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Trip Report [Space Cake + Champis]

NeoNono

Holofractale de l'hypervérité
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4 Déc 2008
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Le tout commence sur une idée un peu stupide, réussir à passer une après-midi loin de l’agitation de la ville à 100Km de notre vie citadine. Nous sommes moi et Micou dans la gare avec en poche un peu de champs et un gros space cake, nous apprêtant à voyager de façon illégale sur le réseau ferroviaire. Un TGV, une fin de ligne … Même les chinois connaissent l’astuce, sur un Paris > Perpignan, peu de chance de se faire contrôler entres deux stations distantes de 100Km. Bien entendu, un contrôleur ne tarda pas à nous demander nos billets et après quelques négociations avec le monsieur, nous échangeons nos 130€ d’amende par un billet à tarif SUR-réduit de l’ordre de 10€ chacun. Equitable.
Nous prenons rapidement un peu de champs (~1,5g), un petit bout de space pour Micou, un plus gros pour moi.
L’après-midi ne fut pas désagréable, le soleil était au rendez-vous et les parcs étaient forts agréables… Narbonne, la ville parfaite pour prendre ses trips, tranquillement ; oubliant rapidement tous les soucis du quotidien. Cette ville est en fait le centre d’un réseau de petites communes toutes reliées par des bus ou petites navettes, c’est agréable de pouvoir changer d’air si rapidement.
Enfin, je vanterai les mérites de cette petite ville plus tard. L'horloge tourne rapidement et Micou m’informe qu’il doit rentrer chez lui, ses obligations le rattrapent. Pour ma part … J’hésite grandement, la maison de mon père n’est plus très loin (20Km) et de toutes les manières il faut que j’y sois à partir de demain … Ne voulant pas payer le train pour un nouveau aller-retour, je décide de rester. Complètement dans les vapes et abusé par cette combinaison sympathique, je laisse mon compère prendre le large. Le con, il rentre en ville … Alors que moi je suis à côté de la nature. Je peux vivre proche des arbres, sentir le vent sur ma gueule et bouffer des fruits (Beaucoup d’arbres fruitiers dans la région). Le con.
Et d’ailleurs … C’est ce que je vais faire. Me foutre dans la nature et profiter de tout ce que je peux louper quand je m’endors paisiblement dans mon lit douillé encerclé par quatre imposants murs. C’est vrai, que se passe t-il dehors … La nature ne m’attend pas pour montrer son pouvoir et sa beauté. L’expédition commence. Il doit être 19h (Nous étions arrivé à Narbonne vers 15h) et je suis vraiment dans une sorte de brouillard très étrange, les champis me provoquent des hallucinations et le space cake me fait évoluer dans un univers lent, boueux, tortueux, … Difficilement descriptible. J’essaye donc de rejoindre la VRAIE nature, celle se trouvant entre les différentes communes dont j’ai parlé plus haut. Je connais la route par cœur … Du moins, celle que je prends en voiture ou en bus. Je décide donc d’essayer de marcher sur la route …
« Dangereux, Malheureux ! Que vas-tu faire si une voiture ne te voit pas ? Tu veux crever comme ces deux jeunes que tu as vu à la Télé ? Finir ta vie à 19 piges ? C’est ça que tu veux ?
-Mais comment vais-je faire ? Je veux aller dans cette nature ! Merde ! Si je n’y arrive pas, c’est que je ne suis pas un vrai homme, un mâle.
-Passe par ces vignes, autant se faire chahuter par un vieil ivrogne que de se faire écraser par des jeunes cons.
-T’as raison. »
Je prends donc la direction des vignes, passant aux travers des barbelés et tâchant –tant bien que mal- d’ignorer les multiples pancartes « Propriété Privé, Interdiction d’entrer », « Chasse gardée, attention ! », … Au bout de quelques minutes deux chiens commencent à me suivre. L’un d’eux semble amical, l’autre moins. Beaucoup moins.
Je passe à travers du fil barbelé souhaitant vraiment mettre de la distance entre ces animaux et moi, je n’avais pas paniqué jusque là, ne voulant pas nourrir l’animal de ma peur mais il fallait bien avouer que celle-ci était putain de présente. Heureux d’avoir passé ce fichu barbelé, je m’approche du suivant et tentant de voir tout ce que j’avais parcouru je me rends rapidement compte que ces deux cabots n’ont eu aucun mal à passer les barbelés.
« Cours, du con ! COURS !
-T’es taré … ils attendent que ça. Le blanc me ferait pas de mal. Mais le noir … il me regarde comme s’il se doutait de quelque chose. Regarde ces yeux … Ces crocs. C’est sûr, il sait.
-Cours, putain. COURS !
-Jamais, ta gueule. »
Et non, il ne fallait pas courir, bon dieu, non. Le prochain barbelé a l’air plus dur à franchir, on va voir si ma bipédie va m’aider à m’en sortir cette fois. Ce fut le cas. Les deux clebs ne purent, en effet, pas passer ce barbelé et je ne leur laissai pas le temps de réussir. L’aventure se devait de continuer. Au bout de plusieurs kilomètres, je sens les effets du space cake diminuer …
« Merde … Ca descend.
-Qu’est ce que t’attend ?
-Comment ça ?
-Ecoute, tu veux vraiment dans quelques minutes te réveiller pour te dire : Merde où je suis ? Pourquoi je suis là ?
-Je …
-Tu t’en voudrais, ouais. Il faut rester dans le même état d’esprit, putain. Tu as eu cette idée défoncé, ton toi clean ne comprendrait pas. C’est un con.
-Qu’est ce que tu proposes ?
-T’as encore beaucoup de space cake dans ton sac. »

J’avale une première bouchée, c’est un supplice, cela doit faire 2h que je marche, j’ai terriblement soif et cette pâteuse … Impossible de faciliter le glissement des aliments vers mon estomac … Plus une goute de salive. Mais il faut le faire, pour s’en sortir. Après ce pénible épisode, je repartis de plus belle. Mes jambes trouvent un second souffle et le reste suit. Puis la voix dans ma tête se fait à nouveau entendre. D’abord d’une façon assez étrange, un rire. Moqueur, malveillant, le genre de rire qui fout froid dans le dos.

« T’es vraiment trop con.
-Quoi ?
-Tu m’as écouté sans réfléchir, regarde où t’es maintenant. Perdu, dans la nature, seul, sans nourriture, … T’es dans la merde.
-Mais … Comment ça ?
-Toutes tes peurs sont là, devant toi, tu vas avoir le temps de les découvrir. »
A mes pieds de vieilles branches séchées commencent à s’agiter, à se tordre. Ma phobie des serpents.

« Arrête de penser à ça … C’est dans ta tête ». Il faut que je me casse, je ne peux pas rester là, toute la nuit. Mais putain : Où je suis ? Je vais mourir, c’est sûr, rien à faire. Quelqu’un me suit, je le sens, je l’entends. Putain qu’est ce que je fais …. ? Mon portable ! Il me reste un peu de batterie. Premier réflexe, j’appelle ma copine, j’expose rapidement la situation. Je lui décris ce que je vois … Pas très prometteurs, quelques sapins, une maison abandonnée et un cours d’eau. Quelques recherches sur Google Map plus tard, elle me l’annonce, elle sait où je suis. Elle m’explique la direction à prendre mais je suis terrifié. Partout des serpents et ce gars qui me suit … Je lui demande de rester au téléphone. Elle accepte mais cinq minutes plus tard mon portable s’éteind, plus de batterie. Je suis à nouveau seul et je dois m’en sortir avec les directions à suivre. Au bout de quelques temps je rejoins un village, enfin, je ne suis plus seul. Je suis avec des gens. De vrais gens. Ma destination est choisie, je vais m’installer dans la maison vide d’un ami qui a déménagé (Pour ceux qui ont lu mon trip aux champis … C’est la même maison). C’est à 5Km d’ici … Mais je n’ai plus de forces Il doit être 2h du matin et j’ai déjà marché sans relâche depuis 6h, je décide de faire du stop. Un homme me prend et le cauchemar continue. Le gars vient de l’armée, il me parle de son boulot mais je ne peux m’empêcher de regarder ses yeux, étant la seule partie de son corps éclairée. Le reste de la voiture baigne dans le noir le plus total. Un regard dur, énervé, prêt à tout. C’est certain, cet homme veut me kidnapper, me tuer, me violer et que sais-je, encore. Quand il dépasse l’endroit où je suis censé m’arrêter je panique.

« Arrêtez-vous !
-Mais la rue est ….
-Arrêtez-vous, je vous en prie. »

Il s’arrête, je suis complètement terrifié. En y repensant, je me rappelle que je ne lui avais même pas dit où s’arrêter et le pauvre homme avait du se demander ce qu’il se passait pour que je réagisse comme ça. Je sors de sa voiture, le remercie rapidement et rejoins mon campement. Le vent commence à souffler dur, il doit être 2-3h du mat’ mais … Impossible de trouver les clés. Je dors donc dans le jardin. Enfin « dormir » … Plutôt tressaillir d’effroi à chaque craquement de branche, bruit d’oiseau, … Une putain de nuit en somme. Le matin vers 6h, je décide de retenter ma chance avec les clés que je finis par trouver. Le repos … Quel bonheur. Réveil à 13h et prise de conscience … Quel con. Je regarde mes chaussettes et décide de checker l’état de mes pauvres pieds. Le sang colle la peau au tissu. Putain, j’ai un trou dans le pied. Je vous épargnerez le reste. C’est assez désastreux mais ça m’a permis de voir jusqu’où peut aller une idée de trip. Logiquement implacable, ces dernières ne trouvent satisfactions que dans leur mise en application … Dur de se réveiller avec un caribou dans le cul, une scie à métaux à la place de la main gauche ou un trou dans le pied. Toute expérience est tout de même bonne à prendre.

Pardonnez la structure chaotique du texte, j'avais envie de le poster tant que tout était frais dans ma tête (Ça date de dimanche) mais le seul moment où je me suis senti de le faire fut -comme vous pouvez le voir- à 4h du matin. Je le retoucherai peut-être un peu pour la forme mais le tout est là. Je ne me suis pas attardé sur les effets propres aux psychés car dans cette histoire, le plus intéressant pour moi fut ma réaction aux situations (On peut tout de même reconnaître certaines conséquences liées aux prod : Paranoïa, Hallus, folie, ...), God Bless Psychos.
 

pouleplop

Glandeuse pinéale
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22 Mai 2009
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Je le trouve très bien ton texte perso, avec les petits dialogues ^^ très sympa à lire, merci du partage :D
 
G

Guest

Invité
Je constate donc que j'ai bien fait d'être cuit plutôt que défoncé quand je me suis retrouvé dans la même situation que toi (à une vache près).

Pour le reste, aka les voitures, la route de la mort, les clebs bélliqueux, le paumage complet et tutti quanti, je compatis à mort.
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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Mais... tu t'étais deja perdu la dernière foi, c'est une manie chez toi :lol:
Allez, ca m'a fait bien rire ton TR, quel expérience atypique :) ( on va pas dire que c'est un mauvais set&setting parce que t'es dans la nature... mais sinon ^^ )
 

PaaD

Glandeuse pinéale
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21 Nov 2009
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En même temps un trip en solo je pense pas que ça soit très bon, surtout quand tu fais ça dans la nature.
 

NeoNono

Holofractale de l'hypervérité
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Tiax a dit:
Je constate donc que j'ai bien fait d'être cuit plutôt que défoncé quand je me suis retrouvé dans la même situation que toi (à une vache près).

Pour le reste, aka les voitures, la route de la mort, les clebs bélliqueux, le paumage complet et tutti quanti, je compatis à mort.

J'ai d'ailleurs pensé à toi pendant mon périple, vu que j'avais maté quelques jours avant ton Odyssée Tiaxienne. Sinon, c'est vrai que je me perd souvent pendant mes trips mais c'est la première fois que je le fais seul. Généralement être avec quelqu'un ça calme. Mais c'est tout de même intéressant de faire du sans filet, au moins une fois. Enfin "intéressant" ... Disons qu'au final je suis content de l'avoir fait, c'est une bonne expérience.

Merci de vos commentaires ;)
 

HardCorePsycho

Elfe Mécanique
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J'ai adoré ton TR, ainsi que le précédent.
Merci mec!
 

Micou

Glandeuse pinéale
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Le con, il rentre en ville … Alors que moi je suis à côté de la nature. Je peux vivre proche des arbres, sentir le vent sur ma gueule et bouffer des fruits (Beaucoup d’arbres fruitiers dans la région). Le con.

Tu as raison. J'ai été assez con, con surtout de ne pas avoir fait ce voyage un ou deux jours plus tôt, con de pas m'être assez libéré de mes contraintes pour pouvoir goûter à la liberté du moment. Crois-moi, quand j'aurais plus les vieux sur le dos, je me rattraperai.
Sinon, texte très chouette. Les dialogues mettent bien en situation ; ça transmet bien ce fameux sentiment de débat intérieur, permanent pendant ce genre de trip.
Ça a dû être une sacrée aventure... tu complèteras ton récit en chair et en os, quand on se verra (;
 
S

Styloplume

Invité
Je le trouve génial le TR.

Complète contradictions entre les idées de trip idéales et la réalité. T'es un fou de vouloir faire 20 km à pied on high! Enfin moi je ferai la même chose donc j'ai rien à dire.... Il y a un truc qui s'est pas déclenché en toi, c'est que tu t'es accroché à cette idée de nature sans profiter du moment même. La vigne avait de quoi être très belle je pense, et tu aurais pu dormir dedans, quitte à pas trop bouger pour profiter.

J'ai déjà marché 6 km dans la phase dure du dxm et ça se fait sans problème, ceci dit. C'était pas très agréable, mais mieux que badder en ville. Je me suis trempé sous la pluie, mais c'était pas un problème. Le plus important c'était l'objectif: sors de la ville, rentre chez toi et mets-toi sous la couette avec de la zique dans les oreilles, seul moyen de sauver ton trip.
Je pense pas que tu aies été dans un tel besoin, si? En tout cas je compatis à mort aussi. :?

Mais le top du top c'est faire la marche parceque le trip l'a décidé et pas l'ego clean.

Plus j'y pense et plus je me dit que se lancer dans une grosse promenade on high ç'est pas mal pourvu de soigner le set&setting: de l'eau, la météo, pas trop de gens et surtout des coins sympas.

En revenant de l'evil cinéma sous dxm j'ai pris le chemin des écoliers à minuit en passant par un coin de nature pas éclairé, la rivière avec son chemin de halage. Des charpes de brume, la lune, le silence percé par les cris de petits animaux, une sécurité totale, une solitude écrasante et incroyablement reposante, la sensation d'être vivant.

Enfin tu fais vraiment des supers TR, j'adore le dialogue intérieur et on ressent bien tes impressions. Continue! (RDR: mais arrête la drogue ;) )
 

taAke

Holofractale de l'hypervérité
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Oui, et que dla poésie fessière, même pas un petit "zizi" ou "nichon". Si ça c'est pas de l'obsession...
 

Micou

Glandeuse pinéale
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Styloplume a dit:
J'ai déjà marché 6 km dans la phase dure du dxm et ça se fait sans problème, ceci dit.

Si je me souviens bien, j'ai pas fait un seul trip au DXM sans marcher un minimum de 6km, et souvent c'était plus. Le DXM me donne vraiment la maladie de la marche : j'ai besoin de découvrir, de voir un million de choses, d'évoluer dans tout l'espace qui s'offre à observer.
Par contre le lendemain en général j'ai des courbatures violentes.
 

NeoNono

Holofractale de l'hypervérité
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De nouveau, merci pour les remarques. Quoi qu'on puisse en dire, c'est toujours agréable :D

Complète contradictions entre les idées de trip idéales et la réalité. T'es un fou de vouloir faire 20 km à pied on high! Enfin moi je ferai la même chose donc j'ai rien à dire.... Il y a un truc qui s'est pas déclenché en toi, c'est que tu t'es accroché à cette idée de nature sans profiter du moment même. La vigne avait de quoi être très belle je pense, et tu aurais pu dormir dedans, quitte à pas trop bouger pour profiter.

C'est complètement vrai ... D'ailleurs tu m'ouvres un peu les yeux. En y réfléchissant, je n'ai jamais posé mon cul par terre pour enjoy ce que j'avais sous le pif. Peut-être une fois sous champis avec un ciel magnifique mais ça a du durer 5 min. Généralement quand je m'arrête c'est pour parler avec quelqu'un ou alors que je suis exténué. J'en causerai avec mon moi défoncé. Je suis pas sûr qu'il apprécie mais bon ... Qui ne tente rien, n'a rien.

Sinon petite question qui n'a rien à voir ... Mais qu'est ce que le sigle RDR signifie ? Je connais son sens, après vous avoir lu longuement mais je ne sais pas ce que chaque lettre cache.

@Micou > Et j'en attends pas moins de toi :D Mon salaud.
 

Williamsïï

Holofractale de l'hypervérité
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:lol: (sur le moment,de toi à moi,j'étais pareil que toi y a pas si longtemps)

Réduction Des Risques.

:wink:
 

Xon

Holofractale de l'hypervérité
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En même temps un trip en solo je pense pas que ça soit très bon, surtout quand tu fais ça dans la nature.

C'est relativement subjectif comme point de vue. Pour l'avoir fait (certes en marchant moins), je peux te dire que quand le crépuscule arrive, pour moi y'a rien de meilleur.

Joli Tr sinon, belle expérience ^-^
 
D

Deleted-1

Invité
Je fais pratiquement uniquement des trips en solo...et en extérieur. Mais j'ai toujours de l'eau et du cannabis sur moi !

Très bon Tr, mais au final : as-tu fais un bad ou c'était juste de grandes phases de peur ?
 

NeoNono

Holofractale de l'hypervérité
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Pas vraiment un bad, non. Et c'est surement pour ça que j'en garde un bon souvenir. Ça a été plus -comme tu le dis- "une grande peur" sur le moment. Mais d'un côté, j'avais vraiment l'impression de revenir à l'état sauvage et c'est ce qui m' a marqué (Même si bizarrement, je m'en suis sorti grâce à mon portable, à google map et à une caisse), le lendemain matin, j'avais tellement faim (Jeûne de la veille et la longue marche qui a pas mal puisé dans mes réserves ...) que je me suis jeté comme un animal sur des cerises pas encore mûres et des nèfles volées chez un voisin. Ça peut paraître idiot, mais sur le moment j'ai éprouvé une grande satisfaction de mon aventure.
 
D

Deleted-1

Invité
Moi je trouve ça bon psychologiquement d'accomplir des trucs oufs...du style marcher looooongtemps, faire beaucoup de sport, de se dépenser d'une manière limite excessive...aussi tu vois la résistance et le potentiel du corps humain et c'est impressionnant.
 

Williamsïï

Holofractale de l'hypervérité
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Sympa ton trip NeoNono
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Un être ne peut il pas être autre qu'il n'est.
Ride The Snake ~To The Lake ~ The Ancient Lake
 

schtroumpfette

Psycho disparu·e
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Laura Zerty a dit:
Moi je trouve ça bon psychologiquement d'accomplir des trucs oufs...du style marcher looooongtemps, faire beaucoup de sport, de se dépenser d'une manière limite excessive...aussi tu vois la résistance et le potentiel du corps humain et c'est impressionnant.
Mouais. J'me souviens d'une fois où les flics ont arrêté une super teuf, moi j'commençais à peine ma montée de 2CE quand ils sont arrivés, ils nous ont fait bougé, et vu qu'on était venus à pattes ben on a du se remettre en route à pattes au milieu de la nuit dans la forêt. Au début j'trouvais la situation hillarante (tu m'étonnes, en montée de 2CE dans un bois la nuit), j'avais trop l'impression de vivre une aventure formidable, je me pichais trop à l'arrière de notre petit groupe :lol: Le truc, c'est qu'on a marché longtemps, on s'est paumés, on savait plus on était (enfin, moi je gérais rien, hein, c'était mes potes plus ou moins sobres), en plus y avait pas de réseau, puis quand y en a eu y avait plus personne qui avait de batterie, bref la galère totale! Au bout d'un moment, j'ai commencé à redescendre, j'étais crevée, on avait déjà marché pendant longtemps et le village le plus proche était encore à 8km, et là... ben la descente m'est tombée sur le coin de la gueule, et c'était tout de suite beaucoup moins drôle. :butthead:
 
D

Deleted-1

Invité
C'est une anecdote de foncedé..moi je parle de moment sobre principalement.

Mais effectivement devoir fournir un effort après une prise de psychés, là c'est se pousser plus qu'à bout...j'ai déjà les frais, et c'est putain de dur !
 
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