- Inscrit
- 10/9/11
- Messages
- 2 049
http://fr.wikipedia.org/wiki/Imbolc
TR 2C-P n°2 : Imbolc (04/02/12)
Résumé : Avec un ami et un setting moyen, on en a trop pris, trop pris (sans compter le THC par-dessus).
Dose : 27mg à deux (vraisemblablement 13mg pour moi, 14mg pour E), par voie orale, en une prise.
Set & setting : L'état d'esprit est assez détendu (mais, vous l'aurez deviné, on a envie de pousser le 2C-P à ses limites, déçus de notre première prise à 8mg), grosse fête celtique du milieu de l'hiver avec à boire, à manger, à fumer, tout le clan, dans une belle et grande salle peu passante des catacombes où il fait une température très correcte.
Par contre, même si on est habitué à l'endroit et qu'on a des sitters expérimentés, non-trippés et qui ont des bons goûts musicaux, le tout est quand même moyennement RDR.
Détail :
14h : Mangé pour la dernière fois.
20h15 : Entrée dans les catacombes.
21h : Arrivée dans la salle et installation du campement (bougies partout pour une atmosphère bien psyché, répartition du ravitaillement, roulage de joints/clopes, callage du son, …)
21h30 : Drop. E me suit dix minutes plus tard.
22h30 : Après quelques lattes d'un joint qui tournait, E propose un fight club. J'en crevais d'envie à ma dernière prise, ça fait beaucoup trop longtemps... Je n'hésite guère. J'ai perdu l'habitude et il prend l'avantage, nous finissons à terre sans blessures notables, ma résistance achève de l'épuiser. Le peu d'énergie qu'il me reste aurait éventuellement pu me permettre de lui décocher un immense coup de pied dans la tête pendant qu'il suffoquait dans la poussière, mais j'accepte l'égalité et vais rejoindre l'assemblée sidérée pour manger un peu.
23h : La montée commence distinctement. E, pendant tout le trip, me précédera d'une demi-heure environ. Il se sent mal.
1h : Presqu'un début de plateau (il n'y aura pas de plateau à proprement parler à cause d'une certaine sinusoïdalité des effets et d'une tendance globale à augmenter légèrement jusque vers 4h du matin puis à redescendre doucement). Je refume.
E vomit, commence à marmonner des choses incompréhensibles, à réclamer un corps de fille, part errer seuls un moment dans les tunnels (deux amis le suivent pour ne pas qu'il se perde).
Visuels yeux fermés très intenses pour ma part, fractalaires avec beaucoup de mouvement, d'effet tunnel, de changement progressif des couleurs, de jeux de netteté sidérants, parfois une tendance au kaléidoscope qui pixelise jusqu'à former des paysages concrets qui ne dureront pas longtemps. Je vois de lettres qui apparaissent, mais ne parviens pas à les déchiffrer. Meilleures hallus géométriques jamais eues jusqu'à présent.
Les visuels yeux ouverts arrivent eux aussi.Les tags chamanico-psychés de la salle se distordent dans tous les sens, les briques prennent des couleurs fantastiques, je n'ai plus aucune idée de ce à quoi elle peut ressembler dans la réalité. Même mes amis se déforment, vibrent, se déboublent, détriplent, changent de visage, des irisations confuses s'entremêlent, les membres innombrables d'un couple enlacé s'enchevêtrent de manière incompréhensible avec des angles anatomiquement impossibles : c'est un chaos complet et magnifique. Meilleures hallus yeux ouverts à cette date.
Niveau auditif, je n'ai presque rien, la musique m'entraine un peu plus loin que d'habitude mais reste secondaire. Petites déformations dans la voix des autres.
Pour le mental, une seule vraie réflexion sur mes études en fixant la flamme de la lampe de mineur. Ça m'a donné un petit surcroit de motivation pas si éphémère que ça. La communication verbale avec mes compagnons restait possible.
Le bodyload, quant à lui... A part peut-être la fois où le LSA m'a fait réellement craindre un arrêt cardiaque et vomir toute la bile de mon corps, je n'ai jamais rien connu d'aussi atroce, car jusque là cela restait assez abstrait et peu localisé. Tension monumentale dans la mâchoire, tremblements. J'ai réussi à ne pas vider le contenu de mon estomac malgré la nausée... en échange d'une sensation permanente de sentir refluer dans ma gorge un mélange de vomi, de sang et de lambeaux de chair, qui dilatait mon œsophage jusqu'à le faire craquer pendant qu'un crochet farfouillait dans mon larynx, ma bouche, mon nez, mes sinus, mes orbite, mon oreille interne, mes bras, et déchirait les tendons de mes genoux. Des lames de rasoir qui râpaient consciencieusement tous les os de mon corps pendant que de minuscules perceuse avançaient lentement au travers de mes articulations. Des vésicules imaginaires qui éclataient dans mon ventre pour répandre leur contenu purulent. Du sang qui perlait de chaque côté de ma cloison nasale arrachée. Le vide atroce de parties de mon corps manquantes, du vent sur mes tibias à vif, de la chair absente entre mes côtes et mes hanches. L'horreur absolue. La douleur restait relativement faible par rapport au contenu cauchemardesque des hallucinations tactiles, mais présente néanmoins. Sensations tantôt de froid, tantôt de chaud, mais assez peu marqué par rapport au reste.
5h : Diminution des visuels yeux ouverts. Le bodyload est presque inchangé. C'est l'heure de rentrer. E et moi arrivons à marcher, tant bien que mal (il se plaint longuement de l'atrocité de son expérience). Le son a été coupé, les hallucinations auditives arrivent et me recréent une musique planante et énergie à la fois, avec des percussions et des chants féminins.
Après être arrivés à l'extérieur (pas de problèmes majeurs à grimper l'échelle, à ma grande surprise), certains d'entre nous allons chez un ami. Nous attendons dans la cage d'escalier que le fast-food ouvre à 7h30. Quand la minuterie s'arrête, mes hallucinations yeux fermés repartent, quoi qu'un peu moins intense. Périodiquement, j'entends des hurlements de douleur de la part de mes amis, et, si la lumière est allumée, du sang macule les murs et leurs membres sectionnés pendant une ou deux minutes.
Nous allons dans la cour de l'immeuble vers 7h, les visuels yeux ouverts cessent, le bodyload a vaguement diminué. Deux amis moins trippés se tirent une douille de salvia. Un joint tourne, j'en prends.
7h30 : Nous sommes au fast-food. L'animation, la présence de mes amis, commence à faire redescendre tout ça. Seul reste le bodyload, qui ne m'empêche pas de manger un peu... quand je me mets à voir de la neige dehors alors que la nuit s'éclaircit timidement. Mes compagnons m'assurent qu'elle est réelle. E va un peu mieux, toujours choqué par son expérience et sous le coup de bodyload. Il parvient à avaler quelques bouchées sans vomir. Il n'a pas eu les horribles hallucinations tactiles, mais des visuels du même calibre que les miens – voire plus, mais je n'arrive pas à imaginer comment – et un bodyload insupportable.
8h30 : Nous nous séparons pour rentrer chacun de notre côté.
9h30 : J'arrive chez moi. De légers visuels yeux fermés dans le train. La marche d'un quart d'heure sous la légère neige a été dure mais faisable. Si on excepte la sensation de mes os qui frottent contre le bitume, et celle de glisser sur mon propre sang quand il y a un eu de verglas. La mydriase est toujours présente. J'assimile à peu près mon visage à moi-même.
10h : Je me couche. Fin progressive des visuels yeux fermés. Hallus auditives toujours présentes, bodyload également. Impossible de dormir. Je pense avec la voix de mes amis, dialogue quasiment avec eux. Rythme cardiaque : 80 bpm.
13h : Les hallucinations auditives diminuent fortement.
14h : Presque plus de bodyload.
19h : Absence de mydriase. Plus aucun effet à part fatigue et léger mal de crâne. Faibles contractions de la mâchoire. Me suis vraisemblablement assoupi trois à quatre heures environ.
20h : Je me lève pour manger.
5h : Coucher.
Conclusion :
13 et 14mg sont des doses vraiment élevées. Je comprends enfin le sens de « l'overdose non-létale à 12mg » et du « désastre physique à ne pas réitérer » à 16mg. A vrai dire, je ne peux pas imaginer l'atrocité d'un trip à 16mg.
Le 2C-P n'est clairement pas une gentille molécule. Par contre, il est vrai qu'on peut quand même la qualifier de subtile. Subtile comme un serpent : on se rend compte qu'on va vivre une nuit terrible seulement trois ou quatre heures après avoir avalé.
Je ne sais pas exactement quel rôle le THC a joué dans le trip. Possible que ç'ait été une mauvaise idée, mais dur à savoir.
Au final... E regrette d'en avoir autant pris (le mg a du faire une différence considérable), même s'il reconnaît des côtés positifs. Pour ma part, même si je ne ferai plus jamais ça (ou pas avant très longtemps) et que ça m'apprendra à faire gaffe aux doses, je ne parviens pas à me convaincre que 11 ou 12 mg auraient été réellement préférables, ne serait-ce que pour les visuels et l'absence relative d'effets secondaires le lendemain (même la tension des mâchoires s'est vite apaisée). Pour une fête des labours, j'aurais en effet été labouré au plus profond de mon être. Prêt à accueillir les semailles et à les faire pousser.
Par ailleurs, toujours pas de "vrai" bad. Pas d'attaque de panique, de crise d'angoisse, de réelle conviction de mourir, d'envies de suicide, de décompensation psychiatrique, de croyance réelle à l'existence de mes hallus.
Deux guerriers ont couru l’un sur l’autre ; leurs armes
Ont éclaboussé l’air de lueurs et de sang.
Ces jeux, ces cliquetis du fer sont les vacarmes
D’une jeunesse en proie à l’amour vagissant.
TR 2C-P n°2 : Imbolc (04/02/12)
Résumé : Avec un ami et un setting moyen, on en a trop pris, trop pris (sans compter le THC par-dessus).
Dose : 27mg à deux (vraisemblablement 13mg pour moi, 14mg pour E), par voie orale, en une prise.
Set & setting : L'état d'esprit est assez détendu (mais, vous l'aurez deviné, on a envie de pousser le 2C-P à ses limites, déçus de notre première prise à 8mg), grosse fête celtique du milieu de l'hiver avec à boire, à manger, à fumer, tout le clan, dans une belle et grande salle peu passante des catacombes où il fait une température très correcte.
Par contre, même si on est habitué à l'endroit et qu'on a des sitters expérimentés, non-trippés et qui ont des bons goûts musicaux, le tout est quand même moyennement RDR.
Détail :
14h : Mangé pour la dernière fois.
20h15 : Entrée dans les catacombes.
21h : Arrivée dans la salle et installation du campement (bougies partout pour une atmosphère bien psyché, répartition du ravitaillement, roulage de joints/clopes, callage du son, …)
21h30 : Drop. E me suit dix minutes plus tard.
22h30 : Après quelques lattes d'un joint qui tournait, E propose un fight club. J'en crevais d'envie à ma dernière prise, ça fait beaucoup trop longtemps... Je n'hésite guère. J'ai perdu l'habitude et il prend l'avantage, nous finissons à terre sans blessures notables, ma résistance achève de l'épuiser. Le peu d'énergie qu'il me reste aurait éventuellement pu me permettre de lui décocher un immense coup de pied dans la tête pendant qu'il suffoquait dans la poussière, mais j'accepte l'égalité et vais rejoindre l'assemblée sidérée pour manger un peu.
23h : La montée commence distinctement. E, pendant tout le trip, me précédera d'une demi-heure environ. Il se sent mal.
1h : Presqu'un début de plateau (il n'y aura pas de plateau à proprement parler à cause d'une certaine sinusoïdalité des effets et d'une tendance globale à augmenter légèrement jusque vers 4h du matin puis à redescendre doucement). Je refume.
E vomit, commence à marmonner des choses incompréhensibles, à réclamer un corps de fille, part errer seuls un moment dans les tunnels (deux amis le suivent pour ne pas qu'il se perde).
Visuels yeux fermés très intenses pour ma part, fractalaires avec beaucoup de mouvement, d'effet tunnel, de changement progressif des couleurs, de jeux de netteté sidérants, parfois une tendance au kaléidoscope qui pixelise jusqu'à former des paysages concrets qui ne dureront pas longtemps. Je vois de lettres qui apparaissent, mais ne parviens pas à les déchiffrer. Meilleures hallus géométriques jamais eues jusqu'à présent.
Les visuels yeux ouverts arrivent eux aussi.Les tags chamanico-psychés de la salle se distordent dans tous les sens, les briques prennent des couleurs fantastiques, je n'ai plus aucune idée de ce à quoi elle peut ressembler dans la réalité. Même mes amis se déforment, vibrent, se déboublent, détriplent, changent de visage, des irisations confuses s'entremêlent, les membres innombrables d'un couple enlacé s'enchevêtrent de manière incompréhensible avec des angles anatomiquement impossibles : c'est un chaos complet et magnifique. Meilleures hallus yeux ouverts à cette date.
Niveau auditif, je n'ai presque rien, la musique m'entraine un peu plus loin que d'habitude mais reste secondaire. Petites déformations dans la voix des autres.
Pour le mental, une seule vraie réflexion sur mes études en fixant la flamme de la lampe de mineur. Ça m'a donné un petit surcroit de motivation pas si éphémère que ça. La communication verbale avec mes compagnons restait possible.
Le bodyload, quant à lui... A part peut-être la fois où le LSA m'a fait réellement craindre un arrêt cardiaque et vomir toute la bile de mon corps, je n'ai jamais rien connu d'aussi atroce, car jusque là cela restait assez abstrait et peu localisé. Tension monumentale dans la mâchoire, tremblements. J'ai réussi à ne pas vider le contenu de mon estomac malgré la nausée... en échange d'une sensation permanente de sentir refluer dans ma gorge un mélange de vomi, de sang et de lambeaux de chair, qui dilatait mon œsophage jusqu'à le faire craquer pendant qu'un crochet farfouillait dans mon larynx, ma bouche, mon nez, mes sinus, mes orbite, mon oreille interne, mes bras, et déchirait les tendons de mes genoux. Des lames de rasoir qui râpaient consciencieusement tous les os de mon corps pendant que de minuscules perceuse avançaient lentement au travers de mes articulations. Des vésicules imaginaires qui éclataient dans mon ventre pour répandre leur contenu purulent. Du sang qui perlait de chaque côté de ma cloison nasale arrachée. Le vide atroce de parties de mon corps manquantes, du vent sur mes tibias à vif, de la chair absente entre mes côtes et mes hanches. L'horreur absolue. La douleur restait relativement faible par rapport au contenu cauchemardesque des hallucinations tactiles, mais présente néanmoins. Sensations tantôt de froid, tantôt de chaud, mais assez peu marqué par rapport au reste.
5h : Diminution des visuels yeux ouverts. Le bodyload est presque inchangé. C'est l'heure de rentrer. E et moi arrivons à marcher, tant bien que mal (il se plaint longuement de l'atrocité de son expérience). Le son a été coupé, les hallucinations auditives arrivent et me recréent une musique planante et énergie à la fois, avec des percussions et des chants féminins.
Après être arrivés à l'extérieur (pas de problèmes majeurs à grimper l'échelle, à ma grande surprise), certains d'entre nous allons chez un ami. Nous attendons dans la cage d'escalier que le fast-food ouvre à 7h30. Quand la minuterie s'arrête, mes hallucinations yeux fermés repartent, quoi qu'un peu moins intense. Périodiquement, j'entends des hurlements de douleur de la part de mes amis, et, si la lumière est allumée, du sang macule les murs et leurs membres sectionnés pendant une ou deux minutes.
Nous allons dans la cour de l'immeuble vers 7h, les visuels yeux ouverts cessent, le bodyload a vaguement diminué. Deux amis moins trippés se tirent une douille de salvia. Un joint tourne, j'en prends.
7h30 : Nous sommes au fast-food. L'animation, la présence de mes amis, commence à faire redescendre tout ça. Seul reste le bodyload, qui ne m'empêche pas de manger un peu... quand je me mets à voir de la neige dehors alors que la nuit s'éclaircit timidement. Mes compagnons m'assurent qu'elle est réelle. E va un peu mieux, toujours choqué par son expérience et sous le coup de bodyload. Il parvient à avaler quelques bouchées sans vomir. Il n'a pas eu les horribles hallucinations tactiles, mais des visuels du même calibre que les miens – voire plus, mais je n'arrive pas à imaginer comment – et un bodyload insupportable.
8h30 : Nous nous séparons pour rentrer chacun de notre côté.
9h30 : J'arrive chez moi. De légers visuels yeux fermés dans le train. La marche d'un quart d'heure sous la légère neige a été dure mais faisable. Si on excepte la sensation de mes os qui frottent contre le bitume, et celle de glisser sur mon propre sang quand il y a un eu de verglas. La mydriase est toujours présente. J'assimile à peu près mon visage à moi-même.
10h : Je me couche. Fin progressive des visuels yeux fermés. Hallus auditives toujours présentes, bodyload également. Impossible de dormir. Je pense avec la voix de mes amis, dialogue quasiment avec eux. Rythme cardiaque : 80 bpm.
13h : Les hallucinations auditives diminuent fortement.
14h : Presque plus de bodyload.
19h : Absence de mydriase. Plus aucun effet à part fatigue et léger mal de crâne. Faibles contractions de la mâchoire. Me suis vraisemblablement assoupi trois à quatre heures environ.
20h : Je me lève pour manger.
5h : Coucher.
Conclusion :
13 et 14mg sont des doses vraiment élevées. Je comprends enfin le sens de « l'overdose non-létale à 12mg » et du « désastre physique à ne pas réitérer » à 16mg. A vrai dire, je ne peux pas imaginer l'atrocité d'un trip à 16mg.
Le 2C-P n'est clairement pas une gentille molécule. Par contre, il est vrai qu'on peut quand même la qualifier de subtile. Subtile comme un serpent : on se rend compte qu'on va vivre une nuit terrible seulement trois ou quatre heures après avoir avalé.
Je ne sais pas exactement quel rôle le THC a joué dans le trip. Possible que ç'ait été une mauvaise idée, mais dur à savoir.
Au final... E regrette d'en avoir autant pris (le mg a du faire une différence considérable), même s'il reconnaît des côtés positifs. Pour ma part, même si je ne ferai plus jamais ça (ou pas avant très longtemps) et que ça m'apprendra à faire gaffe aux doses, je ne parviens pas à me convaincre que 11 ou 12 mg auraient été réellement préférables, ne serait-ce que pour les visuels et l'absence relative d'effets secondaires le lendemain (même la tension des mâchoires s'est vite apaisée). Pour une fête des labours, j'aurais en effet été labouré au plus profond de mon être. Prêt à accueillir les semailles et à les faire pousser.
Par ailleurs, toujours pas de "vrai" bad. Pas d'attaque de panique, de crise d'angoisse, de réelle conviction de mourir, d'envies de suicide, de décompensation psychiatrique, de croyance réelle à l'existence de mes hallus.
Deux guerriers ont couru l’un sur l’autre ; leurs armes
Ont éclaboussé l’air de lueurs et de sang.
Ces jeux, ces cliquetis du fer sont les vacarmes
D’une jeunesse en proie à l’amour vagissant.