un mécanisme pensable. Et ensuite, faut apprendre à gérer chaque cas.
Exemple, je peux exiger des gens qu'ils me tiennent au courant de nos RDV (même si je ne le fais pas à l'inverse, haha, désolée ^^'). Par contre, je peux pas exiger-des-réponses-tout-de-suite-tout-le-temps, donc là c'est à moi de respirer et de me rappeler toutes les fois où j'ai eu un message le lendemain et qu'en fait tout allait très bien. Je peux aussi contourner le pb en demandant des explicitations, par exemple : "je suis occupé·e, je te réponds plus tard". La gamme des tactiques est quasi infiinie mais il faut que les gens autour de toi soient ok pour en débattre, d'où l'importance d'être bien entouré·e. Je force le trait mais quand on évolue au milieu de gens imprévisibles et réfractaires au dialogue, l'anxiété est une réaction normale.
Parfois, y'a pas de solution à part bannir le déclencheur de ta vie (si c'est une personne par exemple).
Certains cas restent ingérables et insolubles et ça fait partie du bagage de souffrance que chacun doit se coltiner. Tant pis ! Ça aussi c'est bien, de se rendre compte que toutes les vies déraillent à un moment ou à un autre, et que la plupart des gens s'en sortent quand même. Que c'est pas si grave.
 
Les trucs qui ont marché pour moi :
- choisir quand et avec qui je sors, et ne pas hésiter à me casser si la situation sociale m'est pénible.
- en contradiction avec le point précédent, davantage m'exposer à des situations sociales, et des groupes sociaux différents, pour explorer différentes facettes de moi.
- les 2 points précédents permettent de développer des "stratégies" sociales, d'améliorer sa Persona, c'est à dire les schémas comportementaux qu'on active en société. À la longue, on identifie ce qui marche en fonction du groupe social, et on reçoit des feedbacks positifs qui neutralisent l'anxiété.
- en contradiction avec le point précédent, ne pas trop s'attacher à sa persona, pour garder l'esprit flexible et adaptable.
- respirer !
- reconnaître ce qui dépend et ce qui ne dépend pas de moi. Typiquement, je suis bien plus à l'aise en tête à tête qu'en groupe, et ça je ne peux rien y changer. Par contre je peux changer ma façon de fonctionner en groupe, et privilégier les discussions isolées.
 
Un peu tout ce qui a été dit plus haut, mais pour essayer d'ajouter qqc d'utile :

J'ai beaucoup été aidé par les activités qui m'intéressaient et qui demandaient de se mettre dans une situation sociale (ça peut être de l'associatif, de la musique, du théâtre, etc). L'intérêt pour l'activité permet de se motiver, le fait d'avoir une but commun donne une contenance, et comme il n'y a pas non plus un enjeu démesuré (pas comme au boulot, quoi, ni avec des condisciples d'étude avec qui tu vas passer cinq jours par semaine pendant des mois ou des années), d'éventuels ratés ne portent pas trop à conséquence.

Aussi, en guise de préparation psychologique, surtout pour des contextes dans lesquels ça ne prête pas trop à conséquence, essayer de visualiser ce qui se passe si en effet, par hasard, on faisait de la merde et/ou on était jugé négativement par les personnes présentes. Tant que c'est pas dans un cadre professionnel, ou même si c'est dans un cadre professionnel mais qu'on a moyen d'avoir une deuxième chance dans une autre boîte, en réalité dans le pire des cas c'est rarement très grave. Tu vas pas en mourir. Ce n'est pas cette conscientisation qui règle l'anxiété, qui est une réaction physique, mais déjà ça aide à ne pas l'empirer.

En matière de confiance en soi et de BALEKisme par rapport au regard des autres, il n'est pas toujours simple de savoir où se situe la limite. La meilleure manière de la trouver, c'est de s'autoriser à être parfois un peu au-delà, plutôt que de toujours rester à trois kilomètres en-dessous par peur de la franchir d'un orteil. C'est le jeu, on cherche la bonne posture et des fois on va un peu trop loin. Ca n'empêche pas forcément de s'excuser par la suite si on a un peu dépassé les bornes, en plus.

(bon, et : psychés / MDMA / 3-MeO-PCP, mais j'ai encore du mal à identifier précisément, à partir de mon historique de conso personnel un protocole structuré, en termes de nombre de prises + dosage + set&setting. Donc, prudence. Les psychés pour la plasticité cérébrale et le fait de reconsidérer les choses sous un autre angle, le 3-MeO-PCP pour la désinhibition et le recul sur ses sentiments ainsi que l'aide pour faire remonter des traumatismes occultés, la MDMA pour le côté entactogène qui facilite la discussion et le contact avec l'autre)
 
Acacia a dit:
Ben là tout de suite justement je suis tellement anxieux que j'en suis hyper tenu et tout, genre écrire ce message , me fait mal et me stresse, je penserais à éditer quand ça ira mieux .

Les exercices de respiration et les méditations et l'eau très chaude sur le corps  pour se calmer plus sur le plan physique
L'introspection et la psychothérapie pour comprendre ce qui nous angoisse vraiment et apprendre à laisser aller

Promis, je vais Edit ce message . Mais tkt t'es pas seul et on s'en sort !

En gros au pire du pire , moi, j'avais la sensation d'avoir la respiration bloquée, de m'étouffer et ce sont des médecins que j'allais voir pensant avoir un problème physique qui m'ont redirigés ... vers la psychiatrie .

Les Benzodiazepines à moyen et long terme empirent le soucis le plus souvent

Je fais quasiment toujours ce que je fait dans le meme ordre, et aux mêmes horaires, ritualiser ma vie le plus possible est hyper rassurant pour moi . Par contre, dès que le monde extérieur viens perturber ma routine, c'est la CRISE TOTALE donc technique a double tranchant!

Courage c'est la merde, mais promis on s'en sort ... mais ca prend du temps ... et c'est complexe ...

Je pense aussi qu'on s'en sort, c'est juste long et ça fait des années que ça dure ...
J'ai été suivie par une psychologue durant un an et demi et je pense que ça m'a vraiment fait gagner beaucoup de temps. Sans aide j'aurai peut être fini par comprendre, mais en combien de temps. Peut être même jamais.
Malheureusement j'ai dû stopper la thérapie pour des raisons financière et c'est bien dommage.

J'essaie aussi de méditer le plus possible pour essayer de m'entrainer à rester un peu plus dans le présent lorsque j'ai des crises, mais j'ai beaucoup de mal à être régulier ...

Et tu vis tout ça depuis combien de temps ? Tu as constaté de l'amélioration avec le temps ?  
fruzz a dit:
Yo,

Déjà tu peux te dire qu'une bonne partie des gens ressentent de l'angoisse quand ils sont avec d'autres gens mais ils ne vont pas le montrer et rarement en parler ouvertement. Donc ce que tu ressens n'est pas anormal, ce qui ne veux pas dire qu'il faut s'en contenter mais ca peut déjà aider à se détendre un peu.

Depuis peu de temps je m'en rend de plus en plus compte. Je pense que j'étais tellement focalisé sur moi-même, à penser que j'étais forcement le problème, que c'est quelque chose auquel je n'avais pas pensé plus tôt. J'ai d'ailleurs plusieurs fois culpabilisé en pensant être à l'origine d'un sentiment de honte. Et ce n'est que plus tard que je me suis rendu compte qu'en réalité je n'en était pas responsable. Finalement, la honte que ces personnes ont ressenti n'était que le reflet de leur propre malaise intérieur.
Personne d'autre que nous même n'est capable de nous faire ressentir des émotions.
J'aurai bien aimé le comprendre plus tôt. Donc oui, clairement beaucoup de personne sont bien plus mal à l'aise qu'elles ne le laissent paraitre.

fruzz a dit:
Perso mon cas l'anxiété sociale va beaucoup tourner autour de "j'ai peur d' être jugé négativement par l'autre, d'être rejeté, humilié, agressé". Des choses qui se sont construites pendant mon enfance (très original).

Dans le contexte social, il y a d'une part la situation qui vient réactiver les peurs/traumas et d'autre part mon état de émotionnel et nerveux qui va faire que la réaction va être plus ou moins forte.

Exactement pareil pour moi

Et oui, j'aimerais que tu détailles s'il te plaît, ça m'intéresse vraiment. J'ai déjà essayé de faire du Yoga pour le coté étirement sport et respiration justement, mais sans cadre je fait n'importe quoi ... Je sais jamais quand il faut respirer et expirer ^^
Et pour le fait de s'écouter je suis totalement d'accord, c'est quelque chose que je ne faisait pas assez avant, et en effet, je me suis souvent retrouvé dans de sale situations, à bien regretter d'être resté. Et merci pour le tips, je prend note, une de plus ^^

Sorence a dit:
1) sortir d'un environnement qui ne m'allait pas, développer des passions dans lesquelles je pouvais briller, intégrer des cercles sociaux de gens qui me donnent des rétroactions positives.
2) flirter un temps avec le développement personnel, juste assez pour reprendre confiance en ma capacité à me gérer. Je pense qu'une pratique intensive devient par contre rapidement culpabilisante, quand ça ne tourne pas à l'emprise sectaire.
3) identifier les déclencheurs de l'anxiété, qui sont basiquement tout ce qui a trait à l'incertitude par rapport aux autres humains. Par exemple, je déteste attendre des gens sans savoir quand ils vont arriver. Je déteste les "Vu". Ce genre de truc.

L'intérêt du (3), c'est que l'anxiété cesse d'être un truc vague et généralisé, pour devenir un mécanisme pensable. Et ensuite, faut apprendre à gérer chaque cas.
Exemple, je peux exiger des gens qu'ils me tiennent au courant de nos RDV (même si je ne le fais pas à l'inverse, haha, désolée ^^'). Par contre, je peux pas exiger-des-réponses-tout-de-suite-tout-le-temps, donc là c'est à moi de respirer et de me rappeler toutes les fois où j'ai eu un message le lendemain et qu'en fait tout allait très bien. Je peux aussi contourner le pb en demandant des explicitations, par exemple : "je suis occupé·e, je te réponds plus tard". La gamme des tactiques est quasi infiinie mais il faut que les gens autour de toi soient ok pour en débattre, d'où l'importance d'être bien entouré·e. Je force le trait mais quand on évolue au milieu de gens imprévisibles et réfractaires au dialogue, l'anxiété est une réaction normale.
Parfois, y'a pas de solution à part bannir le déclencheur de ta vie (si c'est une personne par exemple).
Certains cas restent ingérables et insolubles et ça fait partie du bagage de souffrance que chacun doit se coltiner. Tant pis ! Ça aussi c'est bien, de se rendre compte que toutes les vies déraillent à un moment ou à un autre, et que la plupart des gens s'en sortent quand même. Que c'est pas si grave.
J'ai l'impression de revivre des parties de ce que j'ai appris en thérapie et ça me fait énormément de bien ^^
Et ce que tu as écris m'a fait penser à ce que j'ai appris sur les attentes, l'importance de la communication et le fait d'apprendre à connaitre et à définir ses limites. Ça me fait vraiment du bien de lire tout ça, merci pour le partage ^^
TristesPsycho a dit:
Un peu tout ce qui a été dit plus haut, mais pour essayer d'ajouter qqc d'utile :

J'ai beaucoup été aidé par les activités qui m'intéressaient et qui demandaient de se mettre dans une situation sociale (ça peut être de l'associatif, de la musique, du théâtre, etc). L'intérêt pour l'activité permet de se motiver, le fait d'avoir une but commun donne une contenance, et comme il n'y a pas non plus un enjeu démesuré (pas comme au boulot, quoi, ni avec des condisciples d'étude avec qui tu vas passer cinq jours par semaine pendant des mois ou des années), d'éventuels ratés ne portent pas trop à conséquence.
C'est vrai que je ne ressens pas d'anxiété lorsque je fait l'escalade (en bloc). Il y a très souvent beaucoup de monde, mais comme les sujets restent tout le temps autour du sport, le cadre est défini et je me rend facilement compte que c'est safe. Par contre dès qu'on me propose d'aller boire une bière c'est la panique total ! Donc est-ce que ça ne délocalise juste pas le problème ? Je pense au moins que ça peut me permettre de rendre compte qu'il est possible de discuter avec des personnes sans forcement se sentir mal donc +1


Biquette a dit:
Les trucs qui ont marché pour moi :
- choisir quand et avec qui je sors, et ne pas hésiter à me casser si la situation sociale m'est pénible.
- en contradiction avec le point précédent, davantage m'exposer à des situations sociales, et des groupes sociaux différents, pour explorer différentes facettes de moi.
- les 2 points précédents permettent de développer des "stratégies" sociales, d'améliorer sa Persona, c'est à dire les schémas comportementaux qu'on active en société. À la longue, on identifie ce qui marche en fonction du groupe social, et on reçoit des feedbacks positifs qui neutralisent l'anxiété.
- en contradiction avec le point précédent, ne pas trop s'attacher à sa persona, pour garder l'esprit flexible et adaptable.
- respirer !
- reconnaître ce qui dépend et ce qui ne dépend pas de moi. Typiquement, je suis bien plus à l'aise en tête à tête qu'en groupe, et ça je ne peux rien y changer. Par contre je peux changer ma façon de fonctionner en groupe, et privilégier les discussions isolées.

"À la longue, on identifie ce qui marche en fonction du groupe social, et on reçoit des feedbacks positifs qui neutralisent l'anxiété." Mais tout en restant soi-même ?
 
ça fait presque 6 mois que je prends de l'amlor 10mg et cela procure un effet coaxial et remédiant à l'anxiété sans avoir de principe actif neurologique neuroleptique...

les médocs c'est comme une compensation ou un lot de consolation quand on vous a spolié la majeure part de votre droit... <== bhain avant ce genre de réflexion me tannait et maintenant je me dis que cela me donne accès au forum pour apporter une expérience ah ah
 
Mais tout en restant soi-même ?

Yep faut pas se laisser prendre au piège de mentir. Mais on est tous composés de multiples facettes ! Tu peux identifier lesquelles te semblent appropriées en fonction du moment, et les recomposer entre elles
 
Petit ajout sur un truc qui m'a aidé (je pense) : me retrouver dans des situations où c'était moi qui devais accueillir des nouveaux, identifier et mettre à l'aise ceux qui étaient anxieux.
 
Biquette a dit:
Mais tout en restant soi-même ?

Yep faut pas se laisser prendre au piège de mentir. Mais on est tous composés de multiples facettes ! Tu peux identifier lesquelles te semblent appropriées en fonction du moment, et les recomposer entre elles

Je suis pas sûr d'avoir compris. Si tu veux bien, j'aimerais bien que tu utilises un exemple, ça m'aiderai à mieux comprendre je pense. Je comprend le fait que nous ayons plusieurs facettes et que certaines sont plus appropriées que d'autre dans certaines situations, mais je ne comprend pas le rapport avec l'anxiété


TristesPsycho a dit:
Petit ajout sur un truc qui m'a aidé (je pense) : me retrouver dans des situations où c'était moi qui devais accueillir des nouveaux, identifier et mettre à l'aise ceux qui étaient anxieux.

Dans quel cadre ?
 
Jake le chien a dit:
TristesPsycho a dit:
Petit ajout sur un truc qui m'a aidé (je pense) : me retrouver dans des situations où c'était moi qui devais accueillir des nouveaux, identifier et mettre à l'aise ceux qui étaient anxieux.
Dans quel cadre ?

Associatif (religieux, pour le coup), mais aussi un petit peu professionnel par la suite.
 
TristesPsycho a dit:
Jake le chien a dit:
TristesPsycho a dit:
Petit ajout sur un truc qui m'a aidé (je pense) : me retrouver dans des situations où c'était moi qui devais accueillir des nouveaux, identifier et mettre à l'aise ceux qui étaient anxieux.
Dans quel cadre ?

Associatif (religieux, pour le coup), mais aussi un petit peu professionnel par la suite.

Je veux bien croire que ça aide, ça doit même être très gratifiant
 
Jake le chien a dit:
TristesPsycho a dit:
Jake le chien a dit:
TristesPsycho a dit:
Petit ajout sur un truc qui m'a aidé (je pense) : me retrouver dans des situations où c'était moi qui devais accueillir des nouveaux, identifier et mettre à l'aise ceux qui étaient anxieux.
Dans quel cadre ?

Associatif (religieux, pour le coup), mais aussi un petit peu professionnel par la suite.

Je veux bien croire que ça aide, ça doit même être très gratifiant

Un peu, oui. Après, passé le petit ego boost initial, souvent je me dis que c'est pas désagréable quand quelqu'un d'autre s'en charge à ma place. Surtout quand on est déjà casé et qu'on n'a pas l'intention de profiter des facilités que ça donne pour avoir des opportunités de relations sexuelles.
 
Ah, ça fait carrément gourou abusant de sa position dominante :| pas ton comportement du coup, mais le pattern que tu décris. Y’a une réflexion à ce propos dans ton groupe ?
 
Sorence a dit:
Ah, ça fait carrément gourou abusant de sa position dominante :| pas ton comportement du coup, mais le pattern que tu décris. Y’a une réflexion à ce propos dans ton groupe ?

En fait, c'est plutôt l'abus (ou le "faisons comme si ça n'existait pas", les deux étant souvent liés) de ce phénomène assez naturel qui pose problème. Quand tu es dans une position qui met en avant tes qualités, qui multiplie les contacts, qui produis un sentiment de sécurité, forcément tu es en contact avec des partenaires potentiels dans une situation qui te présente sous un jour favorable, et sans avoir aucunement besoin d'en abuser ou de faire quoi que ce soit de limite par rapport au consentement. Je dirais même justement que, quand on est "pas assez entreprenant" pour la plupart des partenaires potentiels, ça permet aussi d'avoir ses chances sans être entreprenant, puisque l'initiative du rapprochement vient plus facilement de l'autre.

Par contre, oui, très clairement, mettre dans cette position d'abus potentiel quelqu'un qui a une approche de forceur, ça va assez vite poser problème. J'ai connu quelqu'un qui prétendait que ça ne l'intéressait pas et qui dans les faits en profitait bien, y compris avec parfois des comportements que je ne trouve pas acceptables. Et un autre qui avait tout à fait conscience que son comportement de séduction avait tendance à être parfois mal vu (bien que factuellement moins problématique que l'autre...), et qui du coup s'abstenait complètement de ça dans le cadre associatif, préventivement. Les deux ne sont plus dans le circuit. Par ailleurs, sans qu'il n'y ait de volonté spécifique à ce sujet, les postes de responsables se sont pas mal féminisés, et mine de rien ça joue beaucoup sur ce genre de questions.
 
Oui, c'est effectivement naturel qu'une position d'accueillant·e crée des opportunités.

Dans le cas de relations de prestige (maître de cérémonie ou que sais-je) ça devient tout de suite beaucoup plus problématique. Aujourd'hui, un groupe religieux ne peut plus faire l'économie d'une réflexion active et explicite à propos des relations sexuelles au sein du groupe, dans la perspective des relations de pouvoir.
Si ce n'est pas par conviction, il le faut au moins par pragmatisme, car laisser cette question dans l'implicite, c'est le meilleur moyen de se retrouver avec un scandale sur les bras.
Certes, la féminisation des postes peut aider, mais on connaît des cas où des femmes ont été complices voir autrices d'abus, donc bon. Ça ne suffit pas. Sans offense bien sûr.

Et bien désolé pour le HS :-D
 
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