TwymX
Alpiniste Kundalini
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Samedi 14 juin 2008, 21:35
Tripsitters : S.(mon meilleur ami), N.(un autre ami)
Bonjour tout le monde, un petit TR-LSA comme promis.
Je mets de l’eau chaude (voire tiède, pour ne pas détruire le potentiel de l'ergine) dans une casserole, lave bien 4 graines et les laisse reposer dans une casserole pendant une heure. A 22:35, je bois toute l’eau, puis mange les graines une à une en mâchant lentement. Je m’allonge. Je n’ai aucune notion du temps qui passe. Des modifications minimes de ma perception surviennent, notamment au niveau de mes rideaux rouges, qui virent assez vite vers l’orange et ondulent légèrement. (Une seule petite ampoule de 25 watts est allumée, et dirigée vers les rideaux). Je fais à peine attention à la musique (Medwyn Goodall, puis Shpongle, plus tard dans le trip). Mes pieds et mes jambes sont tout ankylosés, mais j’arrive quand même à me lever, et marche maladroitement vers ma guitare. Je la prends, et commence à jouer Dust in the Wind. C’est divin. S. me dit que je joue nettement mieux que d’habitude et que mon jeu est fluide et puissant. Jouer de la guitare sous LSA est vraiment jouissif ; ce qui n’était pas le cas sous DXM. J’enchaîne avec Nothing Else Matters, puis Montée là-haut et A Ton Nom de D. Saez. J’ai l’impression d’être dans un lieu que je connais, et comprends très vite que ça ressemble beaucoup à Psiloland.
Un peu plus tard, S. me prépare 3 graines. Je les mange de la même façon, et ressens très vite des maux de ventre douloureux et des nausées. Je discute longuement avec mon meilleur ami S., qui est saoul (il avait bu deux bières et 2/3 d’une Red), essentiellement de ses ambitions, de ses problèmes en prépa, etc. Je prends pas mal de notes sur un cahier, pour pouvoir garder une trace de mon voyage. Celui-ci me semble vraiment interminable. A 1 h 30 du matin, je pensais qu’il était 8 heures. Vers 4 heures, mes amis éprouvent le besoin de dormir. Je peux enfin profiter pleinement du trip, qui devient plus intense. Les rideaux ondulent beaucoup plus vite, à n’en plus finir, d’une façon qui me rappelle beaucoup mon trip sous champis. Le poster au dessus de ma tête s’anime : la mer est vivante, les vagues s’écrasent doucement sur les rochers, et, au loin le soleil brille de toutes ses forces et les nuages s’écartent vers le haut afin qu’il puisse éclairer le château de ses rayons. Après avoir bien profité du spectacle, j’éteins la veilleuse, je me mets dans mon lit et je ferme les yeux. Je ne saurais expliquer comment ou pourquoi, mais à ce moment-là, j’ai l’impression que ma personnalité se décompose et se recompose sans cesse, je ne sais pas quel jour on est, si j’ai fini mes partiels ou pas, et si tout ce qui s’est passé dans ma vie avant était réel ou non. Je ne sais à aucun moment si je dors ou pas. Quand il m’arrive d’ouvrir les yeux, l’arbre à côté de ma fenêtre me fait penser que je dors quelque part en pleine nature. Yeux fermés, j’ai droit à des visualisations et à des fractales assez intenses. Des hallucinations auditives renforcent mon impression d’être en pleine nature : gazouillements les plus divers, bruissement du feuillage,…
Enfin, je me réveille vers 11 :00 du matin, un peu fatigué, après un long et très bon trip au LSA qui ne m’aura coûté que quelques vomissements, quelques after effects le lendemain (mini-hallus) et l’impression d’avoir fumé un bon joint. N. n’avait presque rien bu, et se contentait de nous observer et de nous surveiller pendant le trip. Si j’ai pris des notes, c’est pour pourvoir comparer, via l’écriture automatique comme l’avait proposé sval, l’état psychédélique à celui dans lequel nous plonge l’alcool. L’expérience a été fructueuse. Je posterai les résultats dès que possible.
Tripsitters : S.(mon meilleur ami), N.(un autre ami)
Bonjour tout le monde, un petit TR-LSA comme promis.
Je mets de l’eau chaude (voire tiède, pour ne pas détruire le potentiel de l'ergine) dans une casserole, lave bien 4 graines et les laisse reposer dans une casserole pendant une heure. A 22:35, je bois toute l’eau, puis mange les graines une à une en mâchant lentement. Je m’allonge. Je n’ai aucune notion du temps qui passe. Des modifications minimes de ma perception surviennent, notamment au niveau de mes rideaux rouges, qui virent assez vite vers l’orange et ondulent légèrement. (Une seule petite ampoule de 25 watts est allumée, et dirigée vers les rideaux). Je fais à peine attention à la musique (Medwyn Goodall, puis Shpongle, plus tard dans le trip). Mes pieds et mes jambes sont tout ankylosés, mais j’arrive quand même à me lever, et marche maladroitement vers ma guitare. Je la prends, et commence à jouer Dust in the Wind. C’est divin. S. me dit que je joue nettement mieux que d’habitude et que mon jeu est fluide et puissant. Jouer de la guitare sous LSA est vraiment jouissif ; ce qui n’était pas le cas sous DXM. J’enchaîne avec Nothing Else Matters, puis Montée là-haut et A Ton Nom de D. Saez. J’ai l’impression d’être dans un lieu que je connais, et comprends très vite que ça ressemble beaucoup à Psiloland.
Un peu plus tard, S. me prépare 3 graines. Je les mange de la même façon, et ressens très vite des maux de ventre douloureux et des nausées. Je discute longuement avec mon meilleur ami S., qui est saoul (il avait bu deux bières et 2/3 d’une Red), essentiellement de ses ambitions, de ses problèmes en prépa, etc. Je prends pas mal de notes sur un cahier, pour pouvoir garder une trace de mon voyage. Celui-ci me semble vraiment interminable. A 1 h 30 du matin, je pensais qu’il était 8 heures. Vers 4 heures, mes amis éprouvent le besoin de dormir. Je peux enfin profiter pleinement du trip, qui devient plus intense. Les rideaux ondulent beaucoup plus vite, à n’en plus finir, d’une façon qui me rappelle beaucoup mon trip sous champis. Le poster au dessus de ma tête s’anime : la mer est vivante, les vagues s’écrasent doucement sur les rochers, et, au loin le soleil brille de toutes ses forces et les nuages s’écartent vers le haut afin qu’il puisse éclairer le château de ses rayons. Après avoir bien profité du spectacle, j’éteins la veilleuse, je me mets dans mon lit et je ferme les yeux. Je ne saurais expliquer comment ou pourquoi, mais à ce moment-là, j’ai l’impression que ma personnalité se décompose et se recompose sans cesse, je ne sais pas quel jour on est, si j’ai fini mes partiels ou pas, et si tout ce qui s’est passé dans ma vie avant était réel ou non. Je ne sais à aucun moment si je dors ou pas. Quand il m’arrive d’ouvrir les yeux, l’arbre à côté de ma fenêtre me fait penser que je dors quelque part en pleine nature. Yeux fermés, j’ai droit à des visualisations et à des fractales assez intenses. Des hallucinations auditives renforcent mon impression d’être en pleine nature : gazouillements les plus divers, bruissement du feuillage,…
Enfin, je me réveille vers 11 :00 du matin, un peu fatigué, après un long et très bon trip au LSA qui ne m’aura coûté que quelques vomissements, quelques after effects le lendemain (mini-hallus) et l’impression d’avoir fumé un bon joint. N. n’avait presque rien bu, et se contentait de nous observer et de nous surveiller pendant le trip. Si j’ai pris des notes, c’est pour pourvoir comparer, via l’écriture automatique comme l’avait proposé sval, l’état psychédélique à celui dans lequel nous plonge l’alcool. L’expérience a été fructueuse. Je posterai les résultats dès que possible.