psycho-DX
Neurotransmetteur
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Bonjour à tous,
J'ai déjà fait un post précédemment de mon trip violent au DXM qui était, je pense un palier 3.
J'ai décidé d'oser poster de nouveaux car j'ai réussi quelque chose avec mon ami qui m'a fait découvrir le DXM ( S.) qui je pense, vaut la peine d'être partagé car il peut je pense en aider plus d'un ( du moins je l'espères ) .
C'est un peu long mais c'est parce que je dois expliquer concrètement plusieurs facteurs précis qui viennent directement de mon quotidien à moi et celui de S. Bon courage !
Je vais vous parler de mon Ami S . car c'est un ami, et mes relations d'amitié avec lui ont profondément influencé notre trip. Je cherche vraiment à approfondir le ressenti lié au DXM dans ce post car j'ai découvert pas mal de choses, de toutes petites choses mais qui font toute la différence.
Tout d'abord, il faut savoir que mon ami S. a expérimenté vraiment excessivement le DXM ( environ 1 an ) mais quand je dis excessivement c'est que une fois par exemple il a tripé pendant presque une semaine entière avec un ami à lui. Il a passé beaucoup de temps dans ce monde étrange qu'est ce " rêve éveillé " et a ressenti beaucoup de choses profondes dans sa vie. Il me l'a fait découvrir à moi cette année ( vers octobre 2001 ) avec les meilleures intentions possibles.
Il faut aussi savoir que le DXM a rapproché un cercle de gens à Tours pendant que je n'étais pas encore arrivé, ils ont construit vraiment des souvenirs de trips, de partage, mais cette époque s'est peu à peu éteintes, le DXM a provoqué pas mal de confusion chez tous ( perception changée ==> perception changée male vécue ==> confusion ). Les liens socials entre tous sont restés, mais ont changé profondément, tout le monde a été un peu perturbé et tous ont arreté le DXM : je pense d'ailleurs qu'ils ont besoin de se construire avec cette nouvelle perception, en soi c'est un petit peu vécue d'une manière malsaine : Ils savent que ils voient les choses différemment mais consciemment c'est un petit peu interpreté : " j'arrête de triper, mais je perçois plein de choses à cause du trip et je sais pas trop comment vivre ça ", c'est un petit peu perdre les pieds de terre finalement.
Mon ami S. a lui aussi été perturbé; mais une certaine sagesse a fait que, il n'a pas vécu ce changement de perception comme un handicap ( il a traversé récemment des périodes sombres mais a beaucoup évolué ). Il a arrêté le DXM pendant un mois et demi. ( n'y trouvait plus de plaisir, VOMISSAIT a chaque prise, plus aucun bon trip, ne s'en rappelait même pas, trop perturbé après chaque prise ).
Voilà en ce qui concerne notre situation, c'est assez bien formulé pour du ressenti pensé / reformulé.
Je vais en venir à présent à moi-même sur mon rapport avec le DXM . J'ai assez bien vécu les trips dans mon ensemble, quand je vois les autres, je m'en suis globalement bien sorti. Mais le fait est que en faisant le vide, je suis forcé de constater qu'au fur et à mesure des trips, mes pensées devenaient de plus en plus étranges, sorties de leur contexte, ne s'accordaient plus vraiment avec la réalité des choses. Le Trip dans lequel j'ai exploré ma deuxiéme matrice périnatale de manière extrêmement violente a été en fait un véritable message : " Arthur, qu'est-ce que tu fais, pourquoi tu bloques, pourquoi t'assumes pas, on est tous pareils, on a tous nos qualités nos défauts, construits toi arthur, aies ta propre personnalité, aies ta propre volonté, accepte le mal que tu développes des fois, vie avec et réalise tes envies, accepte cette confrontation violente avec le monde extérieur que tu vis depuis que t'es né, c'est naturel, c'est humain " .
C'est le ressenti que je développais tous les jours après ce trip violent mais que je n'arrivais pas encore à définir, c'est très dur de mettre le doigt logiquement sur un ressenti, dire : " mais oui c'est ça ! " et être profondément convaincu que c'est la vérité.
Avant hier soir, j'étais avec mon ami S. et il se trouve qu'on s'est mis à parler de DXM ... On a en fait créé une hypothèse nous-même : Si le DXM nous change toute notre perception, est-ce justement les fortes doses qui nous feront vivre les meilleurs trips ? puisque on arrive suite à des chocs émotionnels liés aux trips intenses à des raisonnements, puisque ces trips nous forcent à faire un cheminement mental précis, pourquoi on ne s'en rappellerait pas ? Et si on utilisait des très faibles doses et qu'on s'envolerait par nous même ? On connait le chemin, on l'a déjà emprunté de nombreuses fois, c'est en nous, notre esprit s'en souvient.
Cette hypothèse de tripper avec une dose qui en principe ne nous ferait pas tripper se tenait pour nous, et ça se retranscrivait en nous : " quand on veut, on peut"
On a donc ressorti ces vieilles boites de P* . J'ai pris uniquement 7 cachets, et lui 9 .
On a mis nos musiques qui éveillait en nous le plus intensément nos émotions,
On s'est allongé. Dans l'obscurité. Et on a commençait notre trip.
Je vais parler uniquement à présent de moi-même, car je ne peux à partir de ce moment pas réellement prendre en compte le fait de tripper avec cette personne, mais plutôt faire ressortir l'introspection de moi-même.
J'étais donc là, allongé dans une position confortable, les yeux fermés, je me concentrais pas, je ne pensais justement à rien. J'écoutais profondémment la musique. J'ai beaucoup joué avec , vous voyez surement, les "petites couleurs", "petites formes" que l'on apperçoit yeux fermés avant de se mettre à rêver, je les observais intensément, j'arrivais parfois à regarder au centre de ses formes, pour partir au centre d'elles. En bref, je plongeais totalement libéré, doucement, très calmement au milieu de mes pensées, comme si je coulais doucement au fond d'un bassin d'eau chaude et que je pouvais respirer. J'entendais l'intensité de ma respiration, je sentais le poids lourd de mon corps...
Je ne sais pas comment ca se passait pour S. mais j'étais sûr qu'il faisait la même chose que moi .
environ 1 heure comme ça. Et là ... surprise... Le réveil ... dans un rêve .
On se sentait reposé, et on retrouvait les effets du dextrometorphane autour de nous : Petits points de couleurs qui se baladent gentilment sur les murs, les sols, au rythme de la musique, cette sensation de légereté, et surtout cette paix intérieure ... S. , pour la première fois depuis très longtemps, n'a pas vomi ces pilules qui le dégoutent juste en le voyant, juste le bruit que l'on fait en sortant les cachets lui donne envie de vomir, et pourtant, la rien, même pas de dégout.
On se lève, on sort de l'appartement, on va se caler dans le couloir des cabines de douches de notre étage de la résidence étudiante. On avait un très bon ressenti par rapport à ce couloir, même si la musique n'était pas présente. Et là, le rêve ...
" Arthur : Alors, on est pas bien là ?
S . : Si ... la dernière fois, j'ai pris 25 cachetons, et j'ai pas trippé, parce que je ne le voulais pas vraiment, et que je ne savais pas le faire .
A : On a traversé beaucoup d'épreuves, S., mais on y est arrivé : on avait oublié comment tripper. Le trip, c'est pas la drogue : c'est nous . "
Beaucoup de réflexions profondes, et à la fois guidées tout tout doucement, en chuchotant tout doucement dans le silence de notre rêve, beaucoup de discussions très personnelles, on avait en fait tout simplement réussi à effacer la parfaite totalité de nos barrières mentales, et nos esprits parlaient eux mêmes.
" Arthur : en fait sous trip on est un peu comme des schyzophrenes... genre moi c'est charles et toi c'est Roger ^^ mais des schyzophrenes qui s'entendent bien !
S. : Oui, c'est l'amitié !"
" Arthur : On sait que les hallucinogènes nous ont changé, dans la vie de tous les jours on ne voit plus les choses de la même façon, mais ce n'est pas grave, faut pas se le cacher, on le sait, c'est là, en nous, on peut faire notre vie en sentant tout ça de manière tout à fait naturelle, ça nous empêche pas de faire les choses.
S . : Oui ... c'est ça ... Oui... "
On a passé 2h30-3h, dans un couloir le plus banal qui puisse exister, et on était au paradis... ça ressemblait vraiment au nirvana ... J'ai eu à deux reprises des débuts de contractions au pieds, que j'avais ressenti auparavant pendant mon bad du palier 3... Je me suis dit à ce moment là le raisonnement que j'ai tenu au début :" Arthur, qu'est-ce que tu fais, pourquoi tu bloques, pourquoi t'assumes pas, on est tous pareils, on a tous nos qualités nos défauts, construits toi arthur, aies ta propre personnalité, aies ta propre volonté, accepte le mal que tu développes des fois, vie avec et réalise tes envies, accepte cette confrontation violente avec le monde extérieur que tu vis depuis que t'es né, c'est naturel, c'est humain " .
J'étais vraiment en paix totale avec moi-même, j'acceptais tout de moi, qualités, défauts, pulsions bonnes ou mauvaises...
J'avais exactement le même effet que pendant mon bad, mais je l'approcherai totalement changé : un flot inimaginable de pensées, pulsions, souvenirs, s'emparaient de moi, je me voyais comme Jésus portant la croix de tous les péchés sur son dos même si je suis pas croyant, et j'acceptais cette métaphore : la croix était alors plus légère qu'une plume, parceque je le voulais.
J'en ai ensuite déduit que en excerçant son esprit, il suffisait juste d'aider à faire vibrer une corde en nous en prenant le dxm à petite dose, et que cette petite vibration suffisait pour permettre à notre esprit de la faire vibrer de plus en plus, et, par la volonté, l'imagination, de composer notre propre mélodie ... Ce qui a rendu le plus beau rêve éveillé que l'on aie fait .
On avait l'immense soulagement de trouver un raisonnement qui pour une fois était parfaitement logique avec notre propre réalité, qu'on n'était pas des drogués, on était finalement juste de grands rêveurs...
Je passe tout le reste du trip dans ce couloir ( on a pas vu le temps passer aussi vite, vraiment on n'a jamais senti passer un trip si rapidement, on en voulait encore ). On était en descente. Là on décide de sortir, et de terminer notre rêve dans un ballade nocturne urbaine. C'était aussi génial que dans notre couloir, on était heureux de parcourir cette société qui nous a forgé, on ne ressentait pas le coté " antisocial révolutionnaire" on comprenait la bonne volonté de l'homme d'avoir créé ce monde lui-même, on se disait que après tout, c'est l'intention qui compte, on s'est balladé dans des chantiers abandonnés comme si on on traversait un champ plein de jolis lapins, une cité un peu glauque où on s'est dit " OHOHOH mais c'est trop bien ici ! Ouais on va s'assoir et fumer des clopes !" On savait qu'il y avait peu de chances pour que quelque chose de mauvais nous arrive a cette heure ci ... presque aucune voiture, pratiquement personne ... et on partait dans un pur délire positif, on aimait la vie ... on a profité en gros d'une profonde inspiration spirituelle dans notre fameux couloir, et on a fêté ça joyeusement dans notre ballade ( dans laquelle on avait aucune idée de où on allait, où on était, on aimait se perdre ). On a profité pleinement du trip , on a réappris à en profiter, mais en mieux grâce à nos expériences d'avant, bonnes comme mauvaises...
On avait tout compris... on s'est réveillé le lendemain chez lui et on a repris contact très facilement avec notre réalité ... mais on se rappelait de tout, et ça, ça a profondément tout changé ... en bien ... on avais compris le DXM... à notre manière. Et on était heureux.
Je suis heureux si vous avez lu la totalité de mon poste, que j'ai rédigé avec le plus d'ouverture d'esprit possible pour vous faire ressentir ces intenses moments qui font partie des plus beaux que l'on aura passé ensemble. Et je suis sûr que beaucoup pourront s'en inspirer, pas forcément pour le DXM mais pour beaucoup de choses, c'est ça le plus important.
Encore une fois, on a réussi notamment grâce au partage qui est réalisé sur ce forum, je recommande chaudement d'utiliser pleinement cet outil.
Je vous salue bien sincèrement à tous et vous remercie de votre attention
Un grand rêveur
PS : Styloplume j'ai étudié la théorie des matrices périnatales sérieusement et c'est grâce à toi je t'en remercie.
J'ai déjà fait un post précédemment de mon trip violent au DXM qui était, je pense un palier 3.
J'ai décidé d'oser poster de nouveaux car j'ai réussi quelque chose avec mon ami qui m'a fait découvrir le DXM ( S.) qui je pense, vaut la peine d'être partagé car il peut je pense en aider plus d'un ( du moins je l'espères ) .
C'est un peu long mais c'est parce que je dois expliquer concrètement plusieurs facteurs précis qui viennent directement de mon quotidien à moi et celui de S. Bon courage !
Je vais vous parler de mon Ami S . car c'est un ami, et mes relations d'amitié avec lui ont profondément influencé notre trip. Je cherche vraiment à approfondir le ressenti lié au DXM dans ce post car j'ai découvert pas mal de choses, de toutes petites choses mais qui font toute la différence.
Tout d'abord, il faut savoir que mon ami S. a expérimenté vraiment excessivement le DXM ( environ 1 an ) mais quand je dis excessivement c'est que une fois par exemple il a tripé pendant presque une semaine entière avec un ami à lui. Il a passé beaucoup de temps dans ce monde étrange qu'est ce " rêve éveillé " et a ressenti beaucoup de choses profondes dans sa vie. Il me l'a fait découvrir à moi cette année ( vers octobre 2001 ) avec les meilleures intentions possibles.
Il faut aussi savoir que le DXM a rapproché un cercle de gens à Tours pendant que je n'étais pas encore arrivé, ils ont construit vraiment des souvenirs de trips, de partage, mais cette époque s'est peu à peu éteintes, le DXM a provoqué pas mal de confusion chez tous ( perception changée ==> perception changée male vécue ==> confusion ). Les liens socials entre tous sont restés, mais ont changé profondément, tout le monde a été un peu perturbé et tous ont arreté le DXM : je pense d'ailleurs qu'ils ont besoin de se construire avec cette nouvelle perception, en soi c'est un petit peu vécue d'une manière malsaine : Ils savent que ils voient les choses différemment mais consciemment c'est un petit peu interpreté : " j'arrête de triper, mais je perçois plein de choses à cause du trip et je sais pas trop comment vivre ça ", c'est un petit peu perdre les pieds de terre finalement.
Mon ami S. a lui aussi été perturbé; mais une certaine sagesse a fait que, il n'a pas vécu ce changement de perception comme un handicap ( il a traversé récemment des périodes sombres mais a beaucoup évolué ). Il a arrêté le DXM pendant un mois et demi. ( n'y trouvait plus de plaisir, VOMISSAIT a chaque prise, plus aucun bon trip, ne s'en rappelait même pas, trop perturbé après chaque prise ).
Voilà en ce qui concerne notre situation, c'est assez bien formulé pour du ressenti pensé / reformulé.
Je vais en venir à présent à moi-même sur mon rapport avec le DXM . J'ai assez bien vécu les trips dans mon ensemble, quand je vois les autres, je m'en suis globalement bien sorti. Mais le fait est que en faisant le vide, je suis forcé de constater qu'au fur et à mesure des trips, mes pensées devenaient de plus en plus étranges, sorties de leur contexte, ne s'accordaient plus vraiment avec la réalité des choses. Le Trip dans lequel j'ai exploré ma deuxiéme matrice périnatale de manière extrêmement violente a été en fait un véritable message : " Arthur, qu'est-ce que tu fais, pourquoi tu bloques, pourquoi t'assumes pas, on est tous pareils, on a tous nos qualités nos défauts, construits toi arthur, aies ta propre personnalité, aies ta propre volonté, accepte le mal que tu développes des fois, vie avec et réalise tes envies, accepte cette confrontation violente avec le monde extérieur que tu vis depuis que t'es né, c'est naturel, c'est humain " .
C'est le ressenti que je développais tous les jours après ce trip violent mais que je n'arrivais pas encore à définir, c'est très dur de mettre le doigt logiquement sur un ressenti, dire : " mais oui c'est ça ! " et être profondément convaincu que c'est la vérité.
Avant hier soir, j'étais avec mon ami S. et il se trouve qu'on s'est mis à parler de DXM ... On a en fait créé une hypothèse nous-même : Si le DXM nous change toute notre perception, est-ce justement les fortes doses qui nous feront vivre les meilleurs trips ? puisque on arrive suite à des chocs émotionnels liés aux trips intenses à des raisonnements, puisque ces trips nous forcent à faire un cheminement mental précis, pourquoi on ne s'en rappellerait pas ? Et si on utilisait des très faibles doses et qu'on s'envolerait par nous même ? On connait le chemin, on l'a déjà emprunté de nombreuses fois, c'est en nous, notre esprit s'en souvient.
Cette hypothèse de tripper avec une dose qui en principe ne nous ferait pas tripper se tenait pour nous, et ça se retranscrivait en nous : " quand on veut, on peut"
On a donc ressorti ces vieilles boites de P* . J'ai pris uniquement 7 cachets, et lui 9 .
On a mis nos musiques qui éveillait en nous le plus intensément nos émotions,
On s'est allongé. Dans l'obscurité. Et on a commençait notre trip.
Je vais parler uniquement à présent de moi-même, car je ne peux à partir de ce moment pas réellement prendre en compte le fait de tripper avec cette personne, mais plutôt faire ressortir l'introspection de moi-même.
J'étais donc là, allongé dans une position confortable, les yeux fermés, je me concentrais pas, je ne pensais justement à rien. J'écoutais profondémment la musique. J'ai beaucoup joué avec , vous voyez surement, les "petites couleurs", "petites formes" que l'on apperçoit yeux fermés avant de se mettre à rêver, je les observais intensément, j'arrivais parfois à regarder au centre de ses formes, pour partir au centre d'elles. En bref, je plongeais totalement libéré, doucement, très calmement au milieu de mes pensées, comme si je coulais doucement au fond d'un bassin d'eau chaude et que je pouvais respirer. J'entendais l'intensité de ma respiration, je sentais le poids lourd de mon corps...
Je ne sais pas comment ca se passait pour S. mais j'étais sûr qu'il faisait la même chose que moi .
environ 1 heure comme ça. Et là ... surprise... Le réveil ... dans un rêve .
On se sentait reposé, et on retrouvait les effets du dextrometorphane autour de nous : Petits points de couleurs qui se baladent gentilment sur les murs, les sols, au rythme de la musique, cette sensation de légereté, et surtout cette paix intérieure ... S. , pour la première fois depuis très longtemps, n'a pas vomi ces pilules qui le dégoutent juste en le voyant, juste le bruit que l'on fait en sortant les cachets lui donne envie de vomir, et pourtant, la rien, même pas de dégout.
On se lève, on sort de l'appartement, on va se caler dans le couloir des cabines de douches de notre étage de la résidence étudiante. On avait un très bon ressenti par rapport à ce couloir, même si la musique n'était pas présente. Et là, le rêve ...
" Arthur : Alors, on est pas bien là ?
S . : Si ... la dernière fois, j'ai pris 25 cachetons, et j'ai pas trippé, parce que je ne le voulais pas vraiment, et que je ne savais pas le faire .
A : On a traversé beaucoup d'épreuves, S., mais on y est arrivé : on avait oublié comment tripper. Le trip, c'est pas la drogue : c'est nous . "
Beaucoup de réflexions profondes, et à la fois guidées tout tout doucement, en chuchotant tout doucement dans le silence de notre rêve, beaucoup de discussions très personnelles, on avait en fait tout simplement réussi à effacer la parfaite totalité de nos barrières mentales, et nos esprits parlaient eux mêmes.
" Arthur : en fait sous trip on est un peu comme des schyzophrenes... genre moi c'est charles et toi c'est Roger ^^ mais des schyzophrenes qui s'entendent bien !
S. : Oui, c'est l'amitié !"
" Arthur : On sait que les hallucinogènes nous ont changé, dans la vie de tous les jours on ne voit plus les choses de la même façon, mais ce n'est pas grave, faut pas se le cacher, on le sait, c'est là, en nous, on peut faire notre vie en sentant tout ça de manière tout à fait naturelle, ça nous empêche pas de faire les choses.
S . : Oui ... c'est ça ... Oui... "
On a passé 2h30-3h, dans un couloir le plus banal qui puisse exister, et on était au paradis... ça ressemblait vraiment au nirvana ... J'ai eu à deux reprises des débuts de contractions au pieds, que j'avais ressenti auparavant pendant mon bad du palier 3... Je me suis dit à ce moment là le raisonnement que j'ai tenu au début :" Arthur, qu'est-ce que tu fais, pourquoi tu bloques, pourquoi t'assumes pas, on est tous pareils, on a tous nos qualités nos défauts, construits toi arthur, aies ta propre personnalité, aies ta propre volonté, accepte le mal que tu développes des fois, vie avec et réalise tes envies, accepte cette confrontation violente avec le monde extérieur que tu vis depuis que t'es né, c'est naturel, c'est humain " .
J'étais vraiment en paix totale avec moi-même, j'acceptais tout de moi, qualités, défauts, pulsions bonnes ou mauvaises...
J'avais exactement le même effet que pendant mon bad, mais je l'approcherai totalement changé : un flot inimaginable de pensées, pulsions, souvenirs, s'emparaient de moi, je me voyais comme Jésus portant la croix de tous les péchés sur son dos même si je suis pas croyant, et j'acceptais cette métaphore : la croix était alors plus légère qu'une plume, parceque je le voulais.
J'en ai ensuite déduit que en excerçant son esprit, il suffisait juste d'aider à faire vibrer une corde en nous en prenant le dxm à petite dose, et que cette petite vibration suffisait pour permettre à notre esprit de la faire vibrer de plus en plus, et, par la volonté, l'imagination, de composer notre propre mélodie ... Ce qui a rendu le plus beau rêve éveillé que l'on aie fait .
On avait l'immense soulagement de trouver un raisonnement qui pour une fois était parfaitement logique avec notre propre réalité, qu'on n'était pas des drogués, on était finalement juste de grands rêveurs...
Je passe tout le reste du trip dans ce couloir ( on a pas vu le temps passer aussi vite, vraiment on n'a jamais senti passer un trip si rapidement, on en voulait encore ). On était en descente. Là on décide de sortir, et de terminer notre rêve dans un ballade nocturne urbaine. C'était aussi génial que dans notre couloir, on était heureux de parcourir cette société qui nous a forgé, on ne ressentait pas le coté " antisocial révolutionnaire" on comprenait la bonne volonté de l'homme d'avoir créé ce monde lui-même, on se disait que après tout, c'est l'intention qui compte, on s'est balladé dans des chantiers abandonnés comme si on on traversait un champ plein de jolis lapins, une cité un peu glauque où on s'est dit " OHOHOH mais c'est trop bien ici ! Ouais on va s'assoir et fumer des clopes !" On savait qu'il y avait peu de chances pour que quelque chose de mauvais nous arrive a cette heure ci ... presque aucune voiture, pratiquement personne ... et on partait dans un pur délire positif, on aimait la vie ... on a profité en gros d'une profonde inspiration spirituelle dans notre fameux couloir, et on a fêté ça joyeusement dans notre ballade ( dans laquelle on avait aucune idée de où on allait, où on était, on aimait se perdre ). On a profité pleinement du trip , on a réappris à en profiter, mais en mieux grâce à nos expériences d'avant, bonnes comme mauvaises...
On avait tout compris... on s'est réveillé le lendemain chez lui et on a repris contact très facilement avec notre réalité ... mais on se rappelait de tout, et ça, ça a profondément tout changé ... en bien ... on avais compris le DXM... à notre manière. Et on était heureux.
Je suis heureux si vous avez lu la totalité de mon poste, que j'ai rédigé avec le plus d'ouverture d'esprit possible pour vous faire ressentir ces intenses moments qui font partie des plus beaux que l'on aura passé ensemble. Et je suis sûr que beaucoup pourront s'en inspirer, pas forcément pour le DXM mais pour beaucoup de choses, c'est ça le plus important.
Encore une fois, on a réussi notamment grâce au partage qui est réalisé sur ce forum, je recommande chaudement d'utiliser pleinement cet outil.
Je vous salue bien sincèrement à tous et vous remercie de votre attention
Un grand rêveur
PS : Styloplume j'ai étudié la théorie des matrices périnatales sérieusement et c'est grâce à toi je t'en remercie.