SchnellSchnellBryan
Neurotransmetteur
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- 18 Août 2011
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Bonsoir,
Il m'est arrivé d'écrire en attendant la (longue) montée du DXM.
Je vous poste un de ces textes ici (il est reporté à l'exact, bizarreries syntaxiques et orthographiques comprises)
Ce soir, je ne décolle pas.
Rien à faire. Les Pink Floyd, Hendrix, Jefferson Airplane... J'ai tout essayé, rien ne marche. Je suis limité à cette terre un peu fade, à mon parquet en bois, à mon bureau en bois, à mon lit en bois.
Finalement, mon incapacité à sortir du radotage me prouve peut être que ce fils de pute de DXM est monté (?). Au fond je ne sais pas.
Je suis bien loin de l'orgasme que j'attendais.
Une guitare rouge sans cordes traîne sur mon bureau, sans doute manufacturée en Chine, une marque de seconde zone. Ses courbes bâtardes s'allongent jusqu'à en être insupportables et lorsque elles rencontrent le pot à crayons ça fait BOUM !
Mais il est toujours là, menaçant. Noir d'encre (c'est un pot rempli de stylos remplis d'encre)
Et ce sous-mains, comme martelé par Héphaïstos qui étale ses pois marronâtres sous le carton de mon carnet qui caquète ! Quelques bonbonnes pleines d'homéopathiques friandises traînent à la droite de mon bras gauche et si mon briquet rouge caresse les flancs de ma pochette à tabac ce n'est pas par hasard !
Ô ! Quel trip !
Rien ne vaut ce Plaisir auquel je m'adonne. Celui de lâcher sur le papier mon environnement avec discernement et raison alors que moi même je ne peux guère distinguer les lettres que forment mon filiforme stylo à encre. Serait-ce là les balbutiements d'un style nouveau ? Un psychédélisme de la prose ? J'en doute ! Je ne fais que traduire l'expression schizophrène qui me hante. Je déglutis avec peine le dialogue que j'entretiens avec mon moi bleu.
En réalité je n'arrive pas à sentir. Je suis un être diffus, un peu instable. D'une part j'ai cette envie, ce besoin, sur lequel je ne sais poser autre nom que celui de Blanca, De l'autre, je suis stupéfait de voir qu'à cet instant je n'éprouve aucune peur face à mon avenir. J'ai envie d'aller au fond des choses. Oui, je sens comme un appel. On me dit détaché de mes émotions et fragile. Je le nie ! L'émotion n'est que facteur social ! L'être nouveau, comme je le vois ne s'en encombrera pas. Certes elle le rongera, mais il passera outre à travers sa recherche de la vérité. Et si pour cela il lui faut sombrer. Qu'il sombre ! L'être nouveau, je le créerai à mon image, vrai chimiquement, analyste et penseur il sera un moi bien meilleur.
Car si j'aime à penser que je suis unique, je suis une unité folle, malsaine et insatiable. L'homme ne me reconnaît pas, ni me craint. Quant au dieu, s'il me craint, c'est sous cape et je ne le vois pas.
La mosaïque qui se dresse dans mon esprit en cet instant est vraie. Mais je ne la vois pas. Un voile de brume me bride.
A l'aube, elle aura disparu mais j'aurai recouvré la vue.
Cruel dilemme que l'illumination ! J'ai beau la chercher dans la science, dans le progrès, dans la molécule et dans mon sang, je ne la trouve pas ! J'aimerai, à la manière d'un Ulysse pouvoir naviguer à sa recherche mais mes fessiers sont ancrés dans ma chaise IKEA.
Demain soir, je n'écrirai sans doute pas. Si j'arrive à trouver l'argent nécessaire je m'offre un K-HOLE. Peut être tiendrais-je un rôle mineur dans la divine comédie ? Y croiserai-je Enée ou Dante ? Cet endroit m'attire autant qu'il m'effraie pourtant mon esprit le foulera et j'en reviendrai vainqueur ! Car je porte la victoire dans mon nom !
Je suis Vicere !
NB: Je m'appelle Vincent (du latin vicere : la victoire)
Il m'est arrivé d'écrire en attendant la (longue) montée du DXM.
Je vous poste un de ces textes ici (il est reporté à l'exact, bizarreries syntaxiques et orthographiques comprises)
Ce soir, je ne décolle pas.
Rien à faire. Les Pink Floyd, Hendrix, Jefferson Airplane... J'ai tout essayé, rien ne marche. Je suis limité à cette terre un peu fade, à mon parquet en bois, à mon bureau en bois, à mon lit en bois.
Finalement, mon incapacité à sortir du radotage me prouve peut être que ce fils de pute de DXM est monté (?). Au fond je ne sais pas.
Je suis bien loin de l'orgasme que j'attendais.
Une guitare rouge sans cordes traîne sur mon bureau, sans doute manufacturée en Chine, une marque de seconde zone. Ses courbes bâtardes s'allongent jusqu'à en être insupportables et lorsque elles rencontrent le pot à crayons ça fait BOUM !
Mais il est toujours là, menaçant. Noir d'encre (c'est un pot rempli de stylos remplis d'encre)
Et ce sous-mains, comme martelé par Héphaïstos qui étale ses pois marronâtres sous le carton de mon carnet qui caquète ! Quelques bonbonnes pleines d'homéopathiques friandises traînent à la droite de mon bras gauche et si mon briquet rouge caresse les flancs de ma pochette à tabac ce n'est pas par hasard !
Ô ! Quel trip !
Rien ne vaut ce Plaisir auquel je m'adonne. Celui de lâcher sur le papier mon environnement avec discernement et raison alors que moi même je ne peux guère distinguer les lettres que forment mon filiforme stylo à encre. Serait-ce là les balbutiements d'un style nouveau ? Un psychédélisme de la prose ? J'en doute ! Je ne fais que traduire l'expression schizophrène qui me hante. Je déglutis avec peine le dialogue que j'entretiens avec mon moi bleu.
En réalité je n'arrive pas à sentir. Je suis un être diffus, un peu instable. D'une part j'ai cette envie, ce besoin, sur lequel je ne sais poser autre nom que celui de Blanca, De l'autre, je suis stupéfait de voir qu'à cet instant je n'éprouve aucune peur face à mon avenir. J'ai envie d'aller au fond des choses. Oui, je sens comme un appel. On me dit détaché de mes émotions et fragile. Je le nie ! L'émotion n'est que facteur social ! L'être nouveau, comme je le vois ne s'en encombrera pas. Certes elle le rongera, mais il passera outre à travers sa recherche de la vérité. Et si pour cela il lui faut sombrer. Qu'il sombre ! L'être nouveau, je le créerai à mon image, vrai chimiquement, analyste et penseur il sera un moi bien meilleur.
Car si j'aime à penser que je suis unique, je suis une unité folle, malsaine et insatiable. L'homme ne me reconnaît pas, ni me craint. Quant au dieu, s'il me craint, c'est sous cape et je ne le vois pas.
La mosaïque qui se dresse dans mon esprit en cet instant est vraie. Mais je ne la vois pas. Un voile de brume me bride.
A l'aube, elle aura disparu mais j'aurai recouvré la vue.
Cruel dilemme que l'illumination ! J'ai beau la chercher dans la science, dans le progrès, dans la molécule et dans mon sang, je ne la trouve pas ! J'aimerai, à la manière d'un Ulysse pouvoir naviguer à sa recherche mais mes fessiers sont ancrés dans ma chaise IKEA.
Demain soir, je n'écrirai sans doute pas. Si j'arrive à trouver l'argent nécessaire je m'offre un K-HOLE. Peut être tiendrais-je un rôle mineur dans la divine comédie ? Y croiserai-je Enée ou Dante ? Cet endroit m'attire autant qu'il m'effraie pourtant mon esprit le foulera et j'en reviendrai vainqueur ! Car je porte la victoire dans mon nom !
Je suis Vicere !
NB: Je m'appelle Vincent (du latin vicere : la victoire)