Hfj a dit:
On a beaucoup d'echantillon de Ké qui sortent autour des 98 / 100% en ce moment, avec des usagers qui reportent des effets très variables. Set & setting, tolérance, polyconso ou variabilité de la concentration entre R & S, pour le moment difficile à dire !
Il y a même peut être d'autres paramètres.
On a encore des découvertes à faire à mon avis...
Par rapport à la Ké, il y avait aussi eu cette discussion à la "grande époque" de la MXE.
Certains lots visuellement différents (blanc cassé, cristallin, etc.) n'étaient pas identiques en terme d'effets.
La DEA
avait trouvé une impureté majeure, qui aurait pu avoir une action pharmacologique spécifique :
1-(ethylamino)cyclopentyl](3-methoxyphenyl)methanone
Mais il y a aussi beaucoup de débats similaires par rapport à la MDMA, notamment à celle synthétisée à partir de safrole (qui est visiblement un inhibiteur enzymatique du cytochrome P450)
vs la MD faite à partir de PMK.
Par exemple, en 1992 au Royaume-Uni, Les intermédiaires de réaction isosafrole glycol, PMK et N-formylMDMA ont été observés avec le sous-produit de réaction DMMDA.
Alors qu'en 2002 l'impureté la plus fréquemment rencontrée était le 3,4-MDP-2-P et 75 % des échantillons analysés en France contenaient ce composé.
En 2021 en République Tchèque, 11 des 12 comprimés analysés contenaient un mélange racémique de MDMA. Cependant, la teneur en énantiomère (R ) de la MDMA était de 63,6 % dans le cas d'un des comprimés.
Sources : https://bluelight.org/xf/threads/mdma-synthesis-purity-trends.920030/
Il y a aussi l'histoire que lorsque la MDMA se métabolise en MDA, il y aurait un
rapport plus élevé de S-MDA que de R-MDA (en tous cas par voie orale) mais peut-être que des selon les individus, la métabolisation est différente et donne des effets variables ?
Enfin, je suggère la lecture de
cette longue discussion passionnante (mais assez résumé ici), concernant les différences d'effets ressentis avec la MD, notamment cette conclusion :
indigoaura a dit:
"Bien que la tolérance des utilisateurs soit l'explication la plus communément acceptée de la perte d'effets chez les utilisateurs expérimentés de 3,4-MDMA, la qualité du produit peut également contribuer à une grande variation de l'expérience des utilisateurs.
La présence de sous-produits de synthèse non détectés, l'inhibition des transporteurs de monoamine ou la substitution d'un dérivé isobare peuvent expliquer ce qui ne va pas avec certaines 3,4-MDMA aujourd'hui. Afin d'étudier pleinement la question et les hypothèses associées, les échantillons d'utilisateurs devraient être analysés avec des techniques de laboratoire avancées au-delà de la simple imagerie GCMS, et les résultats comparés aux rapports subjectifs des utilisateurs."