Histoire d’aller dans le sens de ce qui a été dit. Il semble que les études sont principalement dirigées vers le PTST. Parce que si la MDMA a un intérêt c’est celui d’être capable de discuter de ses « peurs » de façon relativement lucide en les « éloignant » pendant quelques heures. Disons qu’elles provoquent moins de blocage le temps de l’effet, ce qui permet de les discuter, analyser (dépendant de l’entourage bien sûr, d’où l’intérêt du cadre thérapeutique pour tout ce qui ressemble à des cas réellement problématiques).
Pour mon cas (pas « problématique »), les prises de MDMA il y a une vingtaine d’année ont provoqué (imposé) des discussions entre amis qui m’ont permis de reprendre les études, après des années de galère. Mais c’est lié à plein de facteurs, pas réductible à la molécule. Faut se méfier des relectures des faits à postériori., c’est toujours plus compliqué dans la vraie vie.
(Au mieux je peux dire que, pour mon cas, ça a servi de déclencheur ou accélérateur, pas beaucoup plus).
Dire que dans des cas de dépression sévère, une prise peut faire entrevoir la vie différemment (autrement que toute vide) s’entend. Dire que ça aura forcément un effet bénéfique non.
J’ai un exemple de pote qui a « trop » aimé la md, prise quasi quotidienne pendant quelques mois > 15kg de perdu > hospitalisation pendant quelques semaines. Il s’est suicidé peu de temps après la sortie..
La mdma peut créer de la dépression autant qu’elle peut aider, tout est question de dosage, fréquence et surtout :
d’un gros tas de paramètres qu’on ne peut pas gérer ou anticiper autant qu’on le voudrait.
Comme avec beaucoup de chose, se méfier du « biais survivant ». Quelques expériences positives sont souvent + exposées et discutées que la majorité des autres, neutres voire néfastes (l’inverse des avis google quoi

).