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En attendant voyage (nouvelle)

Flux de Glux

Glandeuse pinéale
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19 Juil 2013
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Hello tout le monde, petit partage d'une petite nouvelle rédigée lorsque j'étais un peu plus jeune. Je crois que c'est ce petit texte qui m'a donné goût à l'écriture.

En le relisant je me trouve naif et innoscent, mais c'est sympas :) !

 [font=Calibri,sans-serif][font=Times New Roman,serif]            En attendant, voyage.[/font][/font]

[font=Calibri,sans-serif][font=Times New Roman,serif]Étendue sur le divan, sous la lumière bleu de la lampe, elle l’attendait. Les yeux fermés, elle tendit le bras pour attraper cette épaisse cigarette dont s’échappe une épaisse colonne de fumée, comme une fuite. Dehors, il ne fait ni chaud, ni froid. La nuit est tombée mais les volets ne sont pas fermés. Elle ne se cache pas des voisins d’en face, de toute façon ce ne sont pas les siens. Elle l’attend. Il n’est pas loin, il sera de retour avant qu’elle n’ai étouffé la fraise incandescente dans le cendrier. Il est juste descendu se réapprovisionner en thé à l’épicerie qui fait l’angle. Dans quelques instant il… [/font][/font]

[font=Calibri,sans-serif][font=Times New Roman,serif]Elle ouvrit les yeux. Partout les gens s’activaient. Une forte odeur d’encens embaumait les lieux. Les traits de lumières qui transperçaient le plafond venaient éclairer la poussière en lévitation. Elle reconnut l’une des parties couvertes du marché de Bénarès. Des femmes aux saris colorés étaient là, assises en tailleur, près de paniers de fruits et légumes entassés à côté de petits monticules de poudres orange, jaune, rouge. Il ne faisait ni chaud ni froid, comme l’an passé. Le nord de l’Inde, où l’on peut passer du rire aux larmes comme à chaque fois que l’aiguille des secondes délivre et impose son rythme. Un homme vêtu d’un pagne bleu la bouscula. Elle tenta de se rattraper à une tenture, qui sous son poids se déchira. Ses omoplates frappèrent en premier le sol sableux, puis ce fut l’arrière de son crâne qui vint embrasser le gravier fin. La lumière s’éteint.[/font][/font]

[font=Calibri,sans-serif][font=Times New Roman,serif]Elle sentait les herbes dans sa nuque mais aussi sur son dos, ses cuisses et ses fesses. Il faisait bon, elle était nue. Debout elle put contempler autour d’elle, ces hommes et ces femmes déshabillés. Certains dans l’ivresse dansaient et d’autres faisaient l’amour se soulant de l’extase des jouissances communes. Assis dans l’herbe certains jouaient de la sitar et d’autres de la guitare. Il n’était pas si tard. Son corps était lourd et son esprit léger, si léger qu’il se détachait de sa réalité. Libéré de toutes contraintes, il pouvait voyager. L’emmener penser au mystique, se perdre et se libérer dans les nœuds de la perception modifiée. Dans sa bouche, mélangée à sa salive, quelques molécules de LSD. Sans y prêter attention, elle s’allongea et s’endormit. Au milieu des amis hippies, l’essence de sa conscience dérèglé. [/font][/font]

[font=Calibri,sans-serif][font=Times New Roman,serif]Elle ouvrit les yeux. Il faisait chaud et le vent s’appliquait à l’aveugler en balayant la terre brûlée. Au-dessus d’elle, un ciel bleu, sobre de nuages. La caravane était déjà loin. Ils l’avaient laissé là, perdue au milieu des rochers polis par le froid. Une fois debout, elle s’avança vers un enchevêtrement de grosses pierres que le temps avait déposées là. D’une cavité dans la roche, sortit une vielle femme. L’ancienne s’approcha, il émanait d’elle une impression de paix et de sérénité. Elle souriait sans sourire et mâchait des feuilles de coca. Des gestes et du regard, la vieille désigna une fleur au bulbe imposant. Coulait des plaies de cette sphère verte sombre, un épais liquide blanc, latex illicite. L’opium brut, apaisant opiacé. Celui-ci même qui servit a la fabrication du morceau de pain que lui tendait la vielle. Elle accepta le bout de pain narcotique… Et les premières notes d’un morceau des Doors retentirent…[/font][/font]

[font=Calibri,sans-serif][font=Times New Roman,serif]Il était là sous la même lumière bleu. Il faisait chaud et régnait dans la pièce une forte odeur de santal. Dans ses mains deux tasses de thé fumantes. Il s’approcha d’elle, l’invita à se relever. Ce qu’elle fit. En se débarrassant de la tenture qui la couvrait, elle remarqua sur la table, un bâton d’encens indien qui faisait face à une tranche de pain…[/font][/font]
[font=Calibri,sans-serif][font=Times New Roman,serif]« This is the end[/font][/font]
[font=Calibri,sans-serif][font=Times New Roman,serif]Beautiful friend[/font][/font]
[font=Calibri,sans-serif][font=Times New Roman,serif]This is the end[/font][/font]
[font=Calibri,sans-serif][font=Times New Roman,serif]My only friend, the end … »[/font][/font]
 
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