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Bonjour / bonsoir à tous !
Je cherchais sur le forum et je n'ai pas trouvé de sujet consacré au sevrage des benzodiazépines. Pourtant on aborde celui des opiacés, et on parle aussi de la dépendance au stimulant.
Alors pourquoi ne pas partager nos expériences sur le sevrage des benzo? Je ne parle d'évoquer leur consommation récréative mais de discuter des symptomes de sevrage, des expériences des uns et des autres quant à l'arrêt d'un traitement médicamenteux.
Je sais que parmi les utilisateurs du forum certains ont déjà une expérience à ce sujet, et il serait intéressant de la partager. Parce que je pense que cette catégorie de molécule est parfois sous estimée, surtout son potentiel addictif.
Merci . :)
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hatsu a écrit : Bonjour / bonsoir à tous !
Je cherchais sur le forum et je n'ai pas trouvé de sujet consacré au sevrage des benzodiazépines. Pourtant on aborde celui des opiacés, et on parle aussi de la dépendance au stimulant.
Alors pourquoi ne pas partager nos expériences sur le sevrage des benzo? Je ne parle d'évoquer leur consommation récréative mais de discuter des symptomes de sevrage, des expériences des uns et des autres quant à l'arrêt d'un traitement médicamenteux.
Je sais que parmi les utilisateurs du forum certains ont déjà une expérience à ce sujet, et il serait intéressant de la partager. Parce que je pense que cette catégorie de molécule est parfois sous estimée, surtout son potentiel addictif.
Merci . :)
En effet niveau potentiel addictif, ca peut faire mal, surtout que le sevrage s'apparente à celui de l'alcool.
C'est quelqu'un qui a eu accès un grosse réserve de bromazepam/clonazepam en mode open bar qui le dit... En fait j'ai quand même eu de la chance dans cette histoire mine de rien parce que je suis jamais complétement tombé dedans, mais c'est pas le cas de tout le monde.
Enfin bref, ouvrir un truc là dessus, ca me semble pas être une mauvaise idée, type les vétérans de l'héro...
Non, moi j'crois qu'il faut qu’vous arrêtiez d'essayer d'dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c'que c'est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse... j'pourrais vous tuer, j'crois. De chagrin, hein ! J'vous jure c'est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens
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Tiens, une question qui me vient à l'esprit comme ça... J'ai toujours entendu dire que l'arrêt des benzos devait se faire sous contrôle médical, mais j'ai jamais compris pourquoi exactement. Je crois savoir qu'il faut y aller en diminuant les doses progressivement, par palliers. Le contrôle du médecin est-il vraiment nécessaire si on s'en tient à ce schéma?
Ben tout comme un arrêt brutal d'alcool peut provoquer un delirium tremens,l'arrêt des benzos sans sevrage peut avoir des conséquences dramatiques(je parles d'expérience la,j'ai pas de sources ni de liens et venez pas me faire chier  ).
Angoisses surmultipliées,contractions musculaires,risques de convulsions,paresthésie,sensations de mort imminente,forte fièvre,tachycardie,vertiges intenses,nausées...Et j'en passe... Bref que du bonheur quoi.
EDIT grillé par Bijord lol^^
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J'y vais de mon expérience personnelle, ça fait plusieurs mois, (depuis septembre) que je suis sous traitement assez lourd pour de l'anxiété, de l'insomnie qui devenaient incapacitante.
Traitement de base : 3 lorazépam 1mg / jour (matin / midi / soir) et 1mg en extra dans la journée si crise d'angoisse ou forte anxiété.
Du zolpidem pour dormir.
Je suis restée avec ce dosage de lorazépam jusqu'à il y a deux semaines où j'ai entamé un sevrage, et je suis à 2 X 1mg / jour (midi /soir).
Le zolpidem je suis apte à m'en passer pour dormir mais généralement je me réveille plusieurs fois dans la nuit à cause de cauchemars, néanmoins aucun symptômes négatifs physique à l'arrêt.
Le lorazépam c'est une autre histoire, c'est moins fort que l'alprazolam (1mg de lorazépam = 0,5 d'alprazolam) et plus fort que le diazépam (1mg de lorazépam = 10mg de diazépam).
Hier mode ras le bol de bouffer des cachet tous les jours je me dis "bon, on tente le 1mg / jour" et donc je saute le cachet du midi.
Pour résumer, à 15h début des effets négatifs, grosse migraine qui part du dessus des yeux et puis finit par prendre toute la tête comme si elle était comprimée dans un étau.
Nausée, et vertiges, ensuite début d'une espèce d'attaque de panique qui comprend palpitation cardiaque, déréalisation, et des troubles de la perception. C'est à dire, je me sentais perdue comme si les distances était devenues très grandes et les objets à la fois très petits et très grands.
J'attend allongée dans mon lit ne comprenant pas immédiatement que c'est le manque, et puis après 2h de forte souffrance physique je décide de prendre le cachet du midi. 1h après, plus aucun symptôme, je peux reprendre mes activités comme si de rien n'était.
Petite recherche sur le forum, et je me rend compte que ce sujet n'est pas abordé, donc j'ouvre le topic histoire de recueillir d'autres témoignages.
Je sais que Don Fouinardo tu as fait un sevrage il y a peu, alors p'tete que tu peux nous en donner les détails?
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hatsu a écrit : Nausée, et vertiges, ensuite début d'une espèce d'attaque de panique qui comprend palpitation cardiaque, déréalisation, et des troubles de la perception. C'est à dire, je me sentais perdue comme si les distances était devenues très grandes et les objets à la fois très petits et très grands.
Très bon descriptif d'une crise de manque de benzo.
Si tu en es a ce stade la il va te falloir un sevrage par palier,et peut être voir ton doc pour qu'il te remplace ton temesta par une benzo a demie vie plus longue pour te faciliter le sevrage.
Bref tout ceci doit être médicalement encadré,avec un plan de réduction des doses bien établi.
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Personnellement je serais intéressé d'avoir des témoignages concernant l'addiction au GBL/GHB.
Est-ce que c'est similaire aux benzos ?
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Citation :Nausée, et vertiges, ensuite début d'une espèce d'attaque de panique qui comprend palpitation cardiaque, déréalisation, et des troubles de la perception. C'est à dire, je me sentais perdue comme si les distances était devenues très grandes et les objets à la fois très petits et très grands.
J'ai vécu ça, et arrêté à de nombreuses reprises en substituant avec de sport (genre marcher 2h par jour ou courir 40 minutes en mode endurance / 5j sur 7)
Ca passe creme car les nerfs sont bien délestés, et du coup la normalité te fais "toc toc toc rebonjour !".
Aussi les 5 fruits et légumes, manger protéiné, peu de féculents, proscrire les sucres rapides. pour tenir le choc.
J'ai arrêté plein de fois de cette manière benzo/somni
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Grivois je pense que je n'aurais pas le courage d'affronter un sevrage de manière aussi frontale, mais plutôt de manière douce. Par palier etc.
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Après c'est pas contre Grivois que je dis ça (mon coeur est assez grand pour avoir la capacité d'aimer tout le monde  ), mais je suis pas sur qu'il soit de bon ton de suivre les conseils de quelqu'un qui a arrêté, puis repris, puis arrêté... Enfin je veux dire que se servir de la même impulsion qui a conduit quelqu'un à faire le yoyo n'est pas top.
Le but premier quand on stoppe ça, c'est je pense de ne plus jamais recommencer.
Après je dis ça comme ça moi, je te connais pas et n'ai jamais pris de benzo de ma vie.
D'ailleurs je me fais des idées ou le psychonautisme amène vraiment beaucoup de gens à prendre des benzos? Vous croyez que c'est une finalité en soit, ou que la perche est souvent prise par le mauvais bout ?
Bref les benzos c'est vraiment de la merde
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Tu as raison, dans l'absolu Zboubix. Mais j'ai pas non plus arrêté, puis rechuté puis réarrêté. C'était des aléas difficiles de ma vie (deuils, problèmes judiciaires, etc...). Évidemment arrêter "pour la vie" est idéal, mais beaucoup de gens comme moi on eu des benzo pour des périodes rudes, puis quand le soleil chasse la pluie niveau moral j'ai arrêté.
J'insiste que par expérience on peux (mais ça dépend de la sensibilité, et de pleins de facteurs) arrêter à la brute. Mais effectivement c'est pas, après réflexion et lecture de la réponse d'Hatsu (bisous ;) ) effectivement, diminuer par palier semble mieux. Passer à 1/2 3x / jour pendant une semaine puis 1/4 3x / jour et ainsi de suite.
Courage en tout cas.
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Zboubixx a écrit : Après c'est pas contre Grivois que je dis ça (mon coeur est assez grand pour avoir la capacité d'aimer tout le monde  ), mais je suis pas sur qu'il soit de bon ton de suivre les conseils de quelqu'un qui a arrêté, puis repris, puis arrêté... Enfin je veux dire que se servir de la même impulsion qui a conduit quelqu'un à faire le yoyo n'est pas top.
Le but premier quand on stoppe ça, c'est je pense de ne plus jamais recommencer.
Après je dis ça comme ça moi, je te connais pas et n'ai jamais pris de benzo de ma vie.
D'ailleurs je me fais des idées ou le psychonautisme amène vraiment beaucoup de gens à prendre des benzos? Vous croyez que c'est une finalité en soit, ou que la perche est souvent prise par le mauvais bout ?
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Bonne question... moi j'en ai pris dans un cadre plus "médical" (ok pas seulement j'avoue...), ça doit en partie expliquer le fait que j'ai pas vraiment eu à faire de sevrage. Et Alors que j'avais pas encore pris de psychédélique ^^. De même et inversement, je connais des habitués aux champignons et consorts qui n'en on jamais pris.
Les benzos sont pas "mauvais" en soi je pense, juste qu'il faut vraiment faire gaffe à comment on s'en sert... Et quand ca devient un substitut aux frustrations, un peu comme ceux qui le font avec de l'héro, là, ça dérape... J'irai quand même dire que ceux qui veulent en prendre en récréatif... c'est pas une pente comme le crack... mais soyons francs, c'est pas comme tenter un joint la première fois, le risque d'être accro à terme est plus élevé. Où le placer exactement, je ne sais pas, mais je pense qu'on saisit bien l'idée...
Non, moi j'crois qu'il faut qu’vous arrêtiez d'essayer d'dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c'que c'est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse... j'pourrais vous tuer, j'crois. De chagrin, hein ! J'vous jure c'est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens
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@ grivois
Je remettait plus en cause l'impulsion à l'origine de ton cas personnel (même si je n'avais pas tout les paramètres) que la méthode de sevrage.
Zboubixx a écrit : D'ailleurs je me fais des idées ou le psychonautisme amène vraiment beaucoup de gens à prendre des benzos? Vous croyez que c'est une finalité en soit, ou que la perche est souvent prise par le mauvais bout ?
Bref les benzos c'est vraiment de la merde
Je ne pense pas que le psychonautisme soit en cause,mais comme les benzodiazépines sont performantes pour atténuer les descentes et les bads trips,beaucoup de gens consommant des substances stimulantes ou psychédéliques on tendance a les utiliser a cet effet.
Alors bien sur si tu en prends 2 fois dans l'année en cas d'extrême urgence,il y a peu de chance que tu tombes dans le cercle vicieux. Par contre si tu te perches la gueule tous les w.e et que tu amortis chaque descentes ou chaque bad avec,ben tu vas pas mettre longtemps a être dans le caca.
D'un point de vue récréatif ca ne sert strictement a rien,mais l'addiction psychologique est rapide a s'installer(deja au bout d'une semaine a en prendre un chaque soir pour dodo tu y prends gout).
Et l'addiction physique commence a pointer son nez au bout de 3 semaines/1 mois voir plus tout depend des gens et du dosage(et la je parles a dosage thérapeutique bien encadré).
Addiction physique qui entraine les symptômes très bien décris par hatsu ci dessus,et qui necessite un sevrage par paliers rigoureux et bien encadré.
Sinon non les benzos ne sont pas des "merdes" ce sont de bon outils pour combattre les phobies sociales,la spasmophilie,les nevroses d'angoisses,prévenir et traiter les DT dus au sevrage alcoolique,et j'en passe....
Mais ce sont des "médicaments",nécessitant un protocole établi par un (bon) médecin.
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De ce que je sais Grivois, le manque physique de Benzodiazépines peut réellement amener à la mort, et j'imagine que, si tu as su arrêté de cette façon là, tu ne devais pas faire partie de ceux qui sont à une dizaine de mg d'Alprazolam par jour, par exemple
Ensuite, Yoshinabis, j'ai lu et moi même brièvement fait l'expérience du potentiel récréatif de certains Benzos, je ne dirais pas vraiment que c'est pour faire la fête, mais c'est clair qu'il y a moyen d'être défoncé (et d'apprécier sa "def") au Flunitrazepam ou au Midazolam par exemple et en particulier pour ceux qui sont souvent sous l'influence de stress.
Personnellement j'apprécie les effets des Benzos sans y trouver forcément de l'euphorie, mais c'est comme si, en plus de calmer l'angoisse sur le moment, on dirait que le cerveau n'est plus capable de se soucier du futur sous l'influence de ces drogues, en tout cas, c'est mon expérience...
Et, Zboubixx, je pense en effet que les consommateurs de Stimulants, de Psychédéliques ou de Dissociatifs (drogues qui peuvent être anxiogènes) ont tendance à s'en résoudre aux Benzos; mais tant que leur consommation reste occasionnelle (par exemple, Psychédéliques max. 2 fois par mois), leur consommation de Benzodiazépines devrait normalement aussi rester occasionnelle. A moins qu'ils n'y prennent goût et finissent par les utiliser dans n'importe quelle situation de moindre stress
Rien n'a d'importance, et le fait que ça n'a pas d'importance n'en a pas non plus, ce qui ouvre toutes sortes de nouvelles possibilités et permet une incroyable ouverture d'esprit
Et par la même occasion c'est un véritable coup de pied au cul
Zboubixx a écrit : D'ailleurs je me fais des idées ou le psychonautisme amène vraiment beaucoup de gens à prendre des benzos?
Possible, d'ailleurs j'avais écris un truc là-dessus y a un moment..
EDIT: j'ai retrouvé c'était ça:
' a écrit : j'ai l'impression que beaucoup de gens qui ont à un moment abusés des psychédéliques (prise trop forte, ou prise régulière) se retrouve à taper des downers (benzos, alcool, GHB, opiacés..) à un moment ou un autre...
Exemple connu: Jim Morrisson grand défenseur de l'acide, ne supportait plus les psychés ni même l'herbe (qui paraît-il lui filait une trouille cosmique) et prenait beaucoup d'alcool (et de tabac) dans les dernières années de sa vie.
Même ici sur le forum ou autour de moi, j'ai remarqué que ce "schéma" se reproduisait souvent.
Ce n'est qu'une impression, mais ce n'est peut-être pas non plus un hasard...!
Sinon les benzos, perso j'ai eu 2 sevrages: le premier avec une BZD à demie-vie longue (prazépam) et en prenant le temps (plusieurs mois), c'est passé comme une lettre à la poste :) (enfin presque).
Le second (plus récemment), avec une demie-vie courte (oxazépam) et plus rapidement (semaines), bah c'était nettement plus hard ( http://www.psychonaut.com/salon-annonces...post764789 ) avec notamment une insomnie à l'arrêt, "tremblements" chelou des muscles, irritabilité extrême, angoisse (et j'avais quand même fais quelques paliers, et respecté les dosages thérapeutiques)...
Un site précieux dans le but d'arrêter: benzo.org.uk : Les Benzodiazpines: Comment agissent-elles et comment s'en sevrer? Ashton, 2002
J'voulais déjà poster ça l'autre fois, mais mon navigateur avait planté et j'avais perdu mon pavé, pas eu envie de tout retaper direct :
hatsu a écrit : Je sais que Don Fouinardo tu as fait un sevrage il y a peu, alors p'tete que tu peux nous en donner les détails?
Je sais pas si mon expérience est vraiment utile, sachant que j'ai consommé sur une période finalement courte (env. 1an), des doses "relativement faibles" et qu'avec le recul je trouve que mon sevrage n'a pas été si terrible que ça, mais je veux bien la partager.
En gros j'ai commencé à tourner à 0.5mg d'alprazolam (Xanax) par jour en milieu de l'été 2012, qui m'ont été prescrit pour de gros problèmes d'anxiété. Bien que connaissant les dangers des benzos je me suis dit "why not?" et franchement au début ça m'a vraiment fait du bien, car les symptômes de l'anxiété étaient vraiment soulagés. Le problème c'est qu'avec la tolérance, j'ai fini par ne plus ressentir ce soulagement et j'ai commencé à augmenter les doses jusqu'à 1mg par jour (1.5mg parfois) pour continuer à ressentir les effets bénéfiques. Arrivé au stade ou j'ai commencer à envisager à passer à 1.5mg par jour, j'ai ouvert les yeux et j'ai décidé d'arrêter les frais avant que l'addiction ne prenne trop d'ampleur.
Tout d'abord, je n'ai pas vraiment été aidé par le corps médical de 1 parce qu'il estimait que j'avais besoin de continuer ce "traitement" (perso j'appelle ça cacher la merde au chat) et de 2 parce que je n'ai obtenu pour ainsi dire aucune aide dans ma démarche de sevrage. J'ai du me battre pour que mon médecin remplace l'aprazolam contre une molécule à demi-vie longue, tout ce que j'ai pu obtenir étant des cachets de clorazepate (Tranxilium/Tranxène) dosés à 20mg (ce qui correspond à ~1-1.5mg d'aprazolam). J'ai donc du consulter les tableaux d'équivalence des benzodiazépines et ai du mettre en place mon propre plan de sevrage qui consistait à baisser le dose de ~10% tous les 10-15 jours. (Pas à coup de 2mg à chaque fois, mais genre 20mg - 2mg => 18mg - ~1.8mg => ~16.2mg etc etc).
Au niveau de la substitution ça s'est bien passé. Idéalement il faudrait introduire la nouvelle molécule sur plusieurs jours/semaines tout en réduisant progressivement l'ancienne, pour ma part je l'ai fait d'un coup et je n'ai pas eu de problèmes outre mesure, à cause des doses plutôt peu élevées je suppose. Pour la réduction des doses ça a très bien été au début et je suis descendu à 15mg/jour en quelques semaines sans trop de problèmes. C'est après que ça a commencé à se corser : Déjà probablement parce que mon seuil de tolérance était moins élevé que ce à quoi je m'attendais, mais aussi parce que ça devient difficile de doser quand il faut commencer à péter son tout petit cachet en 8, voire en 16. J'ai donc demandé une benzodiazépine à demi-vie longue sous forme de gouttes à mon médecin, tout ce que j'ai obtenu c'est un flacon de clonazepam (Rivotril, demi-vie courte, propriété anticonvulsives fortes, l'idéal pour un sevrage quoi...) que je n'ai même pas touché hormis une fois pour "goûter".
Au niveau des symptômes c'était classique sans être trop violent : Bon gros rebond d'anxiété, agitation psychomotrice, suées, insomnie, cauchemars, migraines, palpitations, douleurs/crampes musculaires, sensastions de déréalisation les premiers jours qui suivaient une baisse de dosage (merci Hatsu, je ne ne connaissais pas le petit nom de ce symptôme-ci) etc etc. C'est devenu plus dur à supporter quand je suis passé en dessous de 10mg, car prendre de petites doses précises devenait quasiment impossible. Après plusieurs demandes (Diazepam en gouttes, agent suspenseur pour faire des suspensions à très faible dosage avec le Clorazepate, soluble dans l'eau, mais qui précipite en 10s) qui ont été systématiquement refusées, mon médecin a finalement accepté de demander à une pharmacie de me préparer des gelulles de clorazepate dosées à 1mg. Comme il n'était bien-entendu pas question de demander à la pharmacie à côté de chez moi qui a mon dossier de le faire, il a fait la demande à une pharmacie lambda dans une autre ville qui n'a rien préparé quand je suis venu chercher les gelulles, car "on ne me connaissait pas". Du coup je leur ai dit de laisser tomber et que je me débrouillerai, j'ai serré les fesses et je suis passé de ~2.5mg par jour à ~2.5mg un jour sur deux sur une 15aine de jours, puis j'ai finalement tout arrêté.
Lors de l'arrêt complet, je n'ai pas non plus eu de symptômes de sevrages suffisamment alarmants pour consulter, c'était la même que ci-dessus en un peu plus fort. Les derniers symptômes ont mis 4-5 semaines à disparaître complètement et je n'ai pas retouché le moindre benzo (hormis une fois pour une insomnie) depuis cet été. ^^
Bref c'est super vicieux les benzos, au début on se sent vraiment soulagé et c'est une fois que la tolérance commence à augmenter que l'on réalise que non seulement on est dépendant, mais que ces molécules ne sont que de pauvres caches misères sans aucun potentiel thérapeutique à long terme. Je remets pas en cause l'utilité des benzos pour une utilisation ponctuelle et dans des situations urgentes, mais en bouffer tous les jours c'est tout simplement signer pour une vilaine addiction et un séjour en pension complète à Zombieland. :/
voyageur a écrit : Ensuite, Yoshinabis, j'ai lu et moi même brièvement fait l'expérience du potentiel récréatif de certains Benzos, je ne dirais pas vraiment que c'est pour faire la fête, mais c'est clair qu'il y a moyen d'être défoncé (et d'apprécier sa "def") au Flunitrazepam ou au Midazolam par exemple et en particulier pour ceux qui sont souvent sous l'influence de stress.
Personnellement j'apprécie les effets des Benzos sans y trouver forcément de l'euphorie, mais c'est comme si, en plus de calmer l'angoisse sur le moment, on dirait que le cerveau n'est plus capable de se soucier du futur sous l'influence de ces drogues, en tout cas, c'est mon expérience...
Ben je parle pas de ce sujet en ayant juste lu une page wikipédia hein^^
Perso je me suis mis dans la merde avec les benzos en les utilisants en downers,puis passage obligé par la case toubib car le sevrage brutal après une forte conso d'un mois(couplé a d'autres prods et divers stims) était insupportable,résultat,4 mois de xanax,2 mois de valium pour le sevrage et pour finir 1mois d'atarax pour amortir le choc.
Bref je confirme y'as rien de récréatif dans les benzos(après chacun ses gouts hein:lol:)
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Oui je pense quand même que certains benzos peuvent être récréatifs, mais je suis d'accord, c'est subjectif
Rien n'a d'importance, et le fait que ça n'a pas d'importance n'en a pas non plus, ce qui ouvre toutes sortes de nouvelles possibilités et permet une incroyable ouverture d'esprit
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Don_Fouinardo a écrit : Bref c'est super vicieux les benzos, au début on se sent vraiment soulagé et c'est une fois que la tolérance commence à augmenter que l'on réalise que non seulement on est dépendant, mais que ces molécules ne sont que de pauvres caches misères sans aucun potentiel thérapeutique à long terme. Je remets pas en cause l'utilité des benzos pour une utilisation ponctuelle et dans des situations urgentes, mais en bouffer tous les jours c'est tout simplement signer pour une vilaine addiction et un séjour en pension complète à Zombieland. :/
100% d'accord avec ça !
La meilleur utilisation des benzos (selon moi), c'est dans les cas d'urgences (genre attaque de panique sévère).
Ca peut vraiment aider, un peu à la façon du paracétamol pour les maux de tête sévères, mais ça doit rester exceptionnel
Dans le cas contraire, la dépendance va vite pointer le bout de son nez...
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Merci pour vos témoignages, ça me rassure en quelques sortes parce que j'ai vraiment été surprise de la violence des effets secondaire que je me suis pris en pleine gueule quand j'ai voulu diminuer les doses.
En tout cas félicitation à tout ceux qui s'en sont sortis, et courage aux autres! On peut le faire !
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@hatsu : tu as arrêté les Zolpi complètement?
Moi, j'ai arrêté brutalement (après une conso régulière d'environ un an) il y a 10 jours. Pour dormir, je me suis mise en mode zen, et j'ai recommencé à lire des romans.
Aucun problème pour m'endormir, de toutes façons, je me sentais prête. Mais sommeil assez court.
Mais depuis 3 jours, mes insomnies repartent, et hier, j'ai craqué et repris 5mg. Mais je compte pas lâcher l'affaire et vais probablement utiliser mes quelques connaissances en sophrologie pour détendre mon corps.
@grivois : je suis d'accord avec les autres, toi tu es un cas particulier (comme toujours !:yawinkle:) : l'arrêt brutal des benzos, ça peut être dangereux, j'ai un ami qui l'a fait (Seroplex), malgré mes mises en garde : 10 jours sans aucune conséquence, puis déprime violente il y a 3 jours, à vouloir se jeter par la fenêtre tellement c'était insupportable.
Résultat des courses : Reprise du Seroplex à dose plus forte qu'avant.
Heuuuu Puki le séroplex n'est pas un anxiolitique de type benzo mais un antidépresseur jouant sur la séroto.
Rien a voir quoi^^
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Puki, non le zolpidem je ne l'ai pas arrêté mais je n'en prend pas tous les soirs. J'en prend quand le besoin se fait sentir, genre insomnie ou grosse angoisse avant de me coucher.
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yoshinabis a écrit : Heuuuu Puki le séroplex n'est pas un anxiolitique de type benzo mais un antidépresseur jouant sur la séroto.
Rien a voir quoi^^
C'est vrai tu as raison ! Je me suis laissée emporter dans mon élan !
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Moi au bout 4 mois sans benzos j'arrive toujours pas a boire sans avoir une descente d'alcool similaire au manque(sevrage) de benzos.
Remarque étant donné que les deux tapent dans le même récepteur(Gaba si je dis pas de connerie,mais je suis pas sur)c'est pas si etonnant que ca.
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yoshinabis a écrit : Moi au bout 4 mois sans benzos j'arrive toujours pas a boire sans avoir une descente d'alcool similaire au manque(sevrage) de benzos.
Remarque étant donné que les deux tapent dans le même récepteur(Gaba si je dis pas de connerie,mais je suis pas sur)c'est pas si etonnant que ca.
c'est bien cela ;)
Mais 4 mois après... ah oui quand même... T'avais essayé de boire "peu" entre temps ou c'est vraiment premier essai 4 mois après?
En tout cas si c'est comme les opi dans les pires cas ca peut prendre un an à redevenir "normal" donc... je pense que ca doit être pareil
Non, moi j'crois qu'il faut qu’vous arrêtiez d'essayer d'dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c'que c'est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse... j'pourrais vous tuer, j'crois. De chagrin, hein ! J'vous jure c'est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens
Gleskorry a écrit : c'est bien cela ;)
Mais 4 mois après... ah oui quand même... T'avais essayé de boire "peu" entre temps ou c'est vraiment premier essai 4 mois après?
En tout cas si c'est comme les opi dans les pires cas ca peut prendre un an à redevenir "normal" donc... je pense que ca doit être pareil
Ben si c'est qu'une ou deux bière ca passe,même si je ressent un leger trouble après.
Par contre si c'est un apéro un peu festif entre potes,pas au point d'être bourré mais un peu chaud,genre 4/5 verres,ben le lendemain j'en chie grave. Même sensations que quand j'étais sous traitement et que je ratai une prise ou deux...
Bon ca dure qu'une journée mais c'est hyper désagréable et handicapant.
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yoshinabis a écrit : Ben si c'est qu'une ou deux bière ca passe,même si je ressent un leger trouble après.
Par contre si c'est un apéro un peu festif entre potes,pas au point d'être bourré mais un peu chaud,genre 4/5 verres,ben le lendemain j'en chie grave. Même sensations que quand j'étais sous traitement et que je ratai une prise ou deux...
Bon ca dure qu'une journée mais c'est hyper désagréable et handicapant.
Je crois que je vois de quoi tu parles. Seuvre toi totalement de tout ce qui tape dans les Gaba pour plusieurs mois encore, ca devrait aider beaucoup.
J'ai remarqué que même "un verre" ca entretient les tolérances, je pense que ca doit également être le cas pour l'effet "manque".
Non, moi j'crois qu'il faut qu’vous arrêtiez d'essayer d'dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c'que c'est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse... j'pourrais vous tuer, j'crois. De chagrin, hein ! J'vous jure c'est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens
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