Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

En vous enregistrant, vous pourrez discuter de psychotropes, écrire vos meilleurs trip-reports et mieux connaitre la communauté

Je m'inscris!

Fiche info Le microdosing, qu'est ce que c'est ?

Cookies

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
30 Oct 2011
Messages
7 465
Le microdosing est une pratique qui consiste à ingérer des psychédéliques en dessous des doses récréatives (typiquement 1/10e d’une dose standard). Dans le but de l’intégrer à une routine pour augmenter la créativité, l’humeur, l’énergie, la concentration et les rapports sociaux. Ainsi, beaucoup d’utilisateurs l’intègrent dans une routine de travail, de sport, ou pour traiter anxiété et dépression. 

Cependant, il reste important de savoir que la majorité des informations qui sont à notre disponibilité actuellement viennent de deux sources:

Il faut donc garder en tête qu’à ce jour aucune étude scientifique sur les bénéfices ni sur les risques à long terme n’a été faite et nous savons peu de choses sur les risques liés à une ingestion régulière de psychédéliques à ces dosages. Il est donc conseillé (comme toujours) d’avoir une approche RdR à ce sujet. 

Quels sont les effets positifs constatés ?



    • Stimulation de la créativité
    • Augmentation de l’énergie
    • Changement dans la structure des pensées
    • Productivité et concentration
    • Empathie plus prononcée 
    • Changements dans la coordination des mouvements 
    • Endurance plus élevée
Cas fréquemment reportés d’auto médication:

    • Depression
    • Anxiété
    • Troubles de L’attention avec ou sans Hyperactivité
    • Syndromes Post Traumatiques
    • Addictions
Attention, ces constats sont fait uniquement depuis des retours d’utilisateurs, ils ne remplacent pas a l’heure actuelle un traitement médical, surtout qu’ils ne sont appuyés d’aucunes études. 
Leur mention est uniquement à but informatif et neutre. 

Quels sont les risques liés au Microdosing ?




  • C’est illégal
Inutile de le rappeler, mais la consommation de drogues est interdite et sanctionnée en France. Les sanctions sont aussi plus sévères si l’infraction s’applique sur un lieu de travail. 

  • C’est potentiellement cardiotoxique à long terme
Bien que nous sachions peu de choses à ce sujet, il est probable que l’action de certains psychédéliques sur les recepteurs 5-HT2B  puisse poser un problème de cardiotoxicité en cas d’ingestion en grande quantités et régulières. 

  • Il est difficile de trouver un dosage adapté
Pour trouver son dosage, il faut y aller à taton, pour certains 10µg sera trop, pour d’autres pas assez, et à commencer trop haut, l’utilisateur risque de se retrouver a tripper dans une situation non confortable. 

  • C’est peut être juste un placebo
Bien que peu probable, l’absence d’études sérieuses au sujet du microdosing laisse penser qu’il existe une possibilité pour que ce soit simplement un placebo.


Comment Microdoser ?



Le microdosing est une pratique minutieuse, ici il n’est pas question de prendre des quantités aléatoires sans faire attention aux dosages. Voici donc les étapes clés:


  • Tester son produit
La nature d’un marché illégal fait qu’il est difficile de savoir avec certitude ce qui est en notre possession. Plutôt que de croire aveuglément un dealeur ou un shop de rc en ligne, il vaut mieux tester ses produits afin de s’assurer d’avoir en sa possession la bonne molécule (Liste de réactions des tests aux molécules: http://www.psychonaut.fr/thread-31649.html). 
Le mieux reste une analyse labo, bien que coûteuse, elle pourra déterminer avec précision le contenu et la pureté (bien que ce soit plus compliqué pour le LSD, tous les labos ne le proposent pas). 


  • Doser son produit
La meilleure solution pour doser avec un minimum d’erreur, c’est d’utiliser un dosage volumétrique. Les balances ne sont pas suffisamment précises (à moins d’utiliser un équipement professionnel) et dans le cas des buvards, les couper en morceaux “égaux” est une douce utopie, d’autant plus que la répartition n’est pas égale si la plaque entière n’as pas été submergée dans une solution uniforme. 
*Voir le chapitre sur les différents types de psychédéliques pour les fourchettes de dosages



  • Observer les effets
Premièrement, les premiers essais de microdosing devraient être faits dans un jour de repos et sans responsabilités. Si vous avez commencé bas, il se peut que rien ne se passe, à ce moment-là attendez au minimum 3 jours et recommencez avec 20% de plus. Le processus peut être long, mais c’est mieux que de se retrouver a tripper alors que ce n’était pas le but. Si des effets psychédéliques sont constatés, c’est qu’il faut réduire le dosage. 

 
  • Quel régime adopter”
Le régime classique est celui conseillé par le Dr. James Fadiman à savoir:
Jour 1: Prise de microdose
Jour 2: Effets résiduels
Jour 3: Jour de repos, analyse des jours précédents
Jour 4: Prise de microdose
Jour 5: Effets résiduels
Jour 6: Repos
etc …….


Cependant, il n’est pas nécessaire de suivre un rythme aussi soutenu, il est tout à fait possible de microdoser une fois par an et d’en tirer des bénéfices. Tout dépend du but de chacun. Mais la fréquence proposée ci-dessus est la plus courte conseillée afin de ne pas laisser s’installer de tolérance. Les potentiels risques cardiaques font aussi qu’il vaut mieux espacer les prises.  


  • Conserver son Produit
La façon la plus simple de conserver une solution de microdosing, c’est dans de la vodka à l’abri de la lumière et des variations de températures. Typiquement pour le LSD, 1µg/ml reste la façon la plus simple de ne pas faire d’erreur de dosages. 

 

Quels psychédéliques et quels dosages ?


Liste non exhaustive[ref][/URL]


[row][draw] Substance [/draw][draw] Dosage [/draw][/row]
[row][draw] LSD [/draw][draw]5 - 20 µg[/draw][/row]
[row][draw] AL-LAD [/draw][draw]5 - 25 µg[/draw][/row]
[row][draw] Champignons [/draw][draw]100 - 300 mg[/draw][/row]
[row][draw] Mescaline [/draw][draw] 50 -150 mg[/draw][/row]
[row][draw] DMT [/draw][draw]2 - 6mg[/draw][/row]
[row][draw] 4-AcO-DMT [/draw][draw]1 - 4 mg[/draw][/row]
[row][draw] 2C-B [/draw][draw]2 - 6 mg[/draw][/row]
[row][draw] 2C-E [/draw][draw]2 - 6 mg[/draw][/row]
[row][draw] 2C-I [/draw][draw]2 - 6 mg[/draw][/row]
[row][draw] 2C-D [/draw][draw]2 - 6 mg[/draw][/row]

*Les champignons sont difficiles a doser du fait de leur concentration aléatoire en psilocybine, Ici il est supposé des Psilocybes Cubensis (les plus répandus).
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
Inscrit
25 Mai 2017
Messages
5 254
Cette pratique ne risque pas de créer une tolérance monstre aux psychédéliques qui nous pousserait à prendre des doses de cheval pour tripper?
 

Biquette

Modo vache qui rend chèvre
Inscrit
5 Fev 2013
Messages
4 844
Excellent ! Je suis d'avis que tu mettes ce topic en sticky, puisque ça fait un très bon point de départ pour ce nouveau sous-forum ^^
 

R2d2

Elfe Mécanique
Inscrit
18 Mar 2018
Messages
376
C'est hyper intéressant mais le cerveau est quand même un organe fragile et si on connait bien ses grandes maladies neurodégénératives, il y en a plein qui sont moins connues (tropicales etc). Le manque de recul sur le microdosing ne permet pas de savoir à long terme si cela ne va pas faire oeuvre de facteur aggravant voire déclenchant pour de nouveaux processus. Un peu comme si à force de presser une éponge, il n'en restait rien plus vite.
 

Cookies

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
30 Oct 2011
Messages
7 465
C'est exact, c'est pour ça que j'ai précisé qu'on avait aucun retour sérieux a long terme. Et que sans études difficile de se prononcer dans un sens comme dnas l'autre.
Le mieux c'est de faire attention, de ne pas consommer régulièrement (voir pas du tout) et d'appliquer des principes de réductions de risques (car le risque 0, on le sait, n'existe pas).
 

omegoa

Glandeuse pinéale
Inscrit
30 Avr 2017
Messages
140
J'ajouterais au risques, lors d'une consommation excessive (donc trop fréquente ou en trop grande quantité), de la dépersonnalisation, anxiété et éventuellement hyper-sensitivité - tant emotive que sensoriel.

De mon experience, le LSD conserve cet aspect assez fatiguant pour le psychisme lors du microdosage, on sent l'activité - d'ailleurs envisagé un effet "placebo" me parait un peu ridicule tellement les changements semblent évident, passer outre l'incertitude me parait juste en ce cas la et la determination et la confiance apporterons des meilleurs résultats. Le but étant la santé, la microdose ayant un effet similaire a la meditation par bien des aspects, j'inviterais donc a se tourner vers les psychédéliques naturels de coutre durée. En fait je ne sais pas comment on peut encore envisager de consommer autre chose quand on peut se passer de laboratoire et des volontés égocentrique humaine dont nous pouvons constater les conséquences chaque jour, ca me semblerait être "sage", a default d’être nommé "réducteur des risques" .

@R2d2: Ca m’étonnerait, si l'on ne consomme pas en excès je ne vois pas de raison pour lequel des effets négatifs se manifesterait. Au contraire le décuplement des facultés creatives, sensoriels et synesthétique sont toute terreaux de fertilité et de souplesse. Mais il faut absolument ajouté que au période de microdosage doivent se suivent une période de repos - disons que pour un mois de microdosage il sera intéressant d'en prendre un de repos, ou deux, en baissant plus ou moins progressivement la fréquence, etc. La comprehension de cet alternance des cycles, de la place de l'integration dans le processus, meme a des doses si infimes, me parait essentiel, nécessaire.
 

amicale_du_pc

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
3 Fev 2015
Messages
7 791
maintenant par la présente une intervention du tiers-état initié (post-révolutionnaire :D ) : comme sont les choses et la nature en tous domaines on pressent que le micro-dosage à longue échéance est vraiment bon et profitable pour la santé quand rien de spécial ou d'attrayant ne se distingue niveau effets... donc de petits micro-dosages. Cela devient un régénérant pour l'état général de la personnalité on peut fort croire...

(ptn, oui mais on peut aussi conseiller un bon trip de LSD25 bien bluffant au moins une x dans sa vie)
 

HibouMechant

Elfe Mécanique
Inscrit
22 Déc 2017
Messages
298
Je confirme c'est le comportement à avoir avec le Modafinil, si t'en prends 1, trois heure après t'es en manque, il faut en prendre 1/5 toutes les 3 heures, sinon ça a un rush trop fort et trop euphorique à un comprimé de 200mg, et quand on descend au bout de quelques heures on peut pas s'empêcher d'en reprendre, un vrai piège.
 
T

TripSitterFR

Invité
Cookies a dit:
  • C’est potentiellement cardiotoxique à long terme
Bien que nous sachions peu de choses à ce sujet, il est probable que l’action de certains psychédéliques sur les recepteurs 5-HT2B  puisse poser un problème de cardiotoxicité en cas d’ingestion en grande quantités et régulières. 

D'après les études de Connolly sur les substances qui stimulent les récepteurs 5-HT2B (MDMA, etc.), ce qui compte pas mal c'est la régularité...donc dans le cas du microdosage, le problème pourrait s'avérer sérieux.

Peut-être davantage avec les champis d'ailleurs, car l'affinité de la psilocine avec ce récepteur est plus forte que pour le LSD par exemple.

5ht2b: 4.00 DOB, 4.00 MDA, 4.00 Aleph-2, 4.00 2C-B-fly, 4.00 2C-B, 4.00 TMA, 4.00 psilocin, 4.00 TMA-2, 4.00 2C-E, 4.00 2C-T-2, 4.00 4C-T-2, 4.00 MEM, 4.00 DOM, 3.97 mescaline, 3.93 6-F-DMT, 3.91 5-MeO-DIPT, 3.91 DMT, 3.88 DPT, 3.70 DOET, 3.64 MDMA, 3.48 DIPT, 3.32 5-MeO-MIPT, 3.13 DOI, 3.11 LSD, 3.01 lisuride, 2.72 cis-2a, 2.17 SS-2c, 1.81 RR-2b, 0.69 5-MeO-DMT; 0.00 salvinorin A; Nundefined 5-MeO-TMT, ibogaine, EMDT, morphine, THC

Pour voir l'affinité de plusieurs psychédéliques sur différents récepteurs, c'est ici :

https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0009019

Cependant, en ce qui concerne le LSD et dérivés, il y a peut-être un autre élément en leur défaveur pour un usage régulier, car d'autres lysergamides peuvent induire une fibrose :

Medicines containing substances known as ergot derivatives can have serious side effects, called fibrosis and ergotism. As a result, they should no longer be used in the EU to treat a number of conditions involving blood circulation problems (that usually affect elderly patients) or problems with memory and sensation, or to prevent migraine headaches, as the risks outweigh the benefits.
This is based on a review of data showing an increased risk of fibrosis (formation of excess connective tissue that can damage organs and body structures) with these medicines.

Fibrosis was most frequently reported with dihydroergotamine, including retroperitoneal, cardiac, pulmonary and pleural fibrosis. There were fewer reports of fibrotic reactions with the other ergot derivatives. The CHMP noted the difficulty of diagnosing fibrosis (due to delayed onset of symptoms) and the probability of under-reporting of fibrotic reactions.

Cases of ergotism or potentially related symptoms were most frequently reported with dihydroergotamine. Patients were young (mean age 41 years old), with a short time to onset after starting dihydroergotamine (less than two months, mean: 2 days). The severity of such adverse effects and their possible fatal outcome was underlined. Several cases of ergotism or symptoms potentially related to ergotism (including severe cases of symptoms of constriction of peripheral blood vessels) were also identified with the other ergot derivatives.

Ergot derivatives are recognised as being capable of inducing fibrosis, in particular heart-valve fibrosis, through serotoninergic-receptor activation, which is extensively described in the literature. The varying affinity for serotoninergic receptors of the different ergot derivatives, and the therapeutic doses used, may explain the differences observed in reporting frequencies for the fibrotic reactions.

Source :
https://www.ema.europa.eu/en/news/new-restrictions-use-medicines-containing-ergot-derivatives

Dans les risques, je rajouterais que ça peut augmenter l'anxiété, déréaliser, voir même provoquer un HPPD (j'ai lu quelques témoignages sur Reddit en ce sens, souvent sur des prises au long terme -  entre 6 mois et 1 an - avec champis ou LSD).

Separate contrasts indicated that LSD 10 µg slightly increased symptoms of derealization (p=0.027) as well as the total dissociation score (p=0.032). LSD 20 µg slightly increased symptoms of amnesia (p=0.002), depersonalization (p=0.001), derealization (p=0.002), and the total dissociation score (p<0.001), relative to placebo.

LSD 20 µg increased symptoms of anxiety, somatization, amnesia, depersonalization, derealization, and dissociation.

Dans la même étude (ci-dessous*), il est précisé aussi que ça peut faire monter la pression artérielle (bon à savoir si vous faites de l'hypertension) :

LSD also increased mean blood pressure but did not affect heart rate. Increments in systolic and diastolic blood pressure were most prominent after LSD 20 µg.

* https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/0269881120940937

Sinon, j'ai constaté avec un pote que finalement, le set and setting restait important, même à petites doses. Certes, un mauvais S&S n'aura pas du tout les mêmes conséquences qu'avec une expérience complète, mais ça peut tout de même avoir de fâcheuses conséquences (notamment quand on le prend au taf)...

Cookies a dit:
Cependant, il n’est pas nécessaire de suivre un rythme aussi soutenu, il est tout à fait possible de microdoser une fois par an et d’en tirer des bénéfices.

Tout à fait ! Je dirais même que c'est la meilleur utilisation (ponctuelle). D'une part, même si la tolérance n'est pas censée se produire en microdosant, je trouve qu'en le faisant tous les 3 jours, ça devient plus un genre de stimulant. Alors qu'en laissant 15 jours entre chaque prise, l'acide garde des qualités psychédéliques douces : rehaussement des couleurs, plus ancré dans le présent, un regard décalé et "d'enfant" sur des choses habituelles, etc.


Cookies a dit:
La façon la plus simple de conserver une solution de microdosing, c’est dans de la vodka à l’abri de la lumière et des variations de températures. Typiquement pour le LSD, 1µg/ml reste la façon la plus simple de ne pas faire d’erreur de dosages. 

Pour le stockage à court terme, c'est ok. Mais le LSD est moins stable dans une solution liquide il me semble, donc pas pour du moyen / long terme.

Et sinon, 1mcg / ml, ça me semble beaucoup (en alcool) ! Par exemple, si ton dosage est de 15 mcg, tu te retrouves à boire l'équivalent de 1,5 cl de vodka (un verre standard c'est 3cl) ! A mon avis, ça peut suffire à dénaturer l'expérience.
 

Cookies

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
30 Oct 2011
Messages
7 465
Merci pour ton retour c'est trop cool, j'ajoute ces données quand j'ai du temps de dispo !

Pour le stockage à court terme, c'est ok. Mais le LSD est moins stable dans une solution liquide il me semble, donc pas pour du moyen / long terme.

Court moyen terme ça va, mais effectivement, long terme c'est pas l'idéal, bien que, pas mal d'usagers rapportent que leur solution sont toujours ok après plus d'un an, à voir ce qu'il en est de la dégradation, j'aimerais bien savoir justement ^^

En effet, c'est vrai que ça peu tête beaucoup d'alcool, j'avais pensé pratique pour les calculs, mais c'est clairement trop en fait. bien vu !
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
27 Avr 2016
Messages
7 251
Trois ans dans de la vodka (après deux ans dans une boîte d’aspirine), le 1p-lsd était toujours aussi potent... d’après mes synapses.
 

AlexisDab

Banni
Inscrit
19 Nov 2022
Messages
146
Acacia a dit:
Cette pratique ne risque pas de créer  une tolérance monstre aux psychédéliques qui nous pousserait à prendre des doses de cheval pour tripper?

Salut, je me pose la même question, si quelqu'un a une réponse?
 
Haut