PinkieDeL
Holofractale de l'hypervérité
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- 21/8/10
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Lieu : festival world people
18 Juillet 2010
Quantité : mdma : 500mg / lsd : 4 buvard + 1 goute
Etat de fatigue : avancé…
Pour bien comprendre ce TR il faut avoir lu celui d’avant ouverture des chakra qui a eu lieu deux semaine avant celui-ci et ce passe avec les même personnes (donc set & setting toujours nikel)
Apres un vendredi déjà bien chargé et quelques heures sommeil le samedi dans l’après-midi, toute la petite bande me réveil sur le coup des 23h (le samedi soir donc), on s’habille chaudement car la nuit s’annonce déjà bien fraiche et surtout très très longue.
Une petite bière avant de quitter les toiles de tente, un petit punch maison que nous a concocté J pour l’occasion et nous voila partit sur la longue route chaotique (oui bon pour le « longue » j’abuse un peu, on était a max 1km du dance-floor…).
Arrivé sur le coin du festi, un petit tour au stand pour les bonsoirs traditionnel et un petit tour par le stand de crêpe pour une « jambon fromage » (tout compte fait une deuxième s’imposera quelques minutes âpres mais je m’égare)…
Une bière de plus et quelques gorgé de punch plus tard, le corps enfin réchauffé par toute ces bonne calories la soirée commence, il est minuit et on a fini nos petit rituel de petit vieux, on peut se lâcher sans limites (âpres le set & setting, le nouveau concept du food & drinking …).
0h00 1er para mdma : pour évité de me répéter, chaque pochon fait en moyenne 90mg (pour mon 85k c’est pas trop mal et ca évite d’avoir le ventre retourné) donc 1 para toute les 1h30 environ (2h30 en début de soirée puis 1h d’écart au petit matin pour le dernier).
La musique est bien mais J et E ne la trouve pas a leur gout, trop full-on, faut dire qu’a 2h du mat on est habitué a avoir du gros dark… enfin moi ca me change, j’adore la full-on et ca ne les empêche pas de danser quand même avec le sourire.
3h00 : 1er ¼ de trip, oui c’est peu mais j’aime vraiment pas les monté d’acide en soirée quand elle sont trop violente donc j’y vais mollo pour mètre mon esprit en confiance, surtout que la md fait son « petit effet » . J et D décide de se partager ½ carton dans le reste de la bouteille de rhum, quand a E il en est déjà a son 3eme donc plus besoin de lui demander son avis sur le gout du rhum tellement il rigole pour un rien.
Bref la soirée se passe comme presque toutes nos soirées, entre bonne humeur, bières et grosses montées…
Vers 6h âpres une balade avec E nous recroisons J et D en train de manger une crêpes… enfin manger, la bouteille est vide et ils sont complètement explosé de rire mais ils décident d’aller se coucher pour profiter du dimanche soir. Nous restons donc avec E à danser.
Le soleil se lève et commence à me réchauffé le dos… hum c’est divin, les couleurs de la déco sont sublime et le sourire de tous ces gens autour de moi me redonne de l’énergie. E sent la fatigue et part se mètre à l’ abri dans un stand de chai du soleil pour continuer de profiter de la musique.
Quant a moi je reste devant le son.
Petit bilan rapide a 8h du matin, il me reste 1 para dans la poche j’ai du manger 3 cartons.
Mon esprit est encore complètement opérationnel, j’ai d’ailleurs une bonne discutions avec une amie devant le son même si ma mâchoire à décider de pas s’ouvrir de plus d’un cm pour laisser entrer de la bière… (saleté de md quand même...)
9h00 E part se coucher en me laissant un dernier carton sur la langue et je prends mon dernier para… tant qu’à faire autant en profiter un bon coup et partir faire dodo vers midi…
Je ne fais qu’un avec la musique les gens autours ne sont que bonheur pour mes yeux et chaque regard sur la déco emplis mon esprit de couleurs comme si elle était imprégné d’énergie.
Mais chaque chose a une fin et vers 10h il est temps de redescendre et de me diriger vers ma tente, plus de jambes et la md a stopper ces montées ravageuses pour laisser la place a cet état de plénitude vraiment pas déplaisante (au contraire)…
Et la c’est le drame… Quoi donc, un bad trip, un black hole, un caillou dans ma tong… nooon rien de tout ca… juste un pote qui viens de se réveiller et qui me propose de boire un petit coup de sa « poire du grand père »… bah âpres tout, j’suis plus a ca prés, un petit siège sous me fesses et voila la discutions qui s’installe (à partir de la j’ai perdu le fil des heures désolé)
Note personnelle : il est des fois dans la vie ou on devrai aller se coucher, dire non aux choses qu’on aime, être raisonnable et écouter sa conscience… mais c’est dans ces cas la qu’on se dit… ho est puis zut pourquoi pas… tandis que cette conne de conscience a décider de prendre des vacances…
Apres la gniole du grand père… une petite goute pour faire glisser tout ca, bon évidement y en a jamais qu’une qui tombe de ces petites fioles… mais M a la sympathie (à ma demande) de tremper le doigt dedans pour m’épargner un peu.
La discutions continue et une 3eme personne est arrivé, M est en pleine discutions avec lui. J’entends tout ce qu’ils se disent, j’en ris parfois mais je trouve tout cela distant, voir ennuyeux donc je me détache et ne parle plus.
Une branche de l’autre coté du terrain attire mon attention, avec une simple feuille posée au bout…
De temps en temps un rappel sur terre pour boire un coup de la bouteille de Perrier tendu devant moi (avec la poire), ca m’arrache tellement la gueule que ca me remet sur terre quelques temps mais cette feuille attire mon regard à chaque fois et le bloque sur elle, j’ai donc cherché à comprendre pourquoi cette feuille et pas celle de la branche a coté.
Pendant ce temps là ca parle de voyage en Australie et de moto a coté, je comprends tout ce qu’ils disent mais c’est tellement vide que je n’arrive pas a m’y intéressé…
Et cette feuille la si belle sur sa branche, elle ne bouge presque pas, en temps normal je dois porter des lunettes pour arriver à voir les chiffres d’un bus au bout de la rue. Mais la je peux voir ses nervures je vois même la sève qui coule dans ses fines membranes, je comprends pourquoi elle a pris cette forme a sa naissance et pas une autre, je comprends que tout ce qui entoure cette feuille a été fait pour elle… le ciel est si bleu juste pour qu’elle puisse resplendir de son éclat vert scintillant chaque fois que le vent souffle c’est uniquement pour elle, pour qu’elle puisse prendre le soleil de l’autre coté sans se brulé.
Un claquement de doigt devant mes yeux, on me rappel sur terre. J’hésite entre ouf et bouh mais tout ce que j’arrive à dire c’est : la seul chose qui pourra sauver la terre c’est la trance et les acides… sous le regard amusé des autres évidemment…
Je rebois une petite gorgé, ca crame toujours autant mais ca me rappel que je doit encore rester dans ce plan de la réalité pour faire comprendre pourquoi la feuille a cette forme précise (oui bon des fois j’ai des idées débiles qui traine comme ca…).
La discutions ne m’intéresse plus du tout et je décide d’aller explorer un peu plus ce monde qui me parle tant pour la première fois, je m’excuse auprès des autres et me lève pour une balade. La je me rappel avoir dit « bobo les jambes ca pique… » Histoire d’achever le peu de crédibilité que je devais encore avoir…
Je remonte le chemin qui passe devant nos tente et fait un crochet mais tout le monde dors encore, il fait chaud mais j’ai ma casquette et un poncho pour ne pas me bruler sous ce soleil agressif (a ce moment la on a du me prendre pour un dingue avec ma bouteille d’eau sous mon gros poncho noir). Mais je savais qu’en buvant je ne craignais rien parce que la feuille faisait pareil.
J’arrive a la rivière, j’aimerai bien trouver un endroit a l’ombre seul pour être avec moi-même et continuer cette exploration, je marche donc dedans « un certain temps » (oui ca veux rien dire mais ca a pu durer 10mn comme une heure) mais tut les endroits pour se poser sont déjà remplis et les autres son boueux. Je retourne donc au stand mais je ne retrouve personne et refait demi tour en direction de ma tente pour essayer de me reposer un moment (mon corps n’en pouvais plus et mes jambes tremblai de fatigue).
Bref il fallait que je me pose, ca commençai a devenir trop intense, trop d’information de tout les coté qui arrivai et ces maudites jambes qui voulais plus me porter… et la je tombe sur d’autre amis (2 couple) qui était devant leur tente, je m’invite avec eux, ils ont compris mon état sans que je leur explique et me font une place.
Ils sont en train de parler d’anciens festivals et de leur rencontre, ils sont tout sourire et j’aime bien les écouter parler. A chaque fois j’essaye de me sortir du groupe pour aller me coucher trop d’information arrivent, chaque regard m’envoie des infos : la des feuilles qui pousse sur un certain angle, des fourmis qui rampe sous un arbre, un rayon de soleil qui se reflète… bref c’est un gros bordel dans ma tête donc je reste la à les écouter parler.
Et la je sais pas pourquoi mais la fille en face de moi (me rappellerai de son prénom un jour) commence à narrer ces délires sous acides… et je vous jure je connais personne sur terre qui ne pourrai résister… j’ai rigolé non stop pendant presque 1h…
Si bien que quand ils sont partit dans le son (vers 18h je pense) j’ai pu regagner ma tente l’esprit léger et le sourire aux lèvres.
J me revois revenir et s’étonne de me voir me coucher si tard, me tend un joint pour 2 lattes qui me font tousser (je fume plus depuis février) puis tente de dormir un peu.
Couché dans ma tente j’ai eu des visions kaléidoscopiques les yeux fermé, enfin pas vraiment, ca partait d’une simple tache centrale puis grandissais comme des veines et ca s’étendais de tout les coté pour entrer dedans quand ca avais pris toute ma « vision » (oui les yeux fermé on peut pas trop dire vision mais bon j’ai que ca comme mot). Pour faire un reset de tout ca je devais ouvrir les yeux et ca repartais de plus belle…
Bref âpres 8h de perche totale je me demandais si j’allais redescendre un jour de cet état, je voyais ces images les yeux fermé et je me disais juste : bon et bein si ca doit durer toute ma vie, si je ne peux plus en dormir, faut juste espérer que ca reste toujours aussi beau…
Vers minuit (heure demander aux potes de passage vers les tentes) les visions avais stoppé mais les à-coups de strychnine avais pris le relais … j’ai du réussir à m’endormir réellement vers 4h du mat.
Réveil a 10h en pleine forme, même pas de gueule de bois, juste quelques courbatures aux jambes, retour prévu dans la journée donc passage a la rivière pour un décrassage rapide, un tour au bar pour choper une bouteille d’eau et posé sur la rive les pieds dans l’eau une petite analyse personnelle de cette longue et enrichissante journée.
……
Ce que j’ai vu ne peut pas être qu’une hallu, il doit y avoir quelque chose rattaché à notre monde mais on ne peut pas le voir sans être prêt, et si c’était vraiment des hallu, est-ce que je serai prêt un jour pour les revoir avec une tel intensité, un jour ce flot d’info continu ne va-t-il pas me rendre dingue, est-ce que j’arriverai toujours à canaliser mes pensé pour m’éviter le gros bad…
Info inutile au tr mais que je me dois de rajouter : le jour du départ (lundi) j’ai été revoir la fameuse feuille et bein il y en avait tellement et j’ai jamais retrouvé le bon arbre…
18 Juillet 2010
Quantité : mdma : 500mg / lsd : 4 buvard + 1 goute
Etat de fatigue : avancé…
Pour bien comprendre ce TR il faut avoir lu celui d’avant ouverture des chakra qui a eu lieu deux semaine avant celui-ci et ce passe avec les même personnes (donc set & setting toujours nikel)
Apres un vendredi déjà bien chargé et quelques heures sommeil le samedi dans l’après-midi, toute la petite bande me réveil sur le coup des 23h (le samedi soir donc), on s’habille chaudement car la nuit s’annonce déjà bien fraiche et surtout très très longue.
Une petite bière avant de quitter les toiles de tente, un petit punch maison que nous a concocté J pour l’occasion et nous voila partit sur la longue route chaotique (oui bon pour le « longue » j’abuse un peu, on était a max 1km du dance-floor…).
Arrivé sur le coin du festi, un petit tour au stand pour les bonsoirs traditionnel et un petit tour par le stand de crêpe pour une « jambon fromage » (tout compte fait une deuxième s’imposera quelques minutes âpres mais je m’égare)…
Une bière de plus et quelques gorgé de punch plus tard, le corps enfin réchauffé par toute ces bonne calories la soirée commence, il est minuit et on a fini nos petit rituel de petit vieux, on peut se lâcher sans limites (âpres le set & setting, le nouveau concept du food & drinking …).
0h00 1er para mdma : pour évité de me répéter, chaque pochon fait en moyenne 90mg (pour mon 85k c’est pas trop mal et ca évite d’avoir le ventre retourné) donc 1 para toute les 1h30 environ (2h30 en début de soirée puis 1h d’écart au petit matin pour le dernier).
La musique est bien mais J et E ne la trouve pas a leur gout, trop full-on, faut dire qu’a 2h du mat on est habitué a avoir du gros dark… enfin moi ca me change, j’adore la full-on et ca ne les empêche pas de danser quand même avec le sourire.
3h00 : 1er ¼ de trip, oui c’est peu mais j’aime vraiment pas les monté d’acide en soirée quand elle sont trop violente donc j’y vais mollo pour mètre mon esprit en confiance, surtout que la md fait son « petit effet » . J et D décide de se partager ½ carton dans le reste de la bouteille de rhum, quand a E il en est déjà a son 3eme donc plus besoin de lui demander son avis sur le gout du rhum tellement il rigole pour un rien.
Bref la soirée se passe comme presque toutes nos soirées, entre bonne humeur, bières et grosses montées…
Vers 6h âpres une balade avec E nous recroisons J et D en train de manger une crêpes… enfin manger, la bouteille est vide et ils sont complètement explosé de rire mais ils décident d’aller se coucher pour profiter du dimanche soir. Nous restons donc avec E à danser.
Le soleil se lève et commence à me réchauffé le dos… hum c’est divin, les couleurs de la déco sont sublime et le sourire de tous ces gens autour de moi me redonne de l’énergie. E sent la fatigue et part se mètre à l’ abri dans un stand de chai du soleil pour continuer de profiter de la musique.
Quant a moi je reste devant le son.
Petit bilan rapide a 8h du matin, il me reste 1 para dans la poche j’ai du manger 3 cartons.
Mon esprit est encore complètement opérationnel, j’ai d’ailleurs une bonne discutions avec une amie devant le son même si ma mâchoire à décider de pas s’ouvrir de plus d’un cm pour laisser entrer de la bière… (saleté de md quand même...)
9h00 E part se coucher en me laissant un dernier carton sur la langue et je prends mon dernier para… tant qu’à faire autant en profiter un bon coup et partir faire dodo vers midi…
Je ne fais qu’un avec la musique les gens autours ne sont que bonheur pour mes yeux et chaque regard sur la déco emplis mon esprit de couleurs comme si elle était imprégné d’énergie.
Mais chaque chose a une fin et vers 10h il est temps de redescendre et de me diriger vers ma tente, plus de jambes et la md a stopper ces montées ravageuses pour laisser la place a cet état de plénitude vraiment pas déplaisante (au contraire)…
Et la c’est le drame… Quoi donc, un bad trip, un black hole, un caillou dans ma tong… nooon rien de tout ca… juste un pote qui viens de se réveiller et qui me propose de boire un petit coup de sa « poire du grand père »… bah âpres tout, j’suis plus a ca prés, un petit siège sous me fesses et voila la discutions qui s’installe (à partir de la j’ai perdu le fil des heures désolé)
Note personnelle : il est des fois dans la vie ou on devrai aller se coucher, dire non aux choses qu’on aime, être raisonnable et écouter sa conscience… mais c’est dans ces cas la qu’on se dit… ho est puis zut pourquoi pas… tandis que cette conne de conscience a décider de prendre des vacances…
Apres la gniole du grand père… une petite goute pour faire glisser tout ca, bon évidement y en a jamais qu’une qui tombe de ces petites fioles… mais M a la sympathie (à ma demande) de tremper le doigt dedans pour m’épargner un peu.
La discutions continue et une 3eme personne est arrivé, M est en pleine discutions avec lui. J’entends tout ce qu’ils se disent, j’en ris parfois mais je trouve tout cela distant, voir ennuyeux donc je me détache et ne parle plus.
Une branche de l’autre coté du terrain attire mon attention, avec une simple feuille posée au bout…
De temps en temps un rappel sur terre pour boire un coup de la bouteille de Perrier tendu devant moi (avec la poire), ca m’arrache tellement la gueule que ca me remet sur terre quelques temps mais cette feuille attire mon regard à chaque fois et le bloque sur elle, j’ai donc cherché à comprendre pourquoi cette feuille et pas celle de la branche a coté.
Pendant ce temps là ca parle de voyage en Australie et de moto a coté, je comprends tout ce qu’ils disent mais c’est tellement vide que je n’arrive pas a m’y intéressé…
Et cette feuille la si belle sur sa branche, elle ne bouge presque pas, en temps normal je dois porter des lunettes pour arriver à voir les chiffres d’un bus au bout de la rue. Mais la je peux voir ses nervures je vois même la sève qui coule dans ses fines membranes, je comprends pourquoi elle a pris cette forme a sa naissance et pas une autre, je comprends que tout ce qui entoure cette feuille a été fait pour elle… le ciel est si bleu juste pour qu’elle puisse resplendir de son éclat vert scintillant chaque fois que le vent souffle c’est uniquement pour elle, pour qu’elle puisse prendre le soleil de l’autre coté sans se brulé.
Un claquement de doigt devant mes yeux, on me rappel sur terre. J’hésite entre ouf et bouh mais tout ce que j’arrive à dire c’est : la seul chose qui pourra sauver la terre c’est la trance et les acides… sous le regard amusé des autres évidemment…
Je rebois une petite gorgé, ca crame toujours autant mais ca me rappel que je doit encore rester dans ce plan de la réalité pour faire comprendre pourquoi la feuille a cette forme précise (oui bon des fois j’ai des idées débiles qui traine comme ca…).
La discutions ne m’intéresse plus du tout et je décide d’aller explorer un peu plus ce monde qui me parle tant pour la première fois, je m’excuse auprès des autres et me lève pour une balade. La je me rappel avoir dit « bobo les jambes ca pique… » Histoire d’achever le peu de crédibilité que je devais encore avoir…
Je remonte le chemin qui passe devant nos tente et fait un crochet mais tout le monde dors encore, il fait chaud mais j’ai ma casquette et un poncho pour ne pas me bruler sous ce soleil agressif (a ce moment la on a du me prendre pour un dingue avec ma bouteille d’eau sous mon gros poncho noir). Mais je savais qu’en buvant je ne craignais rien parce que la feuille faisait pareil.
J’arrive a la rivière, j’aimerai bien trouver un endroit a l’ombre seul pour être avec moi-même et continuer cette exploration, je marche donc dedans « un certain temps » (oui ca veux rien dire mais ca a pu durer 10mn comme une heure) mais tut les endroits pour se poser sont déjà remplis et les autres son boueux. Je retourne donc au stand mais je ne retrouve personne et refait demi tour en direction de ma tente pour essayer de me reposer un moment (mon corps n’en pouvais plus et mes jambes tremblai de fatigue).
Bref il fallait que je me pose, ca commençai a devenir trop intense, trop d’information de tout les coté qui arrivai et ces maudites jambes qui voulais plus me porter… et la je tombe sur d’autre amis (2 couple) qui était devant leur tente, je m’invite avec eux, ils ont compris mon état sans que je leur explique et me font une place.
Ils sont en train de parler d’anciens festivals et de leur rencontre, ils sont tout sourire et j’aime bien les écouter parler. A chaque fois j’essaye de me sortir du groupe pour aller me coucher trop d’information arrivent, chaque regard m’envoie des infos : la des feuilles qui pousse sur un certain angle, des fourmis qui rampe sous un arbre, un rayon de soleil qui se reflète… bref c’est un gros bordel dans ma tête donc je reste la à les écouter parler.
Et la je sais pas pourquoi mais la fille en face de moi (me rappellerai de son prénom un jour) commence à narrer ces délires sous acides… et je vous jure je connais personne sur terre qui ne pourrai résister… j’ai rigolé non stop pendant presque 1h…
Si bien que quand ils sont partit dans le son (vers 18h je pense) j’ai pu regagner ma tente l’esprit léger et le sourire aux lèvres.
J me revois revenir et s’étonne de me voir me coucher si tard, me tend un joint pour 2 lattes qui me font tousser (je fume plus depuis février) puis tente de dormir un peu.
Couché dans ma tente j’ai eu des visions kaléidoscopiques les yeux fermé, enfin pas vraiment, ca partait d’une simple tache centrale puis grandissais comme des veines et ca s’étendais de tout les coté pour entrer dedans quand ca avais pris toute ma « vision » (oui les yeux fermé on peut pas trop dire vision mais bon j’ai que ca comme mot). Pour faire un reset de tout ca je devais ouvrir les yeux et ca repartais de plus belle…
Bref âpres 8h de perche totale je me demandais si j’allais redescendre un jour de cet état, je voyais ces images les yeux fermé et je me disais juste : bon et bein si ca doit durer toute ma vie, si je ne peux plus en dormir, faut juste espérer que ca reste toujours aussi beau…
Vers minuit (heure demander aux potes de passage vers les tentes) les visions avais stoppé mais les à-coups de strychnine avais pris le relais … j’ai du réussir à m’endormir réellement vers 4h du mat.
Réveil a 10h en pleine forme, même pas de gueule de bois, juste quelques courbatures aux jambes, retour prévu dans la journée donc passage a la rivière pour un décrassage rapide, un tour au bar pour choper une bouteille d’eau et posé sur la rive les pieds dans l’eau une petite analyse personnelle de cette longue et enrichissante journée.
……
Ce que j’ai vu ne peut pas être qu’une hallu, il doit y avoir quelque chose rattaché à notre monde mais on ne peut pas le voir sans être prêt, et si c’était vraiment des hallu, est-ce que je serai prêt un jour pour les revoir avec une tel intensité, un jour ce flot d’info continu ne va-t-il pas me rendre dingue, est-ce que j’arriverai toujours à canaliser mes pensé pour m’éviter le gros bad…
Info inutile au tr mais que je me dois de rajouter : le jour du départ (lundi) j’ai été revoir la fameuse feuille et bein il y en avait tellement et j’ai jamais retrouvé le bon arbre…
