Mr_Bigbud
Elfe Mécanique
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- 19 Oct 2011
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Bonsoir Messieurs, Mesdames, les psychonauts,
il me prend l'envie de mettre par écrit, surtout pour le partage, ma plus belle expérience avec cette molécule qu'est le 4-ho-mipt dit Miprocine.
Tout d'abord je tiens à prévenir que le trip ne date pas d'hier et par conséquent les souvenirs ne sont plus tout frais. Il me reste en tête cette impression général d'avoir passé une soirée mémorable, mais la majorité des réflexions que j'ai pu avoir durant l'expérience ce sont envolées. D'ailleurs il en est souvent ainsi, et je me dis que l'expérience psychédélique ne peut et n'est pas faite pour être retenue dans ses détailles, elle est à mon sens une expérience de vie dans un présent qui semble décalé et infini, duquel rien ne peut sortir; il m'arrive souvent en reprenant une tryptamine de me dire :"Ah oui c'est vrai ! C'était comme ça!", et bien que je me souvenais de l'impression générale des mes voyages précédents, je ne pouvais avoir accès à l'intégralité de ses souvenirs que pendant une autre expérience.
Commençons.
Nous étions à la fin du mois d'octobre, les cours venaient à penne de reprendre et le froid commençait tout juste à sortir ces crocs paralysants. La soirée, elle, venait à peine de tomber et déjà, je savais qu'elle ne serait pas à son habitude calme et tranquille. Je sentais monter en moi ce mélange si particulier d'excitation et d'appréhension, de doute et de lâché prise qui précède pour la plus part du temps, chacune de mes prises de ces drogues que nous nommons Psychédélique.
La poudre est dans mon sac et mon sac sur mon dos. Je me dirige en direction de cet instant qui est éternité le temps de quelques heures. C'est chez un ami que nous avons décider de créer ce trou dans la réalité, ou plus rien ne semble être ce qu'il semblait être, ou nous même nous ne somme plus ce que nous étions, où tout échappe à ce que l'homme appelle Logique, où les phénomènes sont en mouvement constant...
Nous étions trois ce soir là, à voyager.
J'étais allé chercher Maxime avant de nous rendre tout deux chez mon deuxième ami, Arnaud, chez qui nous allions prendre cette fameuse substance qu'est la Miprocine. Il nous fallu pour cela prendre le bus et traverser Rouen, ce qui n'est que l'histoire de quelques minutes. Nous arrivons à son appartement, celui-ci est muni d'une grande pièce divisée en deux parties. La première est celle où nous posons le premier pied, et est dénuée de tout meuble. Seul un grand miroir trône fièrement sur le mur face à la porte d'entrée; elle donne accès à la salle de bain et à la cuisine bar qui n'est séparée du reste que par le bar. La deuxième partie, elle, est séparée de la deuxième par une petite marche montante sur la moitié de la largeur de l'appartement, la seconde moitié de la séparation est un quart de mur et un quart de poutres de couleurs marrons typique des appartements Rouennais. Une bambou, plus grand qu'un homme, pousse dans son pot, posé sur la marche séparante. Les murs sont bleu ciel et les rideaux cachant de grandes fenêtres, verts olive. Un néon bleu est posé dans un coin, des tapis eux aussi verts olive au sol, un grand lit-canapé contre le quart mur-quart poutre, des poutres blanches-crèmes zèbrent le plafond...
La Soeur d'Arnaud et deux de ces amies sont ici aussi, réunis autour d'un joint au moment où nous arrivons. Nous nous étions à peine installé que déjà l'ambiance me semblait bonne et conviviale, se prêtant aisément aux rires et aux sourires, aux blagues et aux conversations joyeuses.
Nous nous pressons un peu pour faire les parts, nous avions cours le lendemain matin, il ne fallait alors pas prendre cette Miprocine trop tard. Ayant eu auparavant plusieurs autres occasions de gôuter cette molécule, nous calculons qu'il serait juste de prendre notre dose respective, diluée dans un verre, vers 19h. Nous étions 3 sur les 6 à en prendre, les filles ne resteraient que pendant notre monté, ayant une soirée ailleurs.
Il était donc 19h environ quand nous avions avalé notre verre dans lequel était dilué plus ou moins 25mg de miprocine chacun. En attendant la monté nous discutions, rions, fumions un petit pétard, et ce n'est pas bien longtemps après que qu'elle pointa le bout de son nez. Les premiers signes se firent sentir très vite, à peine 20 minutes après avoir avalé le contenu de nos verre, nous nous étions regardé et avions constaté que pour chacun d'entre nous, la monté et le passage dans cette ailleurs s'était amorcé.
Un joint tourne, et nous lançons la musique; la première est Air - The Vagabond:
La musique nous frappa chacun, de part sa beauté et sa fluidité; elle résonna pour nous tous comme le début du voyage.
A cet instant, je suis étendu sur le lit, le regard fixé au plafond; la lumière bleu du néon et celle de la lampe allogène à son opposé se relfetent, se mélangent sur celui-ci. Elles se mettent à danser sur les poutres qui le zèbrent créant un dégradé allant d'un bleu laser, au bleu ciel, au bleu pal, jusqu'au vert le plus pur le plus lumineux et le profond que je n'avais jamais vu. Les poutres s'animent les une après les autres, créant une vague prenant le plafond dans sa totalité, une vague tintée de bleus et de verts profonds. Je me relève et regarde autour de moi, les rideaux ondules gracieusement et parfaitement, les posters et tableaux s'animent, se tordant sur les murs, s'enlaçant les uns les autres; je suis en pleine monté !
Je suis un peu à l'ouest à partir de ce moment, nous rigolons beaucoup, que ce soit entre nous les trippés de la soirée, ou avec les filles qui ne le sont pas, d'ailleurs elles ne tardent pas à partir pour rejoindre leur petite soirée.
Nous somme maintenant tout les trois, seul, perdu au milieu de cette gigantesque vague qui ne s'arrête que peu de fois. Tout danse et scintille, toutes les couleurs sont révélées comme chaude et profonde. Nous alternons les phases; à certains moments nous sommes ensemble, rigolons en parlant de notre état, de ce que nous ressentons, de ce que nous voyons ou simplement en déconnant, et à d'autre nous sommes happés par nos pensées et par les visuels qui s'animent (visuels et pensées) aux rythmes des morceaux de musique. Le temps n'a plus de sens, je me sens comme dans un non-lieu ou le temps n'a pas son mot à dire. Me laissant aller je ferme les yeux, des images apparaissent, de toutes les couleurs, des fractales, des kaléidoscopes, se fixant sur ma pensée devenu psychédélique et altérée. Je me dit alors que j'irai bien voir ce qui se cache dans ma tête, en lachant prise le plus possible. Je vois alors ma famille: "tiens, elle là en ma tête, elle est importante, c'est elle qui ma faite, c'est elle qui me fait chaque jours, car chaque jours elle est ici, cachée en ma pensée", très vite la pensée fait son chemin vers d'autre chose, vers d'autres horizons, vers d'autre tonnes de réflexions. De fil en fil elle se dirige vers ces mots ci: Je tilte, je comprends comment les psychédélique ou du moins les tryptamines altère la conscience et la pensée. Sur le coup je vois ce en quoi je pense, structuré d'une logique totalement différente, je peux mettre le doigt dessus, le regarder, puisque à chaque instant c'est ma pensée dysfonctionnante par rapport à l'habituel que j'observe (c'est ici que je ne peux vous livrer qu'une impression, mais prochain trip, j'approfondie ca, si je peux y retourner, m'en souvenir sous l'effet de la substance). Le trip mental est fort et part dans tout les sens, et les visuels suivent, à chaque nouveau morceau, le décors de la pièce semble se morpher en fonction de celle-ci: Debout je danse, le morceau se termine, je me fige. Un reggae très calme et très roots commence (je ne me souviens plus du titre), et tout le vert de la pièce ressort d'un coup (le tapis vert, les rideaux verts, les peluches vertes sur le lit, les objets, le bambou, la lumière de la lampe qui se mélange à celle du néon bleu...), je danse lentement en observant ce nouveau décors qui fait penser directement à une petite île sur laquelle moi et mes amis évoluons en douceur, sur la douceur de la musique; je souris !
Chaque joint est comme un réacteur qui me propulse un peu plus haut. Les murs dansent, dansent, c'est affolant tellement cela parait vrai, tout se tord, se courbe. Et cette lumière dans laquelle nous baignons littéralement ! Ce dégradé de bleu au vert ! Et la musique qui me fait vibrer à chaque morceau un peu plus, qui me transporte toujours plus loin, tout est tellement beau... Tellement beau !
Mes amis me quittent 5 minutes le temps de descendre acheter des cigarettes, ils m'ont attribué la tache de rouler un joint. Je suis donc seul et essais de rouler ce pétard (dur dur ^^). Etant partis plus personne n'est là pour me raccrocher à la réalité, alors je pars loin dans ma tête (que dire d'autre ?), je mets à rigoler à gorge déployé, seul dans l'appartement (je ne me souviens plus pourquoi, la situation surement, mélangé avec un peu de vie et de pensées), Maxime rentre au même moment et me voyant rire en fait de même; le joint n'est toujours pas roulé.
Escapade:
Nous Sortons dehors, escapade dans Rouen, très "enter the void", avec tout ces feux rouges de partout, le bitume, les immeubles. Nous sommes sorti 30 minutes, le seul point que j'en retiens c'est le passage dans la Foire St romain (! O my god
, très bizarre, très très bizarre.) mais surtout la sortie de la foire, où pour repasser sur la rive droite il faut traverser un pont avec vu sur la foire et ses couleurs se reflétant dans l'eau, la lune, le ciel étoilé brillant de mille feu, le cloché de la cathédrale éclairé et surplombant la ville.... Nous sommes resté là un temps, et nous sommes rentré rapidement. D'ailleurs cela nous à paru incroyable que nous ne soyons sorti que 30 minutes.
Le retour à la normal se fit rapidement après notre retour, ce qui fit environ de cinq à six heures de trip plutôt intense mais très agréable, le bodyload est quasiment inexistant, je dirais même qu'il y a une comme un bodyhigh très agréable qui augmente avec l'intensité de la musique, de la pensée, et qui nous plonge dans une torpeur des plus légère et des plus gracieux ^^
Je remercie tout ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'ici, j'ai essayé de condenser le tout, est même maintenant, beaucoup de choses me reviennent que je n'ai pas dite, mais bon, je commençais à en avoir un peu marre de taper (surtout quand vient le stone écrasant d'une bonne herbe..).
il me prend l'envie de mettre par écrit, surtout pour le partage, ma plus belle expérience avec cette molécule qu'est le 4-ho-mipt dit Miprocine.
Tout d'abord je tiens à prévenir que le trip ne date pas d'hier et par conséquent les souvenirs ne sont plus tout frais. Il me reste en tête cette impression général d'avoir passé une soirée mémorable, mais la majorité des réflexions que j'ai pu avoir durant l'expérience ce sont envolées. D'ailleurs il en est souvent ainsi, et je me dis que l'expérience psychédélique ne peut et n'est pas faite pour être retenue dans ses détailles, elle est à mon sens une expérience de vie dans un présent qui semble décalé et infini, duquel rien ne peut sortir; il m'arrive souvent en reprenant une tryptamine de me dire :"Ah oui c'est vrai ! C'était comme ça!", et bien que je me souvenais de l'impression générale des mes voyages précédents, je ne pouvais avoir accès à l'intégralité de ses souvenirs que pendant une autre expérience.
Commençons.
Nous étions à la fin du mois d'octobre, les cours venaient à penne de reprendre et le froid commençait tout juste à sortir ces crocs paralysants. La soirée, elle, venait à peine de tomber et déjà, je savais qu'elle ne serait pas à son habitude calme et tranquille. Je sentais monter en moi ce mélange si particulier d'excitation et d'appréhension, de doute et de lâché prise qui précède pour la plus part du temps, chacune de mes prises de ces drogues que nous nommons Psychédélique.
La poudre est dans mon sac et mon sac sur mon dos. Je me dirige en direction de cet instant qui est éternité le temps de quelques heures. C'est chez un ami que nous avons décider de créer ce trou dans la réalité, ou plus rien ne semble être ce qu'il semblait être, ou nous même nous ne somme plus ce que nous étions, où tout échappe à ce que l'homme appelle Logique, où les phénomènes sont en mouvement constant...
Nous étions trois ce soir là, à voyager.
J'étais allé chercher Maxime avant de nous rendre tout deux chez mon deuxième ami, Arnaud, chez qui nous allions prendre cette fameuse substance qu'est la Miprocine. Il nous fallu pour cela prendre le bus et traverser Rouen, ce qui n'est que l'histoire de quelques minutes. Nous arrivons à son appartement, celui-ci est muni d'une grande pièce divisée en deux parties. La première est celle où nous posons le premier pied, et est dénuée de tout meuble. Seul un grand miroir trône fièrement sur le mur face à la porte d'entrée; elle donne accès à la salle de bain et à la cuisine bar qui n'est séparée du reste que par le bar. La deuxième partie, elle, est séparée de la deuxième par une petite marche montante sur la moitié de la largeur de l'appartement, la seconde moitié de la séparation est un quart de mur et un quart de poutres de couleurs marrons typique des appartements Rouennais. Une bambou, plus grand qu'un homme, pousse dans son pot, posé sur la marche séparante. Les murs sont bleu ciel et les rideaux cachant de grandes fenêtres, verts olive. Un néon bleu est posé dans un coin, des tapis eux aussi verts olive au sol, un grand lit-canapé contre le quart mur-quart poutre, des poutres blanches-crèmes zèbrent le plafond...
La Soeur d'Arnaud et deux de ces amies sont ici aussi, réunis autour d'un joint au moment où nous arrivons. Nous nous étions à peine installé que déjà l'ambiance me semblait bonne et conviviale, se prêtant aisément aux rires et aux sourires, aux blagues et aux conversations joyeuses.
Nous nous pressons un peu pour faire les parts, nous avions cours le lendemain matin, il ne fallait alors pas prendre cette Miprocine trop tard. Ayant eu auparavant plusieurs autres occasions de gôuter cette molécule, nous calculons qu'il serait juste de prendre notre dose respective, diluée dans un verre, vers 19h. Nous étions 3 sur les 6 à en prendre, les filles ne resteraient que pendant notre monté, ayant une soirée ailleurs.
Il était donc 19h environ quand nous avions avalé notre verre dans lequel était dilué plus ou moins 25mg de miprocine chacun. En attendant la monté nous discutions, rions, fumions un petit pétard, et ce n'est pas bien longtemps après que qu'elle pointa le bout de son nez. Les premiers signes se firent sentir très vite, à peine 20 minutes après avoir avalé le contenu de nos verre, nous nous étions regardé et avions constaté que pour chacun d'entre nous, la monté et le passage dans cette ailleurs s'était amorcé.
Un joint tourne, et nous lançons la musique; la première est Air - The Vagabond:
La musique nous frappa chacun, de part sa beauté et sa fluidité; elle résonna pour nous tous comme le début du voyage.
A cet instant, je suis étendu sur le lit, le regard fixé au plafond; la lumière bleu du néon et celle de la lampe allogène à son opposé se relfetent, se mélangent sur celui-ci. Elles se mettent à danser sur les poutres qui le zèbrent créant un dégradé allant d'un bleu laser, au bleu ciel, au bleu pal, jusqu'au vert le plus pur le plus lumineux et le profond que je n'avais jamais vu. Les poutres s'animent les une après les autres, créant une vague prenant le plafond dans sa totalité, une vague tintée de bleus et de verts profonds. Je me relève et regarde autour de moi, les rideaux ondules gracieusement et parfaitement, les posters et tableaux s'animent, se tordant sur les murs, s'enlaçant les uns les autres; je suis en pleine monté !
Je suis un peu à l'ouest à partir de ce moment, nous rigolons beaucoup, que ce soit entre nous les trippés de la soirée, ou avec les filles qui ne le sont pas, d'ailleurs elles ne tardent pas à partir pour rejoindre leur petite soirée.
Nous somme maintenant tout les trois, seul, perdu au milieu de cette gigantesque vague qui ne s'arrête que peu de fois. Tout danse et scintille, toutes les couleurs sont révélées comme chaude et profonde. Nous alternons les phases; à certains moments nous sommes ensemble, rigolons en parlant de notre état, de ce que nous ressentons, de ce que nous voyons ou simplement en déconnant, et à d'autre nous sommes happés par nos pensées et par les visuels qui s'animent (visuels et pensées) aux rythmes des morceaux de musique. Le temps n'a plus de sens, je me sens comme dans un non-lieu ou le temps n'a pas son mot à dire. Me laissant aller je ferme les yeux, des images apparaissent, de toutes les couleurs, des fractales, des kaléidoscopes, se fixant sur ma pensée devenu psychédélique et altérée. Je me dit alors que j'irai bien voir ce qui se cache dans ma tête, en lachant prise le plus possible. Je vois alors ma famille: "tiens, elle là en ma tête, elle est importante, c'est elle qui ma faite, c'est elle qui me fait chaque jours, car chaque jours elle est ici, cachée en ma pensée", très vite la pensée fait son chemin vers d'autre chose, vers d'autres horizons, vers d'autre tonnes de réflexions. De fil en fil elle se dirige vers ces mots ci: Je tilte, je comprends comment les psychédélique ou du moins les tryptamines altère la conscience et la pensée. Sur le coup je vois ce en quoi je pense, structuré d'une logique totalement différente, je peux mettre le doigt dessus, le regarder, puisque à chaque instant c'est ma pensée dysfonctionnante par rapport à l'habituel que j'observe (c'est ici que je ne peux vous livrer qu'une impression, mais prochain trip, j'approfondie ca, si je peux y retourner, m'en souvenir sous l'effet de la substance). Le trip mental est fort et part dans tout les sens, et les visuels suivent, à chaque nouveau morceau, le décors de la pièce semble se morpher en fonction de celle-ci: Debout je danse, le morceau se termine, je me fige. Un reggae très calme et très roots commence (je ne me souviens plus du titre), et tout le vert de la pièce ressort d'un coup (le tapis vert, les rideaux verts, les peluches vertes sur le lit, les objets, le bambou, la lumière de la lampe qui se mélange à celle du néon bleu...), je danse lentement en observant ce nouveau décors qui fait penser directement à une petite île sur laquelle moi et mes amis évoluons en douceur, sur la douceur de la musique; je souris !
Chaque joint est comme un réacteur qui me propulse un peu plus haut. Les murs dansent, dansent, c'est affolant tellement cela parait vrai, tout se tord, se courbe. Et cette lumière dans laquelle nous baignons littéralement ! Ce dégradé de bleu au vert ! Et la musique qui me fait vibrer à chaque morceau un peu plus, qui me transporte toujours plus loin, tout est tellement beau... Tellement beau !
Mes amis me quittent 5 minutes le temps de descendre acheter des cigarettes, ils m'ont attribué la tache de rouler un joint. Je suis donc seul et essais de rouler ce pétard (dur dur ^^). Etant partis plus personne n'est là pour me raccrocher à la réalité, alors je pars loin dans ma tête (que dire d'autre ?), je mets à rigoler à gorge déployé, seul dans l'appartement (je ne me souviens plus pourquoi, la situation surement, mélangé avec un peu de vie et de pensées), Maxime rentre au même moment et me voyant rire en fait de même; le joint n'est toujours pas roulé.
Escapade:
Nous Sortons dehors, escapade dans Rouen, très "enter the void", avec tout ces feux rouges de partout, le bitume, les immeubles. Nous sommes sorti 30 minutes, le seul point que j'en retiens c'est le passage dans la Foire St romain (! O my god
, très bizarre, très très bizarre.) mais surtout la sortie de la foire, où pour repasser sur la rive droite il faut traverser un pont avec vu sur la foire et ses couleurs se reflétant dans l'eau, la lune, le ciel étoilé brillant de mille feu, le cloché de la cathédrale éclairé et surplombant la ville.... Nous sommes resté là un temps, et nous sommes rentré rapidement. D'ailleurs cela nous à paru incroyable que nous ne soyons sorti que 30 minutes.Le retour à la normal se fit rapidement après notre retour, ce qui fit environ de cinq à six heures de trip plutôt intense mais très agréable, le bodyload est quasiment inexistant, je dirais même qu'il y a une comme un bodyhigh très agréable qui augmente avec l'intensité de la musique, de la pensée, et qui nous plonge dans une torpeur des plus légère et des plus gracieux ^^
Je remercie tout ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'ici, j'ai essayé de condenser le tout, est même maintenant, beaucoup de choses me reviennent que je n'ai pas dite, mais bon, je commençais à en avoir un peu marre de taper (surtout quand vient le stone écrasant d'une bonne herbe..).
