Thomas11
Holofractale de l'hypervérité
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- 10/9/12
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JOUR 1 : C'est le WEATHEEEEEER. Un line-up impressionnant, un lieu énorme, pleins d'amis, en clair : ON VA S'AMUSER.
[11h]
Réveil, j'ai hébergé un pote de Lille, du coup on se chauffe sur de la techno, on fait nos paras, et les chutes vont dans le café, pas grand chose, juste assez pour donner lui un gout ignoble.
On mange un petit repas, ça sera notre dernier avant plus de 24h, donc pâtes pour les sucres lents.
Hop, on se prépare, on check qu'on a tout "Billets OK, Argent OK, Drogue OK".
Petite pointe de Ké, pour la goûter.
[13h]
On se donne RDV avec l'équipe dans un parc. En y allant, on croise des têtes connues dans le métro "OK, bah y'aura vraiment TOUT LE MONDE".
Au menu, Vodka-pas-cher+Oasis Tropical. Ca fume quelques joints, dans la bonne humeur et dans un élan de motivation.
Je suis tout excité, je sens l'alcool monter, la Ké est redescendue depuis, mais elle est bien cool. Petits étirements, pour le style, parce qu'on est quand même parti pour un marathon techno de ~15h.
[15h]
On rentre dans la salle, ENOOORME, le sound-system (50kW, Funktion-One) depote un max, Marcel Dettmann est là pour nous chauffer.
Je danse, je danse. Au bout d'un certain moment, quand le rush de l'alcool est tombé, je me décide à aller me plugger aux toilettes. Fin du set de Marcel Dettmann, moment parfait.
[17h]
Première fois que je me plugge, j'ai peur de faire mal, donc je prend tout mon temps.
Je vide un para de MDMA de 100mg, j'en fais tomber un peu, donc on va dire ~85mg, je met de l'eau, secoue un peu. Hop, ça rentre, je pousse, c'est quasi-indolore, c'est vrai, on m'avait pas menti.
Je sors des toilettes, en serrant un peu les fesses, ça pique un peu, c'est vraiment léger. Je rencontre un "pote de soirée", je lui taxe une clope, et on va dans le fumoir (HORRIBLE).
[17h20 . +10min après plug]
Je me sens clairement stimulé, c'est léger, mais je sens que c'est différent d'il y a quelques minutes.
Direction LE SON ! Je danse beaucoup, je suis sur-stimulé, j'ai chaud, très chaud.
Je décide de faire une petite pause, je vois mes potes, je leur dit "LE PLUG C'EST LA VIE LES GARS", puis "Putain, si ça dure 5h, je vais finir a l'hosto, ça tape vraiment vénère".
Je sens que je suis sur-fracasse à la D, biens stimulé, ultra-heureux, peace, j'adore les gens, j'adore ... un peu tout quoi ! Pourtant, aucun bruxisme, pas de mal de ventre, pas de remontées acides, rien, comme si on avait enlevé tout les effets négatifs.
[19h45]
J'ai découvert la salle du haut, encore plus grande. Certes c'est la salle House, mais de la House à 65kW, ça démonte bien aussi !
Il y a une chill-zone, relativement pourrave, mais c'est mieux que le fumoir. On fume un joint, un boit de l'absinthe introduite dans le festival dans des pots de Pomme'Pot.
Je suis toujours aussi chaud, il n'y a pas d'effets Yo-Yo, de montées subites et de mini-redescentes, mais pourtant, j'ai l'impression d'avoir "un piston de défonce", je peux me calmer (et calmer les effets).
VRAIMENT COOL LE PLUG (je me suis re-pluggé ~100mg, je sais plus bien quand)
[20h15]
"Rooooobbeeeeeeeeeeerrrtt Hoooooood les gars, c'est bientôt, on descend". Ok, il joue dans 15 minutes, va falloir que je motive.
Je sors ma Ké, en fais tomber une bonne trace (peut-être trop grosse) sur mon téléphone, me roule une paille, et hop, dans le nez.
"Celle-la va me mettre d'accord" dis-je à un pote, en effet, j'ai l'impression que j'ai eu les yeux plus gros que le nez
[20h45 - 21h15]
La musique me percute, à ce moment, j'ai des OEV a cause du mapping. J'ai l'impression d'être dans un vaisseau que nous, à grand coup de tapage de pied, faisons avancer de plus en plus vite.
C'est fort, je laisse mon égo loin de moi, je n'ai plus l'impression d'être moi, j'ai l'impression de faire fusion avec le vaisseau, mais aussi avec tout le "peuple techno".
A la fin du set, mon pote me prend par la main, et là, JE NE SAIS PAS POURQUOI IL Y A TANT DE MONDE, je suis perdu, je suis où ? pourquoi ?
Je reprends mes esprit dans l'escalator qui mène a la deuxième salle, on va récupérer de la claque que nous a mis R.Hood avec la fin du set de Nina Kravitz.
Je saute partout, je suis sur-actif. Woah, MD+Ké c'est trop biiiiiien (pourtant j'avais eu une "mauvaise" expérience quelques semaines auparavant, mais le contexte jouait aussi).
[21h30 - 01h00]
Pas facile de retrouver ses potes dans un festival de 15000 personnes, sur deux salles. Pas grave, je me met en mode solitaire, je danse, je déambule, je parle a des gens que j'ai déjà vu dans des soirées, des amis d'amis. Je suis bien, mais je suis vachement critique sur la MDMA, j'aime plus, je crois, ce genre de trip. Mais je m'amuse, tout en regrettant d'avoir pris de la MDMA, qui rajoutait une touche "fausse", "hypocrite" à la soirée.
[01h]
Bon, l'ambiance devient clairement dark. Le Festival a quelques lacunes niveau organisation. Pas d'eau potable, et les bouteilles d'eau sont maintenant sold-out ! Les murs suintent l'humidité de la sueur des milliers de festivaliers. Pas d'aération, pas vraiment d'endroit hors-son, bref, C'EST DARK. Il fait au moins 35°.
Au milieu de cette déchéance, je croise ma "Muse", cette fille avec qui j'ai un rapport assez spécial, un peu trop asymétrique (il lui manque un brin de consentement pour que ça soit parfait). GROOOOS CALIN, elle va rejoindre nos potes dans le chill, je la suis. On fume un stick. Détente maximale, j'ai ma muse à côté de moi, son cou est à porté de crocs (j'adore mordre les filles ). Je suis bien.
Une trace sur son épaule, avec un bisous dans le cou en bonus, et me revoilà tout sautillant a prendre plein de son dans la face (ça s'est répété plusieurs fois dans la soirée).
[03h30]
Un pote a trouvé un badge "Full Access", du coup, on squatte les back-stage, un des DJ du RPR SoundSystem me demande de fumer sur mon joint. On est full-power, on en oublie la pénurie d'eau, et les gouttes de sueurs, qui, condensées nous tombent sur la gueule.
[04h]
On croise un ami d'une amie qui était venue avec nous, et qui est parti à l'hôpital (drogue, déshydratation, chaleur : sale combo). Merde, ça me fout dans le mal ... Petit moment de bad ; Et pour pas en rajouter une couche, je reçois un SMS d'un pote qui vient de se faire virer "le nez dans le sac". ET MEEEERDE, ça devient vraiment vraiment n'importe quoi cette soirée.
Message de la demoiselle à l'hôpital, elle va bien, elle est même déjà sortie. Je fête ça en proposant une trace de Ké a toute l'équipe restante.
[05h15]
On décide de sortir. J'attend ma muse dehors. J'ai tellement un acouphène puissant que j'ai l'impression qu'on m'a foutu un aquarium sur la tête, ça fait des boucles, des montées, je fais une synthèse de tout les sets que j'ai écouté pendant presque 15h.
On doit rejoindre deux potes qui sont partis un peu avant nous dans un parc, pour fumer "el ultimo stickos" ... ah bah apparemment ils ne sont pas la ... bon, pas de joint, on rentre ?
Une pote a un joint, on trouve au hasard un hall la porte ouverte, on se cale dans les escalier, et fumons. Je me prépare une trace, en propose a mes deux collègues, qui n'en prennent pas.
On parle en attendant le taxi. L'attente, le trajet, tout passe se passe dans un film, tout est propre, à la limite du millimétré. J'ai l'impression d'être un figurant dans tout ça.
[06h15]
Je suis chez moi. Avant de me coucher, je me tape une dernière trace de Ké. Je fume une clope en attendant que ça monte ... ça ne se fait pas attendre.
L'acouphène devient un trip, je peux moduler le son, JE SUIS AUX COMMANDES DE MON ACOUPHENE. Je m'endors en triplant dessus.
JOUR 2 : AFTER ?
[16h]
Je me réveille, avec cet putain d'acouphène, et une sale tête dans le cul.
Je reçois plein de SMS "viens à cet after", "viens sur le bateau, c'est fou", "réveille-toi et viens danser" : Heu, comment dire les gars, la, je suis un peu faible... mais bon, je me dis que pourquoi pas.
Les potes que je devais rejoindre dans le parc m'appellent : "T'es chez toi ? - Oui pourquoi ? - On sort de taule, on arrive".
Je me prend une trace de Ké, et ils arrivent : ils viennent de se taper une GAV assez épique pour un "résidu de cannabis" dans un pochon... Apparemment, c'était pas si horrible, ils étaient avec des gens cool, les flics étaient pas trop cons, à la limite du sympathique. Par contre, ils n'ont pas dormi, donc dans un "trip d'anti-morphée" comme j'appelle ça.
[18h]
Le pote qui s'est fait virer arrive avec du Beurre de Marrakech : SPAAAAACE-CREPES !
[19h]
On bouge chez un pote qui habite pas loin, on en profite pour acheter de l'alcool.
J'ai l'impression que la space crêpe ne monte pas, je suis fatigué, légèrement confus, encore un peu dissocié, pas en phase avec la réalité, mais pour moi, c'est plutôt dû à la veille, plus à la Ké au réveil. Il m'en refais donc une.
D'un côté, les autres ont l'air de tripper vénère, mais bon, y'en a qui n'ont pas dormi aussi.
[20h-01h]
On fume, on boit, et peu à peu, je plonge dans mes pensées, elles fusent, et elles sont très positive, pas de bouclage inutile sur des futilités pas heureuses : Que du bonheur.
On mange un gâteau avec 3x trop de beurre (encore du beurre magique, ndlr), une part, deux part, pas trop quand même, ça attaque sévère.
Mes phrases perdent de plus en plus en cohérence, je fais des métaphore pour qu'on me passe mon verre, mon tabac, etc.
Euphorie générale
[01h]
Je canne trop, je rentre chez moi.
En fermant les yeux, j'ai le droit à quelques CEV magnifiques, des petits points se liant entre-eux, formant comme des constellations, des dessins qui deviendront au-fur-et-a-mesure que je tombe dans le sommeil, de vrais visus à la limite de l'onirique.
J'essaye de me re-réveiller pour recommencer, ça marche 3 ou 4 fois.
De plus en plus, je me sens mon corps tourner sur lui-même, faire des tonneaux. Je m'endors dans cette confusion....
» Petite photo bonux, pour voir l'ampleur du bordel, quand même :
Voir la pièce jointe 12156
[11h]
Réveil, j'ai hébergé un pote de Lille, du coup on se chauffe sur de la techno, on fait nos paras, et les chutes vont dans le café, pas grand chose, juste assez pour donner lui un gout ignoble.
On mange un petit repas, ça sera notre dernier avant plus de 24h, donc pâtes pour les sucres lents.
Hop, on se prépare, on check qu'on a tout "Billets OK, Argent OK, Drogue OK".
Petite pointe de Ké, pour la goûter.
[13h]
On se donne RDV avec l'équipe dans un parc. En y allant, on croise des têtes connues dans le métro "OK, bah y'aura vraiment TOUT LE MONDE".
Au menu, Vodka-pas-cher+Oasis Tropical. Ca fume quelques joints, dans la bonne humeur et dans un élan de motivation.
Je suis tout excité, je sens l'alcool monter, la Ké est redescendue depuis, mais elle est bien cool. Petits étirements, pour le style, parce qu'on est quand même parti pour un marathon techno de ~15h.
[15h]
On rentre dans la salle, ENOOORME, le sound-system (50kW, Funktion-One) depote un max, Marcel Dettmann est là pour nous chauffer.
Je danse, je danse. Au bout d'un certain moment, quand le rush de l'alcool est tombé, je me décide à aller me plugger aux toilettes. Fin du set de Marcel Dettmann, moment parfait.
[17h]
Première fois que je me plugge, j'ai peur de faire mal, donc je prend tout mon temps.
Je vide un para de MDMA de 100mg, j'en fais tomber un peu, donc on va dire ~85mg, je met de l'eau, secoue un peu. Hop, ça rentre, je pousse, c'est quasi-indolore, c'est vrai, on m'avait pas menti.
Je sors des toilettes, en serrant un peu les fesses, ça pique un peu, c'est vraiment léger. Je rencontre un "pote de soirée", je lui taxe une clope, et on va dans le fumoir (HORRIBLE).
[17h20 . +10min après plug]
Je me sens clairement stimulé, c'est léger, mais je sens que c'est différent d'il y a quelques minutes.
Direction LE SON ! Je danse beaucoup, je suis sur-stimulé, j'ai chaud, très chaud.
Je décide de faire une petite pause, je vois mes potes, je leur dit "LE PLUG C'EST LA VIE LES GARS", puis "Putain, si ça dure 5h, je vais finir a l'hosto, ça tape vraiment vénère".
Je sens que je suis sur-fracasse à la D, biens stimulé, ultra-heureux, peace, j'adore les gens, j'adore ... un peu tout quoi ! Pourtant, aucun bruxisme, pas de mal de ventre, pas de remontées acides, rien, comme si on avait enlevé tout les effets négatifs.
[19h45]
J'ai découvert la salle du haut, encore plus grande. Certes c'est la salle House, mais de la House à 65kW, ça démonte bien aussi !
Il y a une chill-zone, relativement pourrave, mais c'est mieux que le fumoir. On fume un joint, un boit de l'absinthe introduite dans le festival dans des pots de Pomme'Pot.
Je suis toujours aussi chaud, il n'y a pas d'effets Yo-Yo, de montées subites et de mini-redescentes, mais pourtant, j'ai l'impression d'avoir "un piston de défonce", je peux me calmer (et calmer les effets).
VRAIMENT COOL LE PLUG (je me suis re-pluggé ~100mg, je sais plus bien quand)
[20h15]
"Rooooobbeeeeeeeeeeerrrtt Hoooooood les gars, c'est bientôt, on descend". Ok, il joue dans 15 minutes, va falloir que je motive.
Je sors ma Ké, en fais tomber une bonne trace (peut-être trop grosse) sur mon téléphone, me roule une paille, et hop, dans le nez.
"Celle-la va me mettre d'accord" dis-je à un pote, en effet, j'ai l'impression que j'ai eu les yeux plus gros que le nez
[20h45 - 21h15]
La musique me percute, à ce moment, j'ai des OEV a cause du mapping. J'ai l'impression d'être dans un vaisseau que nous, à grand coup de tapage de pied, faisons avancer de plus en plus vite.
C'est fort, je laisse mon égo loin de moi, je n'ai plus l'impression d'être moi, j'ai l'impression de faire fusion avec le vaisseau, mais aussi avec tout le "peuple techno".
A la fin du set, mon pote me prend par la main, et là, JE NE SAIS PAS POURQUOI IL Y A TANT DE MONDE, je suis perdu, je suis où ? pourquoi ?
Je reprends mes esprit dans l'escalator qui mène a la deuxième salle, on va récupérer de la claque que nous a mis R.Hood avec la fin du set de Nina Kravitz.
Je saute partout, je suis sur-actif. Woah, MD+Ké c'est trop biiiiiien (pourtant j'avais eu une "mauvaise" expérience quelques semaines auparavant, mais le contexte jouait aussi).
[21h30 - 01h00]
Pas facile de retrouver ses potes dans un festival de 15000 personnes, sur deux salles. Pas grave, je me met en mode solitaire, je danse, je déambule, je parle a des gens que j'ai déjà vu dans des soirées, des amis d'amis. Je suis bien, mais je suis vachement critique sur la MDMA, j'aime plus, je crois, ce genre de trip. Mais je m'amuse, tout en regrettant d'avoir pris de la MDMA, qui rajoutait une touche "fausse", "hypocrite" à la soirée.
[01h]
Bon, l'ambiance devient clairement dark. Le Festival a quelques lacunes niveau organisation. Pas d'eau potable, et les bouteilles d'eau sont maintenant sold-out ! Les murs suintent l'humidité de la sueur des milliers de festivaliers. Pas d'aération, pas vraiment d'endroit hors-son, bref, C'EST DARK. Il fait au moins 35°.
Au milieu de cette déchéance, je croise ma "Muse", cette fille avec qui j'ai un rapport assez spécial, un peu trop asymétrique (il lui manque un brin de consentement pour que ça soit parfait). GROOOOS CALIN, elle va rejoindre nos potes dans le chill, je la suis. On fume un stick. Détente maximale, j'ai ma muse à côté de moi, son cou est à porté de crocs (j'adore mordre les filles ). Je suis bien.
Une trace sur son épaule, avec un bisous dans le cou en bonus, et me revoilà tout sautillant a prendre plein de son dans la face (ça s'est répété plusieurs fois dans la soirée).
[03h30]
Un pote a trouvé un badge "Full Access", du coup, on squatte les back-stage, un des DJ du RPR SoundSystem me demande de fumer sur mon joint. On est full-power, on en oublie la pénurie d'eau, et les gouttes de sueurs, qui, condensées nous tombent sur la gueule.
[04h]
On croise un ami d'une amie qui était venue avec nous, et qui est parti à l'hôpital (drogue, déshydratation, chaleur : sale combo). Merde, ça me fout dans le mal ... Petit moment de bad ; Et pour pas en rajouter une couche, je reçois un SMS d'un pote qui vient de se faire virer "le nez dans le sac". ET MEEEERDE, ça devient vraiment vraiment n'importe quoi cette soirée.
Message de la demoiselle à l'hôpital, elle va bien, elle est même déjà sortie. Je fête ça en proposant une trace de Ké a toute l'équipe restante.
[05h15]
On décide de sortir. J'attend ma muse dehors. J'ai tellement un acouphène puissant que j'ai l'impression qu'on m'a foutu un aquarium sur la tête, ça fait des boucles, des montées, je fais une synthèse de tout les sets que j'ai écouté pendant presque 15h.
On doit rejoindre deux potes qui sont partis un peu avant nous dans un parc, pour fumer "el ultimo stickos" ... ah bah apparemment ils ne sont pas la ... bon, pas de joint, on rentre ?
Une pote a un joint, on trouve au hasard un hall la porte ouverte, on se cale dans les escalier, et fumons. Je me prépare une trace, en propose a mes deux collègues, qui n'en prennent pas.
On parle en attendant le taxi. L'attente, le trajet, tout passe se passe dans un film, tout est propre, à la limite du millimétré. J'ai l'impression d'être un figurant dans tout ça.
[06h15]
Je suis chez moi. Avant de me coucher, je me tape une dernière trace de Ké. Je fume une clope en attendant que ça monte ... ça ne se fait pas attendre.
L'acouphène devient un trip, je peux moduler le son, JE SUIS AUX COMMANDES DE MON ACOUPHENE. Je m'endors en triplant dessus.
JOUR 2 : AFTER ?
[16h]
Je me réveille, avec cet putain d'acouphène, et une sale tête dans le cul.
Je reçois plein de SMS "viens à cet after", "viens sur le bateau, c'est fou", "réveille-toi et viens danser" : Heu, comment dire les gars, la, je suis un peu faible... mais bon, je me dis que pourquoi pas.
Les potes que je devais rejoindre dans le parc m'appellent : "T'es chez toi ? - Oui pourquoi ? - On sort de taule, on arrive".
Je me prend une trace de Ké, et ils arrivent : ils viennent de se taper une GAV assez épique pour un "résidu de cannabis" dans un pochon... Apparemment, c'était pas si horrible, ils étaient avec des gens cool, les flics étaient pas trop cons, à la limite du sympathique. Par contre, ils n'ont pas dormi, donc dans un "trip d'anti-morphée" comme j'appelle ça.
[18h]
Le pote qui s'est fait virer arrive avec du Beurre de Marrakech : SPAAAAACE-CREPES !
[19h]
On bouge chez un pote qui habite pas loin, on en profite pour acheter de l'alcool.
J'ai l'impression que la space crêpe ne monte pas, je suis fatigué, légèrement confus, encore un peu dissocié, pas en phase avec la réalité, mais pour moi, c'est plutôt dû à la veille, plus à la Ké au réveil. Il m'en refais donc une.
D'un côté, les autres ont l'air de tripper vénère, mais bon, y'en a qui n'ont pas dormi aussi.
[20h-01h]
On fume, on boit, et peu à peu, je plonge dans mes pensées, elles fusent, et elles sont très positive, pas de bouclage inutile sur des futilités pas heureuses : Que du bonheur.
On mange un gâteau avec 3x trop de beurre (encore du beurre magique, ndlr), une part, deux part, pas trop quand même, ça attaque sévère.
Mes phrases perdent de plus en plus en cohérence, je fais des métaphore pour qu'on me passe mon verre, mon tabac, etc.
Euphorie générale
[01h]
Je canne trop, je rentre chez moi.
En fermant les yeux, j'ai le droit à quelques CEV magnifiques, des petits points se liant entre-eux, formant comme des constellations, des dessins qui deviendront au-fur-et-a-mesure que je tombe dans le sommeil, de vrais visus à la limite de l'onirique.
J'essaye de me re-réveiller pour recommencer, ça marche 3 ou 4 fois.
De plus en plus, je me sens mon corps tourner sur lui-même, faire des tonneaux. Je m'endors dans cette confusion....
» Petite photo bonux, pour voir l'ampleur du bordel, quand même :
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