Sherab
Holofractale de l'hypervérité
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En lisant les derniers sujets sur la première prise de LSD ou sur le choix cornélien entre le LSD et la MDMA, je me suis dis que j'allais vous faire profiter d'un autre de mes bads; ceux qui flippent à en faire et ceux qui en ont faits vont bien rigoler.
Première prise, premier bad. Soirée classique, 17 ans, alcool, mauvaise bière, cannabis, mauvais shit. Je pars avec des "vieux" qui avait le permis, ouah, j'étais content qu'ils m'acceptent, ils avaient au moins 25 ans. Je suis pire que déchiré mais je fais style que je maitrise. On me propose un buvard. A pas peur. Je gobe. Après un trou de 3h... Je me souviens avoir perdu mon Zippo dans la voiture. Ensuite je descend de la voiture. Hein ? Je me réveille un peu. Je commence à percevoir des choses. L'église ? Mais qu'est-ce que je fous là ? Bon, ben va rentrer chez moi à pied, 2km, le chemin de l'école.
Arrivé sur le chemin de la Vierge, une partie arborée, un peu sauvage, avec une statue de la vierge entourée par 4 marronniers, je me prends un premier coup au visage. Cela me parait impossible. J'essaye de regarder devant moi mais il fait nuit noire, il n'y a aucun lampadaire, nous sommes à la campagne. Je comprends que j'ai dû marcher comme un robot, programmé pour rentrer tout seul de l'école... Ca fait plaisir de vérifier l'expérience de Pavlov... Je cherche des points de repère, je sais à peu près où je suis, j'ai le souffle court, la vision brouillée, c'est comme si un torrent coulait dans ma tête. Rentrer chez moi. Auto-reboot enclenché. Ren-trer-chez-moi.
Je supplie mentalement mon cerveau de faire avancer ma jambe droite, j'ai l'impression que je vais tomber par terre et vomir mes tripes. Tout est confu, c'est à peine si je sais qui je suis, je me rends vaguement compte que je suis franchement dans la merde.
Je me propulse en avant et VLAN, un autre coup ! Je cris de stupeur, je m'agenouille au sol protégeant ma tête. Putain mais je deviens dingue ! Il n'y a rien en face de moi ! Arrête ton délire ! Ca craint là ! Je ressens la peur de ma vie, à pisser dans mon froc. OK. 2 minutes. Je reste agenouillé-affalé la tête entre les jambes et j'essaye de forcer ma respiration, de reprendre mes esprits. Allez, go ! Je tente à nouveau d'avancer et cette fois c'est comme si 1000 coups s'abattaient en même temps ! Comme si j'étais rossé ! Les coups deviendront de plus en plus violents, à plusieurs reprises je ferai même des sauts périlleux arrières sous la force des impacts !
Une sensation horrible. Effrayante. On souhaite mourir plutôt que d'endurer ça. Ces phénomènes de "coups" ont durer une bonne 1/2h en temps de trip, impossible d'avoir une time-line, quand bien même j'aurais regardé ma montre, les téléphones portables n'existaient pas
, je n'aurais pu lire l'heure, tant ma vision était irréelle.
J'abandonnais l'idée de rentrer chez moi et songeais au plan de secours, une maison abandonnée que j'avais déjà squattée.
Dans cette maison, je me suis posé sur un vieux matelas et j'ai triflippé ma race pendant des heures incommensurables. Je prenais mon pouls et je comptais 240, je disais si je dépasse rien qu'un peu, rien que 241 et je meure. Et j'avais la sensation de mourir. Bien sûr, je comprends aujourd'hui que j'étais suffisamment sensible et déconcentré pour compter la systole et la diasystole, je n'avais donc que 120
.
Encore un truc de ouf, désolé, j'ai fait pas mal de bad, que je ne considère pas comme des enseignements, plutôt comme la manifestation de mon immaturité et de mon orgueil. Comprendre ça n'en fait toujours pas un enseignement. Un véritable enseignement aurait modifié de façon manifeste ma psychée.
Première prise, premier bad. Soirée classique, 17 ans, alcool, mauvaise bière, cannabis, mauvais shit. Je pars avec des "vieux" qui avait le permis, ouah, j'étais content qu'ils m'acceptent, ils avaient au moins 25 ans. Je suis pire que déchiré mais je fais style que je maitrise. On me propose un buvard. A pas peur. Je gobe. Après un trou de 3h... Je me souviens avoir perdu mon Zippo dans la voiture. Ensuite je descend de la voiture. Hein ? Je me réveille un peu. Je commence à percevoir des choses. L'église ? Mais qu'est-ce que je fous là ? Bon, ben va rentrer chez moi à pied, 2km, le chemin de l'école.
Arrivé sur le chemin de la Vierge, une partie arborée, un peu sauvage, avec une statue de la vierge entourée par 4 marronniers, je me prends un premier coup au visage. Cela me parait impossible. J'essaye de regarder devant moi mais il fait nuit noire, il n'y a aucun lampadaire, nous sommes à la campagne. Je comprends que j'ai dû marcher comme un robot, programmé pour rentrer tout seul de l'école... Ca fait plaisir de vérifier l'expérience de Pavlov... Je cherche des points de repère, je sais à peu près où je suis, j'ai le souffle court, la vision brouillée, c'est comme si un torrent coulait dans ma tête. Rentrer chez moi. Auto-reboot enclenché. Ren-trer-chez-moi.
Je supplie mentalement mon cerveau de faire avancer ma jambe droite, j'ai l'impression que je vais tomber par terre et vomir mes tripes. Tout est confu, c'est à peine si je sais qui je suis, je me rends vaguement compte que je suis franchement dans la merde.
Je me propulse en avant et VLAN, un autre coup ! Je cris de stupeur, je m'agenouille au sol protégeant ma tête. Putain mais je deviens dingue ! Il n'y a rien en face de moi ! Arrête ton délire ! Ca craint là ! Je ressens la peur de ma vie, à pisser dans mon froc. OK. 2 minutes. Je reste agenouillé-affalé la tête entre les jambes et j'essaye de forcer ma respiration, de reprendre mes esprits. Allez, go ! Je tente à nouveau d'avancer et cette fois c'est comme si 1000 coups s'abattaient en même temps ! Comme si j'étais rossé ! Les coups deviendront de plus en plus violents, à plusieurs reprises je ferai même des sauts périlleux arrières sous la force des impacts !
Une sensation horrible. Effrayante. On souhaite mourir plutôt que d'endurer ça. Ces phénomènes de "coups" ont durer une bonne 1/2h en temps de trip, impossible d'avoir une time-line, quand bien même j'aurais regardé ma montre, les téléphones portables n'existaient pas

J'abandonnais l'idée de rentrer chez moi et songeais au plan de secours, une maison abandonnée que j'avais déjà squattée.
Dans cette maison, je me suis posé sur un vieux matelas et j'ai triflippé ma race pendant des heures incommensurables. Je prenais mon pouls et je comptais 240, je disais si je dépasse rien qu'un peu, rien que 241 et je meure. Et j'avais la sensation de mourir. Bien sûr, je comprends aujourd'hui que j'étais suffisamment sensible et déconcentré pour compter la systole et la diasystole, je n'avais donc que 120

Encore un truc de ouf, désolé, j'ai fait pas mal de bad, que je ne considère pas comme des enseignements, plutôt comme la manifestation de mon immaturité et de mon orgueil. Comprendre ça n'en fait toujours pas un enseignement. Un véritable enseignement aurait modifié de façon manifeste ma psychée.