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Pour partager ses lectures, livres, textes, extraits, poèmes, enfin tu captes...

En ce moment je suis sur Demande à la poussière de John Fante. Histoire semi-autobiographique : un écrivain fauché et tourmenté dans les années 30, un peu d'amour et beaucoup de crasse. C'est cru, le style est génial, et ça a cette touche noirceur urbaine que je kiffe bien.

En parallèle, je lis The Dharma Bums de Jack Kérouac, déjà lu des tas de fois mais cette fois je me le fais en version originale. C'est pas tant l'histoire qui me parle que l'ambiance: l'élan enthousiaste d'un mysticisme naïf, une autre approche au monde et aux choses, la légèreté du zen où l'on y voit ce que l'on veut y voir. Je recommande chaudement ce bouquin, bien qu'il soit assez différent du Kérouac classique ça vaut le détour.

 

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Les Vikings: histoire, mythes, dictionnaire

C'est plutôt cool, bien que la première partie, ça ressemble un peu à un rageux qui dit tout ce que les autres auteurs ont mal fait :/

 

[7737P4R4]

Un IUPAC sur un pochon plastique contenant ce qui semble être de la poudre ?

 

[Trickster]

J'essaye de finir "Le temps scellé" de Tarkovski, c'est intéressant et chiant en même temps, un peu comme ses films.

Sinon j'ai commencé Mémoires vives de Snowden mais je crois que le livre s'adresse + à "ceux qui n'ont rien à cacher".

 

[Tridimensionnel]

"La Tâche" de Roth. L'histoire pourrait être intéressante (j'ai vu le film et je l'ai apprécié) mais je trouve le texte difficile à suivre.

 

[Canin]

J'essaye de finir "Le temps scellé" de Tarkovski, c'est intéressant et chiant en même temps, un peu comme ses films.

Haha meilleure description! 
Si jamais ça t'intéresse son père était poète, il a écrit le texte lu en intro de son film "Le Miroir" si je ne me trompe pas, j'avais trouvé ça assez beau. Il y a aussi quelques écrits du cinéaste qui existent sur l'impossibilité de mettre en scènes certains de ces texte pour lesquels il avait eu un projet, c'est vraiment très intéressant pour le coup, même si forcément très théorique.

Pour ma part je viens de commencer "Que ma joie demeure" de Jean Giono, je savais pas à quoi m'attendre et c'est juste magnifique .

 

[Fils du Dragon]

Je suis en train de lire "Ainsi parlait Zarathoustra" de Nietzsche.

Avec forcément ce passage qui m'a parlé

Voir la pièce jointe 1

 

[Sandman]

Tarkovski, c'est intéressant et chiant en même temps, un peu comme ses films.

C'est marrant dans les milieu ciné personne n'ose le dire mais c'est vrai que c'est quand même très chiant Tarkovski. Et pour l'intérêt y'a des plans très graphiques mais de la à dire que c'est intéressant je sais pas. Je parle d'un œil d'amateur mais je trouve que ça ne vibre pas, que c'est un peu mort, un peu de la pose quoi.

J'ai essayé pourtant, pour ne pas mourir idiot, mais rien à faire je trouve ça froid.
Après c'est un aveu de faiblesse, je suis certain qu'il y a quelque chose à tirer de ses œuvres, mais c'est pas pour moi.

 

[Trickster]

J'essaye de finir "Le temps scellé" de Tarkovski, c'est intéressant et chiant en même temps, un peu comme ses films.

Haha meilleure description! 
Si jamais ça t'intéresse son père était poète, il a écrit le texte lu en intro de son film "Le Miroir" si je ne me trompe pas, j'avais trouvé ça assez beau. Il y a aussi quelques écrits du cinéaste qui existent sur l'impossibilité de mettre en scènes certains de ces texte pour lesquels il avait eu un projet, c'est vraiment très intéressant pour le coup, même si forcément très théorique.

Ceci explique cela, j'ai toujours eu l'impression que c'était plus un poète qui avait trouvé une caméra qu'un vrai réalisateur. Le problème c'est que je suis assez hermétique à la poésie :mrgreen:

C'est marrant dans les milieu ciné personne n'ose le dire mais c'est vrai que c'est quand même très chiant Tarkovski. Et pour l'intérêt y'a des plans très graphiques mais de la à dire que c'est intéressant je sais pas. Je parle d'un œil d'amateur mais je trouve que ça ne vibre pas, que c'est un peu mort, un peu de la pose quoi.

J'ai essayé pourtant, pour ne pas mourir idiot, mais rien à faire je trouve ça froid.
Après c'est un aveu de faiblesse, je suis certain qu'il y a quelque chose à tirer de ses œuvres, mais c'est pas pour moi.

Justement dans son livre il explique un peu sa vision du cinéma et en gros il fait surtout des films pour lui, c'est super personnel et rempli de références ultra obscures donc c'est pas facilement abordable (encore moins pour des français de notre génération), le spectateur est clairement pas sa priorité.
Mais justement si on fait l'effort d'essayer de comprendre où il veut en venir c'est là que ça devient intéressant, c'est pas que du vide quoi, loin de là. Sans parler de la forme qui est difficilement attaquable, je serais incapable de résumer un de ses films mais par contre il y a plein de plan qui m'ont vraiment marqué, ce que est plutôt rare.

Après moi j'aime bien comprendre un film sans avoir à faire 10h de recherches après l'avoir vu donc c'est pas trop ma came non plus mais bon, chacun son délire

 

[Visiteur]

Finis Demande à la poussière; trouvailles du matin : Histoire du vagabondage, du Moyen Age à nos jours de José Cubero / La société malade de l'hyperconsommation, de Philippe Moati, et encore plus de John Fante

 

[Biquette]

Au Bonheur des Ogres de Daniel Pennac, l'histoire d'un mec payé pour être bouc émissaire, avec des bombes, Aleister Crowley et du couscous brochette.
Encore meilleur que sa suite, La Fée Carabine. L'humour demi-cynique de Pennac me met toujours du baume au coeur.

@Payere Je veux bien un retour sur l'histoire du vagabondage quand tu l'auras lu !

 

[Tridimensionnel]

J'ai avancé "La Tache", et vers la moitié ça commence à devenir vraiment bien. Roth passe de "chiant" à "unique" avec sa façon de dire les choses d'une façon inattendue mais qui semble parfaitement naturelle.

"Ils ne ressemblaient nullement à des amants intempérants, surtout Faunia, dont le visage à la morphologie yankee m'évoquait une pièce dotée de fenêtres mais dépourvue de portes."

"Yefim Bronfman, on s'attend davantage à le voir déménager le piano qu'à l'entendre en jouer. Quand il a eu fini, je me suis dit, le piano, il est bon pour la casse. Il l'écrase. Il ne lui laisse rien cacher. Tout ce qu'il a dans le ventre doit sortir, et sortir les mains en l'air. Et quand tout sort, en effet, quand tout est dehors, jusqu'à la dernière pulsation, le pianiste se lève et s'en va en nous abandonnant à notre rédemption. Avec un petit signe de la main désinvolte, il disparaît, et quoiqu'il emporte avec lui son feu avec une énergie prométhéenne, nos propres vies nous paraissent  à présent inextinguibles. Que personne ne meure ! Et personne ne mourra si ça ne tient qu'à Bronfman."

"Ah, lala. Ça fait deux cent soixante fois que je te suce, quatre cents fois que tu me baises classique, cent six fois que tu m'encules, et c'est maintenant qu'on commence à flirter."

"La plupart des femmes veulent être propriétaires de tout. De ton courrier, de ton avenir, de tes fantasmes. "Comment tu oses baiser une autre femme que moi ? C'est moi, ton fantasme, point final. Pourquoi tu regardes des films pornos alors que tu m'as à domicile ?" Elles veulent être propriétaires de l'homme que tu es, Coleman. Mais le plaisir n'est pas de posséder quelqu'un. Le plaisir c'est ça, c'est d'avoir un challenger avec soi dans la pièce."

 

[Cosmodope]

Je vous conseil vivement la trilogie Nexus, Crux et Apex de Ramez Naam :

L'an 2040. Nexus est une nouvelle nano-molécule capable de relier les cerveaux entre eux. Alors que certains veulent l'exploiter, d'autres cherchent à l'anéantir. Kade, un jeune étudiant biologiste, voit dans cette drogue de nouvelles possibilités de communication et un immense progrès pour la société. À l'aide d'une poignée d'amis, il parvient à l'améliorer afin qu'il ne soit plus nécessaire de la consommer régulièrement pour en ressentir les effets. Mais les agences gouvernementales sont à leurs trousses… Sam, une espionne travaillant pour le compte de l'ERD (Emerging Risks Directory), les contraint à coopérer : Kade doit servir d'appât en intégrant l'équipe de Su-Yong Shu, une célèbre et géniale scientifique chinoise soupçonnée par l'ERD de travailler sur une technique lui permettant d'asservir les gens contre leur volonté. Dans un monde où se mêlent scientifiques chinois, moines bouddhistes et agents de la CIA, le jeune homme ne tardera pas à s'apercevoir que les enjeux sont bien plus importants qu'un simple trafic de stupéfiants…

Et Afterparty de Daryl Gegory :

Vous en voulez ? Vous en aurez ! Plus dingues les unes que les autres ! Car la smart drug revolution est en marche... Muni d'une imprimante chemjet et d'une connexion internet, n'importe quel petit malin en première année de chimie peut désormais synthétiser sa propre drogue et la produire à l'infini. Le résultat ne se fait guère attendre : il pleut des buvards chargés sur le monde ! Jusqu'à ce qu'apparaisse le Numineux, molécule qui décuple le sentiment du divin, enracine une foi inébranlable chez son consommateur tout en provoquant crises mystiques et hallucinations extrêmes ¿ un produit aux mains d'une nouvelle église qui en fait son sacrement, répand sa bombe neurochimique à travers tout Toronto et pourrait bien lâcher sur le monde des légions de fanatiques... à moins que Lyda Rose, qui a contribué à l'élaboration du Numineux au sein de sa propre start-up, ne réagisse et ne se mette en quête des secrets de L'Église du Dieu Hologrammatique... Rien moins qu'un chemin de croix, en somme, dont la première des stations consistera à s'échapper de l'asile psychiatrique dans lequel elle est enfermée... Après L'Éducation de Stony Mayhall puis Nous allons tous très bien, merci, lauréat des prix Shirley Jackson et World Fantasy en 2015, Afterparty, techno-thriller frénétique et iconoclaste, est la nouvelle bombe littéraire concoctée par Daryl Gregory. « Malin, drôle, rythmé, et plus qu'un peu terrifiant. » Kim Stanley Robinson

Des putins de bons bouquins

@Payere +1 pour The Dharma Bums (Les Clochards Célestes) de Kerouac <3 un de mes livres préf

 

[TripSitterFR]

Un bouquin que j'ai bien aimé, c'est la révolte des cafards", d'Oscar Zeta Acosta, l'avocat d'Hunter S. Thompson (plus connu sous le nom de "Maître Gonzo").

Une critique assez juste du bouquin :
https://gonzai.com/oscar-acosta-la-revolte-des-cafards-dun-z-qui-veut-dire-zeta/?share=twitter

Sinon l'article de Thompson intitulé "La Grande Chasse au requin" et publié dans "Dernier tango à Las Vegas" est excellent (et complétement déjanté) ! Mais en ce moment, j'ai pas le courage de lire...

 

[Sandman]

Je lis ça :

Et ça : 

Je relis Voyage au bout de la nuit. Parce que le style de Céline est le seul qui m'hypnotise. Les autres romans m'ennuient et me dépriment en ce moment. Je trouve ça un peu fade.

J'ai essayé de lire ça aussi :

J'ai trouvé son écriture immature, avec une volonté vulgaire de faire chébran. Un mix entre l'écriture boomer et le style Beigbeder que je trouve d'une inutilité absolue.

Et bientôt je vais lire ça :

Ca fait longtemps qu'il était hors de prix mais il se trouve d'occaz maintenant.

Wouala.

 

[Tridimensionnel]

Et bientôt je vais lire ça

Ca fait longtemps qu'il était hors de prix mais il se trouve d'occaz maintenant.

Wouala.

Wah t'es motivé

 

[Sandman]

Boarf je lis très lentement ce genre d'ouvrage.

Dans l'idéal il faudrait faire des notes, reproduire la structure pour comprendre la pensée.

Moi je me limite à quelques pages par ci par la. Parfois en diagonale. Et quand je chope une pensée que je trouve profonde j'essaye de m'en imprégner.

Je suis pas vraiment un intellectuel, plus un émotif en réalité. Juste je suis fasciné par certaines pensées. J'y trouve aussi une source de ressentis poétique. Quand on fait sienne une pensée je trouve qu'on développe en effet secondaire un affect pour celle ci. Certaines pensées sont comme de petits univers virtuels d'abstraction a part entière, comme un film ou un jeu vidéo.

 

[Tridimensionnel]

Heidegger est très poétique c'est vrai, même quelques phrases au vol, mais c'est aussi assez imbitable, avec un vocabulaire très particulier.

 

[Visiteur]

@TripSitterFR trop bien, je savais pas qu'Acosta avait écrit des bouquins ! J'en profite pour faire de la pub à une bio de Thompson, vu qu'on est dans le thème : Hunter S. Thompson: journaliste & hors-la-loi de William McKeen. Ça se lit tout seul et c'est plutôt bien fournit.

 

[TripSitterFR]

@Payere : et si ! ^^

Autant son premier roman, ça fait assez autobiographie. C'est pas inintéressant mais un peu "mou" par moments. Par contre, je trouve son second bouquin excellent, bien dans l'esprit "gonzo". On retrouve un peu le genre d'humour noir pratiqué par Thompson, mais d'une façon propre à Acosta, avec son style. On sent qu'il a trouvé "son propre truc" en se lançant dans cette bataille (pas seulement) juridique.

De Kerouac, mis à part le classique "Sur la route", j'avais bien aimé "les Anges vagabonds". Tu pourrais aimer certains bouquins de Burroughs (comme "Junky"), où on recroise Jack et d'autres personnages de l'époque (Ginsberg, Cassidy, etc.). On retrouve aussi Cassidy dans "Acid test" de Tom Wolf, qui se lit facilement et parle de la bande à Kesey.

Sinon en effet, cette bio de Thompson est pas mal. Mais dans le genre, le livre qu'a écrit son fils (Juan) est intéressant, car il démystifie un peu son père (tout en l'humanisant aussi) et montre des choses peu connues, comme ses côtés sombres (notamment avec la dope), ses problèmes de santé et la maladie, ou encore se qui s'est passé au moment de son suicide.