schtroumpfette
Psycho disparu·e
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Après une première expérience avec cette substance que j'avais trouvé plutôt décevante - la faute à un dosage trop faible, sans doute - j'ai eu l'occasion le week-end dernier de retenter le coup avec le 2C-E. Pour le contexte, ça se passe lors d'une teuf dans les bâtiments d'un ancien hypodrôme, aujourd'hui abandonné et squatté par des potes. Arrivée sur place à 4h00 (on a eu du mal à trouver), je prends directement ma dose de 15mg, par voie orale.
Environ 20 min après, je commence à ressentir les premiers effets. Ils sont avant tout visuels : déformations classiques des psychédéliques, traînées de couleurs, murs qui respirent, visages qui se déforment, etc... Mais la musique aussi, je la perçois différemment : plus aigue, plus pointue, elle m'enveloppe et me caresse, un peu à la manière de la MDMA. Je scotche le son, ravie de le redécouvrir sous cet aspect. Mais la montée n'est pas finie...
Et voilà maintenant que je ressens la sensation physique que tous mes muscles fondent, se liquéfient. Je trouve ça marrant : il suffit que j'agite un peu les bras pour avoir l'impression que des bouts de mes doigts se détachent avec grâce et vont mollement s'éclater au sol, sur les murs, ou dans la face de mon voisin, au choix. Marrant donc, mais pas très pratique pour danser. J'avise donc un canapé qui m'a l'air suffisamment moelleux pour accueillir mon corps devenu si mou, et m'y affale avec réconfort.
C'est là que je me sens véritablement partir. Puisque je n'ai plus besoin de gérer mes déplacements, je me laisse complètement aller. Mon esprit, libéré des contraintes physiques, se met à voyager loin, très loin... J'ai l'impression de progressivement me détacher de tout ce qui jusque là me retenait pieds et poings liés à cette planète. Je me perds dans les patterns de formes et de couleurs qui se forment derrière mes yeux fermés. De temps à autres, je (re)prends conscience de ma laisser entraîner vers... un ailleurs dont je ne pourrais peut-être pas revenir, mais je n'ai aucune volonté de lutter contre, et c'est avec une sorte d'extase que je m'y enfonce. Le canapé m'aspire, le monde extérieur s'efface, et moi je plane à des millions d'années-lumière de là, m'éloignant de plus en plus...
Ca aurait pu durer encore longtemps si je n'avais pas tout à coup senti quelque chose remonter de mon estomac. Je me suis retrouvée d'un seul coup dans la pièce que j'avais cru quitter, surprise par la violence de la gerbe que j'étais en train de lacher. Après avoir repris mes esprits et m'être essuyé la bouche, je décidai de retourner un peu dans le son. Mais je n'aimais pas particulièrement ce que le DJ passait, du coup je décidai de sortir un peu profiter du paysage.
Et quel paysage! Le soleil s'était levé sur ce bout de campagne abandonné par tous, et ce fut un véritable ravissement de m'y promener, parmi les bâtiments déserts de l'ancien hypodrome, les vieilles écuries, les gradins... La nature avait repris ses droits sur ces vestiges de l'activité humaine, et je me sentais en totale communion avec elle.
Ensuite, je retrouvai des amis, et nous nous balladâmes ensemble, rigolant et nous émerveillant devant tel insecte, tel arbre... Les effets se faisaient moins forts mais étaient toujours bien présents, surtout visuellement. Ils se dissipèrent peu à peu, au fil de l'après-midi que nous passâmes là-bas.
Bref, cette fois-ci l'expérience fut plus que concluante. Une molécule très intéressante que ce 2C-E, j'ai été plus qu'agréablement surprise! 15mg me semble donc une dose tout à fait adaptée, à part peut-être en ce qui concerne la gerbe que j'ai eue... Pensez-vous qu'on puisse éviter ce désagrément en prenant la dose en deux fois, par exemple?
Environ 20 min après, je commence à ressentir les premiers effets. Ils sont avant tout visuels : déformations classiques des psychédéliques, traînées de couleurs, murs qui respirent, visages qui se déforment, etc... Mais la musique aussi, je la perçois différemment : plus aigue, plus pointue, elle m'enveloppe et me caresse, un peu à la manière de la MDMA. Je scotche le son, ravie de le redécouvrir sous cet aspect. Mais la montée n'est pas finie...
Et voilà maintenant que je ressens la sensation physique que tous mes muscles fondent, se liquéfient. Je trouve ça marrant : il suffit que j'agite un peu les bras pour avoir l'impression que des bouts de mes doigts se détachent avec grâce et vont mollement s'éclater au sol, sur les murs, ou dans la face de mon voisin, au choix. Marrant donc, mais pas très pratique pour danser. J'avise donc un canapé qui m'a l'air suffisamment moelleux pour accueillir mon corps devenu si mou, et m'y affale avec réconfort.
C'est là que je me sens véritablement partir. Puisque je n'ai plus besoin de gérer mes déplacements, je me laisse complètement aller. Mon esprit, libéré des contraintes physiques, se met à voyager loin, très loin... J'ai l'impression de progressivement me détacher de tout ce qui jusque là me retenait pieds et poings liés à cette planète. Je me perds dans les patterns de formes et de couleurs qui se forment derrière mes yeux fermés. De temps à autres, je (re)prends conscience de ma laisser entraîner vers... un ailleurs dont je ne pourrais peut-être pas revenir, mais je n'ai aucune volonté de lutter contre, et c'est avec une sorte d'extase que je m'y enfonce. Le canapé m'aspire, le monde extérieur s'efface, et moi je plane à des millions d'années-lumière de là, m'éloignant de plus en plus...
Ca aurait pu durer encore longtemps si je n'avais pas tout à coup senti quelque chose remonter de mon estomac. Je me suis retrouvée d'un seul coup dans la pièce que j'avais cru quitter, surprise par la violence de la gerbe que j'étais en train de lacher. Après avoir repris mes esprits et m'être essuyé la bouche, je décidai de retourner un peu dans le son. Mais je n'aimais pas particulièrement ce que le DJ passait, du coup je décidai de sortir un peu profiter du paysage.
Et quel paysage! Le soleil s'était levé sur ce bout de campagne abandonné par tous, et ce fut un véritable ravissement de m'y promener, parmi les bâtiments déserts de l'ancien hypodrome, les vieilles écuries, les gradins... La nature avait repris ses droits sur ces vestiges de l'activité humaine, et je me sentais en totale communion avec elle.
Ensuite, je retrouvai des amis, et nous nous balladâmes ensemble, rigolant et nous émerveillant devant tel insecte, tel arbre... Les effets se faisaient moins forts mais étaient toujours bien présents, surtout visuellement. Ils se dissipèrent peu à peu, au fil de l'après-midi que nous passâmes là-bas.
Bref, cette fois-ci l'expérience fut plus que concluante. Une molécule très intéressante que ce 2C-E, j'ai été plus qu'agréablement surprise! 15mg me semble donc une dose tout à fait adaptée, à part peut-être en ce qui concerne la gerbe que j'ai eue... Pensez-vous qu'on puisse éviter ce désagrément en prenant la dose en deux fois, par exemple?