Supervixen
Holofractale de l'hypervérité
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- 5 Fev 2009
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20h38 : 60mg de kétamine (pure)
20h41 : ça commence déjà à monter, on écoute Cardiacs (pour changer)
20h50 : ne ressentant que les effets que j'avais déjà découverts lors de la première prise (une seule petite trace), un mois plus tôt, j'ai envie de monter un cran (ou plus...) au dessus, et d'explorer le côté psychédélique, plus que le côté purement axé sur le bien-être. Ce qui n'est évidemment pas incompatible, hein. On reprend à peu près 30mg (selon 5tr4t0), et on retourne s'allonger avec de la zique. J'ai mon Moleskine et un stylo, le résultat étant :
"CARDIACS. C'est si approprié. Mon parfum moins. Le DXM en accéléré... Ralenti ? Putain j'imagine même pas Tiax en IV. (Nan pas se taper Tiax en IV... bref.)
La musique est oblique comme le sont les formes. Je ferme les yeux, je vois une femme aux seins nus, flous. Les yeux fermés, je passe par le tunnel... Les yeux ouverts, j'entends un ventilo qui n'existe pas... C'était mon stylo !"
21h05 : + 25mg (les approximations se faisant de plus en plus hasardeuses, humph)
"(autres considérations sur la musique) Je voyais un sourire de tigre. La musique me crie d'aller vers la kétamine parce qu'elle est bleue. BLEUE. BLEUE§. Et en fait c'était la musique qui dirigeait tout. Cri par cri. ils le disent. Ils veulent le dire. Je veux le dire ? Où est mon espace ? Putain, une gorgée d'eau."
21h19 : +25mg ? (peut-être) A ce stade, j'avais foutu le plat sous le lit et on se repoudrait les neurones au bleu en piochant à même le tas.
"Pas si fort, j'arrive encore à bouger... c'est pas ça que je voulais ?
21h37 : la photo, voulait-elle être comme ça ? Hein ?
PCP c'est quoi déjà ?"
Là, s'ensuit un paragraphe indéchiffrable comme seuls les dissos peuvent en produire. Puis :
"C'est comme un espace où je peux tout faire.
22h01 : Stradius déclare qu'il y a variment des douaniers qui font mal leur travail. C'est illisible. Des bulles. Des tags. La vie quoi. Donne moi (hiéroglyphes) donne moi (bis - dommage, je ne saurai jamais ce qu'il fallait absolument qu'on me donne) J'écris en hindi là ? Tsaaa, la claque dans la gueule. Je suis à Goa, en France, en Inde (on avait dû passer au cd de trance indienne, là). J'vais aux chiottes. Je sors d'un tunnel quand je sors des toilettes. (J'avais l'impression d'être dans une grande maison troglodyte.) Suis-je en train de me taper un K-hole ? Pense pas. J'ai l'impression d'être dans la chambre à Delhi. petit vert grand rouge. Nan mais les sonorités... Le stylo glisse, c'est pire que du porno.
Putain, un Ganesh psyché (un panneau à leds acheté par Stradius), c'est hard. C'est quoi ce psyché ? Je veux mon k-hole. Bleu. PLIZ. May, ça passe vite et ça passe pas à la fois. (...)
Je veux entendre mon tisheurt être humain. Je suis au dessus d'une coupole (tas illisible)."
Après, aussi embarrassant celà soit-il, j'ai vécu un instant "la musique me dit quoi faire", découvert le tantrisme mystico-psychédélique (hem), pi dodo.
Pas mal de CEV à la fin, sensation chelou de ne faire qu'un à deux mais aussi avec l'environnement proche (un entrelas de vert et une petite partie de l'univers, comme un jardin un peu), mais pas d'OEV comme avec le DXM ou le 4-meo-PCP. Je trouve la substance très agréable à petites doses, avec une tendance "opiacé" sur laquelle je ne pense pas que je m'attarderai, plus intéressée par ce qui suit. Cela étant, je n'ai pas vraiment eu de "révélation", les effets sont un peu trop courts pour pouvoir s'attarder sur ce qui d'ordinaire me fascine avec les dissos, le passage de l'infiniment petit (je suis une particule) à l'infiniment grand (je m'élève dans l'hyper-espace à une vitesse prodigieuse, sans jamais tomber). C'est
plus distrayant qu'instructif... pour moi, et sachant que ce n'était que la première vraie approche.
20h41 : ça commence déjà à monter, on écoute Cardiacs (pour changer)
20h50 : ne ressentant que les effets que j'avais déjà découverts lors de la première prise (une seule petite trace), un mois plus tôt, j'ai envie de monter un cran (ou plus...) au dessus, et d'explorer le côté psychédélique, plus que le côté purement axé sur le bien-être. Ce qui n'est évidemment pas incompatible, hein. On reprend à peu près 30mg (selon 5tr4t0), et on retourne s'allonger avec de la zique. J'ai mon Moleskine et un stylo, le résultat étant :
"CARDIACS. C'est si approprié. Mon parfum moins. Le DXM en accéléré... Ralenti ? Putain j'imagine même pas Tiax en IV. (Nan pas se taper Tiax en IV... bref.)
La musique est oblique comme le sont les formes. Je ferme les yeux, je vois une femme aux seins nus, flous. Les yeux fermés, je passe par le tunnel... Les yeux ouverts, j'entends un ventilo qui n'existe pas... C'était mon stylo !"
21h05 : + 25mg (les approximations se faisant de plus en plus hasardeuses, humph)
"(autres considérations sur la musique) Je voyais un sourire de tigre. La musique me crie d'aller vers la kétamine parce qu'elle est bleue. BLEUE. BLEUE§. Et en fait c'était la musique qui dirigeait tout. Cri par cri. ils le disent. Ils veulent le dire. Je veux le dire ? Où est mon espace ? Putain, une gorgée d'eau."
21h19 : +25mg ? (peut-être) A ce stade, j'avais foutu le plat sous le lit et on se repoudrait les neurones au bleu en piochant à même le tas.
"Pas si fort, j'arrive encore à bouger... c'est pas ça que je voulais ?
21h37 : la photo, voulait-elle être comme ça ? Hein ?
PCP c'est quoi déjà ?"
Là, s'ensuit un paragraphe indéchiffrable comme seuls les dissos peuvent en produire. Puis :
"C'est comme un espace où je peux tout faire.
22h01 : Stradius déclare qu'il y a variment des douaniers qui font mal leur travail. C'est illisible. Des bulles. Des tags. La vie quoi. Donne moi (hiéroglyphes) donne moi (bis - dommage, je ne saurai jamais ce qu'il fallait absolument qu'on me donne) J'écris en hindi là ? Tsaaa, la claque dans la gueule. Je suis à Goa, en France, en Inde (on avait dû passer au cd de trance indienne, là). J'vais aux chiottes. Je sors d'un tunnel quand je sors des toilettes. (J'avais l'impression d'être dans une grande maison troglodyte.) Suis-je en train de me taper un K-hole ? Pense pas. J'ai l'impression d'être dans la chambre à Delhi. petit vert grand rouge. Nan mais les sonorités... Le stylo glisse, c'est pire que du porno.
Putain, un Ganesh psyché (un panneau à leds acheté par Stradius), c'est hard. C'est quoi ce psyché ? Je veux mon k-hole. Bleu. PLIZ. May, ça passe vite et ça passe pas à la fois. (...)
Je veux entendre mon tisheurt être humain. Je suis au dessus d'une coupole (tas illisible)."
Après, aussi embarrassant celà soit-il, j'ai vécu un instant "la musique me dit quoi faire", découvert le tantrisme mystico-psychédélique (hem), pi dodo.
Pas mal de CEV à la fin, sensation chelou de ne faire qu'un à deux mais aussi avec l'environnement proche (un entrelas de vert et une petite partie de l'univers, comme un jardin un peu), mais pas d'OEV comme avec le DXM ou le 4-meo-PCP. Je trouve la substance très agréable à petites doses, avec une tendance "opiacé" sur laquelle je ne pense pas que je m'attarderai, plus intéressée par ce qui suit. Cela étant, je n'ai pas vraiment eu de "révélation", les effets sont un peu trop courts pour pouvoir s'attarder sur ce qui d'ordinaire me fascine avec les dissos, le passage de l'infiniment petit (je suis une particule) à l'infiniment grand (je m'élève dans l'hyper-espace à une vitesse prodigieuse, sans jamais tomber). C'est
plus distrayant qu'instructif... pour moi, et sachant que ce n'était que la première vraie approche.
