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Neurotransmetteur
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Salut les drogués,
Je voulait raconter ma soirée d'hier, qui a été mon premier contact avec les psychédéliques. En gros, c'était vraiment cool - et ça m'a fait réfléchir sur certains trucs et sur ce que je recherchais exactement dans ce genre de soirée. Ça n'a pas été la grosse claque auquelle je m'attendais, mais j'ai bien perçu le potentiel psychédélique du machin
J'avais retrouvé un pote (G) un peu plus tôt avec dans l'idée d'aller visiter un terrain vague, le lieu d'un ancien hôpital...
Bon, le projet est tombé à l'eau, vu qu'on s'est surtout retrouvé dans mon canapé à écouter de la musique. C'est là qu'on s'est avalé un demi-carton chacun - un quart d'abord, puis un autre quart une heure après. J'avais choppé ça sur le darknet, et le vendeur avait l'air de dire qu'il était particulièrement fort - 300µg (soit disant, mais à la réflexion, j'y crois pas trop).
On a assez vite ressenti des effets bizarres, surtout au niveau mental. Une sensation dans la bouche, les idées qui défilent et une grosse impression d'étrangeté, une envie de danser,... et surtout pleins de bons fou-rires sur des idées totalement spéciales
Mais en même temps, j'avais l'esprit clair et je savais parler normalement - d'ailleurs, j'ai eu aucun soucis pour communiquer avec des potes sobres, ce qui n'est pas le cas quand je fume un bon gros joints, par exemple. Donc, on a tout simplement écouté des sons sympas, des vidéos youtube totalement décalées du style "La congolexicomatisation des lois du marché d'Eddy Malou", bu quelque bonnes bières et rigolé sur pleins de trucs. En gros, je comparerais vraiment ça (à la dose où on l'a prise, c'est à dire pas énorme) à une soirée en ayant fumé - mais dans le sens où on avait l'aspect psyché du cannabis sans avoir les effets stone / pesant / ... (et avec un je-ne-sais-quoi en plus).
[video=youtube;zLBwxTpHuog]
Oui mais maintenant, à ces moments là, il y a la relaxation comme tel. Quand on parle de relaxation, c'est les 5 sens qui doivent tourner. Nous avons affaire même à ce qu'on appelle l'upensmie qui doit être éventualiste sous cet angle là. C'est clair. Quand on parle du roller, c'est, c'est faire allusion à informatiser les sens dynamiciels vers l'humanisme. Je vous en prie.
Par contre, on a eu une discussion intéressante avec G. Je crois qu'on était tout les deux un petit peu déçu de ne pas se retrouver dans le monde des bisounours psychédéliques pleins de hippies, de ne pas voir d'éléphants roses et que nos mains ne se transforment pas en serres ou je ne sais quoi. On regardait une vidéos d'oasis avec cette imagerie psychédélique (Oasis - Champagne Supernova - YouTube) et mon pote a eu une réflexion qui n'était pas conne. Il a dit que tout ça, c'était jamais que de l'imagerie (bon, notre discours était un peu plus décousu quand on en a parlé, mais ça reviens à ça
). En gros, on nous "vend" cette imagerie psychédélique, mais ça n'est pas la réalité. La réalité, c'est que le produit n'est jamais ... qu'un produit, et que c'était la personne qui créait son expérience (d'ailleurs, je suis intimement convaincu que la réalité psychologique des gens est à prendre en compte, de façon générale).
Mais bon, on a pas eu d'hallucinations - pas de couleurs qui changent, pasp de déformations, juste un trip mental, joyeux et marrant. Le moment où ça s'est le plus rapproché des hallu, c'était en regardant cette vidéo (Eddy Malou est de retour - Le Savant Congolais - YouTube)... on a passé deux heures à se demander si les déformations qu'on voyait dans la vidéo étaient *dans* la vidéo ou si c'était le LSD
. Vu que nos potes nous harcelaient pour qu'on vienne à un truc en ville - le genre de machin où on se retrouve coincé dans une foule méga-dense parce que toute la ville y va, on a fini par bouger (quatre heure après la prise, je dirait). Il pleuvait sur mes lunettes, les feux rouges et les lampadaires oranges se reflétait sur le sol, sur les voitures, sur la rivière et j'ai trouvé ça juste magnifique. En marchant vers la ville, on est passé totalement par hasard devant la caserne - et de toute évidence, vu l'aspect des gens qui traînaient devant, il y allait avoir une soirée cool. De fait, on a demandé à deux charmantes jeunes filles ce qui se passait. Il s'est avéré qu'il y avait du reggae/ragga au programme, un petit groupe sympa que j'avais déjà vu à Dour.
[video=youtube;U3kblKcXI2Q]
On est d'abord allé un petit peu plus loin, au bord de la rivière, regarder le feu d'artifice. Un ami m'a appelé pour me parler des meufs qu'il avait abordé (oui, j'ai un ami intenable qui aborde une dizaine de filles par soirée). Je lui ai demandé de me passer une autre pote - je savais qu'elle allait tirer les autres pour venir voir Atomic Spliff, elle est fan. Mes potes se ramenaient tous, j'était avec une bonne bière spéciale, à coté de mon meilleur pote, en train de tripper mais en restant méga sociable, à parler à des filles que je ne connaissaient ni d'Éve ni d'Adam, et je regardait un feu d'artifice avant d'aller à un bon concert. Je me suis rendu compte que ma vie était quand même vachement cool! J'ai dansé, et je dansait avec la même liberté que saoul ou défoncé - mais en sachant exactement ce que je faisait. Je raconterais pas le reste - on a été au concert, on a passé des bons moments entre potes, à rigoler, à parler de pleins de trucs, on a fini dans les bars bruyants - où j'ai commencé à me faire chier, parce que ma voix était cassée et que se faire comprendre avec une extinction de voix, c'est difficile
.
Le dernier incident de la soirée m'a fait un peu bader quand même : vers 5 ou 6 heures, G est parti en bad (lui qui n’arrêtait pas de dire qu'il était déçu de l'acide, il était d'un autre avis ce matin). Il est devenu tout stressé, avait l'air de passer un mauvais moment, il nous demandait toute les deux minutes si "on l'entendait?". Selon ses propres dires, "j'était comme dans pleins de dimensions en même temps en j'arrivait pas à savoir laquelle était réelle". Donc je l'ai ramené chez moi calmement, je m’inquiétait pour lui. Mais bon, je suppose que ce genre de bad, ça arrive et ça passe. Donc, en synthèse, le LSD, c'est réellement sympa - je retient qu'une demi-dose, c'est assez pour un trip sociable et mental, sans effets secondaires ni l'effet stone du joint. J'essaierais avec une dose plus forte la prochaine fois - d'autant que ça serais chez moi, posé avec une fille que j'aime bien, d'ici un mois et des poussières, histoire d'espacer les prises. J'espère que ce récit ne vous a pas ennuyé
Je voulait raconter ma soirée d'hier, qui a été mon premier contact avec les psychédéliques. En gros, c'était vraiment cool - et ça m'a fait réfléchir sur certains trucs et sur ce que je recherchais exactement dans ce genre de soirée. Ça n'a pas été la grosse claque auquelle je m'attendais, mais j'ai bien perçu le potentiel psychédélique du machin

Bon, le projet est tombé à l'eau, vu qu'on s'est surtout retrouvé dans mon canapé à écouter de la musique. C'est là qu'on s'est avalé un demi-carton chacun - un quart d'abord, puis un autre quart une heure après. J'avais choppé ça sur le darknet, et le vendeur avait l'air de dire qu'il était particulièrement fort - 300µg (soit disant, mais à la réflexion, j'y crois pas trop).
On a assez vite ressenti des effets bizarres, surtout au niveau mental. Une sensation dans la bouche, les idées qui défilent et une grosse impression d'étrangeté, une envie de danser,... et surtout pleins de bons fou-rires sur des idées totalement spéciales

Mais en même temps, j'avais l'esprit clair et je savais parler normalement - d'ailleurs, j'ai eu aucun soucis pour communiquer avec des potes sobres, ce qui n'est pas le cas quand je fume un bon gros joints, par exemple. Donc, on a tout simplement écouté des sons sympas, des vidéos youtube totalement décalées du style "La congolexicomatisation des lois du marché d'Eddy Malou", bu quelque bonnes bières et rigolé sur pleins de trucs. En gros, je comparerais vraiment ça (à la dose où on l'a prise, c'est à dire pas énorme) à une soirée en ayant fumé - mais dans le sens où on avait l'aspect psyché du cannabis sans avoir les effets stone / pesant / ... (et avec un je-ne-sais-quoi en plus).
[video=youtube;zLBwxTpHuog]
Oui mais maintenant, à ces moments là, il y a la relaxation comme tel. Quand on parle de relaxation, c'est les 5 sens qui doivent tourner. Nous avons affaire même à ce qu'on appelle l'upensmie qui doit être éventualiste sous cet angle là. C'est clair. Quand on parle du roller, c'est, c'est faire allusion à informatiser les sens dynamiciels vers l'humanisme. Je vous en prie.
Par contre, on a eu une discussion intéressante avec G. Je crois qu'on était tout les deux un petit peu déçu de ne pas se retrouver dans le monde des bisounours psychédéliques pleins de hippies, de ne pas voir d'éléphants roses et que nos mains ne se transforment pas en serres ou je ne sais quoi. On regardait une vidéos d'oasis avec cette imagerie psychédélique (Oasis - Champagne Supernova - YouTube) et mon pote a eu une réflexion qui n'était pas conne. Il a dit que tout ça, c'était jamais que de l'imagerie (bon, notre discours était un peu plus décousu quand on en a parlé, mais ça reviens à ça

Mais bon, on a pas eu d'hallucinations - pas de couleurs qui changent, pasp de déformations, juste un trip mental, joyeux et marrant. Le moment où ça s'est le plus rapproché des hallu, c'était en regardant cette vidéo (Eddy Malou est de retour - Le Savant Congolais - YouTube)... on a passé deux heures à se demander si les déformations qu'on voyait dans la vidéo étaient *dans* la vidéo ou si c'était le LSD

[video=youtube;U3kblKcXI2Q]
On est d'abord allé un petit peu plus loin, au bord de la rivière, regarder le feu d'artifice. Un ami m'a appelé pour me parler des meufs qu'il avait abordé (oui, j'ai un ami intenable qui aborde une dizaine de filles par soirée). Je lui ai demandé de me passer une autre pote - je savais qu'elle allait tirer les autres pour venir voir Atomic Spliff, elle est fan. Mes potes se ramenaient tous, j'était avec une bonne bière spéciale, à coté de mon meilleur pote, en train de tripper mais en restant méga sociable, à parler à des filles que je ne connaissaient ni d'Éve ni d'Adam, et je regardait un feu d'artifice avant d'aller à un bon concert. Je me suis rendu compte que ma vie était quand même vachement cool! J'ai dansé, et je dansait avec la même liberté que saoul ou défoncé - mais en sachant exactement ce que je faisait. Je raconterais pas le reste - on a été au concert, on a passé des bons moments entre potes, à rigoler, à parler de pleins de trucs, on a fini dans les bars bruyants - où j'ai commencé à me faire chier, parce que ma voix était cassée et que se faire comprendre avec une extinction de voix, c'est difficile

Le dernier incident de la soirée m'a fait un peu bader quand même : vers 5 ou 6 heures, G est parti en bad (lui qui n’arrêtait pas de dire qu'il était déçu de l'acide, il était d'un autre avis ce matin). Il est devenu tout stressé, avait l'air de passer un mauvais moment, il nous demandait toute les deux minutes si "on l'entendait?". Selon ses propres dires, "j'était comme dans pleins de dimensions en même temps en j'arrivait pas à savoir laquelle était réelle". Donc je l'ai ramené chez moi calmement, je m’inquiétait pour lui. Mais bon, je suppose que ce genre de bad, ça arrive et ça passe. Donc, en synthèse, le LSD, c'est réellement sympa - je retient qu'une demi-dose, c'est assez pour un trip sociable et mental, sans effets secondaires ni l'effet stone du joint. J'essaierais avec une dose plus forte la prochaine fois - d'autant que ça serais chez moi, posé avec une fille que j'aime bien, d'ici un mois et des poussières, histoire d'espacer les prises. J'espère que ce récit ne vous a pas ennuyé
