Bonjour à tous, j'aurais voulu apporter les croissants mais je n'ai trouvé qu'un pavé gluant et informe !
2 verres à Whisky contenant chacun 20 grammes de mexicains émincés qui baignent dans une mare de citron….visqueux, peu ragoutant, on trinque, mon p’tit frère à eu son bac pro hôtellerie/restauration aujourd’hui.
22h30, c’est vraiment dégelasse, je manque de vomir à plusieurs reprises. Les verres se vident tant bien que mal, je lance le « on a fait une belle connerie » traditionnel et on fonce se caler dans le jardin en attendant le décollage.
Le soleil se couche, dans le ciel encore bleu, deux trois nuages roses pâles, on peut déjà apercevoir une poignée d’étoiles, ma moitié croit même reconnaitre une constellation… Bref ça monte plutôt vite, mes jambes se mettent à trembler, faut qu’on bouge, vite.
A peine arrivés sur la route, une pomme de pin vient rouler à mes pieds, je la ramasse, elle est parfaitement lisse, une très belle pièce, hop c’est dans la poche, nous voilà partis.
On est bizarrement confus, impossible de finir nos phrases, le paysage nous appelle : tout est étrangement petit, j’ai l’impression de pouvoir enjamber les portails, pas envie de le faire c’est tout
, les arbres ont un aspect très plastique, mais ça c’est déjà vu, on passe notre chemin.
Arrive une entreprise de pompes funèbres, le bâtiment ressemble à un saloon type western, fun, on s’approche façon cowboys mais comme souvent, vu de près, c’est moins sympa !
En revanche y’a 3-4 pierres tombales exposées sur le côté du bloc, comme une vitrine, il faut donc choisir. Je remarque un emplacement vide au milieu, juste de la terre brune et un ensemble végétatif composé de fleurs sauvages et de mauvaises herbes, c’est elle ma tombe, bien moins prétentieuse que les grosses plaques marbrées qui l’entourent, parfaite, combien ça coûte ?
Sans transition, mon reuf’ à besoin de bouger, logique, le vent pousse dans notre dos. On passe devant une rangée d’arbres plats, puis carrés, je suis effrayé par un paquet de « lianes » venues du ciel… ça craint ! Et voilà une côte, l’ascension est plus que rude, je me sens très lourd tandis que lui « n’y arrivera jamais »et pourtant nous voilà au sommet ! Dans un soupir conjoint, on s’écroule sur la route, il est temps d’allumer une clope…. « Tu crois que les champignons ont fait effet ? » « Sans déconner, ça pue les mexicains…. Bwaaahhh blague je suis trop perché ». Instant agréable, belle complicité.
Je me relève et aperçoit des marches, merde pourquoi monter la côte à l’arrache alors qu’il y a des marches ? Prise d’élan, je tape un sprint et dévale l’escalier à toute vitesse. Ca y est je m’envole, mes pieds sont légers… c’est si bon ! Mais arrivé en bas, j’en ai gros sur les amortisseurs, je m’assois sur le trottoir et fait coucou à l’autre drogué perché tout la haut. Il à l’air bien, c’est cool ce soir, putain il a eu son bac le gars, je n’aurais pas du fumer avant de faire ça, j’ai soif, j’ai soif !!
Petit crochet par la baraque, je sens l’eau couler en moi, tellement fraîche, ça va mieux, retour dans le jardin, ma moitié à des hallus de dingue, ses yeux ont un « effet loupe », les couleurs sont superbes, visuellement son meilleurs trip ! Le salaud, je suis jaloux, je me déglingue la gorge à grand renfort de Pulco et m’allonge sur l’herbe humide. Des étoiles de partout, bizarre en banlieue parisienne… elles se détachent du ciel, je les vois à portée de main, j’en attrape une, deux, trois, même pas peur, je suis omnipotent !
Et c’est reparti, je lance Ghinzu-Blow, c’est magique, mes pieds frappent le sol en rythme tandis que mon corps virevolte, je tournoie, saute,danse, mes bras se mettent à imiter l’avion, je jette un œil sur mon ombre, ce soir j’ai décidé de planner.
Pour lui c’est de plus en plus visuel, « tout est cubique », « les voitures sont minuscules », « je suis comme le p’tit chat dans Shrek 2 ! ». Il devient félin tout court, après la vision-loupe, son ouïe s’affine, il kiffe les odeurs, les fleurs, les arbres, beurk ça sent la tise ici…quoi que ce n’est pas si désagréable.
On arrive dans un quartier résidentiel, « le monde jaune », les maisons sont toutes les mêmes, jaunes fluo, ça fait très aseptisé, jardins à la con, façades à la con, putain de monospaces craignos, y’en à partout, « si j’deviens comme ça, tue moi sans sourciller, j’te remercierais plus tard » « Pas de problème fréro » ça nous fait délirer un p’tit moment puis s’en va…
Nous voilà dans une petite ruelle très étroite, coincée entre deux murs sur lesquelles des gamins ont taggués partout les noms de leurs meilleurs copains « 5e4 en Force », « j’te kiffeeeeeee ma louloutte bisou bisou bisou » l’ensemble est très joli à regarder, on s’y installe, pause clope, merde y’a un gland qui a écrit « allez Lyon », ICI C’est Paris, Ouaicheuh (on est des footeux à deux balle, carrément, j’assume)
Et hop on retourne à la côte de tout à l’heure, y’avais des batiments en chantier, on y fait un tour, les gens vont avoir une superbe terrasse, elle surplombe la ville entière, les lumières sont magnifiques, envie de prendre de la hauteur, j’escalade une colonne et me voilà droit comme un « i » à taper des poses pour faire le malin.
« Arrête de jouer à Peter Pan, t’es dangereux ! Putain c’est ça qui craint avec les champis ! » J’obéis, m’en fout j’ai la photo et puis je ne vais pas crever dans une chute de deux mètres de haut…vexé, je suis vexé.
Pour finir, on se pose contre un « portail-mur », concept indescriptible, et c’est parti pour une longue phase introspection…
Retour, maison, Pulco, descente, mal aux reins, au dos, partout, ça fait du bien, ça fait toujours du bien ! Musique, dodo… ou pas, me voilà !
2 verres à Whisky contenant chacun 20 grammes de mexicains émincés qui baignent dans une mare de citron….visqueux, peu ragoutant, on trinque, mon p’tit frère à eu son bac pro hôtellerie/restauration aujourd’hui.
22h30, c’est vraiment dégelasse, je manque de vomir à plusieurs reprises. Les verres se vident tant bien que mal, je lance le « on a fait une belle connerie » traditionnel et on fonce se caler dans le jardin en attendant le décollage.
Le soleil se couche, dans le ciel encore bleu, deux trois nuages roses pâles, on peut déjà apercevoir une poignée d’étoiles, ma moitié croit même reconnaitre une constellation… Bref ça monte plutôt vite, mes jambes se mettent à trembler, faut qu’on bouge, vite.
A peine arrivés sur la route, une pomme de pin vient rouler à mes pieds, je la ramasse, elle est parfaitement lisse, une très belle pièce, hop c’est dans la poche, nous voilà partis.
On est bizarrement confus, impossible de finir nos phrases, le paysage nous appelle : tout est étrangement petit, j’ai l’impression de pouvoir enjamber les portails, pas envie de le faire c’est tout
, les arbres ont un aspect très plastique, mais ça c’est déjà vu, on passe notre chemin. Arrive une entreprise de pompes funèbres, le bâtiment ressemble à un saloon type western, fun, on s’approche façon cowboys mais comme souvent, vu de près, c’est moins sympa !
En revanche y’a 3-4 pierres tombales exposées sur le côté du bloc, comme une vitrine, il faut donc choisir. Je remarque un emplacement vide au milieu, juste de la terre brune et un ensemble végétatif composé de fleurs sauvages et de mauvaises herbes, c’est elle ma tombe, bien moins prétentieuse que les grosses plaques marbrées qui l’entourent, parfaite, combien ça coûte ?
Sans transition, mon reuf’ à besoin de bouger, logique, le vent pousse dans notre dos. On passe devant une rangée d’arbres plats, puis carrés, je suis effrayé par un paquet de « lianes » venues du ciel… ça craint ! Et voilà une côte, l’ascension est plus que rude, je me sens très lourd tandis que lui « n’y arrivera jamais »et pourtant nous voilà au sommet ! Dans un soupir conjoint, on s’écroule sur la route, il est temps d’allumer une clope…. « Tu crois que les champignons ont fait effet ? » « Sans déconner, ça pue les mexicains…. Bwaaahhh blague je suis trop perché ». Instant agréable, belle complicité.
Je me relève et aperçoit des marches, merde pourquoi monter la côte à l’arrache alors qu’il y a des marches ? Prise d’élan, je tape un sprint et dévale l’escalier à toute vitesse. Ca y est je m’envole, mes pieds sont légers… c’est si bon ! Mais arrivé en bas, j’en ai gros sur les amortisseurs, je m’assois sur le trottoir et fait coucou à l’autre drogué perché tout la haut. Il à l’air bien, c’est cool ce soir, putain il a eu son bac le gars, je n’aurais pas du fumer avant de faire ça, j’ai soif, j’ai soif !!
Petit crochet par la baraque, je sens l’eau couler en moi, tellement fraîche, ça va mieux, retour dans le jardin, ma moitié à des hallus de dingue, ses yeux ont un « effet loupe », les couleurs sont superbes, visuellement son meilleurs trip ! Le salaud, je suis jaloux, je me déglingue la gorge à grand renfort de Pulco et m’allonge sur l’herbe humide. Des étoiles de partout, bizarre en banlieue parisienne… elles se détachent du ciel, je les vois à portée de main, j’en attrape une, deux, trois, même pas peur, je suis omnipotent !
Et c’est reparti, je lance Ghinzu-Blow, c’est magique, mes pieds frappent le sol en rythme tandis que mon corps virevolte, je tournoie, saute,danse, mes bras se mettent à imiter l’avion, je jette un œil sur mon ombre, ce soir j’ai décidé de planner.
Pour lui c’est de plus en plus visuel, « tout est cubique », « les voitures sont minuscules », « je suis comme le p’tit chat dans Shrek 2 ! ». Il devient félin tout court, après la vision-loupe, son ouïe s’affine, il kiffe les odeurs, les fleurs, les arbres, beurk ça sent la tise ici…quoi que ce n’est pas si désagréable.
On arrive dans un quartier résidentiel, « le monde jaune », les maisons sont toutes les mêmes, jaunes fluo, ça fait très aseptisé, jardins à la con, façades à la con, putain de monospaces craignos, y’en à partout, « si j’deviens comme ça, tue moi sans sourciller, j’te remercierais plus tard » « Pas de problème fréro » ça nous fait délirer un p’tit moment puis s’en va…
Nous voilà dans une petite ruelle très étroite, coincée entre deux murs sur lesquelles des gamins ont taggués partout les noms de leurs meilleurs copains « 5e4 en Force », « j’te kiffeeeeeee ma louloutte bisou bisou bisou » l’ensemble est très joli à regarder, on s’y installe, pause clope, merde y’a un gland qui a écrit « allez Lyon », ICI C’est Paris, Ouaicheuh (on est des footeux à deux balle, carrément, j’assume
) Et hop on retourne à la côte de tout à l’heure, y’avais des batiments en chantier, on y fait un tour, les gens vont avoir une superbe terrasse, elle surplombe la ville entière, les lumières sont magnifiques, envie de prendre de la hauteur, j’escalade une colonne et me voilà droit comme un « i » à taper des poses pour faire le malin.
« Arrête de jouer à Peter Pan, t’es dangereux ! Putain c’est ça qui craint avec les champis ! » J’obéis, m’en fout j’ai la photo et puis je ne vais pas crever dans une chute de deux mètres de haut…vexé, je suis vexé.
Pour finir, on se pose contre un « portail-mur », concept indescriptible, et c’est parti pour une longue phase introspection…
Retour, maison, Pulco, descente, mal aux reins, au dos, partout, ça fait du bien, ça fait toujours du bien ! Musique, dodo… ou pas, me voilà !